LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 26 Août 2014      

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :  

Rosetta : On étudie la comète. (26/08/2014)

Stardust : Les secrets des sept grains de poussières…….(26/08/2014)

Astéroïdes : Projet de la NASA pour « attraper » un astéroïde. (26/08/2014)

New Horizons : On commence à distinguer Pluton et Charon. (26/08/2014)

Triton : 25 ans après, le film de la rencontre avec Voyager 2. (26/08/2014)

Venus-Express : C’est le début de la fin. (26/08/2014)

Galileo : Un début problématique ! (26/08/2014)

Gaia :. GO pour la science, enfin ! (26/08/2014)

Hubble :.La lentille gravitationnelle la plus lointaine à ce jour. (26/08/2014)

La matière noire : Un signal intriguant. (26/08/2014)

École Chalonge : Colloque Juillet 2014, conclusions. (26/08/2014)

ATV-5 : C’est parti ! (26/08/2014)

Les magazines conseillés :.Les 40 livres de science indispensables par La Recherche. (26/08/2014)

Les magazines conseillés :.Pour la Science de Septembre. (26/08/2014)

Les magazines conseillés.: L’Astronomie de Septembre est paru. (26/08/2014)

Les magazines conseillés : Ciel et Espace de Septembre est paru (26/08/2014)

 

 

 

ROSETTA:.ON ÉTUDIE LA COMÈTE ! (26/08/2014)

 

Depuis la « mise en orbite » parfaite de Rosetta autour de 67P, on progresse dans l’analyse du noyau de cette comète.

On photographie sous tous les angles le sol, grâce aux caméras grand angle (WAC) et télé (NAC) d’Osiris et aussi à la NAVCAM, la caméra du système de navigation et de guidage de la sonde, dont on parle peu, mais qui fournit maintenant aussi de très belles images, dont voici une des plus belles.

 

Image prise le 16 Août 2014 d’une distance de 93km du noyau de la comète

Churyumov-Gerasimenko.

 

Crédits: ESA/Rosetta/NAVCAM

 

On est un peu frustré avec le peu de photos mises à la disposition du public par l’ESA (en moyenne une par jour) alors que très nombreuses photos sont prises. On peut se demander pourquoi ?

 

Voici le grand responsable de la caméra Osiris, le Dr Holger Sierks du Max Planck Institute.

 

On a publié même quelques photos en relief anaglyphe, dont celle-ci. Si vous avez vos lunettes bleu-rouge, vous pouvez la voir.

 

 

 

 

 

Une image récente du 20 Aout 2014.

 

 

 

Un très beau montage des images de la Navcam :

 

 

 

 

Rosetta et Philae possèdent de nombreuses caméras avec des angles de vue très différents, on voit sur ce montage, ces différents angles de vue (FOV : Field Of View en anglais).

 

 

Ce 25 Août 2014, l’ESA nous indique qu’elle a déjà effectué une pré sélection de possibles sites d’atterrissage.

Le groupe de sélection du site d’atterrissage qui s’est réuni au CNES à Toulouse comprend des scientifiques de l’équipe de Philae, du centre de navigation du CNES, du centre de contrôle de Philae à la DLR, de l’équipe de Rosetta et des représentants des instruments du lander.

 

Voici la position de ces 5 sites sur ces différentes photos :

 

5 sites candidats ont été déterminés lors de la réunion du groupe de sélection de sites des 23 et 24 Août.
Ils sont marqués par des cercles blancs identifiés avec des lettres. 3 des sites (B, I et J) sont situés sur le plus petit des deux lobes du noyau, et les deux autres (A et C) sont sur le grand lobe.

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

La comète est actuellement à 522 millions de km du Soleil, elle en sera à 450 millions de km lors de l’atterrissage et à 185 Mkm lors du passage au périhélie le 13 Août 2015.

 

Comme déjà évoqué plus haut, le choix du site idéal est complexe et doit être un juste équilibre entre diverses contraintes.

 

Le noyau ayant la forme bizarre que l’on connait maintenant, de nombreuses possibilités d’atterrissage ont bien entendu été éliminées d’office. Les sites retenus sont “faisables” techniquement comme il a été dit en réunion.

Ils donnent tous la possibilité de six heures de luminosité par rotation (12h approx) et ont un terrain relativement plat.

 

 

Les sites sélectionnés plus en détail :

 

Sites A et C sur la partie la plus large du noyau. A possède une bonne visibilité du plus petit lobe,
C montre de nombreux types de terrains différents et très bien ensoleillés.

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

Le site B au milieu de ce petit cratère possède un terrain plat, mais l’illumination est moyenne, de plus le terrain semble plutôt jeune. Les sites I et J sont similaires et aussi relativement plats, ce qu’il faudra vérifier avec de nouvelles photos.

Crédits: ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

 

 

La suite des opérations : l’analyse détaillée des différents terrains et la vérification (au sens orbite) que Rosetta peut effectivement amener Philae au bon endroit. Rosetta devrait bientôt s’approcher à 50km du noyau pour avoir une meilleure résolution de photos. Vers le 14 Septembre, on donnera une note à chaque site afin de faire plus tard le meilleur choix possible.

Rosetta s’approchera encore plus de la comète : de 20 à 30km.

La confirmation de la date officielle du 11 Novembre et du choix définitif de la cible sera donnée vers la mi-Octobre.

 

 

 

Les autres instruments sont aussi de la partie ; par exemple GIADA (Grain Impact Analyser and Dust Accumulator) qui est un analyseur de poussières et de grains émis par la comète.

Dans la première quinzaine d’Août, il a compté 4 grains de matière de la comète.

