LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 22 Novembre 2023
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF. : le mercredi 13 Décembre
(CNAM amphi Grégoire°) 19 H
avec
Thierry Dudok De Wit
Astronome Université d’Orléans & International Space Science Institute (ISSI)
sur « Frôler le Soleil : la mission Parker Solar Probe»
Réservation comme d’habitude à
partir du 9 Novembre 9h00 ou à la SAF directement.
La
suivante : le 10 Janvier :
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro
Gaia et la Voie
Lactée :
CR conf SAF de F. Hammer le 8 Nov 2023
(22/11/2023)
Euclid :
Premières images révélées !
(22/11/2023)
Europe Spatiale :
Que dire qui ne soit pas négatif ?
(22/11/2023)
JWST :.Des
nouveautés dans l’atmosphère de Jupiter.
(22/11/2023)
JWST
: Avec Hubble, la vue la plus colorée de l’Univers.
(22/11/2023)
Insight :.Une
couche liquide entoure le noyau de Mars.
(22/11/2023)
Lucy :
Première rencontre surprenante !
(22/11/2023)
Starship
: 2ème test, allez encore un effort !
(22/11/2023)
Fusion Thermonucléaire :..Le
plus grand en service au Japon.
(22/11/2023)
Cosmologie
:.Flamingo, la plus grande simulation de l’Univers.
(22/11/2023)
JUNO :.Des
sels et des organiques sur Ganymède.
(22/11/2023)
Livre conseillé
:.Pluton par O de Goursac.
(22/11/2023)
EUCLID :.PREMIÈRES IMAGES RÉVÉLÉES !
(22/11/2023)
La mission européenne Euclid dont nous suivons l’évolution pas à pas depuis
plusieurs années,
a été lancée
le 1er Juillet 2023, par une fusée SpaceX Falcon 9.
Euclid est sensée s’intéresser à la matière sombre et l’énergie noire.
Elle a été placée correctement au point de Lagrange L2 et va tenir compagnie à
son collègue JWST.
Le consortium Euclid - composé de plus de 2000 scientifiques issus de 300
instituts répartis dans 13 pays européens.
C’est Thales Alenia Space le maître d’œuvre du satellite et Airbus Defence and
Space le responsable charge utile, notamment le télescope.
Après plusieurs tests des instruments, l’ESA a choisi ce 7 Novembre 2023 pour
présenter au public les premières photos d’Euclid.
L’ESA publie un
communiqué de presse
dont je m’inspire grandement pour la suite de cet article.
« Aujourd’hui, la mission spatiale Euclid de l’ESA révèle ses premières images
en couleur du cosmos. Jamais auparavant un télescope n’avait été capable de
créer des images astronomiques d'une telle netteté sur une si grande portion du
ciel, et en regardant aussi loin dans l’Univers lointain. Ces cinq images
illustrent tout le potentiel d’Euclid ; elles montrent que le télescope est prêt
à créer la carte 3D la plus complète de l’Univers à ce jour, pour découvrir
certains de ses secrets cachés.
Euclid, notre détective de l’Univers sombre, a une tâche difficile : étudier
comment la matière et l'énergie sombres ont permis à notre Univers de ressembler
à ce qu'il est aujourd'hui. 95 % de notre cosmos semble constitué de ces
mystérieuses entités « sombres ». Mais nous ne comprenons pas ce qu'elles sont
car leur présence ne provoque que des changements très subtils dans l’apparence
et les mouvements des choses que nous pouvons voir.
Pour révéler l'influence "obscure" sur l'Univers visible, Euclid
observera au cours des
six prochaines années les formes, les distances et les mouvements de milliards
de galaxies sur une distance de 10 milliards d'années-lumière. Il créera ainsi
la plus grande carte cosmique en 3D jamais réalisée.
La particularité de la vision du cosmos par Euclid réside dans sa capacité à
créer une image visible et infrarouge remarquablement nette sur une immense
partie du ciel en une seule séance.
Les images publiées aujourd’hui mettent en valeur cette capacité particulière :
des étoiles brillantes aux galaxies peu lumineuses, les observations montrent
l’intégralité de ces objets célestes, tout en restant extrêmement nettes, même
lorsque l’on zoome sur des galaxies lointaines.
« La matière noire rassemble les galaxies et les fait tourner plus rapidement
que la matière visible seule ne peut l'expliquer ; l’énergie noire est le moteur
de l'expansion accélérée de l'Univers. Euclid permettra pour la première fois
aux cosmologistes d’étudier ensemble ces mystères obscurs concurrents ",
explique la directrice ESA des sciences, la professeure Carole Mundell. « Euclid
nous permettra de faire un grand saut dans notre compréhension du cosmos dans
son ensemble, et ces images exquises d’Euclid montrent que la mission est prête
à aider à répondre à l’un des plus grands mystères de la physique moderne ».
