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Mise à jour : 3 Juin 2006

 

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Sommaire de ce numéro :  

Grande découverte ! : Le plus gros cratère terrestre. (03/06/2006)

Rappelez vous Voyager : Il atteint l'héliopause (03/06/2006)

Les premières galaxies : Des naines aux géantes! (03/06/2006)

Composition de planètes extra solaires et métallicité : Elles sont liées. (03/06/2006)

Encore une surprise japonaise : Première lumière pour Akari. (03/06/2006)

Ozone : Il se reconstituerait? (03/06/2006)

Soleil : Prévisions pour 2022. (03/06/2006)

Columbus : Cape Kennedy, tout le monde descend! (03/06/2006)

Cassini-Saturne : Encelade en est tout retourné! (03/06/2006)

Les rovers martiens : Opportunity : It's a long way to Victoria! (03/06/2006)

Mars Express :.Aram, quel chaos! (03/06/2006)

Un site Internet à découvrir :.Une cartographie de Jupiter. (03/06/2006)

Les magazines conseillés :.Cie et Espace de Juin 2006. (03/06/2006)

 

 

 

 

 

GRANDE DÉCOUVERTE ! : LE PLUS GROS CRATÈRE TERRESTRE  (03/06/2006)

(photos : Ohio State University)

 

 

Découverte exceptionnelle : des géologues de l'Ohio State University menés par Ralph von Frese, viennent d'annoncer lors de la conférence de l'American Geophysical Union la mise au jour du plus grand cratère météoritique terrestre à ce jour : il fait 480km de diamètre.

Il est situé dans la partie Est de l'Antarctique. Et il serait recouvert de plus de 1km de glace.

 

Ce cratère daterait de 250 millions d'années et aurait causé une extinction des espèces beaucoup plus importante que celui causé par l'impact de Chixculub (les dinosaures!), l'extinction du Permien/Triasique.

 

 

Sa position dans l'est de l'Antarctique (le prolongement de l'Australie) pourrait indiquer qu'il aurait pu participer à la rupture du Gondwana ce super continent qui existait avant la disposition actuelle des terres.

 

 

 

Épaisseur de la croûte terrestre au niveau de l'Antarctique, le rouge indique les fortes épaisseurs. On remarque une anomalie au niveau de la région de Wilkes (cercle jaune).

 

 

 

 

 

 

Ce cratère est deux fois plus grand que celui de Chixculub, et donc basée sur la taille des cratère, l'auteur de la découverte pense que l'objet céleste impacteur devait être énorme et faire approximativement 50km de diamètre (celui des dinosaures faisait une petit 10km).

Signalons que de tels cratères énormes sont monnaie courant sur notre compagne, la Lune, il y en a des dizaines de cette taille là, donc ne soyons pas étonnés que la Terre ait aussi été touchée si fortement.

 

Ces découvertes ont eu lieu grâce à l'étude attentive des données du satellite GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) de la NASA; en fait deux satellites dédiés aux mesures de gravité.

 

C'est ainsi qu'ils ont découvert l'anomalie de gravité (mascon : mass concentration) dans la région Wilkes ce qui les a mis sur la voie.

Ces mascons sont comme des bosses sur le crane, elles se forment lors de l'impact par remontée de matériau du manteau plus dense ce qui créée cette concentration mesurable par satellite.

 

Les fluctuations de la gravité mesurées par le satellite GRACE au dessus de l'Antarctique Est. On remarque aussi l'anomalie positive Wilkes.

Carte radar de la même région qui donne l'altitude, on remarque une parfaite coïncidence entre les deux cartes gravité et altimétrique

 

C'est en comparant les relevés de GRACE avec ceux de l'altimètre radar de la même région que la parfaite coïncidence saute aux yeux.

 

Donc pour eux il n'y a pas de doute c'est bien la trace d'un cratère d'impact que l'on voit.

Il faudrait reconfirmer cette découverte quand même pour être certain à 100%.

 

Maintenant le rêve de ces chercheurs est d'aller en Antarctique faire des forages dans la région mais là il faut beaucoup de sous, alors…

 

 

 

 

 

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RAPPELEZ VOUS VOYAGER : IL ATTEINT L'HÉLIOPAUSE. (03/06/2006)

 

Voyager 2, notre vaillante sonde des années 1970 qui a exploré le système solaire externe va passer bientôt une des limites du système solaire.

 

 

 

 

L'apex est la direction vers laquelle se dirige le soleil et le système solaire dans l'espace.

 

L'héliosphère est un volume en forme de bulle allongée vers l'opposition au Soleil, et engendrée par le vent solaire. La limite externe de cette bulle s'appelle l'héliopause.

 

L'héliopause est donc la limite entre l'héliosphère et le milieu interstellaire (ISM)

 

Lorsque le vent solaire approche de l'héliopause, il est dévié et ralentit très fortement, et il se forme à l'intérieur de l'héliopause, une onde de choc appelée choc terminal ou "Termination shock" en anglais. Elle est située approximativement vers les 90UA.

