LES
ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 04/02/2025
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF. : le mercredi 12 Février 2025
(CNAM amphi déterminé quelques jours avant) 19 H
avec
David SMITH
Astrophysicien du LAB (Labo
d’Astrophysique de Bordeaux) sur «
FAST, LE PLUS GRAND RADIO TÉLESCOPE DU MONDE
»
Réservation comme d’habitude à
partir du 9 Janvier 9h00 ou à la SAF directement.
La suivante : 12 Mars 19h « LES
EXOPLANÈTES, TRENTE ANS DE DÉCOUVERTES.! » avec James LEQUEUX Obs de
Paris Transmission
en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
Paradoxe des fusées de Bell :
CR de la conf SAF (Cosmologie) de J Fric du 18 Janvier 2025
(04/02/2025)
MMX/Idefix vers Phobos :
CR de la conf SAF d’A. Wargnier du 8 Janvier 2025.
(04/02/2025)
Nomination :
Kumiko Kotera nouvelle directrice de l’IAP.
(04/02/2025)
Constante de Hubble
: Crise ou astrophysique non maitrisée ?
(04/02/2025)
Gaia :.Fin
des observations scientifiques.
(04/02/2025)
Blue Origin :
New Glenn, Elon, attention Jeff arrive !!!!
(04/02/2025)
SpaceX :.Starship
7, presque ça !
(04/02/2025)
JWST :.If
fait reconsidérer les modèles de formation planétaire.
(04/02/2025)
Osiris-Rex :.Bennu
contient des éléments favorables à la vie.
(04/02/2025)
Astéroïde :.Attention
à 2024 YR4 !
(04/02/2025)
ELT :
Suite de l’histoire.
(04/02/2025)
HUBBLE :
10 ans pour Andromède.
(04/02/2025)
Livre conseillé. :
Atlas historique du ciel par P Léna et al.
(04/02/2025)
NOMINATION : KUMIKO KOTERA DIRECTRICE DE L’IAP.
(04/02/2025)
Les neutrinos à l’honneur à l’IAP (Institut d’Astrophysique de Paris) avec la
nomination de la célèbre astrophysicienne
Komiko Kotera (42
ans) à la tête de cette institution depuis janvier 2025.
C’est
la première femme directrice de l’IAP, il était temps !!
C’est une astrophysicienne d’origine Japonaise, qui a passé sa thèse (sur les
rayons cosmiques de haute énergie sous la direction de Martin Lemoine) à l’IAP
en 2006-2009, puis obtenu un post doc à l’Université de Chicago et ensuite au
Caltech.
Elle choisit de rentrer en France à l’IAP en 2011 où elle travaille avec
l'équipe "Gravitation & Cosmologie" et celle des hautes énergies, avec R
Mochkovitch.
Elle est spécialiste des rayons cosmiques et des neutrinos.
Elle fait partie des responsables du projet
GRAND
(Giant radio array for neutrino detection) qui installe en Argentine et dans le
désert de Gobi un immense réseau d’antennes (à terme 200.000 antennes sur
200.000 km2) chargés de réceptionner les signaux des sources cosmique
les plus puissantes.
GRAND est dédié notamment à la « chasse » des neutrinos de très haute énergie.
Photo IAP
L’IAP avait invité Komiko en 2014 pour une conférence dont j’ai écrit le CR :
Le mystère des RC de haute énergie
POUR ALLER PLUS LOIN :
The Giant Radio Array for Neutrino Detection (GRAND) and its prototype phases
“L’Univers
violent” : conversation avec Kumiko Kotera, lauréate Fulbright 2023-2024
CONSTANTE DE HUBBLE : CRISE OU ASTROPHYSIQUE NON MAITRISÉE ?
(04/02/2025)
Notre collègue et ami Jean Paul S m’a fait parvenir quelques commentaires sur la
constante de Hubble et sa mesure suite aux dernières discussions que nous avions
eu à ce sujet.
J’aimerai les partager avec vous.
C’était une discussion basée sur les dernières mesures de H0.
Rappel :
L’Univers est en expansion, on le sait depuis presque un siècle, mais à quelle
vitesse ?
Une constante, logiquement appelée Constante de Hubble (maintenant on doit dire
constante de Hubble-Lemaître) et notée H0 (sa valeur d’aujourd’hui, car H varie
dans le temps très probablement) représente ce degré d’expansion.
Elle est exprimée en km/s/Mpc (kilomètre par seconde par Méga Parsec, un Parsec
= 3,26 années-lumière)
Le problème, dès l’origine a été la détermination exacte de cette constante,
cette constante joue un rôle fondamental dans la théorie de la formation de
l’Univers.
Il existe principalement deux méthodes pour déterminer H0 :
·
La méthode de mesure des
Céphéides (méthode originale de Hubble, les Céphéides sont des étoiles
variables pulsantes) reprise en 1990 avec les données du télescope spatial
Hubble appliquée aux Céphéides du Grand Nuage de Magellan (LMC). Une méthode
similaire à l’aide de Super Novae (Ia, étoiles double explosant en fin de vie,
très lumineuses, servant de chandelles dans l’Univers) menant à un résultat
similaire.
