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Mise à jour 18 Mars 2025.

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CONFÉRENCE MENSUELLE

De James LEQUEUX Astronome émérite de l’Observatoire de Paris

 « LES EXOPLANÈTES, 30 ANS DE SURPRISES »

Organisée par la SAF

En présence du public et en vidéo (direct) sur canal YouTube SAF

Le Mercredi 12 Mars 2025 à 19H00

 

Photos : BZ et JPM, pour l'ambiance. (Les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)

Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire

La présentation est disponible sur ma liaison ftp ,

 

Rentrer le mot de passe, puis aller à CONFÉRENCES SAF ensuite SAISON 2024/2025 ;

Elle s’appelle : Exoplanètes Lequeux SAF.pdf

Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent aussi me contacter avant..

La conférence disponible est en pdf.

La vidéo de la réunion est accessible à cet URL :

https://youtu.be/8OJW0bSxNUM?list=PL78ug7UrzPF1w8Tv32bQsZtE1Q5Tz7nBP

Tous les autres enregistrements des conférences mensuelles sont accessibles sur la playlist des conférences mensuelles d’Astronomie de notre chaine YouTube SAF.

 

 

 

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Nous étions plus de 200 dans la salle et 100 à distance sur YouTube. Un beau succès pour notre conférencier !

 

 

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Notre amie Brigitte Zanda, du MNHN, est astrophysicienne et grande spécialiste des météorites.

 

Elle est aussi membre de la SAF et c’est elle qui dirige cette conférence aujourd’hui.

 

 

Photo : capture d’écran.

 

 

 

  

 

 

 

 

 

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James Lequeux sort de Normal Sup, il a longtemps dirigé la station de Nançay, puis l’Observatoire de Marseille.

 

Auteur de nombreux ouvrages il a aussi été le responsable de la revue Astronomy & Astrophysics.

 

 

Il est astronome émérite à l’Observatoire de Paris.

 

Il vient d’écrie avec sa collègue Thérèse Encrenaz un ouvrage sur les exoplanètes dont le titre est le même que celui de sa présentation de ce soir.

 

James commence par un historique de la notion d’exoplanètes, depuis Épicure, G Bruno, Fontenelle, jusqu’au début de l’époque moderne vers la fin du XXème siècle pour arriver à la découverte fondamentale de M Mayor et D Queloz en 1995 avec 51 Peg.

 

Énorme surprise, c’était une grosse planète tournant très près de son étoile. Découverte effectuée par la méthode des vitesses radiales.

 

 

 

 

 

 

Mais c’est David Charbonneau qui découvre la première exoplanète par la méthode du transit en 1999.

 

On s’apercevra vite que c’est une méthode très puissante pour détecter un grand nombre de ces planètes extra solaires.

Cela donnera naissance aux missions spatiales :

·         Corot Française et

·         Kepler de la NASA très fructueuse.

 

Je reprends une explication précédente sur les deux méthodes initiales de recherche d’exoplanètes :

 

Comment mettre en évidence une exoplanète ?

 

Il y a deux difficultés majeures :

·        une très faible séparation angulaire

·        un contraste de luminosité en revanche énorme.

 

La première méthode utilisée est celle des vitesses radiales.

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Étoiles et planètes tournent autour de leur centre de masse commun, qui est légèrement différent du centre de l'étoile, c'est à dire que l'étoile possède un petit mouvement décentré autour de ce point.

 

C'est ce mouvement (wobble en anglais), et ses variations de vitesse que l'on essaie de détecter pour ainsi révéler la présence d'une (ou plusieurs) planètes autour de cette étoile.

 

Ce mouvement est illustré sur l'animation gif ci-contre.

 

C'est ce que l'on appelle la mesure par la méthode des vitesses radiales (Radial Velocity en anglais)

 

 

 

Il est clair que l'étoile étant énormément plus massive que l'étoile, son mouvement autour du centre de masse est très faible, par exemple, pour notre Soleil, et en ne prenant en compte que Jupiter dans le système solaire, il serait de l'ordre de 500 microsecondes d'arc, vu d'une distance de 10pc comme expliqué dans cet article de l'Observatoire de Paris.

Le déplacement dû à une petite planète comme la Terre serait …………1000 fois plus faible !!!

Hors de portée de nos instruments pour le moment.