« Nous n’avons jamais vu d’images astronomiques comme celle-ci, contenant autant
de détails. Elles sont encore plus belles et nettes que ce que nous aurions pu
espérer, nous montrant de nombreuses caractéristiques jusque-là invisibles dans
des zones bien connues de l’Univers voisin. Maintenant, nous sommes prêts à
observer des milliards de galaxies, et à étudier leur évolution au fil du temps
cosmique ", explique René Laureijs, responsable scientifique du projet Euclid á
l’ESA.
« Nos hautes exigences pour ce télescope ont porté leurs fruits : si ces images
sont si détaillées, c'est grâce à une conception optique spéciale, à une
fabrication et un assemblage parfaits du télescope et des instruments, ainsi
qu'à un pointage et un contrôle de température extrêmement précis », ajoute
Giuseppe Racca, responsable du projet Euclid du ESA.
« Je tiens à féliciter et à remercier toutes les personnes qui ont contribué à
faire de cette ambitieuse mission une réalité, reflet de l'excellence européenne
et de la collaboration internationale. Les premières images capturées par Euclid
sont impressionnantes et nous rappellent pourquoi il est essentiel d'aller dans
l'espace pour en apprendre davantage sur les mystères de l'Univers », a déclaré
Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA.
ZOOM SUR L’UNIVERS À TRAVERS LES YEUX D’EUCLID
Clic sur chaque image pour avoir la haute résolution.
L’amas de galaxies Persée
C’est la première fois qu’une image aussi grande nous permet de capturer autant
de galaxies Persée avec un tel niveau de détail. Persée est l’une des structures
les plus massives connues dans l’Univers, située à « seulement » 240 millions
d’années-lumière de la Terre.
Les astronomes ont démontré que les amas de galaxies comme Persée ne peuvent se
former que si la matière noire est présente dans l’Univers. Euclid observera de
nombreux amas de galaxies comme Persée à travers le temps cosmique, révélant
ainsi l’élément « sombre » qui les maintient ensemble.
Cet
incroyable cliché d’Euclid est une révolution pour l’astronomie. L’image montre
1000 galaxies appartenant à l'amas de Persée, et plus de 100 000 galaxies
supplémentaires plus loin en arrière-plan.
Un grand nombre de ces galaxies peu lumineuses n'avaient jamais été observées
auparavant. Certaines d’entre elles sont si lointaines que leur lumière a mis 10
milliards d’années à nous parvenir.
En cartographiant la distribution et la forme de ces galaxies, les cosmologistes
pourront en savoir plus sur la façon dont la matière noire a modelé l’Univers
que nous voyons aujourd’hui.
Crédit : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, image processing by J.-C. Cuillandre
(CEA Paris-Saclay), G. Anselmi, CC BY-SA 3.0 IGO
Galaxie spirale IC 342
Au
cours de sa vie, notre détective de l’Univers noir photographiera des milliards
de galaxies, révélant l’influence invisible que la matière noire et l’énergie
noire ont sur elles.
C'est pourquoi il est naturel que l'une des premières galaxies observées par
Euclid soit surnommée la « galaxie cachée », aussi appelée IC 342 ou Caldwell 5.
Grâce à sa vue infrarouge, Euclid a déjà permis de découvrir des informations
cruciales sur les étoiles de cette galaxie, qui est un sosie de notre Voie
lactée.
Crédit : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, image processing by J.-C. Cuillandre
(CEA Paris-Saclay), G. Anselmi, CC BY-SA 3.0 IGO
Galaxie irrégulière NGC 6822
Pour créer une carte 3D de l’Univers, Euclid observera la lumière des galaxies
jusqu’à 10 milliards d’années-lumière. La plupart des galaxies de l'Univers
primitif ne ressemblent pas à la quintessence d'une spirale bien ordonnée, mais
sont irrégulières et petites.
Elles sont les éléments constitutifs de galaxies plus grandes, comme la nôtre,
et nous pouvons encore trouver certaines de ces galaxies relativement proches de
nous.
Cette première galaxie naine irrégulière qu’Euclid a observée s’appelle NGC 6822
et est située tout près, à seulement 1,6 million d’années-lumière de la Terre.
Amas globulaire NGC 6397
Cette
image étincelante montre la vue d’Euclid sur un amas globulaire appelé NGC 6397.
Il s’agit du deuxième amas globulaire le plus proche de la Terre, situé à
environ 7800 années-lumière.
Les amas globulaires sont des collections de centaines de milliers d’étoiles
retenues ensemble par la gravité.
Actuellement, aucun autre télescope qu’Euclid ne peut observer un amas
globulaire entier en une seule fois, et distinguer simultanément autant
d’étoiles de l’amas. Ces étoiles peu lumineuses nous parlent de l’histoire de la
voie lactée et sur l'emplacement de la matière noire.
Et l’apothéose :
La Nébuleuse de la tête de cheval
Euclid
nous montre une vue spectaculairement panoramique et détaillée de la nébuleuse
de la tête de cheval, aussi appelée Barnard 33 et faisant partie de la
constellation Orion.