·
Une méthode basée sur l’étude du
rayonnement de fond
cosmologique (CMB) et des ondes acoustiques (BAO) d’après les données du
satellite Planck
Le problème est que ces deux
méthodes ne donnent pas la même valeur !!!
·
Les Céphéides donnent : 73
km/s/Mpc
·
Le CMB donne : 67
km/s/Mpc
Ces deux valeurs étant très précises, ce n’est donc pas une erreur de mesure.
Une telle différence entre 73 et 67 même minime, n’est pas compatible avec les
barres d’erreur de mesures.
Fin du rappel.
Suite aux récentes discussions, Jean Paul nous donne quelques infos concernant
ce sujet :
1/ Ci-dessous le Papier de
Wendy Freedman
(Chicago) du mois d'aout 2025 qu'elle est venu pré-présenter à Londres et Paris
au printemps à l'IAP/ICAP.
https://arxiv.org/pdf/2408.06153
et la réponse de Adam Riess (Baltimore), sévèrement attaqué par sa concurrente.
https://arxiv.org/pdf/2408.11770
2/ Un petit résumé
personnel de la démarche de mesure de H0 en local, indépendante de toute
cosmologie :
·
On étalonne progressivement la distance des céphéides par des mesures
géométriques diverses (Gaia, binaires à éclipse ou maser).
·
Puis des galaxies porteuses de céphéides et d'évènements SN1a enregistrées.
·
Puis des galaxies porteuses de SN1a enregistrées.
·
Mais on ne va pas trop loin pour ne jamais devenir "modèle dépendant" (z<0.1)
Illustration de Jean Paul
3/ Wendy Freedman, à la suite de Allan Sandage, n'est pas une débutante dans la
mesure de H0. Elle a trouvé pendant des années des valeurs plus élevées que
celle de Planck.
Depuis l'ouverture de JWST en 2022, elle reprend toute cette méthode, et compare
3 méthodes d'étalonnage des SN1a :
Les céphéides (relation période-luminosité), les TRGB (extrémité de la branche
des géantes rouges à luminosité statistiquement constante), et les JAGB (étoiles
carbonées à luminosité statistiquement stable).
Et elle trouve des résultats différents.
Les + et les - de chaque méthode sont décrits. TRGB et JAGB sont un festival
d'analyses de diagrammes couleur/magnitude.
JWST mesurant les magnitudes apparentes dans l'infrarouge améliore la prise en
compte de l'atténuation par la poussière. Les céphéides sont toujours dans des
zones poussiéreuses des galaxies. Chicago sélectionne ses JAGB en périphérie des
galaxies, permettant de limiter l'effet de la poussière.
Adam Riess a commencé ses mesures en 2008. Historiquement, il s'appuie
essentiellement sur les céphéides.
Il a enrichi ses données en empilant les galaxies "ancres", les galaxies
d'étalonnage céphéides-SN1a, puis les galaxies SN1a.
Pour avoir un maximum de précision, sa stratégie est de multiplier le nombre de
données. Voilà un réflexe bien américain ! Et bien sûr d'utiliser JWST.
Mais, selon Wendy, le problème est que Baltimore mélange des erreurs
statistiques et des erreurs de biais astrophysique.
Elle conteste, et elle n'est pas la seule, les barres d'erreurs très optimistes
de Adam sur les SN1a.
De plus, elle démontre dans son papier que les mesures par les étoiles JAGB sont
beaucoup plus précises que les céphéides.
Et que la valeur mesurée avec les JAGB est compatible avec les valeurs du CMB de
Planck.
Le résultat différent entre ces trois méthodes devient LE sujet. Voici un résumé
:
Illustration : NASA/Lambda
Elle va jusqu'à dire : "dites-moi quelle valeur vous voulez pour H0, et, avec
les Céphéides et un plan de mesure adapté, je vous la trouverai " !
Elle propose de commencer par "nettoyer" les mesures locales de H0 avant de
chercher une nouvelle physique que des centaines de chercheurs ne trouvent
toujours pas d'ailleurs....
Elle reçoit l'appui de Saul Perlmutter (co-prix Nobel avec Adam Riess en 2011)
sur cette orientation.
Elle conclue en disant qu'il y en a pour des années. Le satellite Roman
télescope sera lancé en mai 2027 et permettra de réaliser avec un seul
étalonnage les 3 méthodes : Les céphéides, les TRGB, et les JAGB.
Le télescope Vera Rubin (mai 2025) promet 3 millions de nouvelles SN1a en 10
ans.
4/ La réponse décevante d'Adam Riess ressemble à un "dialogue de sourd" : il ne
rebondit que sur ce qui arrange ses résultats ... Mais, indirectement, il
confirme que selon l'échantillonnage choisi pour les céphéides, on obtient un
résultat différent. Il considère que le fait de réduire la taille des
échantillons abaisse la valeur de H0 ! Je trouve cela assez intriguant.