(la couche entre ce choc terminale et l'héliopause est appelée heliosheath en anglais que l'on pourrait traduire par héliogaine).

 

 

C'est cette limite que Voyager 2 va bientôt franchir.

Voyager 2 est à 80 UA en ce moment (Mai 2006) et a commencé à détecter cette limite vers les 75UA.

En fait cette limite arrive plus tôt que prévu par les scientifiques, car Voyager 1 l'avait franchie il y a un an (à 85 UA) et elle était située un peu plus loin; cette limite serait plus près de nous dans l'hémisphère Sud (V2) que dans l'hémisphère Nord (V1).

 

Donc cette bulle qu'est l'héliosphère ne serait pas symétrique, cette différence pouvant être due à un champ magnétique interstellaire plus influent sur l'hémisphère sud. Les scientifiques l'on évalué à 1/100.000 celui de notre champ magnétique terrestre.

 

Les Voyager ont été lancé en 1977 et se trouvent maintenant à 99UA (13 heures lumière) et Voyager 2 à 80UA (11 heures lumière).

V1 se déplace à la vitesse de 3,6UA par an et V2 à 3,3UA par an.

 

Rappel : 1UA = distance Terre Soleil = approx 150 millions de km

 

 

Le site des Voyager à la NASA.

 

Toutes les vidéos sur les missions Voyager à choisir sur ce site de la NASA.

 

Explication sur l'héliopause en français par Wikipedia.

 

La position actuelle de nos sondes interplanétaires grâce à nos amis allemands de Heavens above.

 

Sur ce site un article à ce sujet sur les lois de Newton.

 

 

Une vidéo de la NASA en Quicktime de 3,7MB (2min30) sur la présentation par Ed Stone du Caltech, scientifique du projet Voyager, du franchissement de cette limite par Voyager (en anglais).

À lire et écouter aussi en podcast.

 

 

 

 

 

 

 

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LES PREMIÈRES GALAXIES : DES NAINES AUX GÉANTES! (03/06/2006)

(dessin : Caltech)

 

Les premières galaxies étaient petites, approximativement 10.000 fois plus petite que la notre.

Mais par contre ces nids à étoiles il y a plusieurs milliards d'années ont donné naissance à des étoiles massives et chaudes. Cela étant elles ont semé elles même les graines de leur future destruction en baignant l'Univers avec des rayonnements UV qui ont "éteint" la progression de ces galaxies naines en surchauffant les nuages de gaz d'Hydrogène environnants.

C'est ce que viennent de publier dans Nature du 18 Mai 2006, des astronomes de l'Université de Melbourne et du CfA de Harvard (Centre for Astrophysics) Stuart Wyithe et Avi Loeb.

 

Ils ont montré que la formation de ces galaxies naines s'était arrêtée quelques centaines de millions d'années après le Big Bang et que l'Univers vieux de quelques milliard d'années était plutôt rempli de galaxies plus importantes.

 

Ces galaxies naines ont donc cessé de se former.

 

 

 

Plongeons nous dans le passé de notre Univers tel qu'on le conçoit aujourd'hui : il y a 14 Milliards d'années, le BB remplit l'Univers naissant de particules telle que électrons, noyaux d'Hydrogène d'Hélium etc…

L'Univers se dilate et donc se refroidit (principe de réfrigérateur comme je le dis à chaque fois); les électrons et les ions commencent à se combiner pour former des atomes et la première lumière correspondant au bruit de fond cosmologique vers les 300.000 ans. (période appelée improprement la recombinaison)

 

Mais ces atomes de plus en plus nombreux vont absorber cette lumière fossile comme un brouillard, aucune étoile n'illumine encore l'espace, et l'Univers va entrer dans une période que l'on appelle les ages sombres (dark ages); cette période va durer plusieurs centaines de millions d'années, jusqu'à ce que les premières étoiles et galaxies produisent d'intenses rayonnements UV.

 

 

 

 

Ces premières étoiles et leurs radiations commencent à percer le brouillard, mais les UV ont la propriété d'ioniser les atomes (les séparer en charges + et -) c'est la raison pour laquelle cette phase est appelée ré-ionisation car la première ionisation était primordiale au moment du BB.

 

Les gaz interstellaires n'étaient pas seulement ionisés ils étaient aussi chauffés par ces rayonnements, empêchant qu'ils s'agglutinent en ensembles plus évolués.

En effet plus la température est élevée et plus la graine de galaxies doit être importante pour devenir une galaxie. Si bien que après cette période ré-ionisation les galaxies doivent avoir au moins 10 milliards de masse solaire pour avoir une chance d'exister. Donc seules des galaxies géantes pouvaient se former.

 

C'est ce qu'ont déterminé nos deux scientifiques en étudiant les quasars très lointains, c'est à dire de l'ordre de 13 milliards d'années lumière, donc un peu après le BB.

Cette lumière des quasars primitifs est absorbée par les nuages d'Hydrogène des premières galaxies donnant des indications dans les spectres correspondant, l'absorption dépendant du nombre de galaxies rencontrées sur le passage.