 

De telles différences de vitesse ou de déplacement peuvent être détectés par effet Doppler, que tout le monde connaît maintenant, c'est par exemple, le cas de la voiture qui arrive de loin vous dépasse et s'éloigne de vous.

Quand on s'approche les longueurs d'onde diminuent (plus aiguë ou plus bleu) et quand on s'éloigne, elles augmentent (plus grave ou plus rouge).

 

Ce déplacement en fréquence (shift en anglais) se détecte sur la lumière émise par l'étoile autour de son orbite.

 

Un bel exemple de déplacement des raies par la présence d'une exoplanète.

 

 

L’autre grande méthode : la méthode du transit.

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Voici le principe : une planète (invisible depuis la Terre), passe devant son étoile régulièrement ; l'éclat de l'étoile diminue légèrement.

 

C'est cet affaiblissement de luminosité que l'on détecte pour affirmer la présence de la planète.

 

Une animation du transit d'une planète devant son étoile.

 

C'est le même genre de phénomène que l'on a observé avec Vénus lors de son passage devant le Soleil le 8 Juin 2004.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il existe de nouvelles méthodes favorisées par l’évolution technique des instruments comme :

 

L’utilisation de lentilles gravitationnelles.

 

Un rappel :

 

La Relativité d’Albert Einstein implique que toute masse courbe l’espace, et plus la masse est forte, plus la courbure est grande.

Les rayons lumineux passant à proximité d’une telle masse sont déviés ; c’est ce principe qui permit en 1919 de prouver sa théorie lors d’une éclipse. Dans ce cas, en 1919, la masse mise en jeu (le Soleil) était relativement petite, les déviations étaient faibles.

 

 

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Mais que se passerait-il si un amas de galaxies proche remplaçait le Soleil et qu’un objet très lointain, une autre galaxie beaucoup plus lointaine par exemple, soit dans la ligne de visée ?

La masse interposée entre l'observateur et cette galaxie invisible induit un effet de loupe et fait apparaître ainsi des images (déformées) de cette galaxie mais dont la luminosité est amplifiée, et est rendue ainsi visible.

 

L’effet décrit par Einstein est un effet de lentilles gravitationnelles (gravitational lens en anglais).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Si l’effet de lentille gravitationnelle permet de détecter des objets très lumineux, l’effet micro-lentille (micro lensing en anglais) permet d’étudier des objets beaucoup moins brillants. Idéal pour des objets de notre Galaxie par exemple.

 

Dans cet effet, la masse de la « lentille » est faible ou très faible (étoile, planète au lieu de galaxies, amas de galaxies).

 

Crédit : NASA, ESA, and K. Sahu (STScI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étoiles tournent autour du centre galactique dans notre Voie Lactée, et il peut arriver qu’une étoile ou une planète dans un système extra solaire, passe devant une étoile lointaine, dans ce cas, il se produit une augmentation de luminosité lorsque la « lentille » passe devant la source. De plus si la lentille possède une planète, un deuxième pic de luminosité se produit indiquant sa présence.

 

C’est en 2004 que l’on découvre par cette méthode une exoplanète : OGLE-2003-BLG-235Lb

 

 

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Dernière méthode que l’on n’aurait pu imaginer il y dix ans : l’imagerie directe !!!

 

En effet les instruments ayant fait de tels énormes progrès (notamment l’optique adaptative associée à un coronographe) que l’on peut envisager de VOIR directement des exoplanètes pas trop éloignées.

 

 

Ce fut le cas de béta Pictoris imagée en 2003 et 2009.

 

Crédit ESO/VLT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour de GAIA et de l’astrométrie.

 

En fait une des missions de Gaia était la découverte d’exoplanètes.

Gaia compare deux régions du ciel distantes de 106,5°.

Comme il balaye lentement tout le ciel, on a de proche en proche la position relative de toutes les étoiles.

En recommençant on peut mesurer leur déplacement : mouvement propre et variations périodiques de position dues à une éventuelle planète.

Elle pourrait découvrir quelques dizaines de milliers d’exoplanètes. Il faut dépouiller les derniers résultats.

 

 

 

En conclusion de cette première partie, voici le compte actuel des planètes extra solaires détectées ?

 

Disponibles sur l’excellent site https://exoplanet.eu/home/  de J Schneider de Strasbourg.