Au passage,
Wendy vient d'être élue chercheur de l'année 2024 par la revue Nature.
https://www.nature.com/articles/d41586-024-03899-w
Elle reçoit cette année la Médaille Nationale des Sciences Américaines
Le jour de sa nomination par Nature, un contre-feu de communication a été allumé
par Baltimore qui a saisi l'agence REUTERS :
Le communiqué de Baltimore a fait le tour du monde. Sciences et communication ne
font pas toujours bon ménage.
Jean-Paul
NB's:
https://royalsociety.org/science-events-and-lectures/2024/04/cosmological-model/
Cliquer en haut à droite dans la playlist => Conférence N°3/15
https://www.quantamagazine.org/the-webb-telescope-further-deepens-the-biggest-controversy-in-cosmology-20240813/
On retrouve la même chose chez Eric Simon
https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2025/01/lamas-de-coma-renforce-encore-la.html
Tout cela rejoint les valeurs trouvées localement par DESI:
https://arxiv.org/pdf/2408.13842
La méthode du plan fondamental, qui combine 3 paramètres : le rayon effectif de
la galaxie (elliptique), sa brillance de surface, et la vitesse interne
aléatoire des étoiles qui la compose a été aussi appliqué à l'amas de Coma, en
partant des données spectroscopiques de DESI. Cette méthode est indépendante des
vitesses particulières.
Je me permets d’ajouter :
L'expérience DESI
(Dark Energy Spectroscopic Instrument) a récemment publié des résultats
significatifs concernant les oscillations acoustiques des baryons (BAO)
en utilisant plus de 5,7 millions de décalages vers le rouge de galaxies et de
quasars dans la gamme 0,1 < z < 2,1. Cette analyse a permis de détecter les BAO
dans six intervalles de décalage vers le rouge, avec une précision combinée
d'environ 0,52 %, marquant une amélioration par rapport aux résultats
précédents.
Ces mesures fournissent des contraintes robustes sur des paramètres
cosmologiques clés.
Par exemple, en combinant les données de DESI avec des observations du fond
diffus cosmologique (CMB), les chercheurs ont déterminé une densité de matière
de l'univers de Ωₘ
= 0,307
±
0,005 et une constante
de Hubble de H₀
= 67,97
±
0,38 km/s/Mpc.
De plus, en explorant des modèles
d'énergie
noire avec une
équation
d'état
variable, certaines combinaisons de données
suggèrent
des déviations
par rapport au modèle
ΛCDM
standard, avec un niveau de signification atteignant jusqu'à 3,9σ.
On pourrait redemander à notre ami Etienne Burtin du CEA/DESI de nous parler des
derniers résultats.
Commentaires are WELCOME !!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Expansion de l'Univers : la “tension de Hubble” se transforme en crise
cosmologique
L'amas de Coma renforce encore la tension de Hubble
DESI
Tension autour de la mesure de H :
CR de la conf SAF (Cosmologie) d’Antoine Mérand du 22 Mai 2021
Constante de Hubble :
Mystère autour de sa vraie valeur !
Cosmologie :.Une
nouvelle mesure de H0 !
The Hubble constant par
Wendy L. Freedman & Barry F. Madore
Cosmologie :.Une
nouvelle physique est-elle nécessaire ?
Les derniers relevés de DESI :
CR de la conf SAF (Cosmologie) de E. Burtin du 22 Juin 2024
First Results from DESI Make the Most Precise Measurement of Our Expanding
Universe
GAIA :.FIN DES OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES.
(04/02/2025)
Ça y est c’est (presque) fini, adieu Gaia, ton réservoir de carburant est
presque vide, ta mission est terminée !!!!
Sa mise à la retraite (changement d’orbite) est prévue pour 2026.
Gaia a été lancée le 19 Décembre 2013 et a accumulé plus de mille milliards
(Trillion) d’observations d’environ deux milliards (Billion) d’étoiles.
Les principaux chiffres de la mission Gaia pendant sa phase de récolte de
données.
Crédit :
ESA/Gaia/DPAC, Milky Way impression Stefan Payne-Wardenaar
Gaia compose la meilleure carte de la Voie lactée que vous pouvez
voir ICI.
Extraits du communiqué de l’ESA :
« La mine de données collectées par Gaia nous a donné des
informations uniques sur
l’origine et l’évolution de notre galaxie, la Voie lactée, et a également
transformé l’astrophysique et la science du Système solaire d’une manière que
nous n'évaluons pas encore pleinement. Gaia s’appuie sur une excellence
européenne unique en matière d’astrométrie et laissera un héritage durable aux
générations futures. »
« Après 11 ans dans
l’espace, pendant lesquels elle a survécu aux impacts de micrométéorites
et aux tempêtes solaires, Gaia a terminé sa collecte de données scientifiques.