 

En comparant les spectres de différents quasars suivant des lignes de vue différentes, Wyithe et Loeb ont déterminé la taille typique des galaxies dans l'Univers encore en gestation.

 

Ils se sont aperçus que au début l'Univers était plutôt rempli de ces galaxies naines peu nombreuses et dont le nombre a diminué au fur et à mesure de l'avancée dans la période de ré-ionisation donnant naissance à des galaxies plus "normales" comme la notre.

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

La plus vieille galaxie trouvée par Hubble.

 

 

La découverte de l'ère de la ré-ionisation par Harvard.

 

 

Naissance des galaxies par F Combes de l'Observatoire de Paris en présentation PPT de 6MB

 

 

 

 

 

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COMPOSITION DE PLANÈTES EXTRA SOLAIRES ET MÉTALLICITÉ : ELLES SONT LIÉES. (03/06/2006)

(graphe : OCA/CNRS)

 

Un groupe d'astronomes dirigé par Tristan Guillot de l'OCA (Observatoire de la Côte d'Azur) publie dans Astronomy & Atrophysics une étude sur des planètes extra solaires massives (les Jupiter chaudes du genre de celles découvertes par M Mayor comme Peg 51, d'où leurs noms : les Pégasides).

Ils montrent que la quantité d'éléments lourds dans ces planètes est liée à la "métallicité" (pour les astronomes tout corps supérieur à H et He est un "métal"!!!) de l'étoile autour de laquelle ces planètes tournent.

 

Les neuf planètes étudiées passent toutes en transit devant leur étoile (la planète passe devant sont étoile hôte et affaiblit ainsi légèrement son éclat que l'on peut mesurer, si on remarque une régularité dans cet affaiblissement, alors ce peut être une planète en orbite, voir pour plus de détails les articles du site sur les planètes extra solaires.) rappelons que cette méthode permet aussi de déterminer la masse et le diamètre de ces planètes et donc leur densité. On passe ensuite de la densité à la composition interne supposée en appliquant divers modèles de formation de planètes.

 

Jusqu'à présent on a découvert près de deux cents exo planètes, parmi lesquelles neuf transitent devant leur étoile respective (et une dixième, XO-1b a été découverte très récemment). Ces planètes ont une masse relativement importante (sinon on ne pourrait pas les détecter par cette méthode) et ce sont elles qui font l'objet de cette étude.

 

Les masses de ces neuf Pégasides en transit sont comprises entre 110 et 430 masses terrestres (Jupiter à titre de comparaison fait 318 masses terrestres), et elles ont des rayons entre celui de Saturne pour la plus petite a environ 30% de plus que le rayon de Jupiter pour la plus grosse d'entre elles de plus, et elles ont des propriétés relativement homogènes.

 

La modélisation de ces planètes montre qu'elle possèdent une quantité d'éléments lourds allant d'une très petite masse jusqu'à une centaine de masses terrestres. Ces éléments lourds sont probablement sous la forme d'un noyau central qui est entouré d'une enveloppe d'hydrogène et d'hélium."

 

 

 

En comparant la teneur en éléments lourds avec la métallicité des étoiles parentes, nos astronomes se sont aperçus qu'il y avait une très forte corrélation entre les deux.

 

Cela veut dire que les planètes possédant une faible teneur en métaux ont des noyaux petits et orbitent autour d'étoiles ayant également une faible teneur en métaux.

 

Les planètes qui ont une teneur en éléments lourds plus importante, ont un noyau important et orbitent autour d'étoiles de haute métallicité.

 

Ce couplage montre que la métallicité de l'étoile doit jouer un rôle important dans le mode de formation des planètes, ce qui, jusqu'à présent, n'était pas pris en compte dans les modèles de formation planétaire.

 

 

 

 

 

J'ai voulu savoir comment Tristan Guillot et ses collègues avaient eu cette idée de chercher dans cette direction, il a eu la gentillesse de me répondre ;

 

L'idée m'est venue assez naturellement: on savait qu'il y avait plus de Pégasides autour d'étoiles riches en métaux, l'étape suivante était donc d'estimer si il pouvait y avoir une relation entre leur composition et la métallicité stellaire.

 

Nuno Santos, Frédéric Pont et Claudio Melo voulaient faire la même chose a partir des nouvelles mesures de métallicité stellaire qu'ils avaient acquises avec le VLT.

Nous nous sommes rencontrés a la conférence célébrant les 10 ans de 51 Peg b, et à partir de là nous avons décidé que c'était quelque chose à faire ensemble.

Ca a pris un peu de temps, mais je pense que c'est un beau résultat!

 

 

 

 

Cette étude devrait se poursuivre après la mise en orbite de Corot, notre détecteur d'exo planètes.

 

Les détails de cette étude qui paraît dans la revue est disponible en fichier pdf de 4 pages (en anglais).

 

On peut aussi consulter le communiqué de presse en anglais qui donne plus de détails.