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.D’après la slide du conférencier, à ce jour :

 

·         7417 exoplanètes,

·         1035 systèmes multiples

·         1266 par vélocimétrie,

·         4528 par transit, 313 comme lentille gravitationnelle, 202 par astrométrie,

·         1029 par imagerie

 

Couleurs : marron et bleu : transit ; vert : vitesse radiale ; orange : micro lentille ; rouge : image directe ; violet : astrométrie.

 

Crédit : exoplanet.eu.

 

 

 

 

 

Les différentes catégories d’exoplanètes.

 

Il existe une incroyable variété de types d’exoplanètes et de systèmes exoplanétaires.

Mais apparemment rien de comparable à ce jour à notre système solaire qui apparait comme une exception.

 

On trouve principalement des Jupiters chauds ou des super Terres.

 

Mais peu ou pas de planètes de la taille de la Terre.

 

Un système particulièrement intéressant : Trappist 1.

 

Rappel :

Cela se passe dans notre arrière-cour ! À à peine 40 années-lumière de la Terre ; des astrophysiciens Belges de l’Ulg (Université de Liège) et des collègues du MIT, ont découvert une étoile peu brillante, froide et de la taille de Jupiter (baptisée TRAPPIST-1, mais son nom complet est moins poétique : 2MASS J23062928-0502285) autour de laquelle tournent des exoplanètes, dont certaines seraient dans la zone que l’on considère comme habitable (eau sous ses trois formes).

Cette étoile se trouve dans le Verseau (Aquarius en anglais).

Rappelons que le télescope TRAPPIST (non ce n’est pas ici une bière fameuse !!) dont l’acronyme signifie : TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope, est un télescope IR automatique de 60cm, de nos amis Belges, situé à La Silla au Chili, il est automatique et dédié à l’étude des transits exoplanétaires pour étoiles peu lumineuses. Il est contrôlé par les astronomes à partir de la Belgique.

 

Ce genre de transits n’est pas détectable à l’aide des autres télescopes terrestres ou spatiaux car ils sont plutôt axés sur des étoiles beaucoup plus grosses et lumineuses. Le télescope Trappist est donc axé sur les petites étoiles (naines brunes) dont les exoplanètes sont plus faciles à détecter.

 

Rappelons que les naines brunes (approx 100 masses de Jupiter, ce n’est pas encore une étoile mais ce n’est plus une planète géante) sont les plus nombreuses mais pas très lumineuses.

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Ces détections se font bien entendu par la méthode du transit qui a déjà été maintes fois expliquée ici.

On a d’abord identifié 3 planètes (Trappist 1 b, c et d), qui semblent bien être de type terrestre.

T 1b a une période de 1,5 jours, donc probablement chaude car si près de son étoile.

T 1d : on a des doutes sur la période et peu d’infos.

 

Crédit : NASA/R. Hurt/T. Pyle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais la Terre tournant, l’étoile a changé d’hémisphère, on fait donc appel à Spitzer le télescope spatial IR de la NASA, qui peut l’observer pendant 21 jours.

Et là, surprise, il y a en fait 7 planètes, situées dans un système très compact.

Si près de leur étoile, elles ont toutes les chances d’être synchrones à cause des forces de marée puissantes (elles présentent la même face vers l’étoile, comme la Lune vers la Terre, on dit tidal locked en anglais)

Elles sont toutes en résonance entre elles suivant les rapports : 8 5 3 2 4/3 1

 

 

Enfin, on a eu l’idée d’étudier l’atmosphère des exoplanètes.

 

Mais comment ?

 

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Description générée automatiquement

En soustrayant la luminosité durant la seconde éclipse (passage derrière l’étoile, luminosité de l’étoile seulement) de la luminosité quand la planète est devant son étoile (luminosité de la planète et de l’étoile), on a été capable de déterminer la luminosité de la planète. On utilise le spectre en émission de l’étoile. C’est le transit secondaire.

Et ça marche !

 

Voir schéma ci-contre.

 

Crédit : NASA, ESA, CSA, J. Olmsted (STScI), A. Bello-Arufe (JPL)

 

 

 

Exemples de spectres en émission : 55 Cancri-e.

 

 

 

Que savons nous en fait sur ces exoplanètes suite à toutes ces possibilités de détection ?