Tous les regards se tournent maintenant vers la préparation des prochaines
parutions de données », explique Johannes Sahlmann, scientifique du projet Gaia.
….
Gaia a cartographié les positions, distances, mouvements, changements de
luminosité, compositions et de nombreuses autres caractéristiques des étoiles en
les observant avec ses trois instruments à de nombreuses reprises au cours de la
mission.
Cela a permis à Gaia d’accomplir son objectif principal, celui de
construire la plus
grande et la plus précise carte de la Voie lactée, qui nous montre notre
galaxie comme aucune autre mission ne l’avait fait auparavant.
La meilleure carte de la Voie lactée, par Gaia (vue sur la tranche)
Crédit : ESA/Gaia/DPAC, Stefan Payne-Wardenaar
De ce fait, nous disposons maintenant de la
meilleure vue
reconstituée de ce à quoi pourrait ressembler notre galaxie pour un
observateur extérieur. Cette
nouvelle vue d’artiste de la Voie lactée intègre des données de Gaia utilisées
dans une multitude d’articles au cours de la dernière décennie.
« Elle contient des
changements majeurs par rapport aux modèles précédents, car Gaia a changé
notre perception de la Voie lactée. Même certaines idées de base ont été revues,
comme la rotation de la barre d'étoiles au centre de notre galaxie,
le gauchissement du
disque, la
structure détaillée des bras spiraux, et la poussière interstellaire à
proximité du Soleil », explique Stefan Payne-Wardenaar, visualisateur
scientifique à l’Institut d'astronomie Max Planck, en Allemagne.
….
Les mesures des
distances, des mouvements et des caractéristiques stellaires faites par Gaia
sont essentielles pour effectuer de l'« archéologie galactique » dans
notre Voie lactée, et révéler des liens manquants dans l’histoire complexe de
notre galaxie afin de nous aider à en savoir plus sur nos origines. Que ce soit
de la détection de « fantômes » d’autres galaxies et de multiples flux d’étoiles
anciennes qui ont fusionné avec la Voie lactée au début de son histoire à la
recherche de preuves d’une collision en cours avec la galaxie naine du
Sagittaire aujourd’hui : Gaia réécrit l’histoire de la Voie lactée et fait des
prévisions sur ce que sera son avenir.
Gaia a par exemple fourni les
orbites très précises
de plus de 150 000
astéroïdes, et dispose de mesures d’une telle qualité que l’on pourrait
découvrir d’éventuelles lunes autour de centaines d’entre eux. Elle a également
créé la plus grande carte tridimensionnelle d’environ
1,3 million de quasars
– le plus lointain brillait déjà alors que l’Univers n’avait que 1,5 milliard
d’années.
Gaia a également découvert une
nouvelle sorte de trou
noir, dont un représentant d’une masse de près de 33 fois celle du Soleil
se cache dans la constellation Aquila, à moins de 2000 années-lumière de la
Terre. C'est la première fois qu’un trou noir d’origine stellaire aussi massif
est repéré au sein de la Voie lactée.
Les scientifiques de la mission travaillent sur la préparation du 4ème
catalogue de données de Gaia, prévu pour 2026
La mise à la retraite de Gaia s’effectuera par un changement d’orbite et mise
sur une orbite héliocentrique (orbite elliptique autour du Soleil, comme les
planètes).
La meilleure animation de la Voie lactée, par Gaia
https://dlmultimedia.esa.int/download/public/videos/2025/01/009/2501_009_AR_EN.mp4
POUR ALLER PLUS LOIN :
Dernière lumière stellaire pour la pionnière Gaia
Last starlight for ground-breaking Gaia
BLUE ORIGIN :
NEW GLENN, ELON, ATTENTION JEFF ARRIVE!!!
(04/02/2025)
Cela fait longtemps (5 ans) que l’on attendait la réaction de Jeff Bezos, patron
notamment d’Amazon et de Blue Origin, aux différents succès de SpaceX de son
adversaire Elon Musk.
Eh bien c’est fait finalement,
le nouveau lanceur lourd
de Blue Origin est enfin parti vers l’espace ce jeudi 16 Janvier 2025
depuis le site de Cape Canaveral.
Et énorme succès, New Glenn atteint l’orbite dès son tout premier vol !!
Quelques infos sur ce nouveau lanceur qui devrait concurrencer ceux de SpaceX,
en faisant baisser les prix principalement.
Ci-contre la comparaison physique entre ces deux lanceurs.
98 m de haut contre 121 m pour la Starship,
New Glenn
a une capacité de 45 t d’emport en orbite basse (LEO) contre aux alentours de
200 t pour Starship.
Motorisation : 7 de type
BE-4
avec CH4 (en fait du GNL gaz naturel liquéfié) et O2 cryogéniques pour le
premier étage et de type
BE-3
avec H2 et O2 cryogéniques pour le deuxième étage. Contre 33 raptors (CH4/O2) et
3 autres pour le Starship.