Voilà ce qu’en disait le CNES il y a quelques jours :

« Les 1er, 2, 4 et 5 août, alors que Rosetta se trouvait à 814, 603, 286 et 179 km du noyau, le capteur d’impact de GIADA a détecté 4 grains de matière cométaire. Ce n’est qu’un début et il faudra accumuler nombre de découvertes du même type avant de pouvoir caractériser précisément l’environnement poussiéreux du noyau, mais c’est un bon début. Cela prouve, s’il en était besoin, que GIADA est aussi sensible que ses concepteurs l’espéraient puisque le premier grain était à la limite de détection théorique de l’instrument.

Avec COSIMA et MIDAS, GIADA – Grain Impact Analyser and Dust Accumulator – est l’un des 3 instruments de Rosetta capables de fournir des informations sur les grains de poussière et de glace présents dans la chevelure de la comète.

GIADA devrait pouvoir renseigner les chercheurs sur le nombre, la masse, le moment et la vitesse des grains émis par l’activité du noyau tout au long de la mission. Rappelons que 67P/Churyumov-Gerasimenko atteindra son périhélie, le point de son orbite le plus proche du Soleil, dans une année exactement, le 13 août 2015.

Le détecteur optique du Dust Flux Analyser (DFA), rebaptisé GIADA par l'équipe italienne, qui en constitue la partie entièrement nouvelle, a été développé au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (anciennement LAS) sous la direction de Philippe Lamy, qui en était le Principal Investigator, et avec un financement du CNES. GIADA a été simplifié par rapport à l'original DFA pour des questions de masse. »

 

L’instrument COSIMA (COmetary Secondary Ion Mass Analyzer) a pour but de détecter, lui, la composition de ces grains cométaires et de ces poussières. Il est capable de dire si c’est organique ou non organique.

Il comprend 24 chambres d’analyses différentes de 1cm2 chacune, que l’on peut ouvrir à la demande.

Ces chambres sont en or recouvertes d’une couche de nano particules d’or de 30 microns.

La première de ces chambres a été ouverte le 10 Août et le restera probablement un mois, dû à la faible activité actuelle du noyau.

Le PI de COSIMA est le Max Planck Institute pour l’étude du système solaire.

Voici ce qu’en disent nos amis du LPC2E d’Orléans qui participent au système, à ce sujet :

« La collecte des grains cométaire est réalisée en exposant un certain temps (quelques jours à quelques semaines) une cible au flux de gaz et de poussières provenant de la surface du noyau glacé cométaire chauffée par le rayonnement solaire.

Puis des images de la cible sont réalisées par une caméra combinée à un microscope afin de déterminer la taille et la position des grains visibles. Un bras robotisé permet de déplacer les cibles entre plusieurs emplacements de l’instrument (exposition, imagerie, analyse chimique, chauffage, stockage, nettoyage ionique).

Après une étude au sol par l’équipe scientifique Cosima, des grains seront sélectionnés et analysés par le spectromètre de masse de la manière suivante : le faisceau d’ions primaires est focalisé sur un grain cométaire afin d’en pulvériser la surface et d’en extraire des ions secondaires. Ces ions sont accélérés par un champ électrique puis trié en fonction de leur vitesse avant d’être compté un par un par un détecteur. Le temps de transit d’un ion de la cible jusqu’au détecteur permet de calculer sa masse.

En détectant un grand nombre d’ions secondaires, on constitue un spectre de masse.

Les spectres obtenus indiquent des masses exactes et des abondances relatives qu’il convient corriger par une calibration réalisée au sol avec des échantillons connus. L’interprétation plus ou moins facile des spectres permet de proposer une composition chimique de la surface de chacun des grains étudiés. Il sera possible d’analyser les mêmes grains plusieurs fois dans le cas ou l’évolution des connaissances au cours de la mission le justifierait. »

 

 

Les premières mesures du dégazage d’eau du noyau ont aussi eu lieu grâce à l’instrument MIRO (Microwave Instrument for the Rosetta Orbiter ) en Juin 2014, la production de dégazage d’eau était de l’ordre de 30 cl par seconde (2 verres d’eau!).

 

 

 

 

 

LA RECHERCHE D’UN SITE D’ATTERRISSAGE.

 

À partir des premières images, on a commencé à élaborer un modèle 3D du noyau de cette comète, comme on peut le voir sur cette vidéo :

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On remarque sur le modèle, les zones les plus illuminées (les rouges plus illuminées que les bleues), importantes pour Philae, car ses panneaux solaires doivent pouvoir se recharger, mais ces zones ne doivent pas être trop « chaudes » et induire un dégazage trop important. Les zones admissibles doivent aussi offrir une bonne vue directe sur Rosetta qui reçoit les informations de Philae et les retransmet à la Terre.

En vert des possibles sites d’atterrissage.

Les zones bleues sont probablement les zones les plus dangereuses.

Vers la mi-Octobre, choix définitif du site d’atterrissage.

Le pôle Nord contient l’axe de rotation du noyau ce qui définit aussi l’équateur.

On voit sur cette photo, le Dr Stefan Ulamec, responsable de Philae à la DLR, montrer ce modèle durant la conférence de presse de la mise en orbite.

 

Ce n’est qu’un modèle préliminaire datant du 6 Août, d’autres plus précis suivront.

 

 

COMMENT VA SE PASSER L’ATTERRISSAGE.

 

Les signaux vont mettre approximativement 30 minutes pour venir de la sonde ou pour la joindre, donc, il est impossible de travailler en direct. La sonde est donc pré-programmée.

 

Le problème le plus important (à part choisir le point cible, qui doit satisfaire certains critères, voir plus haut) est le fait que la précision d’atterrissage est au mieux de 500m sur un objet de 4000m ; cela fait beaucoup !