 

Toutes les combinaisons de ces mesures nous permettent d’approcher les caractéristiques de ces planètes comme :

·         Les différents paramètres orbitaux par vitesse radiale et transit

·         La taille (diamètre) densité et température de surface par photométrie

·         L’atmosphère et sa température et des nuages éventuel par spectro

 

 

Et notre conférencier de terminer son exposé par un chapitre sur :

 

La formation des systèmes planétaires.

 

Au cours des siècles on a essayé de comprendre la formation de notre Système Solaire, et jusqu’en 1995, on avait élaboré cette théorie de sa formation : un nuage de matière et de gaz s’effondre, forme un disque, les petits éléments s’accrètent par gravité et donne naissance près du Soleil à des petites planètes solides (les planétésimaux) et plus loin, au-delà de la ligne des glaces, à des planètes géantes, plus de matière (notamment de la glace) étant à leur disposition.

C’est ce que l’on pensait avant la découverte par M Mayor et D Queloz de la première exoplanète, qui ne semblait pas du tout appartenir à ce genre de structure. On avait en fait une planète géante, chaude et très très près de son étoile (période orbitale de 4 jours !). Cette planète était du type que l’on baptisa « Jupiter chaud ».

On ne comprenait pas.

 

On a donc été obligé de trouver d’autres théories de formation de tels systèmes solaires.

On aboutit à une théorie où des planètes formées loin de leur étoile, se rapprochent d’elle par effet de migration gravitationnelle.

En fait elles vont spiraler vers l’intérieur, ce mouvement étant dû à des « vagues » provoquées par la présence d’autres planètes.

Les grosses planètes seraient ainsi poussées vers le centre.

Une telle migration se serait aussi produite dans notre Système Solaire.

 

Application à notre système solaire :

 

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Voilà un schéma qui résume cette incroyable migration de planètes.

En 1 Jupiter jeune se rapproche du Soleil, puis est repoussé vers sa position actuelle, lors de la résonance (R ) avec Saturne (vers les 800 millions d’années) ;

en 2 Saturne jeune, il se forme après Jupiter et grossit aussi et entraîne Jupiter avant de se retrouver à sa position actuelle.
Se faisant le nouveau couple en se retirant va créer un tohu bohu monstre au niveau des astéroïdes qui se baladaient vers les 1,5 UA,

vont se regrouper en ceinture et c'est Mars qui va en faire les frais en n'ayant pas le temps de grossir comme la Terre.

En 5 et 6 Uranus et Neptune sont repoussés vers l’extérieur du système solaire.

 

Et pour revenir à nos exoplanètes :

 

ET LA VIE DANS TOUT CELA ?

 

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Comment repérer la vie ?

 

Les traceurs de vie.

 

Il semble que l’ozone soit un bon candidat.

 

 

 

Le JWST devrait nous aider dans cette recherche.

 

 

Illustration : DR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Les lentilles gravitationnelles : CR de la conf SAF par D Valls-Gabaud du 13 Janv 2016.

 

Exoplanètes et lentilles gravitationnelles : CR de la conférence IAP d’A.  Cassan du 1er Dec 2015

 

Sommes nous seuls dans l'Univers? : CR de la conférence d'A. Vidal Madjar à Plaisir le 27 Mars 2010.

 

Exoplanètes Trappist-1 : CR de la conf IAP par J Leconte du 8 Janv 2019

 

A secondary atmosphere on the rocky Exoplanet 55 Cancri e

 

Extrasolar Planet Detected by Gravitational Microlensing

 

Chaos dans le syst. Solaire : CR des conf Vega et SAF (Planeto) de B Lelard les 22 et 29 Avr 2014 

 

Chamboulement dans le système solaire

 

Le grand bombardement tardif (LHB) par A Morbidelli, CR sur planetastronomy.com

 

JWST :.Une atmosphère autour d’une planète rocheuse

 

 

Bon ciel à tous

 

 

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 9 Avril 2025 (CNAM) 19 H    

avec  Ruth DURRER

Astrophysicienne Observatoire de Genève Prix Janssen 2024

sur « ARPENTER L’UNIVERS »
Réservation comme d’habitude à partir du 13 Mars 9h00 ou à la SAF directement.  

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :

 https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

 

Les dernières conférences SAF 

 

 

 

Bon ciel à tous !

 

 

Jean Pierre Martin 

www.planetastronomy.com

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