Les moteurs BE-4 devraient être réutilisables.
La mission d’aujourd’hui est d’effectuer un premier lancement et de récupérer le
premier étage dans l’Atlantique.
Le vol (mission NG-1) s’est globalement bien passé :
·
Hors de l’atmosphère au bout de quelques minutes
·
Mise en orbite du deuxième étage réussie après deux rallumages de moteurs
·
Échec de la tentative de faire atterrir le premier étage sur une barge en mer.
Crédit : SpaceX/Blue Origin
Profile de la mission :
https://www.blueorigin.com/fr-FR/missions/ng-1
Les 7 moteurs BE-4 en pleine puissance durant l’ascension.
Capture d’écran.
Une courte vidéo de la mission :
Mieux et plus court :
POUR ALLER PLUS LOIN :
New Glenn, The Foundation for a New Era
New Glenn : voici les photos sensationnelles du vol inaugural de la fusée
Blue Origin’s New Glenn Reaches Orbit
Blue Origin's New Glenn rocket blasts off in first launch, reaches orbit
Avec le lancement de New Glenn, Jeff Bezos veut briser la mainmise d’Elon Musk
sur l’espace
« New Glenn » : une fusée pour limiter le pouvoir d’Elon Musk
5 choses à savoir sur New Glenn, la fusée de Jeff Bezos qui veut faire de
l’ombre à SpaceX
Les moteurs BE, "blue engines"
SPACEX :.STARSHIP 7, PRESQUE ÇA !
(04/02/2025)
C’est le même jour (le 16 janvier 2025) mais tard dans la soirée, que le
Starship 7 de SpaceX a pris son envol de Boca Chica au Texas.
Le Starship lui-même (deuxième étage) a subi des améliorations par rapport au
vol précédent, c’est maintenant le Block 2, avec un réservoir de plus grande
capacité ; des ailerons de guidage déplacés vers le nez et une nouvelle version
de tuiles de revêtement thermique de céramique de nouvelle génération.
De plus l’électronique de bord (l’avionique) a été complètement améliorée,
notamment pour permettre plus tard le transfert de propergol.
On notera aussi que le booster (le premier étage, Super Heavy) emploie un moteur
Raptor ayant déjà volé.
Une grande partie des buts de cette mission a été atteint sauf un :
le Starship a explosé à 140 km d’altitude après une interruption du signal.
Cette explosion a interdit la mise sur orbite des quelques satellites factices.
Néanmoins SpaceX est satisfait de ce vol qui a permis de :
·
Lancement parfait, les 33 Raptors ont bien fonctionné.
·
Séparation parfaite des deux étages
·
Descente du booster et récupération par Mechazilla
·
Anomalie de transmission avec le Starship qui a provoqué son explosion en haute
altitude à 140 km
Et en images :
|
|
Starship 7 sur le pas de tir (SpaceX) |
Retour du booster (capture écran) |
|
|
Approche de Mechazilla
SpaceX |
Starship explose en altitude
Capt écran |
On peut accéder à
diverses vidéos de cette mission :
Lancement et récup booster : https://youtu.be/qzWMEegqbLs
vidéo
ou plus long
https://youtu.be/k3ZjXN7WPyI
L’explosion du Starship 7 :
https://youtu.be/f6LMYqXwK7w
ou
https://twitter.com/i/status/1880032321065349315
ou
https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2025/01/lKR2Hl0m05-oUgUw.mp4?_=2
le vol complet (1h30)
avec commentaires français.
la récupération du booster :
https://youtube.com/shorts/p4vd2Y_Gvtk?si=TZBRhrCq3v7S4iVU
POUR ALLER PLUS LOIN :
Starship : les photos à couper le souffle de la capture de la fusée géante
Starship's Seventh Flight Test
Échec du Starship de SpaceX pendant son ascension dans l’espace
Le Starship 7 a explosé, mais SpaceX célèbre plusieurs succès : voici pourquoi
« Ce n’est pas un feu d’artifice » : Starship explose et transforme le ciel en
une pluie de débris
Regardez SpaceX rattraper une fois de plus le propulseur Super Heavy de sa fusée
Starship
Starship vs New Glenn : le duel spatial des fusées géantes va enfin débuter
Plongez dans le teaser cinématographique époustouflant du prochain vol de
Starship
SpaceX détaille toutes les évolutions de son Starship de nouvelle génération
Le Raptor V3 de Starship est la quintessence des moteurs fusées
JWST :.IL FAIT RECONSIDÉRER LES FORMATIONS PLANÉTAIRES.
(04/02/2025)
Le Webb nous donne à chaque observation une occasion de revisiter nos théories
cosmologiques.
Il s’est tourné récemment vers le petit nuage de Magellan (SMC), zone que l’on
croit similaire aux
conditions proches du Big Bang, région qui par principe est plutôt
absente d’éléments lourds, les nouvelles générations d’étoiles n’ayant pas
encore œuvrées dans ce sens. Les premières étoiles étaient fabriquées à partir
de principalement H et He.