 

 

 

 

 

 

 

 

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ENCORE UNE SURPRISE JAPONAISE : PREMIÈRE LUMIÈRE POUR AKARI. (03/06/2006)

 

 

Comme la plupart des gens n'avait pas entendu parler de Hayabusa il y a un an, je suppose que la plupart d'entre vous n'ont aussi jamais entendu parler de Akari (veut dire lumière en japonais).

 

C'est un télescope spatial mis en orbite polaire à 750km d'altitude; il a peu (Février 2006) par l'agence spatiale japonaise JAXA.

Sa spécialité : l'infra rouge; là où tout le monde se dirige en ce moment : Herschel, JWST etc.. C'est le domaine qui permet le plus d'étudier l'évolution de l'Univers, la formation des étoiles et la découverte d'exoplanètes.

L'ESA coopère avec la JAXA sur ce projet.

 

Les satellites dans l’infrarouge sont en effet en mesure de détecter des objets froids, y compris des systèmes planétaires, des poussières et des gaz interstellaires ou encore des galaxies lointaines, particulièrement difficiles à observer dans la partie visible du spectre lumineux.

L’astronomie IR permet également d’étudier la formation des étoiles et des galaxies car l’énergie en œuvre lors de ces phénomènes se situe essentiellement dans les longueurs d’ondes de l’infrarouge.

 

 

 

Akari est équipé d’un télescope refroidi à l'Hélium (ce qui va limiter sa durée de vie) d’environ 70 centimètres de diamètre et de deux instruments, un instrument dans l’infrarouge lointain (FIS) et une caméra infrarouge (IRC), qui permettront de cartographier le ciel dans six longueurs d’ondes de l’infrarouge. Il y aura également des observations photométriques et spectrométriques détaillées dans 13 bandes dans la gamme des longueurs d’ondes comprises entre 2 et 180 micromètres.

 

 

 

 

La première lumière de ce télescope a été vue ce 13 Avril 2006, il a ainsi fait parvenir sur Terre ses premières images.

Sa première cible : IC 4954 une nébuleuse située à 6.000 années lumière de nous, mais la photo la plus impressionnante est celle de M81, galaxie spirale située elle à 12 millions d'al de nous.

 

 

Images de M81 prises par la caméra IRC d'Akari aux longueurs d'onde indiquées (de 3 à 24 µ)

 

Les images à 3 et 4 microns donnent une idée de la répartition des étoiles dans la partie interne de la galaxie sans être gêné par les nuages de poussières qui sont transparents aux IR à ces fréquences; à 7 et 11 µ on voit le rayonnement correspondant aux matières organiques présentes dans les gaz interstellaires. Les gaz chauffés par les jeunes étoiles chaudes sont visibles à 15 et 24 microns, ils montrent que ces étoiles en formation sont situées le long des bras de la galaxie.

 

 

 

 

 

 

 

Akari (son ancien nom était Astro-F) entre maintenant dans la première phase de sa mission qui devrait durer 6 mois; ce doit être une cartographie complète du ciel en IR.

La deuxième partie de la mission commencera alors, l'étude de milliers de cibles pré sélectionnées devant être analysées en détail. Cette phase durera jusqu'à épuisement de l'Hélium servant à réfrigérer les instruments.

La troisième phase n'utilisera alors que la caméra Infra Rouge.

Pendant les phases 2 et 3 l'ESA aura droit à 10% du temps d'observation.

 

 

La page de Akari à la JAXA (en anglais et non en japonais!). à voir, tous les détails sur les instruments.

 

La mission Akari en détail.

 

Sur Akari un reportage par nos amis britanniques.

 

Vous pouvez aussi vous reporter à ma dernière conférence sur les observatoires spatiaux où une grande partie est consacrée à l'astronomie IR.

 

Astronomie IR sur ce site dans les archives.

 

 

 

 

 

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OZONE : IL SE RECONSTITUERAIT PEUT ÊTRE. (03/06/2006)

 

 

Aux dernières nouvelles il apparaîtrait que le trou dans la couche d'ozone découvert dans les années 1980 serait en train de se refermer en certains endroits.

 

Rappelons que l'ozone (isotope O3 de l'Oxygène qui nous aide à filtrer les dangereux UV) est détruit par les CFC; ces gaz que l'on trouve dans certains aérosols et dans les réfrigérateurs et conditionneurs d'air (le fréon par exemple).

(Ils sont interdits maintenant par le protocole de Montréal).

 

Le trou béant le plus important se trouve au dessus de l'Antarctique (voir photo ci contre, trou en bleu).

 

Bien que ce trou au dessus de l'Antarctique augmente (dommage pour les pingouins!) il semble qu'en d'autres endroits de la Terre ils se "réparent", et se stabilisent.

 

 

 

 

 

On ne sait pas trop pourquoi, c'est peut être un peu tôt pour que ce soit une action du protocole de Montréal qui n'est vraiment entré en vigueur que dans les années 1990.

Alors? Quel processus en serait responsable?

