LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 23 Déc 2020
Joyeux
Noël et Meilleure Année 2021
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF.. LES CONFÉRENCES MENSUELLES D’ASTRONOMIE DE LA SAF NE
SE TIENNENT QU’À « DISTANCE » JUSQU’À NOUVEL ORDRE À CAUSE DE LA DÉTÉRIORATION
DE LA SITUATION SANITAIRE.
La Prochaine : le mercredi 13 Janvier 2021 19H00
C.
Rinner et M.Ory astronomes amateurs et chasseurs d’astéroïdes et de
comètes, nous parlent du « Télescope
automatique MOSS » et de ses résultats.
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/videos
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Les ondes Gravitationnelles :
CR conf SAF (Cosmologie) de J Fric du 26 Sept 2020
(23/12/2020)
Les Caméras de Perseverance :
CR conf SAF (Planétologie) d'O de Goursac du 28 Nov 2020
(23/12/2020)
L’Homme et l’Univers :
CR de la conf SAF de J Fric du 14 Oct 2020.
(23/12/2020)
École Chalonge :..Rencontre
avec A Riess Prix Nobel du 3 Dec 2020.
(23/12/2020)
SpaceX :.ISS
en vue !
(23/12/2020)
Hayabusa 2 :
Prélèvements récupérés.
(23/12/2020)
Chang’e-5 :.
Exploit Chinois : retour sur Terre !
(23/12/2020)
Voyager
:.Ils ont découvert un nouveau phénomène !
(23/12/2020)
Fusion Thermonucléaire :
Encore un exploit chinois !
(23/12/2020)
Un site Internet à découvrir
:.Astronogeek
grâce à MD Osanno.
(23/12/2020)
Les magazines conseillés :.Pour
la Science de Janvier (Jupiter).
(23/12/2020)
Les magazines conseillés
:.Sciences et Avenir/La Recherche : La fin de l’Univers.
(23/12/2020)
ÉCOLE CHALONGE : RENCONTRE AVEC A. RIESS PRIX NOBEL DU 3 DEC 2020.
(23/12/2020)
Notre amie Norma Sanchez Directrice de l’École Chalonge et deVega nous a donné
l’occasion le 3 décembre 2020 de pouvoir assister à la
remise des médailles
Chalonge à Adam Riess
Prix Nobel de Physique 2011 pour son travail (avec d’autres) sur
l’énergie noire et ses résultats continus sur la constante de Hubble H0.
|
|
Une partie des spectateurs et intervenants lors de cette réunion. |
À cette occasion il nous donne une époustouflante conférence sur
les nouvelles façons de
mesurer la constante de Hubble.
Actuellement Adam Riess est en poste à Johns Hopkins dans le Maryland.
Sa présentation est disponible sur le site de l’École Chalonge de Vega
à cette adresse.
Adam Riess nous a aussi montré ce « cartoon » sur les différentes mesures de H,
correspondant soit à des mesures dans un « early Universe ou dans un « late »
Universe.
Cette slide est de Christopher Tully qui assistait d’ailleurs à cette remise de
médailles.
Parmi les participants à la discussion Chris Tully (Princeton), Bill Green
(Floride Tallahassee), Bozena Czerny (Warsaw), Anthony Lasenby (Cambridge-UK),
Peter Biermann (MPI Bonn) George Smoot, Norma Sanchez (Paris):
Voir aussi :
Constante de Hubble :
Mystère autour de sa vraie valeur !
CHANG’E-5 :.EXPLOIT CHINOIS : RETOUR SUR TERRE !
(23/12/2020)
Nous avions donc laissé l’orbiteur et le module de rentrée avec ses 2 kg
d’échantillons lunaires sur une orbite lunaire en attendant la bonne fenêtre
pour rentrer vers notre belle planète.
Différentes manœuvres de modification d’orbite ont lieu avant le départ vers la
Terre le 13 décembre 2020.
Après séparation avec l’orbiteur, la capsule de retour est
ralentie par l’atmosphère
en rebondissant dessus (phase délicate car la capsule peut partir vers l’infini,
mais cette phase avait été répétée avec une mission précédente) et se pose en
Mongolie Intérieure (dans un lieu appelé : Siziwang Banner) le 17 Dec 2020
(heure de Pékin).
Elle est rapidement récupérée par les équipes au sol.
On remarquera que la capsule ressemble à une capsule Shenzhou en
plus petit.
Un énorme succès pour la Chine et ses ingénieurs.