Et là, dans cet environnement,
il a trouvé des disques
protoplanétaires (servant à la formation de planètes) autour d’étoiles,
qui ont une durée de vie plus importante que des disques autour d’étoiles
beaucoup plus jeunes, comme dans notre galaxie.
On devrait repenser notre modèle de formation planétaire.
L’étude a été faite sur l’amas NGC 346 que l’on voit sur la figure ci-contre.
En effet on pensait que les disques protoplanétaires se dispersaient rapidement,
car soumis à la pression de radiation des étoiles hôtes. L’absence d’éléments
lourds ne permettant pas aussi de fabriquer des planètes conséquentes.
Le télescope spatial nous prouve que ce n’est pas le cas.
Ces disques survivent donc et auraient ainsi plus de temps pour former des
planètes (probablement du type géantes gazeuses) au début de l’Univers ?
On a encore beaucoup à apprendre sur cette formation planétaire.
On voit ici l’amas NGC 346 vu par la NIRCam, avec cerclées les étoiles faisant
partie de l’étude.
Crédit : NASA, ESA, CSA, STScI, O. C. Jones (UK ATC), G. De Marchi (ESTEC), M.
Meixner (USRA)
Le Webb a aussi étudié les spectres de ces étoiles avec NIRSpec et a ainsi
fourni les premiers
spectres de disques planétaires.
Ce graphique nous montre, sur la ligne inférieure en jaune, le spectre d’une des
dix étoiles cibles de l’étude. On y remarque les trois corps principaux signalés
sur le graphe dont au centre, l’Hydrogène moléculaire froid provenant de
l’étoile et non de son environnement. De même l’importance du pic de l’Hydrogène
atomique chaud, indique la présence d’un disque protoplanétaire.
Sur la ligne supérieure en violet, on a le spectre d’une étoile qui ne possède
que la lumière de l’environnement, l’Hydrogène moléculaire froid y est absent.
Crédit :
NASA, ESA, CSA, J. Olmsted (STScI)
Il semblerait que les
géantes gazeuses seraient plus faciles à former dans un univers primitif,
par opposition aux planètes telluriques qui nécessitent des éléments lourds. Les
planètes géantes gazeuses seraient plus nombreuses dans cet Univers en
formation, que ce que l’on pensait.
Faut-il revoir nos modèles de formation cosmiques ?
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s Webb Finds Planet-Forming Disks Lived Longer in Early Universe
NASA’s Webb Captures an Ethereal View of NGC 346
By observing NGC 346, Webb finds planet-forming discs lived longer in early
Universe
Tout sur le JWST sur planetastronomy.
Toutes les photos du JWST sur Flickr.
OSIRIS-REX :.BENNU CONTIENT DES ÉLÉMENTS FAVORABLES À LA VIE.
(04/02/2025)
Après la très longue péripétie de l’ouverture du container d’échantillons de la
sonde Osiris-Rex, les scientifiques se sont enfin attelés à l’étude des précieux
120 g de matière (poussière et cailloux) ramené de l’astéroïde Bennu.
On rappelle que Bennu est un astéroïde carboné de 500 m de diamètre et situé à
300 millions de km de nous.
Les études de ces échantillons ont parlé : ils contiennent
des molécules qui sont
les éléments de base de la vie sur notre planète. De plus on a mis en
évidence de l’eau salée
(saumur, brine en anglais) nécessaire à toute vie telle qu’on la connait.
Ces résultats ont été publiés dans
Nature Astronomy.
Que dit cet article, en résumé :
·
On a découvert 14 acides aminés parmi les 20 que l’on trouve sur Terre. Ils
servent à fabriquer des protéines et sont les éléments de base des molécules
comme l’ADN ou l’ARN
·
Une très forte abondance d’ammoniaque a aussi été trouvée. Cet élément est
important en biologie car il peut former des molécules plus complexes.
·
De l’eau salée (saumur) a aussi été détectée.
·
On pense que Bennu se serait formé il y a approx. 65 millions d’années à partir
d’un corps parent formé il y a 4,5 milliards d’années.
·
Néanmoins au moins une question subsiste : on sait que les acides aminés
existent sous deux formes « droite » et « gauche », or la vie a choisi la
direction « gauche » et sur Bennu on a trouvé que des droites ET gauches en
égale proportion. Pourquoi ?
On espère beaucoup de futures missions qui devraient confirmer ces résultats.
NASA Finds Ingredients of Life in Fragments of Lost World. Vidéo YouTubeh https://youtu.be/hwrV7X69ucI
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s Asteroid Bennu Sample Reveals Mix of Life’s Ingredients
Des composés indispensables à la vie découverts sur l'astéroïde Bennu
Abundant ammonia and nitrogen-rich soluble organic matter in samples from
asteroid (101955) Bennu
Le site de la mission à la NASA.
Le site de la mission
à l’Université d’Arizona.
Tout sur la mission Osiris Rex
sur votre site préféré.