 

Pas simple d'y répondre, car ce ne sont pas seulement les CFC qui jouent sur la couche d'ozone, mais aussi (et surtout) les volcans (les gaz sulfureux diminuent l'ozone), les taches solaires (les UV augmentent l'Ozone), la météo (l'air froid joue un certain rôle), etc….

 

Mais quand même il faut se réjouir car une étude récente publiée dans the Journal of Geophysical Research montre que la moitié de l'amélioration actuelle est due à nos efforts sur les CFC, il faut donc continuer.

 

Voici quelques résultats de leur étude :

 

 

La bonne nouvelle : dans la haute atmosphère (au delà de 18.000m) l'amélioration de la couche d'ozone est explicable entièrement par la réduction des CFC

 

Graphe de l'ozone en altitude.

 

 

Mais cette étude conclue aussi avec une question et un étonnement : dans la partie basse de l'atmosphère vers les 10km, l'ozone s'est régénérée bien mieux que si cela avait été dû au seul CFC, donc quelque chose d'autre semble être la source de cette amélioration; nos scientifiques n'ont pas encore trouvé quoi!

 

Mais une chose est sure la tendance à l'amélioration de la couche d'ozone est générale, et on devrait retrouver les niveaux des années 1980 vers 2050, le trou au dessus de l'Antarctique devrait être rebouché à cette éposque là.

 

Espérons que l'on aura trouvé l'explication à ce moment là.

 

 

À lire en complément à cet article :

 

20 Questions/Réponses sur la couche d'ozone dans un document très instructif de 39 pages format pdf (2,1 MB) en anglais : du genre : qu'est ce que l'ozone, comment se forme t elle?; comment elle nous protège; comment les activités humaines peuvent la détruire; etc… Nombreux graphiques.

 

 

Article en français sur : Pourquoi se plaint-on du trou de la couche d'ozone ?

 

 

 

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SOLEIL : PRÉVISIONS POUR 2022. (03/06/2006)

(Dessins :NASA)

 

 

Le tapis roulant (Conveyor Belt en anglais, littéralement bande transporteuse) de plasma qui circule à l'intérieur du Soleil semble se ralentir.  C'est ce que vient de prouver l'astrophysicien solaire David Hathaway du MSFC (Marshall Space Flight Center).

 

Et cela va avoir des conséquences sur l'activité solaire.

 

Mais qu'est ce donc cette circulation de plasma?

 

C'est un courant de gaz conducteur très chaud (le plasma) qui suit une boucle de l'équateur solaire vers les pôles N et S de notre étoile. Un peu comme ce tapis roulant d'eau chaude qu'est la Gulf Stream sur Terre, ce tapis roulant de plasma contrôle la météo solaire et notamment le cycle des taches solaires (sunspots).

 

 

N'oublions pas au passage que les taches solaires sont des nœuds magnétiques dus au magnétisme créé par la dynamo solaire interne.

Une tache solaire ne vit que quelques semaines puis disparaît et devient un point de champ magnétique faible.

Voir cet article précédent sur les divers phénomènes de surface du Soleil pour vous remettre tout cela en mémoire.

 

 

 

 

 

Maintenant examinons cette circulation de plasma.

 

La partie supérieure de ce tapis roulant lèche la surface du Soleil, balayant les taches solaires mortes, celles ci sont traînées vers les pôles jusqu'à une profondeur de 200.000km (le Soleil fait 1,4 millions de km de diamètre pour information) où le champ magnétique solaire les amplifient ou les réactivent.

Elles remontent alors vers la surface et redeviennent de nouvelles taches solaires.

 

Ce cycle est en fait très lent (1m/sec le pas d'un marcheur!), il faut 40 ans pour boucler la boucle complète, cette valeur varie d'ailleurs de 50 ans (cycle lent) à 30 ans (cycle rapide).

 

Dans le cas d'un cycle rapide, cela veut dire que beaucoup de taches sont aspirées et que le cycle suivant de taches va être important. Par exemple ce cycle était rapide en 1986-1996 et donc en conséquence beaucoup de taches solaires devraient apparaître vers 2010 donnant naissance à un Solar max.

 

Mais on remarque depuis quelques temps que la vitesse de cette circulation baisse de plus en plus, elle serait de 0,75m/s pour le Nord et même de 0,35m/s pour l'hémisphère solaire Sud. De telles vitesse si faibles n'ont jamais été mesurées dans le passé.

 

Cela semble indiquer un cycle exceptionnellement lent de 20 ans pour le futur, donc une activité solaire exceptionnellement plus faible, ce sera le cas pour le cycle 25 qui va culminer vers 2022.

 

Nous sommes actuellement à la fin du cycle 23 et entamons le cycle 24.

 

 

C'est une nouvelle qui devraient intéresser les astronautes car à cette époque future nous serons certainement au maximum de la reconquête de la Lune et peut être de la conquête de Mars, cela signifiera moins de danger pour les courageux qui seront mission interplanétaire.