Dans la nouvelle observation par Euclid de cette nurserie stellaire, les
scientifiques espèrent trouver de nombreuses planètes sombres de la masse de
Jupiter dans leur enfance céleste, ainsi que de jeunes naines brunes et des
étoiles naissantes.
Crédit : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, image processing by J.-C. Cuillandre
(CEA Paris-Saclay), G. Anselmi, CC BY-SA 3.0 IGO
Bientôt de nouvelles découvertes
La première vision d'Euclide du cosmos n'est pas seulement magnifique, elle est
aussi extrêmement précieuse pour la communauté scientifique.
Tout d'abord, elle montre que le télescope et les instruments d'Euclid sont
extrêmement performants et que les astronomes peuvent utiliser Euclid pour
étudier la distribution de la matière dans l'Univers et son évolution aux plus
grandes échelles. La combinaison de nombreuses observations de cette qualité
couvrant de vastes zones du ciel nous montrera les parties sombres et cachées du
cosmos.
D'autre part, chaque image contient une mine de nouvelles informations sur
l’Univers « Dans les mois à venir, les scientifiques du consortium Euclid
analyseront ces images et publieront une série d’articles scientifiques dans la
revue Astronomy & Astrophysics, ainsi que des articles sur les objectifs
scientifiques de la mission Euclid et les performances des instruments », ajoute
Yannick Mellier,
responsable du consortium Euclid.
Enfin, ces images nous emmènent au-delà du domaine de la matière noire et de
l’énergie noire, en montrant également comment Euclid créera un trésor
d’informations sur la physique des étoiles et des galaxies individuelles.
L'équipe procède actuellement aux derniers réglages de l'engin spatial avant que
les observations scientifiques de routine ne commencent au début de l'année
2024.
Sur six ans, Euclid étudiera un tiers du ciel avec une précision et une
sensibilité sans précédent. Au fur et à mesure de la mission, la banque de
données d’Euclid sera publiée une fois par an, et sera mise à la disposition de
la communauté scientifique mondiale via les archives scientifiques d’astronomie
hébergées au Centre européen d’astronomie de l’ESA en Espagne. »
POUR ALLER PLUS LOIN :
Premières images d’Euclid : L’éblouissante lisière de l’obscurité
Euclid et l'énergie noire :
CR de la conf SAF de F Bernardeau du 9 Fev 2022
Origine Univers et Euclid :
CR conf SAF de H Dole du 12 Avr 2019.
Euclid, et énergie sombre : CR
de la conf SAF (Cosmologie) de Y Mellier du 19 Janv 2013
La mission Euclid (mat noire, énergie sombre) :
CR conf IAP de Y Mellier du 7 Avril 2015
La mission Euclid sur votre site préféré.
EUROPE SPATIALE : QUE DIRE QUI NE SOIT PAS NÉGATIF ?
(22/11/2023)
Oui, que dire, ce n’est pas facile quand on sait dans quel état se trouve
l’Europe spatiale.
L’Europe spatiale s’est réunie à Séville ces 6 et 7 Novembre 2023 pour faire
l’amer constat qu’elle
n’avait actuellement plus de lanceurs, en effet :
·
Ariane 5 a tiré sa révérence en Juillet, ce fut son dernier lancement
·
Son successeur Ariane 6 n’est pas prête, au mieux le premier lancement aurait
lieu en 2024
·
La petite Vega C a ses problèmes récurrents et les Italiens (Avio) voudraient
voler seuls sans l’ESA
·
Les Soyuz bien entendu sont plaqués au sol à cause de la tension Ukraine-Russie
Bref il ne nous reste que les yeux pour pleurer.
À cela se rajoute que Kourou n’a effectué que 3 lancements cette année 2023,
alors que SpaceX en a effectué jusqu’à présent 77 !
Tout est dit !
D’autre part si les USA, la Russie et la Chine ont des capsules habitables et
bientôt l’Inde, il faut avouer que l’Europe ne s’est jamais intéressée au
problème depuis l’abandon de l’avion spatial Hermes, abandonné début des années
1990.
Alors crise ou pas crise ?
Crise,
l’Europe a été obligé (humiliation suprême, quand on connait le contentieux) de
confier le lancement de ses prochaines Galileo à SpaceX et à sa fusée Falcon9,
réutilisable, elle !!!! De plus ces lancements auront lieu aux USA et non pas à
Kourou !
Néanmoins, l’ESA a obtenu la garantie d’une quarantaine de tirs de Ariane 6 à ce
symposium de Séville.
La situation peut-elle s’améliorer, le pire n’étant jamais sûr ?
Difficile à dire, car
l’origine du mal tient au système même, mettre 22 états d’accord,
répartir les projets/commandes en fonction de ce paie chaque état (règle du
retour géographique), les budgets….
Et la Lune ?? Oublions pour le moment !