Il ne faut pas le rater !

 

La trajectoire du lander est balistique, c’est-à-dire qu’une fois lancé, seules les lois de la mécanique céleste jouent.

On ne peut que choisir l’altitude du lancement (théoriquement 1000m), le moment du lancement, l’orientation de Rosetta et la force de la « pichenette » du départ.

Un système astucieux permet de lancer Philae avec une vitesse initiale de 5 à 50cm/sec, en cas de défaut du système, un ressort la propulsera avec 17cm/sec.

La durée du « vol » est comprise entre une heure et deux. La vitesse à l’arrivée devrait être au maxi de l’ordre de 1m/sec.

 

Comme déjà dit, le problème n’est pas d’atterrir, mais d’y rester (peur du rebond dû à l’extrême faible gravité).

À cet effet, dès que l’on touche le sol (on admet une pente maxi de 30°), une petite fusée à gaz pousse Philae vers le sol, des harpons sont lancés dans le sol et les vis des 3 pattes s’enfoncent aussi dans le sol.

 

Dès l’atterrissage, on procède à un panorama complet (360°) du site grâce à la caméra Civa (Comet Infrared and Visible Analyser) qui en comprend 7 dont deux en stéréo pour fournir une image stéréoscopique d’une partie du paysage.

Si à l’atterrissage on remarque que les panneaux ne sont pas bien orientés par rapport au Soleil (bien que ce début de mission s’effectue sur pile interne, dont la durée de vie est approximative..), on peut faire tourner la partie supérieure du lander pour l’orienter comme il le faut.

 

Dès que possible on procédera aux autres expériences comme le forage du sol et l’analyse de ces échantillons et la mise en route de Consert, le sondeur radar embarqué (un équipement similaire est aussi à bord de Rosetta).

 

On essaiera de faire vivre Philae le plus longtemps possible, mais plus on s’approche du Soleil et plus le dégazage et la température augmentent, alors…….

 

 

 

Voici une belle et très explicative vidéo de l’ESA sur ce qui devrait se passer à l’atterrissage.

vidéo :

 

 

 

 

 

Suivie d’une autre sur le début des expériences une fois posé.

 vidéo :

 

 

 

LES ÉVÈNEMENTS SAF ROSETTA À NE PAS MANQUER :

 

La Société Astronomique de France vous propose plusieurs évènements en liaison avec l’aventure Rosetta/Philae :

 

** Le Mercredi 10 Sept 20H00 conférence mensuelle de la SAF au FIAP avec la participation exceptionnelle de Francis Rocard, Directeur de l’exploration spatiale au CNES. Entrée libre MAIS IL FAUT RÉSERVER. Une documentation sur Rosetta sera distribuée.

 

** Le samedi 4 Octobre 20H30 au Château de Plaisir,  j’aurai le plaisir de vous parler aussi de Rosetta et les comètes pour les spectateurs des Yvelines, entrée libre. dans le cadre des conférences publiques VEGA

 

** Le samedi 25 Octobre 15H00 au siège de la SAF et uniquement pour les membres de la SAF et leurs invités, commission de planétologie avec Gilles Dawidowicz et moi-même où nous évoquerons les dernières nouvelles de la sonde cométaire.

 

** Le mardi 11 Novembre (date et heure à préciser), le clou du spectacle : en partenariat avec Universcience, nous montrons en direct au public à la Cité des Sciences l’arrivée en direct de Philae sur la comète. Grande soirée d’astronomie avec la participation de nombreux scientifiques de la mission et liaison directe avec Darmstadt, le centre de mission. Toutes les images et commentaires techniques. Entrée libre dans le Grand auditorium et devant les écrans géants du grand Hall.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Nombreuses vidéos sur la mission sur le site de spaceref.

 

Une vidéo d’Euronews assez complète sur la cartographie de Rosetta

 

Le dernier blog d’Emily Lakdawalla de la Planetary Society sur Rosetta.

 

OSIRIS - The Scientific Camera System Onboard Rosetta

 

Un beau rassemblement d’images sur le blog du Monde.

 

Le dossier Rosetta sur ce site.

 

 

 

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VENUS EXPRESS :.C’EST LE DÉBUT DE LA FIN. (26/08/2014)

 

Comme déjà évoqué dans ces colonnes, la mission à succès de l’ESA, Venus Express s’achemine vers sa fin faute de carburant.

 

 

À la mi Juillet 2014, elle a fini sa séance de surf d’un mois dans la basse atmosphère de Vénus de 165km à 130km d’altitude (périgée), qui durait à chaque fois quelques minutes.

 

On a pu mesurer à cette occasion, l’effet de la trainée (drag en anglais) de la basse atmosphère de la planète sur la vitesse de la sonde.

 

Illustration : Copyright ESA–C. Carreau

 

 

 

 

On a pu mesurer la densité de l’atmosphère à 165km d’altitude : 10-11 g/cm3 et à 130km : 10-8 g/cm3.

Un facteur 1000 entre les deux !

 

Elle grimpe maintenant sur une orbite ayant un périgée à 450km et un apogée à 63.000km (période 22h et 24 min) et on devrait la laisser dériver lentement jusqu’à ce qu’elle se consume dans la basse atmosphère vénusienne.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Venus Express va tenter l'aérofreinage dans l'atmosphère de la planète chez Free.

 

Blog de l’ESA sur l’aérofreinage.

 

 

Le site de Venus Express à l’ESA.

 

Le dossier Venus Express sur ce site

 

 

 

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GALILEO : UN DÉBUT PROBLÉMATIQUE ! (26/08/2014)

 

L’ESA annonce après un report dû à la météo, le lancement des satellites Galileo 5 et 6 ; le ciel va enfin commencer à se remplir de cette constellation, supposée faire concurrence (ou complément au GPS de l’armée US).