ASTÉROÏDES : ATTENTION À 2024 YR4 !
(04/02/2025)
Un astéroïde de 40 à 100
m de dimension a été découvert par un de nos télescopes du Chili en
Décembre 2024, il porte le doux nom de 2024 YR4 et pour une fois, il semble
qu’il ait une très faible chance d’impacter la Terre en Décembre 2032 :
de l’ordre de 1%,
ce qui a déclenché pour la première fois le réseau d’alerte.
Rappel sur les risques d’impact :
Il y a une multitude de petits corps qui trainent dans l’espace, ceux qui sont
proches de la Terre s’appellent des géocroiseurs. C’est à ceux-là que l’on
s’intéresse.
Suivant la taille l’impact est plus ou moins important, voir tableau.
Taille du corps |
Fréquence |
Conséquences |
Exemple |
< 10 m |
200 par an |
Brûle dans l’atmosphère |
Étoile filante |
10 à 100 m |
1 par siècle |
Destruction d’une ville |
Tunguska
Meteor Crat.
Tcheliabinsk |
100 m à 1 km |
1 tous les 5000 à 30.000 ans |
Désastre, des millions de morts |
Chixculub |
> 5 km |
1 tous les 100 millions d’années |
Extinction de masse. disparition de l’humanité |
|
Tout ceci a abouti à la définition d’une échelle similaire à l’échelle de
Richter, l’échelle
de Turin pour
classifier les dangers.
Le seul qui s’était positionné sur ce tableau au niveau 4, avant cette
découverte, c’était le fameux Apophis dont on a par la suite ré-évalué la
trajectoire et déclassé en risque 1.
Le prochain devrait donc être 2024 YR4 quand on aura plus de détails sur sa
trajectoire, car il s’éloigne de nous (il est à 40 millions de km) et ne
reviendra que courant 2028. Alors on pourra en savoir plus sur sa trajectoire.
Échelle de Turin.
Néanmoins, il ne faut
pas le négliger, ni paniquer !!! 1% de probabilité d’impact cela veut dire 99%
de non-impact !!
On pourrait lui donner 3 sur l’échelle de Turin pour le moment.
De plus un objet de si petite taille produirait quelque chose comme ce qui s’est
passé à Tcheliabinsk en 2013. Enfin ça dépendra quand même de sa composition qui
sera déterminée en 2028.
On vous tient au courant de l’évolution !!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Faut-il avoir peur de l’astéroïde 2024 YR4 qui se dirige vers la Terre ?
Asteroid 2024 YR4 reaches level 3 on the Torino Scale
ESA actively monitoring near-Earth asteroid 2024 YR4
Et les conférences :
Les objets géocroiseurs :
CR de la conf Aéroclub de F. de F Deleflie du 23 Mars 2018
Astéroïdes, la Terre en danger ? :
CR de la conf SAF de JP Luminet du 13 Mars 2013
ELT :.SUITE DE L’HISTOIRE.
(04/02/2025)
Suite à notre
dernier article
sur l’avancée de la construction du futur plus grand télescope européen ELT au
Chili, notre ami et fidèle lecteur Christian Larcher me signale que ce projet
risque d’être mis en danger par la construction d’un immense complexe industriel
Américain baptisé "Inna" s'étendant sur 3000 hectares qui doit voir le jour à
quelques kilomètres vers l'est.
Ce complexe devant produire de l’Hydrogène et de l’électricité renouvelable
(solaire et renouvelable).
Il y a un gros risque de pollution lumineuse.
Cela a tellement ému l’ESO qu’il s’est fendu d’un communiqué de presse dont je
reproduis une partie ci-après :
Le 24 décembre, AES Andes, une filiale de la compagnie d'électricité américaine
AES Corporation, a soumis un projet de complexe industriel de grande envergure à
une étude d'impact sur l'environnement. Ce complexe menace le ciel pur de
l'observatoire de Paranal de l'ESO dans le désert d'Atacama au Chili, qui est
le plus sombre et le
plus clair de tous les observatoires astronomiques du monde.
Le mégaprojet industriel devrait être situé à une distance de 5 à 11 kilomètres
des télescopes de Paranal, ce qui porterait un préjudice irréparable aux
observations astronomiques, notamment en raison de la pollution lumineuse émise
pendant toute la durée d'exploitation du projet.
La relocalisation du complexe permettrait de préserver l'un des derniers ciels
obscurs véritablement purs de la planète.
….
« La proximité du mégaprojet industriel AES Andes à Paranal pose un risque
critique pour le ciel nocturne le plus pur de la planète », a souligné le
directeur général de l'ESO, Xavier Barcons. « Les émissions de poussière pendant
la construction, l'augmentation des turbulences atmosphériques et surtout la
pollution lumineuse auront un impact irréparable sur les capacités d'observation
astronomique, qui ont jusqu'à présent attiré des investissements de plusieurs
milliards d'euros de la part des gouvernements des États membres de l'ESO ».