Crédit photo : CNSA/CLEP
Entre temps l’atterrisseur, privé de la lumière solaire est mort de sa belle
mort, en effet il ne comporte pas comme les autres atterrisseurs de générateur
isotopique.
Aux dernières nouvelles, la sonde a ramené
1731 g de sol lunaire.
Après ce magnifique exploit et démonstration de puissance de l’Empire du Milieu,
que peut-il donc se
passer maintenant ?
Évidemment la première étape va être d’étudier les échantillons lunaires, mais
ensuite que se passera-t-il avec la doublure de Chang’e-5, le module Chang’e-6 ?
Les Chinois vont l’utiliser pour une mission similaire au Pôle Sud lunaire ou
sur la face cachée avec aussi retour d’échantillons.
D’autres missions lunaires sont prévues.
Mais évidemment tout le monde pense à des missions lunaires humaines, je crois
que nos amis Chinois font plus que d’y penser.
Un tel succès comme celui de ces retours d’échantillons indique que ce pays est
capable d’effectuer la même opération sur….Mars ! Donc, à quand une telle
mission ?
POUR ALLER PLUS LOIN:
China Focus: Chang'e-5 completes first orbital correction en route to Earth
China's Chang'e 5 moon lander is no more after successfully snagging lunar rocks
China's Chang'e-5 mission returns Moon samples
Xi Jinping praises success of Chang'e-5 lunar probe mission
China's Chang'e-5 mission successfully returns moon samples to Earth
Chang'e-5 lands in North China, concludes epic lunar round trip
China’s Chang’e-5 Probe Drops Off Moon Samples at the Climax of a Historic
Mission
de Universe Today
Chang'e 5 : la sonde a quitté la Lune et vole vers la Terre
de Futura Sciences
China's Chang'e-5: 1,731 grams of lunar samples officially handed over
VOYAGER : ILS ONT DÉCOUVERT UN NOUVEAU PHÉNOMÈNE !
(23/12/2020)
On se rappelle l’aventure des sondes Voyagers lancées dans les années 1970 pour
faire le grand tour des planètes géantes, eh bien, elles sont toujours en
communication avec la Terre et la plupart des instruments en forme.
Même après plus de 40 ans dans l’espace et après avoir traversées la frontière
entre l’espace
interplanétaire (l’héliopause) et
l’espace interstellaire,
en 2012 pour Voyager 1 et en 2018 pour Voyager 2, elles sont capables de nous
surprendre.
Si l’espace interplanétaire est rempli de plasma chaud, ce n’est plus le cas
pour l’espace interstellaire, qui lui contient du plasma plutôt froid. Ce
nouveau territoire est encore en grande partie inconnu et les Voyager sont les
premiers pionniers à y pénétrer.
Illustration : NASA/JPL
V1 est à 152 UA de la Terre et V2 à 126 UA. La technologie à bord : celle des
années 1960/70.
Elles ont enregistré les signaux de
jets d’électrons
accélérés par le vent solaire due à des éruptions solaires.
Ces sursauts d’électrons apparaitraient quand les électrons du rayonnement
cosmique sont accélérés par les ondes de choc générées par les éruptions
solaires ou par des supernovæ. Ceux-ci suivent alors les lignes de champ et
atteignent plus tard la région où se situent les sondes.
Les astronomes espèrent en savoir bientot plus sur ces ondes de choc en
provenance d’étoiles lointaines.
Cette étude a été publiée dans
The Astronomical Journal.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Sondes Voyager : hors du Système solaire, elles découvrent un nouveau phénomène
Entre les étoiles, les sondes Voyager dévoilent une nouvelle physique
Voyager Mission Finds a New Type of Electron Burst at The Edge of Our Solar
System
Voyager Probes Find New Electron-Accelerating Physics in Deep Space
From interstellar space, twin Voyager probes spot 'electron burst'
Voyager 2 :
Il entre enfin dans l’espace interstellaire.
DSN :
Les grandes oreilles de la NASA ont 50 ans ! article de 2014.
Voyager :
La quarantaine et en bonne forme !!!
FUSION THERMONUCLÉAIRE : ENCORE UN EXPLOIT CHINOIS !
(23/12/2020)
De nombreux pays travaillent sur la fusion propre, que l’on appelle aussi
l’énergie des étoiles.
C’est le cas du projet ITER coopération internationale en construction à
Cadarache dans le sud de la France.
La fusion
est plus prometteuse au point de vue énergie que la fission utilisée
actuellement dans tous les réacteurs nucléaires.