Il faudrait faire comme la NASA, donner plus de places aux entrepreneurs privés.
Introduire de la compétition etc…
Mais le problème est plus général,
que voulons-nous ?
Être indépendant des Américains ou être un sous-traitant ?
Bon ne soyons pas totalement négatifs, l’Europe participe à de nombreux
projets :
·
Elle fournit le module de service de la capsule Orion
·
Elle va participer à la construction de modules pour le Gateway lunaire
·
Elle a toujours sa part d’astronautes dans l’ISS
·
Elle a de l’expertise dans des missions robotisées comme Rosetta, Euclid et
autres
·
Elle a de nombreuses sociétés de qualité comme Thales, Airbus etc..
À suivre !
POUR ALLER PLUS LOIN :
A séville, l'europe spatiale cherche à sortir de la crise
Lanceurs, exploration: l'Europe spatiale décide de son avenir
Enfin de bonnes nouvelles pour l’Europe des lanceurs
La crise des fusées précipite l’Europe dans les bras de SpaceX
Comment l’Europe repart à la conquête de l’espace
article du Point
Que retenir de la première journée du Sommet spatial européen ?
Répétition générale animée pour Ariane 6
Ariane 6 : essai à feu de l'étage supérieur réussi
Les Arianes 6 sur votre site préféré.
JWST :.DES NOUVEAUTÉS DANS L’ATMOSPHÈRE DE JUPITER.
(22/11/2023)
Le télescope spatial James Webb, ne s’intéresse pas seulement à l’espace
lointain, mais aussi à l’Univers proche, comme les planètes de notre système
solaire. La preuve, des nouvelles découvertes concernant l’atmosphère jovienne,
notamment des jet
streams dans la haute atmosphère que l’on n’avait jamais vus avant.
Image de Jupiter en IR prise par la NIRCam du JWST en Juillet 2022.
Les trainées blanches et taches sont les sommets de nuages d’altitude.
Au centre, en blanc, le fameux jet stream équatorial qui s’étend sur plus de
4800 km de largeur.
On pense qu’il est localisé approx. 40 km au-dessus des nuages et qu’il file à
plus de 500 km/h.
Au N et au S, en rouge, les aurores polaires.
Crédit : Nasa, ESA, CSA, STScI, R. Hueso (Univ. du Pays Basque), I. de Pater
(Univ. de Californie, Berkeley), T. Fouchet (Observ. de Paris), L. Fletcher
(Univ. de Leicester) , M. Wong (Univ. de Californie, Berkeley), J. DePasquale
(STScI)
Les scientifiques de la mission ont analysé les différents jets que l’on voit en
détails sur cette image.
Crédit : Nasa, ESA, CSA, STScI, R. Hueso (Univ. du Pays Basque), I. de Pater
(Univ. de Californie, Berkeley), T. Fouchet (Observ. de Paris), L. Fletcher
(Univ. de Leicester) , M. Wong (Univ. de Californie, Berkeley), J. DePasquale
(STScI)
En analysant ces jets dans des longueurs d’onde déterminées, les chercheurs du
STScI ont mis au jour un phénomène de cisaillement (wind shear en anglais) de
ces jets que l’on peut voir
sur le graphe suivant.
Tous ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Astronomy sous le titre
de :
An intense narrow equatorial jet in Jupiter’s lower stratosphere observed by
JWST
Un point historique : c’est le célèbre JD Cassini (Dr de l’Observatoire de Paris
en construction) qui le premier remarqua
la grande tache rouge
de la géante, en 1665.
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s Webb Discovers New Feature in Jupiter’s Atmosphere
Le James-Webb révèle de nouveaux aspects de l'atmosphère de Jupiter
Toutes les photos du JWST sur Flickr.
JWST :.AVEC
HUBBLE LA VUE LA PLUS COLORÉE DE L’UNIVERS.
(22/11/2023)
Les télescopes spatiaux James Webb et Hubble se sont associés pour fournir une
des vues les plus complètes de l’amas de galaxies MACS0416 situé à 4,3 milliards
d’années de nous. C’est en fait une paire d’amas entrant en collision.
Cette
image révèle une foule de détails jamais vus auparavant.
Et ceci grâce à la
combinaison des vues dans le visible et dans l’Infra Rouge.
On remarque en dehors de cet amas de nombreuses autres galaxies et même un effet
de lentilles gravitationnelles dû à cet amas.
Les couleurs correspondent généralement pour les longueurs d’onde les plus
courtes, le bleu et les plus longues le rouge.
Ce panorama utilise les longueurs d’ondes de 0,4 à 5 microns, couvrant ainsi un
large spectre de couleurs.
Les points rouges sont les plus éloignés (red shift)
Crédit : NASA, ESA, CSA, STScI, J. Diego (Instituto de Física de Cantabria,
Spain), J. D’Silva (U. Western Australia), A. Koekemoer (STScI), J. Summers & R.