…..
Grâce à sa stabilité atmosphérique et à l'absence de pollution lumineuse, le
désert d'Atacama est un laboratoire naturel unique pour la recherche
astronomique. Ces attributs sont essentiels pour les projets scientifiques qui
visent à répondre à des questions fondamentales, telles que l'origine et
l'évolution de l'Univers ou la recherche de la vie et de l'habitabilité d'autres
planètes.
« Le Chili, et en particulier Paranal, est un endroit vraiment spécial pour
l'astronomie - son ciel noir est un patrimoine naturel qui dépasse les
frontières et profite à toute l'humanité », a déclaré Itziar de Gregorio,
représentant de l'ESO au Chili. « Il est essentiel d'envisager d'autres
emplacements pour ce mégaprojet qui ne mettent pas en danger l'un des trésors
astronomiques les plus importants au monde. »
La relocalisation de ce projet reste le seul moyen efficace d'empêcher des
dommages irréversibles sur le ciel unique de Paranal. Cette mesure permettra non
seulement d'assurer l'avenir de l'astronomie, mais aussi de préserver l'un des
derniers ciels obscurs véritablement purs de la planète.
La pollution lumineuse autour des grands observatoires astronomiques du monde
Espérons que ce problème pourra se résoudre positivement. On vous tiendra au
courant.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les plus grands télescopes du monde menacés par un projet industriel
à lire absolument.
HUBBLE :.10 ANS POUR ANDROMÈDE !
(04/02/2025)
C’est pour les 100 ans de la découverte de la galaxie d’Andromède que la NASA et
l’ESA ont publié la plus grande photo de cette galaxie appelée aussi M31.
Il a fallu 10 ans de
travail et un
millier d’orbites, avec les caméras de Hubble pour parvenir à cette image
de 2,5 milliards de
pixels couvrant près de
200 millions d’étoiles
réparties sur 600 photos
individuelles.
Le résultat cette superbe mosaïque de M 31 dont on ne peut comprendre la pleine
beauté qu’avec une très haute résolution.
Crédit: NASA, ESA, B. Williams (University of Washington)
Les agences spatiales ont aussi publié une photo de plus grande résolution avec
quelques détails spécifiques sur la photo, on
la trouve ICI.
On rappelle qu’Andromède est notre voisine proche, située à 2,5 millions d’al de
nous et qu’elle est un peu plus large que la nôtre, approx 200.000 al de
diamètre.
Cette énorme mosaïque devrait aussi permettre d’apporter de nouvelles lumières
sur sa formation et son évolution.
Deux types de caméras ont été utilisées pour aboutir à cette mosaïque :
·
La PHAT (programme Panchromatic Hubble Andromeda Treasury) pour la partie N de
la galaxie en UV et proche IR
·
La PHAST (Panchromatic Hubble Andromeda Southern Treasury) pour la partie S
d’Andromède.
Enjoy!!!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Hubble traces hidden history of the Andromeda Galaxy
Hubble’s panoramic view of the Andromeda Galaxy
Hubble’s panoramic view of the Andromeda Galaxy (annotated)
NASA Celebrates Edwin Hubble’s Discovery of a New Universe
LIVRE CONSEILLÉ :.ATLAS HISTORIQUE DU CIEL PAR PIERRE LÉNA ET AL.
(04/02/2025)
Pierre Léna,
astrophysicien et académicien des sciences vient de publier avec quelques
collègues, un superbe ouvrage parlant du ciel à différentes époques et à
différents endroits.
Il fait la somme de nos connaissances actuelles.
Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture :
Vivre sous le Ciel et comprendre l’Univers : une quête de toutes les sociétés
humaines.
Toutes les sociétés ont cherché à comprendre l’Univers. Les premiers passionnés
du ciel étaient aussi bien mathématiciens que philosophes, horlogers que
navigateurs. Ils s’appelaient Thalès, Ptolémée, Al-Khwarizmi, Kepler, Galilée,
Newton, Shoujing, Einstein, Herschel, Hubble…
Grâce à eux, nous envoyons aujourd’hui des fusées dans l’espace, nous explorons
la Lune et les planètes, nous cherchons à savoir s’il existe une vie
extraterrestre…
Cet atlas raconte l’histoire des découvertes de ces hommes et de ces femmes,
connus ou anonymes, qui sur tous les continents ont participé à cette formidable
épopée.
Les illustrations sont de très bonne qualité et très claires, avec des légendes
très explicatives.
Plusieurs double-pages :
Cet ouvrage sera aussi utile aux élèves et professeurs. On comprend mieux ainsi
les liens entre sciences, culture et histoire.
L’Atlas retrace 6000 ans d’histoire du Ciel.
ISBN : 979-10-375-1250-5
27€
POUR ALLER PLUS LOIN :
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
Abonnez-vous gratuitement aux Astronews
du site en envoyant votre e-mail.
Astronews précédentes :
ICI
Pour vous désabonner des Astronews :
cliquez ICI.