Mais rien n'est simple il faudra quand même faire attention aux rayons cosmiques, ces particules de très haute énergie qui provient du fin fond de l'espace.

 

Terminons par le cycle qui commence, le cycle 24; il va être intense comme déjà dit et il existe un intéressant article à ce sujet d'une grande spécialiste Mausumi Dikpata qui vaut la peine d'être lu (en anglais).

 

Donc en conclusion cycle 24 (pic 2012) fort et cycle 25 (pic 2022) faible, c'étaient les prévisions météo solaire pour les prochaines décennies.

 

 

Quand même une question qui me taraude l'esprit : comment peut on mesurer la vitesse de ce tapis roulant de plasma?

 

On se base sur les taches solaires, ce sont des bulles magnétiques qui viennent "crever" pour ainsi dire à la surface du Soleil, on a remarqué qu'elles ont tendance à migrer vers l'équateur. Cette migration est causée par le mouvement de ce tapis roulant de plasma, en mesurant la vitesse de migration on en déduit la vitesse de déplacement de cette circulation interne.

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Article original de la NASA (anglais)

 

Voir aussi cet article complémentaire de la NASA sur les tempêtes solaires.

 

Article de fond sur le cycle des taches solaires (anglais).

 

Inside our Sun (à l'intérieur de notre Soleil) par la NASA.

 

 

 

 

 

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COLUMBUS : CAPE KENNEDY, TOUT LE MONDE DESCEND! (03/06/2006)

(Photos : EADS)

 

Comme annoncé dans un astronews précédent, Columbus était prêt, l'ESA annonce qu'il vient d'être embarqué à bord d'un super Airbus ayant pour destination le hall de montage de Cape Kennedy, car il doit (deuxième moitié de 2007 si pas de changement) faire partie d'un voyage d'une prochaine navette vers l'ISS.

 

Le laboratoire Columbus est en train d'être chargé dans son container de transport chez EADS à Brème.

Chargement de Columbus à bord de l'Airbus de transport Beluga qui doit l'emmener à Cape Kennedy.

 

 

Le laboratoire spatial est bien arrivé en Floride le 30 Mai 2006 après un long voyage qui l'a amené en Islande et au Canada pour des escales et des ravitaillements au Groenland et à Cleveland (Ohio).

 

Rappelons que son diamètre est de 4,5m  et qu'il requiert le super Airbus Beluga pour le transporter, à ce propos d'est cet Airbus qui transporte aussi les pièces des Airbus à monter d'une usine à l'autre.

 

Une galerie de photos d'Airbus par nos amis de Futura Sciences.

 

L'Europe attend avec impatience la mise en service de ce laboratoire spatial.

 

 

 

 

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CASSINI SATURNE :.ENCELADE EN EST TOUT RETOURNÉ! (03/06/2006)

(photos : NASA/JPL)

 

Une étude récente de la NASA semble indiquer que la satellite Encelade dont nous avons parlé avec ses geysers d'eau et de glace dues à la chaleur relative de son pôle Sud aurait subit une modification de son axe de rotation au cours de son histoire.

 

 

Ci contre sur la gauche une illustration de l'intérieur d'Encelade. On y a représenté en jaune de la matière chaude et de faible densité montant vers la surface en provenance de son noyau (en rouge).

 

Lors de la découverte de ces geysers à ces points chauds, on se posait la question de savoir, pourquoi des points chauds au Pôle Sud de ce satellite qui devrait être l'endroit le plus froid ?

Encelade est un petit satellite couvert de glace, et son Pôle Sud est formé de terrain jeune dont un important flux de chaleur émane.

 

On pense que ce flux de chaleur est dû à la dissipation par effet de marée dans le noyau de ce planétoïde. En effet Encelade est sur une orbite excentrique autour de Saturne et de plus comme la plupart des satellites il est synchronisé (comme notre Lune).

 

 

 

 

 

 

La déformation en surface est due à la remontée en surface de matière de faible densité.

 

Ce phénomène s'appelle du diapirisme (c'est est le phénomène tectonique par lequel des roches profondes s'élèvent, souvent jusqu'à la surface du sol, à travers (racine : dia) celles qui les recouvraient Un diapir est donc un corps rocheux, étranger à son environnement, souvent cylindrique et de diamètre kilométrique, qui a percé, comme à l'emporte pièce, les roches qui l'entourent. La roche qui les forme doit être à la fois aisément déformable, pour pouvoir s'injecter ainsi, et de faible densité relative, car le moteur de cette ascension est justement la relative légèreté de ces roches qui entraîne une instabilité gravitaire. Définitions trouvées dans le glossaire de tectonique).

 

Dans le cas d'Encelade, l'étude montre que ces points chauds peuvent être expliqués par le ré-orientation de l'axe de rotation de ce satellite due à la présence de ce diapir de faible densité.

 

En effet cette couche chaude change la répartition de matière du satellite et donc joue sur sa rotation; un corps sphérique est le plus stable lorsque la répartition du maximum de masse s'effectue perpendiculairement à son plan de rotation, donc dans le plan équatorial. Au cours du temps les parties équatoriales auront donc les masses ayant les plus fortes densités et les parties polaires les masses de plus faible densités.