Windhorst (ASU), et H. Yan (U. Missouri)
Une vue
moins forte en MB
de cet ensemble.
On peut voir la participation de chaque télescope
sur cette image.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Webb, Hubble Combine to Create Most Colourful View of Universe
Les images du Webb sur Flickr.
INSIGHT :.UNE COUCHE LIQUIDE ENTOURE LE NOYAU DE MARS.
(22/11/2023)
Même un an après qu’il n’émette plus à cause de ses panneaux solaires couverts
de poussières, la vaillante sonde InSight continue au travers de l’étude de ses
enregistrements passés à nous présenter des découvertes.
En effet, les premières investigations des données du sismomètre SEIS de InSight
nous avaient mis sur la voie d’un grand noyau peu dense comportant des éléments
légers (S, C, O..).
Mais il se trouve qu’en Septembre 2021,
une météorite a impacté
la surface de Mars, presque à l’opposé de la position de la sonde. Et
cela a complètement
transformé notre vision de la structure interne de la planète rouge.
Le noyau serait plus petit et plus dense (6,5 g/cm3).
Tout ceci basé sur l’étude des ondes sismiques qui se sont propagées à travers
Mars.
Ce
sont des scientifiques notamment Français appartenant à : l’IPGP (Institut de
physique du globe de Paris), à l’ISAE-SupeAero au CNRS et à l’Université Paris
Cité qui ont mis au point un nouveau modèle.
Il y aurait un manteau non homogène incluant une couche de silicates en fusion
entourant le noyau métallique.
Cela semblant expliquer la lente propagation des ondes dues à l’impact
météoritique.
De plus cette couche de silicates expliquerait aussi les marées dues à Phobos.
Vue d’artiste de la structure de Mars suite à l’impact météoritique de Sept
2021. On remarque les ondes qui vont être détectées par le sismomètre. Leurs
trajectoires passent par la couche fondue qui entoure le noyau.
Credit : IPGP – CNES – N. Sarter
Une autre vue intéressante tirée des articles publiés.
Cette découverte pourrait aussi avoir une influence sur l’historique de cette
planète (lire les articles cités en référence), les silicates étant isolants
ralentiraient le phénomène de refroidissement du noyau l’empêchant donc de
refroidir rapidement comme on le pensait.
Ceci menant à une nouvelle dimension du noyau :
1650 km +/- 20 km contre
1830 km antérieurement.
Les résultats ont été publiés dans la revue Nature : (lecture gratuite).
Geophysical evidence for an enriched molten silicate layer above Mars’s core
Henri Samuel et al.
Nature volume 622, pages712–717 (25 october 2023)
Evidence for a liquid silicate layer atop the Martian core
Amir Khan et al.
Nature volume 622, pages718–723 (25 october 2023)
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le noyau de Mars entouré par une couche de silicates fondus
InSight: une couche liquide dans la structure interne de Mars
Geophysical evidence for an enriched molten silicate layer above Mars’s core
article
La mission InSight révèle une couche fondue à la base du manteau martien
par le CNRS
InSight seismic data reveals a molten layer at the base of the Martian mantle
Mystery of the Martian core solved
par l’ETH Zurich
Mars Still Has Liquid Rock Near its Core
Une couche de roche en fusion fait apparaître le noyau de Mars plus grand qu’il
ne l’est
Ondes P, S, de surface… Quelles différences ?
La mission InSight
sur ce site.
LUCY : PREMIÈRE RENCONTRE SURPRENANTE !
(22/11/2023)
On se souvient que
la mission Lucy,
est une des plus difficiles et intéressantes de la NASA, car on doit jongler
entre les deux positions L4 et L5 autour de Jupiter, et qu’en plus on lui a
assignée une rencontre « en passant » avec un mini astéroïde, appelé Dinkinesh.
Celui-ci ayant approx. 700 m de dimension.
Il a été repéré par les caméras de la sonde et la
rencontre préparée
au point de vue orientation (vitesse très rapide d’approche 4,5 km/s) et elle a
bien eu lieu de 1er Novembre 2023.
Et quelle ne fut pas la surprise des responsables de la mission (le SwRI) de
remarquer que cet
astéroïde était…double !
En effet il avait un autre petit corps tournant autour de lui.
Voici donc la photo prise par la caméra L’LORRI (the Lucy Long-Range
Reconnaissance Imager) montrant le petit astéroïde satellite en train d’émerger
de derrière Dinkinesh.
Survol à 430 km d’altitude.
Le survol a donné aussi naissance à un
petit montage animé
Gif.
Images prises par la caméra de suivi T2CAM, de 13 secondes en 13 secondes
Les dernières données indiquent comme dimensions :
Pour Dinkinesh : 790 m et son satellite : 220 m.
D’autres données ont été recueillies pendant le survol.
Crédit :
NASA/Goddard/SwRI/Johns Hopkins APL/NOAO
Mais ce n’était pas tout, lors d’une deuxième photo, on s’aperçoit que le mini
satellite est… lui aussi
double !!!!