 

 

ESA PR 25-2014: Galileo a entamé sa phase de déploiement opérationnel

 

Une nouvelle paire de satellites Galileo, les 5e et 6e, a été placée en orbite aujourd'hui. Cet événement marque le début d'une nouvelle phase du programme européen de navigation par satellite qui verra l'intégralité de la constellation se mettre en place avec des lancements à intervalles rapprochés.

 

Ces deux satellites Galileo 5 et 6 ont quitté le CSG, port spatial de l'Europe en Guyane française, le 22 août à 12h27 TU (14h27 heure de Paris, 09h27 heure locale) à bord d'un véhicule Soyouz. Tous les étages du lanceur se sont comportés comme prévu, et l'étage supérieur Frégate a injecté les satellites sur l'orbite visée, à près de 23 500 km d'altitude, 3 heures 47 minutes après le décollage.

 

Une fois les vérifications initiales terminées, conduites conjointement par l'ESA et le CNES (l'agence spatiale française), les deux satellites seront pris en charge par le Centre de contrôle Galileo d'Oberpfaffenhofen (Allemagne) et par les installations spécifiques d'essais en orbite sur le site de Redu (Belgique) ; ils seront soumis à des tests avant que ne soit réalisée leur recette pour le service opérationnel à l'automne.

 

Suite à la qualification du système lors de la phase de validation en orbite (IOV), conduite sur les quatre satellites lancés en 2011 et 2012, les satellites Galileo sont produits et préparés en série pour le pas de tir.

 

Le déploiement de la constellation va désormais s'accélérer, avec 6 à 8 unités lancées chaque année par Soyouz et Ariane depuis le CSG, tandis que s'achèvera la mise en place des autres éléments du réseau sol.

 

La constellation finale comportera 24 satellites qui devraient être prêts en 2017, ainsi que 6 satellites de secours en orbite.

 

À propos de Galileo

 

Galileo est le système de navigation par satellite à couverture mondiale de l'Europe. Il se compose de 30 satellites et de l'infrastructure au sol associée.

 

La phase de définition, de développement et de validation en orbite (IOV) du programme Galileo a été conduite par l'ESA et financée conjointement par l'ESA et la Commission européenne ; elle a débouché sur la mise en place d'une mini-constellation de quatre satellites et d'un segment sol limité axé sur la validation du concept d'ensemble de Galileo.

 

Les quatre satellites lancés pendant la phase IOV forment le cœur de la constellation, qui sera étoffée pour atteindre la capacité opérationnelle complète (FOC).

 

La phase FOC est intégralement financée par la Commission européenne. La Commission et l'ESA ont signé une Convention de délégation en vertu de laquelle l'ESA œuvre en tant qu'agent de conception et d'approvisionnement pour le compte de la Commission.

 

 

Vidéo du lancement fournie par Arianespace :

 

http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos/2014/08/Galileo_launch_replay

 

  

 

 

Mais tout ne semble pas avoir été parfait dans le lancement, d’où ce communiqué d’Arianespace :

 

Arianespace a lancé le 22 août 2014, à 9:27 heure locale en Guyane, un lanceur Soyouz ST transportant deux satellites de la constellation Galileo.

 

Le décollage et la première partie de la mission se sont déroulés de façon normale, conduisant à une séparation des satellites selon la séquence prévue, et à la réception du signal. Ce n’est qu’après la séparation des satellites, et en temps différé, que l’exploitation progressive des informations fournies par les stations de télémesure de l’ESA et du CNES a révélé que l’orbite atteinte n’était pas conforme à l’attendue. L’orbite visée était circulaire, inclinée à 55 degrés et avec un demi grand axe de 29 900 km. L’orbite atteinte est elliptique avec une excentricité de 0,23, un demi grand axe de 26 200 km et une inclinaison de 49,8 degrés.

 

L’état et le positionnement de l’étage supérieur Fregat et des deux satellites sont stables et ne présentent aucun risque pour les populations. L’étage Fregat a d’ailleurs été vidangé de ses ergols résiduels et dépressurisé de façon normale. Selon les premières analyses effectuées, une anomalie se serait produite pendant la phase de vol de l’étage supérieur Fregat, conduisant à une injection des satellites sur une orbite non-conforme.

 

Les études et les analyses de données se poursuivent à Kourou (Guyane) et à Evry sous la coordination de Stéphane Israël, PDG d’Arianespace. Elles sont menées en collaboration avec les partenaires russes du programme Soyuz en Guyane (Roscosmos et les industriels RKTs-Progress et NPO-Lavotchkine), ainsi qu’avec notre client (ESA) et ses partenaires industriels, afin de déterminer le périmètre de l’anomalie et son impact sur la mission.

 

« Notre objectif est de faire toute la lumière sur cette anomalie. Les équipes d’Arianespace sont mobilisées pour y parvenir. Arianespace mandatera dès lundi, en association avec l’ESA et la Commission européenne, une commission d’enquête indépendante pour définir les causes précises de cette anomalie et en tirer les conséquences et actions correctrices permettant un retour en vol en toute sécurité et dans les meilleurs délais du lanceur Soyouz depuis le CSG. Cette commission travaillera en coordination avec les partenaires russes du programme Soyouz en Guyane. Arianespace est déterminée a servir au plus vite les ambitions spatiales de l'Union européenne dans le cadre du programme Galileo. Nous remercions l'ESA, la Commission européenne et le CNES pour la qualité de nos échanges depuis que la survenance d'une anomalie a été connue. Même s'il est trop tôt pour en déterminer les causes précises, nous tenons à présenter nos excuses les plus sincères a l'ESA et a la Commission européenne pour cette injection sur une orbite non conforme", a déclaré Stéphane Israël, PDG d’Arianespace.