 

C'est ce que nos chercheurs ont montré avec Encelade, cette poche chaude (le diapir) aurait pu faire basculer de 30° l'axe de rotation et ainsi la déplacer vers le Pôle Sud où elle est maintenant.

 

C'est ce mouvement de remontée de la poche chaude qui créé aussi ces contraintes en forme de griffures de tigre sur ce terrain.

 

Cette étude est publiée complètement dans Nature du 1er Juin 2006.

 

 

 

En complément on peut lire ci après d'un article (envoyé par Roger Gromik, merci à lui!) sur l'océan d'Encelade provenant du site de la BBC.

 

Selon les dernières données renvoyées par Cassini, Encelade la lune de Saturne pourrait héberger un océan liquide d'eau sous sa croûte glaciale. Encelade est maintenant le centre d'une étude intensive pour savoir si des réservoirs d'eau liquide proche de la surface éclatent pour former des geysers. Si c'était le cas, cette eau, hébergerait peut être la vie. Les geysers sont comparés à ceux du parc national de Yellowstone aux Etats Unis. Le responsable du projet Carolyn Porco a déclaré : "Nous nous rendons compte que dans un corps si petit et si froid, il pouvait y avoir de l'eau liquide. Si nous avons raison, nous devons élargir nos connaissances sur la diversité des environnements du système solaires où nous pourrions probablement avoir des conditions appropriées au développement de la matière organique".

Le Dr Jeffrey Kargel, géologue pense que des plaques tectoniques et des marées motrices pourraient emprisonner de la chaleur pour produire cette activité vue sur Encelade. Son étude tient compte d'un océan liquide d'eau saturée avec des gaz d'anhydride carbonique. D'autres chercheurs sur la mission de Cassini disent que le grand geyser du pôle sud pourrait être issu de l'éclatement d'une immense poche de Co2 proche de la surface et au-dessus de 0°C (32 F). Il y a de nombreuses autres lunes (ex : Europe) dans le système solaire qui ont des océans liquides sous des kilomètres de croûte glaciale, mais ce qui est différent ici, c'est que les poches d'eau liquide ne sont qu'à 10 mètres au-dessous de la surface !

Source : BBC news

 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : OPPORTUNITY : IT'S A LONG WAY TO VICTORIA! (03/06/2006)

(Photos NASA/JPL)

 

Comme vous le savez , Opportunity se dirige lentement mais sûrement vers le grand cratère Victoria, en chemin il nous transmet ce panorama pris sol 817 (12 Mai 2006).

 

 

 

 

 

Le cratère Victoria se trouve encore à 1100m sur la gauche de l'image, le robot doit franchir ce terrain ondulé avant d'y arriver.

 

Il semble que ces derniers jours les roues du robot se soient encore une fois ensablées et qu'il soit pour le moment bloqué.

Les contrôleurs cherchent une stratégie d'échappatoire.

 

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

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MARS EXPRESS : ARAM, QUEL CHAOS! (03/06/2006)

(Photos ESA/HSRC/ G Neukum)

 

Un "chaos" au sens latin du terme pour les nomenclatures des éléments géologiques de la planète Mars, signifie un terrain avec effondrement du sol sous son propre poids.

 

C'est cette région à l'Est de Valles Marineris qu'a photographiée Mars Express et qu'on vient de mettre sur le Net. La photo est en fausse couleur et fait approximativement 10km de largeur sur le terrain.

 

 

Une vue de la caméra HRSC d'une partie de Aram Chaos, située dans les régions équatoriales.

Aram Chaos une structure circulaire de 280km de diamètre.

 

 

La forme circulaire du terrain provient très certainement d'un impact météoritique.

Les scientifiques pensent que ces terrains "chaotiques" situés près de Valles Marineris ont pu être la source d'eau ou de glace qui auraient créées les vallées qui donnent dans Chryse Planitia. (là où s'est posé Viking 1).

 

Une très belle vue anaglyphe est disponible aussi, elle fait 2,9MB mais elle vaut vraiment le coup d'œil.

 

 

Intéressant à lire , une étude par le PSRD d'Hawaï sur Chryse Planitia et les océans d'eau dans le passé martien.

 

 

 

Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.

 

 

 

 

 

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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.UNE CARTOGRAPHIE DE JUPITER ! (03/06/2006)

(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)

 

Notre ami Guillaume Betrand dont nous avons déjà parlé dans cette rubrique, a réalisé récemment plusieurs photos de Jupiter qui lui ont permis de présenter une cartographie de cette planète sur son site.

 

 

Pour ce faire, il a utilisé 5 images faites les  le 24, 25 Avril, le 1, 2, 3 Mai avec son 114/900 et une TouCam Pro II.

 

Ensuite il a fait tourner le logiciel WinJupos, le fameux logiciel de Grischa Hahn, ce qui a donné le résultat que vous voyez à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guillaume nous informe ensuite que son logiciel Astrocalc vient de subir une mise à jour que vous pouvez télécharger.