Lucy se trouvait alors à 1600 km de Dinky.
Voir
le schéma de la NASA.
On pense que le petit satellite est un binaire où les deux parties se touchent.
Une première !
Crédit : Nasa, Goddard, SwRI, Johns Hopkins APL
Cette rencontre était aussi une bonne répétition de navigation avant la
rencontre avec les Troyens.
Prochaine rencontre : l’astéroïde Donaldjohanson en 2025.
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s Lucy Spacecraft Discovers 2nd Asteroid During Dinkinesh Flyby
par la NASA.
NASA's Lucy spacecraft successfully completes 1st flyby of asteroid 'Dinky'
NASA’s Lucy Spacecraft Hours Away from 1st Asteroid Encounter
VIDÉO : Rencontre imminente entre la sonde Lucy et l’astéroïde Dinkinesh
NASA’s Lucy Spacecraft Captures its 1st Images of Asteroid Dinkinesh
L’astéroïde Dinkinesh continue de surprendre les spécialistes
Une sonde de la Nasa fait une drôle de rencontre dans la Ceinture d’astéroïde !
Le site de Lucy au
SwRI. À voir
STARSHIP : 2ème TEST, ALLEZ ENCORE UN EFFORT !
(22/11/2023)
Ce 18 Novembre 2023 est le jour de la revanche pour SpaceX, le deuxième test de
la combinaison Super Heavy (B 9) et Starship (S 25) a lieu. On espère faire
mieux et si possible bien mieux que le
premier essai
du 20 Avril 2023 qui avait vu l’ensemble exploser au moment de la séparation des
deux étages.
Entre temps SpaceX a corrigé de
nombreux problèmes.
Le plan de vol était le même que celui de la dernière fois.
Cette fois-ci cela s’est mieux passé, mais pas encore parfait,
il y a des plus et des
moins :
·
Décollage réussi de Boca Chica (Texas), les 33 Raptors ont tous fonctionné
parfaitement, poussée deux fois plus que Saturn V, MaxQ a été atteint. Aucun ne
s’est éteint en route.
·
Le pas de tir n’a pas souffert comme la dernière fois, le déluge d’eau a permis
de diminuer les ondes de choc du décollage.
·
La séparation s’est parfaitement passée, c’était le nouveau système de
séparation à chaud (hot staging), c’est-à-dire que l’on a allumé les 6 moteurs
du Starship avant de se séparer du premier étage.
·
Mais le premier étage a explosé quelques instants après la séparation.
·
Le Starship a continué sur sa trajectoire avant d’exploser (chez SpaceX on dit
« désassemblage non planifié », qu’en termes galants ces choses-là sont
dites !).
·
Néanmoins Starship a atteint l’altitude de
148 km et près de 24.000
km/h.
·
Fin de la mission après 6 minutes de vol.
|
|
Super Heavy et Starship sur le pas de tir au petit matin texan. 120
m de haut. À gauche on voit le taux de remplissage des réservoirs en
LOX et CH4 |
Vue de dessus de l’ensemble avant le lancement, on remarque les bras
du mécanisme pour agripper le retour de Super Heavy |
|
|
Lancement. Les 33 Raptors sont actifs.
Autre belle photo
du décollage. |
Séparation au bout de 3 minutes. Toutes photos capture d’écran.
Autre photo. |
Une très belle photo fournie par SpaceX :
Le Booster 9 à plein régime avec ses 33 Raptors.
Ce demi-succès ou demi-échec, n’empêche pas de se poser certaines questions,
notamment sur le
planning d’atterrissage d’astronautes sur la Lune en 2025 (mission
Artemis III).
La date sera-t-elle maintenue ?
Crédit photo : SpaceX
En plus des 100.000 spectateurs assistant depuis le rivage au lancement, Elon
Musk « himself » dans la salle de contrôle (flèche noire).
Au moment de l’explosion et de l’interruption de la télémétrie.
Vidéo du lancement jusqu’à la fin de mission (13 minutes) :
POUR ALLER PLUS LOIN :
Deuxième test du Starship : que faut-il en penser ?
Le deuxième vol du Starship est-il un échec ou une réussite ?
de Science et Vie.
Pour son deuxième lancement, le Super Heavy est en progrès
SpaceX a réussi le décollage de Starship, la plus grande fusée du monde
Les deux étages de la fusée Starship ont explosé après leur séparation, annonce
SpaceX
SpaceX's 2nd Starship launch test looks amazing in these stunning photos and
videos
Les photos les plus marquantes du Starship avant l’explosion de la fusée
FUSION THERMONUCLÉAIRE :.LE PLUS GRAND EN SERVICE AU JAPON !
(22/11/2023)
On sait que la fusion nucléaire est une voie importante pour l’avenir de la
fourniture d’électricité bon marché et sans déchets nucléaires importants.