En fait quand on regarde l’énergie produite par ces deux procédés on remarque
que dans tous les cas on produit de l’énergie !
Que ce soit en fusionnant les atomes ou en les cassant !
Illustration Wikipedia.
Il faudrait faire se choquer des particules qui ont tendance à se repousser
naturellement, donc les accélérer et donc les chauffer pour arriver à un plasma.
Le meilleur moyen c’est d’utiliser un Tokamak (voir l’article général sur ITER
plus bas).
ITER est donc la première installation expérimentale conçue via une
collaboration scientifique à l'échelle planétaire pour construire un tel engin.
Le but scientifique de la construction d'ITER est d'étudier (c'est un réacteur
expérimental, un démonstrateur comme on dit) le plasma dans ces conditions
extrêmes de températures, de mettre au point les différentes technologies et de
fournir une énergie de l'ordre de 500 MW à rendement positif (on fabrique plus
d'énergie que ce que l'on consomme, ce qui est quand même la finalité d'une
centrale !!) pendant une période de temps longue.
Eh bien, nos amis Chinois ont mis au point ce « soleil artificiel » expérimental
baptisé
HL-2M Tokamak.
Il vient d’être mis en service début décembre 2020.
Une autre vue
du Tokamak.
Il devrait pouvoir atteindre plus de 200 millions de degrés.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Fusion nucléaire : la Chine a allumé son « soleil
artificiel »
Le nouveau « soleil artificiel » de la Chine a été activé pour la première fois
special ITER
sur Planetastronomy.com
Fusion nucléaire : ITER, Laser Méga Joule :
CR conf SAF de JM Ané du 14 Juin 2017.
SPACEX :.ISS EN VUE !
(23/12/2020)
On se rappelle tous des derniers récents succès de SpaceX vers l’ISS (Demo-2 ;
Crew-1) et maintenant la capsule CRS-21 du dernier ravitaillement.
Justement à propos de cette capsule Dragon (inhabitée), elle était équipée d’une
caméra qui a filmé la poursuite de l’ISS et son amarrage et ceci en accéléré
(timelapse en anglais)
Voici donc ce petit bijou comme si vous étiez aux commandes de la capsule :
Film du 7 Décembre 2020.
On peut aussi consulter cette vidéo
prise de l’ISS
ou celle-ci qui
mêle les deux types
de vue.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Timelapse : l'arrivée à la Station spatiale vue d'une capsule Dragon, comme si
vous y étiez !
HAYABUSA-2 : PRÉLÈVEMENTS RÉCUPÉRÉS.
(23/12/2020)
Ça y est les prélèvements effectués par la sonde japonaise Hayabusa-2 ont été
ramenés d’Australie au Japon le 14 décembre 2020 pour ouverture et analyse.
Pendant de ce temps la sonde elle-même
s’est éloignée
de la Terre vers sa prochaine destination.
Au passage, elle nous envoie quelques
superbes photos
de notre planète bleue.
L’agence spatiale japonaise, la JAXA a confirmé que les réceptacles contenaient
bien des échantillons du
sol de Ryugu. Ceux-ci ont été ouverts en salle blanche.
La JAXA a confirmé que le gaz contenu dans la capsule provenait bien de
l’astéroïde, sa composition était différente de l’atmosphère terrestre. Ce gaz
proviendrait probablement du dégazage des échantillons.
On
voit ici un grand nombre de particules dans la
chambre « A »,
celle-ci correspond à la première prise d’échantillons, on pense donc que ce
sont les prélèvements du premier touchdown de la sonde.
Photo prise dans le laboratoire le 15 dec 2020.
Diamètre conteneur : 5 cm
J’ai augmenté le contraste à l’intérieur du réceptacle afin que l’on voie bien
les grains (flèches) . Ils sont noirs d’après les premières observations.
Une autre
vue similaire.
On voit aussi des
particules de poussières
à l’entrée de la chambre de collection.
Crédit photo : JAXA.
Dans les prochains jours on devrait ouvrir les chambres B et C, si on est sûr
que B est vide, C devrait contenir les prélèvements du deuxième touchdown, celui
après l’envoi de l’impacteur.
Comme déjà annoncé la dernière fois, des chercheurs de Nancy du CRPG font partie
de l’équipe qui va étudier ces échantillons.
De même notre ami le Dr Patrick Michel de l’OCA joue un grand rôle dans cette
mission.