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : CIEL ESPACE DE JUIN 2006. (03/06/2006)

 

 

Ciel et Espace daté Juin 2006 est paru, il est consacré notamment à la vie extra terrestre et aussi notamment à une étonnante expérimentation sur les neutrinos au Pôle Sud.

 

 

 

En voici le sommaire :

 

 

 

 

Jay Gabany : le meilleur de l'Amérique

Émilie Martin

L’Américain Jay Gabany est considéré comme l’un des meilleurs astrophotographes amateurs actuels. Petite sélection de ses plus impressionnants clichés.

Deux trous noirs en collision : Comment ils font vibrer l'Univers

Jean-François Haït

Ce sont deux titans ! Deux monstres dont la masse totale atteint 150 millions de fois celle du Soleil… Irrémédiablement entraînés l’un vers l’autre, les deux trous noirs géants observés à proximité de la Voie lactée finiront par fusionner dans un impressionnant cataclysme cosmique.

Document : Des éclairs aux frontières de l'espace

Muriel Valin

Des flashes fantastiques illuminent régulièrement la haute atmosphère. En les étudiant, les scientifiques sont en train de découvrir qu’ils génèrent de formidables énergies. Quant à leur origine, elle reste encore bien mystérieuse.

Une corde cosmique mise en examen

Myriam Détruy

L’hypothèse des cordes cosmiques, ces infimes fêlures de l’Univers apparues lors du Big Bang, attend toujours sa preuve par l’observation. Jusqu’en janvier, une équipe a cru voir dans l’image de deux galaxies jumelles cette confirmation tant espérée. Au point qu’ils ont eu recours au télescope Hubble pour trancher.

L'eau de la Terre est tombée du ciel

Émilie Martin

C’est désormais prouvé : l’eau a été apportée sur Terre par les astéroïdes ! Émise depuis plus de dix ans, cette hypothèse vient d’être confirmée par la détection d’un groupe d’astéroïdes éjectant de la vapeur d’eau. La véritable histoire de la planète bleue trouve sa source… dans l’espace.

Vie extraterrestre : Ce qu'il faut chercher

David Fossé

Dans quinze ans seront lancés les télescopes spatiaux capables de dénicher de la vie sur les planètes identifiées aujourd’hui autour d’autres étoiles. Mais comment les astronomes auront-ils la preuve qu’ils tiennent enfin un monde vivant ? Quels signes leur indiqueront à coup sûr que des espèces végétales ou animales se sont développées là-bas ? Les agences spatiales décident actuellement des instruments qui devront être embarqués sur les télescopes Darwin et Terrestrial Planet Finder pour récolter ces précieux indices d’une vie ailleurs dans l’Univers.

Ice Cube : Un télescope taillé dans la glace

Philippe Henarejos, Lucia Simion

La chasse aux neutrinos cosmiques prend une nouvelle dimension au pôle Sud. Depuis plus d’un an, un gigantesque détecteur de un kilomètre cube prend forme dans la calotte glaciaire de l’Antarctique. Un défi technique et humain qui devrait ouvrir une nouvelle fenêtre sur l’Univers d’ici 2011.

Les amateurs en panne de comètes

David Fossé

C’est un étonnant paradoxe : alors qu'en dix ans, le nombre de comètes découvertes a été multiplié par trente, les astronomes amateurs n'en découvrent au mieux que deux par an ! Comment découvre-t-on une comète et pourquoi est-ce beaucoup plus difficile qu'autrefois ? Enquête sur une communauté dont l'ambition reste d'accrocher des noms au firmament.

Grande exposition à Clermont-Ferrand : Tout sur le Soleil

Myriam Détruy

Pendant tout l’été et jusqu’à la fin de l’automne, le Soleil est en vedette à Clermont-Ferrand dans une exposition gratuite d’une grande originalité qui avait déjà été remarquée en 2004 à Paris.

Saint-Martin de Queyrières : L'observatoire qui revient de loin

Myriam Détruy

À Saint-Martin de Queyrières, la ténacité d’un homme passionné des étoiles, Hervé Derycker, a permis de ressusciter l’observatoire de Briançon-Les Écrins, qui avait notamment pris la foudre. Aujourd’hui, de son promontoire, le nouvel observatoire regarde fièrement un ciel préservé des lueurs urbaines.

Deux planètes visitent la Crèche

Jean-Luc Dauvergne

Phénomène rare : Mars et Saturne passent ce mois-ci devant la Crèche, l’un des plus beaux amas d’étoiles du ciel.

Chassez Mercure dans le crépuscule

Emmanuel Beaudoin

Voir Mercure est un événement. La planète la plus proche du Soleil est si discrète que bien des amateurs ne l’ont jamais observée. Ce mois-ci, elle passe en position favorable dans le ciel du soir. Une occasion à ne pas manquer pour découvrir cette planète perpétuellement masquée dans l’éblouissant halo solaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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