 

Aux dernières nouvelles le problème viendrait bien de l’étage Fregat et les deux satellites n’ont sûrement pas assez de carburant pour pouvoir affiner l’orbite comme souhaité. Alors, on s’achemine vers un échec au moins partiel de cette mission.

 

 

 

Ces deux satellites ont été baptisés Doresa et Milena et ont donc été monté au sommet de la fusée Soyuz, dans l’étage « Fregat ».

 

Ces deux satellites sont en fait, les deux premiers de la série FOC (Full Operational Capability) c’est-à-dire complètement opérationnels et devant permettre à terme de créer le premier système européen de positionnement par satellites.

 

Les satellites ont été fournis par la société britannique Surrey Satellite Technology Ltd. Située à Guildford la société allemande OHB.

 

Illustr. ESA–J. Huart, 2014

 

 

 

 

 

Les satellites précédents avaient ouvert le chemin : pour la validation du système : 2 satellites GIOVE (Galileo In-Orbit Validation Element) en Décembre 2005 et Avril 2008 lancés de Baikonour. Ils ont été suivis de deux paires de type IOV (In Orbit Validation) lancés à Kourou par des Soyuz en Octobre 2011 et Octobre 2012.

 

À terme la constellation Galileo devrait compter 30 satellites et devrait être opérationnel en 2017.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Sur Galileo en général à l’ESA.

 

Toutes les photos Galileo à la galerie d’images de l’ESA.

 

Article du Figaro sur l’échec relatif de la satellisation.

 

Voir l’histoire de Galileo sur ce site, elle résume un peu tous les tourments par lesquels est passé ce programme, notamment :

 

Et l’Europe devint indépendante.

 

Le scandale Européen.

 

On va mettre la main à la poche.

 

Galileo peut être enfin sur les rails vraiment ?

 

Enfin sur les rails.

 

 

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STARDUST : LES SECRETS DES SEPT GRAINS DE POUSSIÈRE. (26/08/2014)

 

Résumé des épisodes précédents : Stardust est une sonde de la NASA qui est partie en Février 1999 et qui a passé dans la queue de la comète Wild 2 (on prononce Vilte deux, Wild est le nom d'un astronome néerlandais) en Janvier 2004. À l’aide d’une grande raquette couverte d’un produit très léger (l’aérogel) on espère avoir capturé des grains de poussières émis par la queue de la comète. On a prévu de récupérer une capsule contenant ces précieux matériaux, et en effet, la capsule de la sonde Stardust a atterri correctement dans le désert de l'Utah comme prévu vers 10H TU (11H de Paris) ce 15 Janvier 2006.

C’est la conclusion d'un voyage de 7 ans et de près de 5 milliards de km.

En fait pas tout à fait pour la sonde, car on lui assigna une autre mission : survoler Tempel 1 en Février 201, pour voir l’effet de l’impact de Deep Impact sur ce noyau de comète. Mission parfaitement réussie. Mais en mars 2011 fin de mission faute de carburant.

Toutes ces aventures de Stardust vous ont été comptées sur ce site, voir les archives.

 

 

 

 

Mais si on a beaucoup parlé sur le recueil des échantillons de poussières de comète, on a peu parlé du recueil de poussières interstellaires. Pourquoi ?

Peu le savent la « raquette » servant à attraper les grains de comètes est en fait composée de deux faces (chacune équipée de 132 espaces), correspondant à deux phases distinctes de la mission.

 

Photo : arrivée du collecteur au Johnson Space Center

La photo détaillée, montre le système de basculement et de fermeture de la capsule de retour. On peut la voir en position ouverte lors de cette exposition

Crédit : NASA/JSC

 

 

 

 

·         Phase 1 : la sonde collecte la poussière interstellaire pendant plus de 6 mois, ces particules sont très rapides, 30km/s, et proviennent d’un endroit bien particulier, on va orienter le collecteur afin d’optimiser le recueil de particules et éviter de pointer vers le Soleil. Ce sont ces échantillons dont on vient de donner les résultats.

·         Phase 2 : la NASA fait effectuer une rotation de 180° au collecteur (donc sur la face opposée à la face précédente) lors du passage dans la queue de la comète Wild 2, afin de recueillir les poussières émises. Celles-ci sont des particules de vitesse 6km/s et de taille de l’ordre de la dizaine de microns ou plus qui seront absorbées par l’aérogel.

 

 

Revenons donc à nos précieux échantillons. Ils sont analysés depuis 8 années et la NASA vient de révéler les résultats.

 

Huit ans après le retour sur Terre de la capsule, sept grains de poussières interstellaires ont été découverts dans l’aérogel de Stardust. C’est infiniment moins que le nombre de grains cométaires.

 

C’est un consortium de scientifiques dirigé par Andrew Westphal de Berkeley (San Francisco, Californie) qui procède aux analyses des traces laissées dans le collecteur. Comme ces grains sont beaucoup plus petits que les poussières de comète, il faut analyser ces traces minuscules très finement et au microscope.

Il a été alors décidé de faire appel aux amateurs (ils ont été 34.000 au travers du réseau Stardust@home on les appelait les « Dusters ») pour dépouiller les 1,5 millions de photos de ces traces, afin de rechercher la présence d’un grain de poussière interstellaire.

Des laboratoires officiels étaient aussi mis à contribution : le Johnson Space Center, l’Université de Heidelberg, Berkeley etc..