Il vient d’ailleurs de nous signaler sa grande joie, en effet on s’attendait à
quelques milligrammes de poussières et roches et on en a recueilli en fait
5,4 g pour le premier
prélèvement !!!!
Énorme succès nippon !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Espace : la sonde Hayabusa 2 dévoile des photos sublimes de la Terre
Hayabusa 2 : le gaz emprisonné dans la capsule vient bien de l’astéroïde Ryugu
Scientists thrilled with asteroid treasure returned by Japanese spacecraft
Sonde Hayabusa 2 : les scientifiques japonais "sans voix" devant les
échantillons d'astéroïde
Confirmation of the asteroid Ryugu sample collection by the asteroid explorer,
Hayabusa2
Tout sur les missions Hayabusa
sur votre site préféré.
Le site de Hayabusa-2
à la JAXA.
UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR : ASTRONOGEEK GRÂCE A MD OSANNO.
(23/12/2020)
Merci à notre fidèle lecteur Marc Denis qui nous conseille le site
Astronogeek
spécialisé sur l’astronomie et l’astronautique.
Ce site possède surtout une chaine YouTube de vidéo sur ces divers sujets :
https://www.youtube.com/channel/UC5X4e8ScZI2AFd_vkjSoyoQ
Donc à voir et me dire ce que vous en pensez.
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE JANVIER (JUPITER).
(23/12/2020)
Depuis leur site :
La
Grande Tache rouge visible à la surface de Jupiter est une tempête
anticyclonique,
dont la taille avoisine 15 000 kilomètres. Ce tourbillon gigantesque persiste
depuis au moins 350 ans. Comment une tempête aussi spectaculaire peut-elle
naître et persister ? S’étend-elle dans les profondeurs de la planète ou se
limite-t-elle à sa surface ? Comment évolue-t-elle ? Le dossier de ce numéro
soulève un coin du voile.
Des expériences et des modélisations, par Jupiter !
MAURICE MASHAAL 14 décembre 2020
POUR LA SCIENCE N° 519
Les sondes spatiales et les télescopes, en particulier le télescope spatial
Hubble, nous ont fourni de magnifiques vues de Jupiter, cette planète géante et
gazeuse distante de plusieurs centaines de millions de kilomètres. Sur ces
images, on remarque tout de suite, enserrée par des bandes atmosphériques
turbulentes et diversement colorées, la Grande Tache rouge. Il s’agit d’une
tempête anticyclonique, dont la taille avoisine 15 000 kilomètres, soit un peu
plus que le diamètre de la Terre… Un tourbillon gigantesque qui est là depuis au
moins 350 ans, comme l’attestent les premières observations effectuées à l’aide
de lunettes astronomiques.
Comment une tempête aussi spectaculaire peut-elle naître et persister si
longtemps dans l’atmosphère agitée de Jupiter ? S’étend-elle dans les
profondeurs de la planète ou se limite-t-elle à sa surface ? Par quels
mécanismes évolue-t-elle ? Telles sont les énigmes posées par la Grande Tache
rouge aux physiciens et aux planétologues. Daphné Lemasquerier, Benjamin Favier
et Michael Le Bars soulèvent dans ce numéro un coin du voile . Leurs expériences
de laboratoire à échelle réduite, des modélisations et des simulations
numériques indiquent que la Grande Tache rouge serait un « tourbillon flottant
», une structure relativement plate qui s’est formée et s’entretient grâce à la
rotation de la planète et à la stratification de son atmosphère.
Le spectacle offert par l’atmosphère turbulente de Jupiter est sans conteste
d’une grande beauté. Au cours des récentes années, plusieurs scientifiques ont
tenté de déterminer ce qui fait la « beauté » d’un paysage ou d’un dessin, et
leurs travaux suggèrent que la complexité est un élément clé. Complexe, Jupiter
l’est assurément, au moins sur le plan visuel. La Grande Tache rouge l’est aussi
à un niveau plus abstrait, par les mécanismes qui l’engendrent et la
maintiennent. Mais la beauté des tourbillons flottants tient également à quelque
chose qui semble antinomique de la complexité : l’universalité de ces
structures, dont on a trouvé des exemples ailleurs que sur Jupiter, dans nos
océans notamment.
La Grande Tache rouge de Jupiter… en laboratoire !
De récentes expériences et simulations numériques indiquent que l’immense
tempête qui persiste sur la planète géante depuis plusieurs siècles serait un «
tourbillon flottant ». Un type de formation que l’on a aussi découvert dans les
profondeurs des océans terrestres.