Beaucoup de pays s’investissent dans ce domaine, notamment un groupe de pays
internationaux qui est en train de bâtir un gigantesque complexe dans le sud de
la France à Cadarache, c’est
le projet ITER
dont nous avons déjà beaucoup parlé.
Nos amis Japonais qui participent à ce projet, ont construit en collaboration
avec l’Europe, en tant que complément à ITER, le
plus grand Tokamak au
monde en fonctionnement. Il devrait nous servir pour ITER.
Cet ensemble s’appelle le JT-60SA et c’est une étape fondamentale dans le
développement de cette énergie.
Ce
réacteur est situé au Japon à Naka (100 km au NE de Tokyo) et ce 23 Octobre 2023
son Tokamak a confiné son premier plasma.
Le but du Tokamak est de confiner (piéger) un plasma chaud (100 millions de
degrés) dans un champ magnétique le plus longtemps possible.
Il utilise des bobines magnétiques supraconductrices
refroidies à 4K.
Contrairement à ITER ici on fusionne H et non pas Deutérium et Tritium, mais le
principe est le même.
Crédit : F4E/QST
Cet ensemble va servir de banc de test pour ITER en essayant d’optimiser ses
performances.
Comparaison des bobines supraconductrices utilisées pour :
·
JT-60SA du Japon
·
JET en Grand Bretagne
·
ITER en construction en France.
Document : ITER.
Bravo à nos amis Japonais !!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Premier plasma généré par le plus grand réacteur à fusion au monde (au Japon)
Fusion nucléaire : le tokamak japonais produit son premier plasma
Fusion Plasma Research
Japon
CR de la conférence "ITER la
fusion thermonucléaire en question à l'IAP le 6 Juin 2006
Spécial ITER :
Quelques infos sur la fusion et sur le projet ITER
COSMOLOGIE :.FLAMINGO, LA PLUS GRANDE SIMULATION DE L’UNIVERS.
(22/11/2023)
Pour essayer de comprendre l’Univers et son évolution, les scientifiques font
appel à des simulations
informatiques, sorte de grands programmes dans lesquels on introduit un
certain nombre de particules dans un volume de plus en plus grand.
On mouline le tout, on joue sur certains paramètres et on observe ce qui peut
ressembler le plus aux observations in-situ actuelles.
On se rend bien compte que ce genre de programme est surement très gourmand en
puissance et en temps de calcul, mais les progrès technologiques permettent de
plus en plus de pouvoir étudier des volumes et des nombres de particules de plus
en plus grands.
C’est le cas avec cette simulation Flamingo, collaboration internationale
dirigée par J. Schaye de l’Observatoire de Leiden (au Pays Bas, que certains
d’entre nous ont visité il y a quelques années), simulation qui cette fois en
plus de la matière ordinaire et de la matière noire fait aussi intervenir les
neutrinos.
De plus elle fait appel à une puissance de calcul phénoménale : 30.000
processeurs et 50 millions d’heures de traitement (calculateurs situés à
l’Université de Durham).
Un cube de 9 milliards
d’années-lumière de côté et
300 milliards de
particules en interaction, chaque particule étant de la taille d’une
petite galaxie. On peut rajouter que cette simulation a fait appel à
l’Intelligence Artificielle (IA).
Flamingo est l’acronyme de : Full-hydro Large-scale structure simulations with
All-sky Mapping for the Interpretation of Next Generation Observations
C’est une simulation la plus complète à ce jour, elle a donné naissance à trois
articles dans la revue des notes mensuelles de la Royal Astronomical Society
(en lecture gratuite) :
·
“The
FLAMINGO project: cosmological hydrodynamical simulations for large-scale
structure and galaxy cluster surveys”,
J. Schaye et al., Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 2023.
·
“FLAMINGO:
Calibrating large cosmological hydrodynamical simulations with machine learning”,
R. Kugel et al, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 2023.
·
“The
FLAMINGO project: revisiting the S8 tension and the role of baryonic
physics”,
I. McCarthy et al., Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 2023.
Extrait de la simulation Flamingo :
Le fond de l’image représente la répartition actuelle de la matière noire dans
une tranche du cube de largeur 9 milliards d’al.
Les couleurs représentent la répartition des neutrinos.
Les trois encadrés sont des zooms sur un amas de galaxies des plus massifs, sont
représentés successivement :
la température du gaz,
la densité de matière noire
et enfin les émissions X.
Crédit : Josh Borrow, the FLAMINGO team and the Virgo Consortium
AVEC QUEL RÉSULTAT ?
On se souvient que dans le modèle standard de la cosmologie, il existe quelques
« tensions » (mot
anglais qui est plus adapté que problèmes), notamment et nous en avons parlé ici
sur la
constante de Hubble Lemaître,
c’est-à-dire le taux d’expansion de l’Univers (H0) et aussi sur les
six paramètres
pouvant définir l’Univers.
Flamingo devait essayer de lever quelques incertitudes.