C’est la raison pour laquelle, cette tâche a pris huit ans.

 

 

LES RÉSULTATS.

 

À ce jour, la totalité des photos des traces n’a pas été analysée, mais on peut déjà annoncer la découverte de sept grains de poussière interstellaire, ils sont de taille et de nature diverse.

 

Les plus petits sont très différents des plus grands et ont probablement une origine différente. L’analyse a lieu grâce un microscope à rayons X attaché au synchrotron STXM du laboratoire Lawrence Berkeley National (LBL).

Voici le genre d’image obtenue par le STXM.

 

Les deux plus gros (baptisés Orion et Hylabrook) ont une structure cristalline de type olivine (silicate de Mg et de Fe) et proviennent peut être du disque de formation d’une autre étoile.

La détermination des abondances en isotopes d’Oxygène va être entreprise bientôt.

Quatre autres particules ont été trouvées dans les feuilles d’aluminium entre les cases d’aérogel.

À ce jour seulement 77 cases sur les 132 du panneau d’aérogel ont été étudiées.

 

Le plus gros grain (image de gauche) a laissé une trace de 35 microns de long (flèche), sa masse est de 3 picogramme (10-12).

Il s’est probablement vaporisé en partie à l’impact.

 

À droite, la trace agrandie.

 

Credit: UC Berkeley/Andrew Westphal

 

 

 

 

 

 

 

Bravo aux chasseurs de poussières d’étoiles!

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La nouvelle annoncée sur le site de Berkeley. Seven tiny grains captured by Stardust likely visitors from interstellar space

 

La nouvelle à la NASA.

 

La nouvelle annoncée par le Max Planck Institute : Each grain is different

 

L’Université de Heidelberg en parle aussi : Tracking Down the Secrets of Interstellar Dust.

 

L’Huffington Post en parle.

 

Le blog de la Planetary Society à ce sujet.

 

Et enfin le Figaro en a parlé !

 

Tous les détails techniques sur Stardust au JPL.

 

Très beau résumé graphique de la mission Stardust par Space.com.

 

 

 

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ASTÉROÏDES : PROJET DE LA NASA POUR “ATTRAPER” UN ASTÉROÏDE. (26/08/2014)

 

 

Merci à notre amie Nicole d’E. qui nous a trouvé un petit film d’animation de la NASA sur le projet, pas trop lointain d’essayer de rapporter un astéroïde dans la banlieue terrestre.

En fait, il y a deux films d’animation, le premier explique comment après avoir choisi après l’étude des différents candidats astéroïdes, procéder aux différentes possibilités pour « attraper » un astéroïde et/ou à l’envelopper ou à le tracter vers un endroit précis.

C’est là où une capsule Orion envoyée depuis la Terre, pourrait prendre des échantillons de cet astéroïde capturé.

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

 

Le deuxième film montre ce même vaisseau Orion qui part pour un voyage de 9 jours vers l’astéroïde choisi, après avoir subi une assistance gravitationnelle de la Lune. Arrivé près de celui-ci, on procède à un rendez vous et arrimage au système d’enveloppe de l’astéroïde. Permettant ainsi la sortie EVA d’astronautes afin de recueillir des précieux échantillons. Après avoir passé plusieurs jours accrochée à l’astéroïde, c’est le retour sur Terre à la façon classique (Apollo).

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

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NEW HORIZONS : ON COMMENCE À VOIR PLUTON ET CHARON. (26/08/2014)

 

 

La sonde New Horizons envoyée en Janvier 2006 vers la dernière « ex » planète de notre système solaire, s’approche progressivement de sa destination.

 

La caméra LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) a filmé une douzaine d’images vers la fin Juillet 2014, qui ont été mises bout à bout pour faire une petite animation gif que vous pouvez voir ci-contre.

La sonde était à « seulement » 420 millions de km de Pluton.

On voit quand même le ballet de ce système double, la distance entre Pluton et Charon est de 18.000km (de surface à surface).

On ne distingue pas encore les autres 4 plus petits satellites.

L’approche précise du système Pluton-Charon est prévue début Juillet 2015.

 

Avant cela, la sonde sera remise en hibernation à la fin Août et sera réveillée le 6 Décembre de cette année 2014.

La mission est dirigée par nos amis du JHAPL du Maryland.

 

Credit: NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute

 

 

 

On remarquera aussi que le radiotélescope ALMA, est dirigé vers le système de Pluton et aide ainsi les scientifiques de la mission.

Alma devrait permettre de déterminer plus exactement l’orbite de Pluton, en effet, Pluton situé à 40UA en moyenne, n’a parcouru qu’un tiers de son orbite de 248 ans depuis sa découverte !

Ces déterminations devraient permettre d’effectuer une correction de trajectoire optimale.

 

Il est intéressant de noter que la NASA a lancé un grand « concours » pour essayer de trouver une ou deux cibles après la rencontre avec Pluton, parmi les objets de la ceinture de Kuiper (KBO) que New Horizons va obligatoirement traverser.

À priori cela n’a pas l’air simple, l’espace est vraiment …vide.

 

 

 

 

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TRITON : 25 ANS APRÈS LE FILM DE LA RENCONTRE AVEC VOYAGER 2. (26/08/2014)

 

C’est en 1989 que la sonde interplanétaire Voyager 2 nous a donné les premières images nettes de Neptune et de son plus gros satellite Triton. Le film de cette approche historique a été enfin restauré et utilisé aussi pour établir une carte couleur détaillée de Triton. Cette carte est réalisée par Paul Schenk un scientifique du LPI (Lunar and Planetary Institute), c’est elle qui a servi de base au film.

 

La résolution de la carte de Triton est de 600m par pixel, seul un hémisphère est visible dû au passage rapide de Voyager.