Autres articles intéressants :
Un diamant colloïdal pour manipuler la lumière
Des colloïdes composés de microbilles et imitant la structure atomique du
diamant ouvrent la voie à des interrupteurs photoniques performants et peu
chers. Une équipe vient de développer une méthode efficace pour fabriquer de
telles structures.
Du magma facilite le déplacement des plaques tectoniques
La présence d’une petite quantité de magma dans la partie supérieure du manteau
vient d’être mise en évidence. Cette roche fondue contribuerait à diminuer la
viscosité qui freine le glissement des plaques tectoniques.
Le cycle CNO du Soleil mis en évidence
Pour la première fois, une expérience a identifié les neutrinos émis lors des
processus de fusion impliquant le carbone, l’azote et l’oxygène qui sont à
l’origine d’une partie de l’énergie du Soleil.
6,90 €
LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCES ET AVENIR : LA FIN DE L’UNIVERS.
(23/12/2020)
Numéro de Janvier
disponible à partir d’aujourd’hui de Sciences et Avenir/La Recherche sur un
sujet brûlant : la fin de l’Univers.
En voici l’édito :
C’est beau, c’est grand, c’est effrayant. Mais ô combien instructif, assurent
cosmologistes et physiciens. Depuis des décennies qu’ils détaillent à qui mieux
mieux le Big Bang, on commençait à se demander comment allait tourner l’histoire
que ces spécialistes narrent de l’Univers, et surtout à quoi ressemblerait sa
fin. Celle-ci apparaît a priori si obscure qu’il faut du courage intellectuel et
une solide formation physico-mathématique pour s’y aventurer…
Mais certains l’ont fait. Sciences et Avenir – La Recherche se devait donc de le
relater.
Rien à voir, rappelons-le d’emblée, avec les apocalypses des religions du livre,
judaïsme, christianisme ou islam. Ici, on a affaire à la science la plus
moderne, celle de la matière-espace-temps. À la hauteur de Shakespeare (ou
presque). Son Prospero (La Tempête, acte IV) n’estime-t-il pas que nous,
humains, "sommes faits de l’étoffe dont sont tissés les songes, et notre petite
vie est entourée de sommeil" ?
Une nouvelle clé vers la grande fin
On se prend à songer au grand sommeil futur de l’Univers. Ou à un sursaut inouï,
avec naissance d’un jeune Univers tout neuf. Avec la science, nous, poussières
d’étoiles, faisons un rêve… Grâce à l’examen attentif des interactions à l’œuvre
dans le cosmos, le futur peut se révéler aux astrophysiciens, qui rameutent
toutes leurs connaissances sur ce qui régit particules, galaxies et étoiles.
Scrutent le cœur de certaines d’entre elles, parfois des plus étranges. Ainsi,
voici ces naines noires qu’un audacieux physicien de l’Illinois (États-Unis)
vient de faire surgir de ses équations (p. 32). Ces étoiles encore jamais vues,
aussi petites que la Terre mais aussi lourdes que le Soleil, seraient-elles une
nouvelle clé vers la grande fin ? Avec elles, est promis un feu d’artifice
prodigieux (p. 28) !
Le « ciel sombre »
Le rêve va-t-il virer au thriller galactique ? Rabattons-en. Ici, il s’agit
d’une recherche patiente sur l’évolution des composantes les plus fondamentales,
la matière, l’espace et le temps, aux multiples étrangetés non résolues. La
nouvelle papesse de la fin des temps, l’astrophysicienne américaine Katie Mack,
auteure de The End of Everything l’a clairement expliqué à notre magazine (p.
36). Élaborer des scénarios du futur de l’Univers peut nous aider à mieux cerner
ce que nous ne comprenons toujours pas. Ainsi, de la matière noire introuvable
qui permet aux galaxies comme la nôtre de tourner sans voler en éclats sous
l’effet de la force centrifuge. Ou de l’énergie noire qui pousse la matière
espace-temps à se distendre en accéléré. Va-t-elle jusqu’à rendre notre Univers
comme dépossédé de toute étoile ? Le « ciel sombre » de Jean-Philippe Uzan (p.
36). Heureusement, une bonne nouvelle pour la fin. Quel que soit le scénario,
aussi théâtral soit-il, grand effondrement, grand gel ou grande déchirure (p.
35), l’acte sera très lointain quand se baissera le rideau. Pouvez-vous imaginer
1 suivi de 32.000 zéros pour les trillions de trillions… d’années en vue ?
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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