Le problème le plus important du modèle actuel à part H0, concerne parmi les
six paramètres pouvant définir l’Univers,
le paramètre appelé S8 (ou plutôt Sigma 8), fonction de la densité de matière,
il est aussi en « tension » car comme pour H0 on trouve suivant les approches
deux valeurs différentes.
Pour plus de détails, je vous conseille de lire attentivement les articles
publiés ou l’article de Futura qui est assez explicite,, mais en quelques mots,
on peut résumer ainsi :
Alors, Flamingo, après analyse complète de ses résultats, appellerait-elle à
une nouvelle physique ?
Stay tuned !! On vous tient au courant.
VIDÉO : évolution de l’amas de galaxies le plus massif dans la simulation haute
résolution. © Yannick Bahé, équipe FLAMINGO et Consortium Virgo.
POUR ALLER PLUS LOIN
Nouvelles découvertes sur la distribution de la matière dans l’univers
Flamingo, la simulation des galaxies la plus précise confirme un problème de la
cosmologie standard
de Futura
Des astronomes réalisent la plus grande simulation informatique cosmologique à
ce jour
Nouvelle mesure en tension du paramètre cosmologique S8 d'agglomération des
galaxies
The Largest Simulation of the Universe Ever Made
Des astronomes réalisent la plus grande simulation informatique cosmologique à
ce jour
JUNO :.DES SELS ET DES ORGANIQUES SUR GANYMÈDE.
(22/11/2023)
La sonde Juno ne s’intéresse pas qu’à Jupiter, mais aussi à ses lunes
galiléennes, et notamment à Ganymède, le plus gros satellite de Jupiter et la
plus grosse lune du système solaire.
Photo de Ganymède prise par la JunoCam le 7 Juin 2021, lors du survol à
seulement 1000 km de la
surface.
Les données de ce survol ont permis plus tard de montrer qu’il y avait présence
de différents et matières organiques à la surface.
C’est en fait le spectromètre
JIRAM
(Jovian InfraRed Auroral Mapper) qui fit cette découverte.
CREDIT: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Kalleheikki Kannisto (CC BY)
Les résultats ont donné lieu à un
article dans Nature Astronomy
publié en Octobre 2023.
Il est à la disposition du public gratuitement.
Ce spectro IR est construit par nos amis de l’agence spatiales Italienne, et ses
relevés ont atteint une précision exceptionnelle de l’ordre du km !
Ce qui a permis de mettre au jour des sels comme : chlorure de sodium hydraté,
chlorure d’ammonium, bicarbonate de sodium et probablement des aldéhydes
aliphatiques.
De façon plus générale,
la surface de Ganymède
est dominée par la glace sur des terrains jeunes et brillants et par des
matériaux de plus faible luminosité dans des terrains sombres plus anciens.
Survol de Ganymède et de Jupiter :
https://youtu.be/CC7OJ7gFLvE
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA's Juno probe detects organic compounds on huge Jupiter moon Ganymede
Salts and Organics Observed on Ganymede’s Surface by NASA’s Juno
LIVRE CONSEILLÉ :.PLUTON PAR OLIVIER DE GOURSAC.
(22/11/2023)
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Notre ami Olivier de Goursac, Vice-Président de la commission de Planétologie de
la SAF, grand spécialiste de l’astronautique et des traitements photos, vient de
publier un ouvrage qui va devenir un « must
have » dans sa bibliothèque :
Pluton, la quête, l’exploration, la polémique, aux éditions Delachaux et Niestlé
en partenariat avec la SAF.
Jamais planète n’aura suscité autant de débats, de controverses et de passions.
Pluton : un monde mystérieux, situé à 6,4 milliards de kilomètres de notre
Terre…
Cet ouvrage nous livre, pour la première fois, un récit passionné qui fait
revivre les moments forts de sa conquête.
C’est toute l’histoire de Pluton et de son exploration que l’auteur nous révèle
ici : les circonstances de sa découverte, les débats rudes qui ont conduit à son
déclassement, la ravalant du statut de neuvième planète du Système solaire à
celui de planète naine, les choix décisifs qui ont permis la concrétisation de
la mission New Horizons, et la grande aventure humaine, pleine de
rebondissements, qu’elle a constituée.
Une histoire vécue de l’intérieur, du point de vue des principaux protagonistes
(astronomes, équipes des missions, instances décisionnelles…), abondamment
illustrée et documentée.
Format 172x240mm, 288 pages,
300 images et documents,
des atlas détaillés de Pluton et de Charon...
Cet ouvrage est un régal
tant au point de vue technique où on apprend tout sur cette non-planète et sur
la mission New Horizons qui l’a fait découvrir en détails.
De plus le carnet final des photos prises par la sonde est somptueux.
Bravo Olivier, quel travail !
On peut se le procurer aussi à la SAF
voir ici.
EAN13
9782603029756
35€ max
POUR ALLER PLUS LOIN :
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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