 

On pense que Triton a été capturé par Neptune et que les forces de marée ont chauffé son intérieur, donnant lieu à des éruptions volcaniques et divers autres effets géologiques (fractures etc…).

 

Triton est légèrement plus grand que Pluton. (Neptune diamètre : 50.000km, Triton : 2700km et Pluton : 2300km).

 

 

Une des photos de Voyager 2 de Triton.

 

Crédit : NASA/JPL

 

 

 

On pense que Triton a une densité et une composition similaires à celles de Pluton et que leurs surfaces sont couverts de volatils gelés comme CO2, CO, CH4 et N.

Voyager a découvert des geysers d’azote à sa surface, faisant de cette lune une des plus actives du système solaire avec Io et Encelade.

 

La nouvelle carte/vidéo de Triton se trouve sur le site du LPI et plus bas :

 

 vidéo :

 

 

 

 

 

 

L’ambiance dans la salle de contrôle du JPL en 1989. Vidéo.

 

 

 

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GAIA : GO POUR LA SCIENCE ENFIN:! (26/08/2014)

 

Suite aux derniers petits ennuis de Gaia, l’ESA est parvenue, semble-t-il à résoudre tous les problèmes.

 

La sonde, située en L2, qui doit étudier plus d’un milliard d’étoiles, est maintenant comme disent les anglais : Go for science !

 

Elle doit scanner le ciel approximativement 70 fois au cours de sa durée de vie nominale prévue de 5 ans.

Gaia tourne lentement sur elle-même en 6 heures.

 

Les principales caractéristiques des étoiles (comme luminosité, température et composition ainsi que leurs distances exactes) doivent être déterminées.

 

 

Il reste peut être quand même un problème qui avait été détecté précédemment : le dépôt de glace sur une partie de l’optique due à de l’eau prisonnière involontairement à bord de la sonde avant le lancement. Le chauffage d’une partie de l’optique semble avoir résolu partiellement le problème. Il faudra peut être renouveler l’opération dans le futur.

 

Le problème de la lumière parasite apparaissant dans le plan focal semble dû principalement à la lumière du Soleil qui trouve quand même son chemin malgré le cache de 10m de diamètre. L’effet sur les performances de Gaia est négligeable pour les objets de magnitude 15 et au-delà, mais commence à affecter la précision pour des objets allant jusqu’à la limite de Gaia, à savoir, ceux de magnitude 20. Les techniciens de la mission jouent sur le logiciel pour réduire cette influence le plus possible.

 

L’ESA estime que ces derniers petits ennuis ne peuvent pas entacher la mission d’analyser 1 milliard d’étoiles avec une précision 100 fois plus grande qu’avec son prédécesseur Hipparcos.

 

Donc, en conclusion, bonne chasse, GAIA !

 

 

Une vidéo expliquant le principe de chemin optique et de la camera.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le site de Gaia à l’ESA.

 

6 mois de test et de calibration par l’Observatoire de Paris.

 

Les dernières nouvelles de Gaia sur ce site.

 

Commisoning the radial velocity spectrometer. De l’ESA.

 

Les premières analyses de la lumière parasite par l’ESA.

 

 

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LA MATIÈRE NOIRE : UN SIGNAL INTRIGUANT ! (26/08/2014)

 

Les galaxies sont généralement assemblées en groupe ou amas (clusters en anglais), ceux-ci sont les plus grandes concentrations de matière normale et de matière noire. La matière noire très présente dans l’Univers, servirait d’échafaudage à la matière ordinaire pour former les structures que l’on connait. On n’a pas encore trouvé de quoi elle était faite !

Revenons-en à nos amas de galaxies, l’amas le plus important et le plus proche de nous est l’amas de la Vierge (Virgo Cluster) comprenant quelques 2000 galaxies ; il est situé à 50 millions d’années lumière de nous.

Signalons aussi que l’espace entre les galaxies n’est pas vide, il est rempli d’un gaz intergalactique chaud (des millions de K) et enrichi d’éléments lourds dont on peut détecter la signature à l’aide d’instruments classiques comme un spectromètre.

 

Et c’est là que l’histoire se corse, quelle ne fut pas la surprise des astronomes (notamment : Esra Bulbul, Adam Foster, Randall Smith, Scott Randall) du CfA (Harvard) lorsqu’ils dirigèrent leurs instruments (en fait Chandra et XMM, deux télescopes spatiaux en X) vers plusieurs dizaines d’amas dont l’amas de Persée que l’on voit ici, et qu’ils découvrirent une ligne d’émission (vers les 3,5keV) ne correspondant à aucun élément connu !

 

Les points mystérieux sont encadrés par un cercle sur la photo.

Crédit : X-ray: NASA/CXC/SAO/E.Bulbul, et al.

 

Une autre belle photo de cet amas, ici.

 

L’explication avancée par ces scientifiques est un peu iconoclaste, ils pensent que cela pourrait provenir de la décomposition d’un élément pouvant constituer la matière noire et que l’on recherche depuis un certains temps : un neutrino stérile.

 

 

 

Ils ont publié leurs résultats sur le Net.

 

En effet, on pensait que les gaz chauds des amas de galaxies étaient le lieu idéal pour abriter des particules de matière noire, notamment cet étrange neutrino.

Bien entendu, ce peut aussi être une erreur de mesure, mais dans le même temps, une autre équipe indépendante (de l’Université Leiden) a trouvé un résultat similaire.

 

On poursuit les investigations, mais si ces résultats s’avéraient corrects, on aurait fait un grand pas en avant dans le déchiffrage de la matière noire.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN.

 

L’annonce de la découverte par la NASA

 

Le Dr Eric Simon en parle aussi très clairement sur son blog que je vous recommande de lire.

 

 

 

 

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ÉCOLE CHALONGE :. COLLOQUE JUILLET 2014. CONCLUSIONS. (26/08/2014)

 

 

Le 18ème colloque de cosmologie 2014 de l’école Chalonge s’est terminé le 25 Juillet dernier, en voici les faits saillants :

 

FAITS SAILLANTS DU COLLOQUE où on a beaucoup parlé de neutrinos stériles.

 

Observations CMB et ses implications pour la cosmologie: Un rapport de situation. Polarisation du fond diffus cosmologique:

Vers une preuve d'observation de l'inflation cosmique. Au-delà du spectre de puissance: Cosmologie avec distorsions spectrales et la mission PIXIE.

Matière Noire Tiède Fermionique et théorie de Thomas Fermi de la structure de galaxies.

Signatures cosmologiques et astrophysiques de la Matière Noire Tiède.

Observations de la structure des galaxies et profils de densité cored. Changement d'orientation

Il est temps pour la Matière Noire Tiède

Contraintes de rayons X et de la  densité de l'espace de phases sur les propriétés de la particule de matière noire.

La Phénoménologie fertile de neutrinos stériles.

Lentilles gravitationnelles en cosmologie avec la Matière Noire Tiède et la section efficace pour les arcs géants

 

Cosmologie avec Gaïa. L'univers de la poussière dévoilé par Herschel. Sources de haute énergie dans l'époque de la réionisation de l'Univers

Les synergies entre le CMB et observations radio SKA. Observations sur la formation des galaxies et sur  leur évolution.

La masse des neutrinos, les phases et les mélanges: Théorie versus Experiments :Un rapport de situation.

Échelle absolue de la masse du neutrino active et la recherche de neutrinos stériles dans l'expérience KATRIN

 

Le rapport  tenseur/scalaire  primordial  (gravitations primordiaux), le spectre de puissance et la suppression de puissance à grande échelle avec les conditions initiales  fast-roll Cosmologie  avec la Matière Noire Tiède et théorie des Galaxies en accord avec les observations: Nouveaux résultats.  Session ouverte. Débat approfondie sur BICEP2. Cosmologie maintenant et demain.

Le télescope spatial James Webb, la matière noire tiède et les galaxies

 

(Pour mémoire les intervenants : Peter  BIERMANN, Daniel BOYANOVSKY, Carlo BURIGANA, Christopher CONSELICE,   Asantha COORAY, Hector  DE VEGA, Gianluigi  FOGLI, Gerard GILMORE, Alan KOGUT,  Eiichiro KOMATSU, Anthony LASENBY,  Hareh MAHDI, Felix MIRABEL, Paolo SALUCCI, Norma SANCHEZ, George SMOOT,  Casey WATSON, Christian WEINHEIMER, Rogier WINDHORST )

 

Les présentations des différents intervenants se trouvent ici.

Le programme et les présentations de l’année 2014 se trouvent ici.

 

 

Nos amis publient un article sur « un nouveau modèle pour la structure des galaxies »

 

 

L’album photo se trouve ici.

 

Prochaine réunion : 27 et 28 Nov 2014 pour l’ouverture du programme 2015.

 

 

 

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ATV-5 :.C’EST PARTI. (26/08/2014)

 

La dernière fois nous avions laissé le dernier ATV, Georges Lemaître, sur son pas de tir à Kourou ; il a enfin été lancé  avec succès vers l’ISS, voir le communiqué de presse d’Arianespace :

 

Paris, le 30 juillet 2014 : Décollage du dernier ATV à destination de la Station spatiale internationale

 

La cinquième et dernière mission du véhicule de transfert automatique (ATV) de l'ESA a démarré dans des conditions optimales aujourd'hui, avec le lancement du véhicule depuis le port spatial de l'Europe à Kourou, en Guyane, à destination de la Station spatiale internationale (ISS).

Georges Lemaître est le cinquième ATV construit et lancé par l'ESA dans le cadre de la participation de l'Europe à l'exploitation de la Station.

« Le programme ATV représente l'un des projets spatiaux et industriels les plus remarquables jamais menés à bien en Europe, » a souligné Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA.

 

« En effet, l'ESA, grâce à ses États membres et à l'industrie européenne, a produit une série de véhicules spatiaux reposant sur des technologies de pointe, lancés à des intervalles réguliers d'un an environ. Six ans après son vol inaugural, l'ATV demeure un véhicule exceptionnel qui montre bien ce que l'ESA et l'industrie européenne sont capables de faire pour servir la coopération européenne et l'innovation. Cette démonstration a été si probante qu'elle a convaincu la NASA de recourir au module de service de l'ATV pour équiper son futur système de transport d'équipage. »

 

L'ATV-Georges Lemaître, baptisé en hommage au scientifique belge qui a élaboré la théorie du Big Bang, a décollé à 23h47 TU le 29 juillet (01h47 heure de Paris le 30 juillet, 20h47 heure locale le 29 juillet) à bord d'un lanceur Ariane-5 ES.

Après avoir rejoint son orbite circulaire à 260 km de la Terre, l'ATV-5 a déployé ses panneaux solaires et son antenne.

 

« C'est avec une immense fierté que nous avons assisté au cinquième lancement réussi de ce magnifique véhicule, » a déclaré Thomas Reiter, Directeur Vols habités et Opérations à l'ESA.

 

« Mais l'aventure ne s'arrête pas là ; le savoir-faire et les technologies développés pour mettre au point l'ATV serviront pour d'autres voyages dans l'espace. Dès 2017, la capsule Orion de la NASA fonctionnera grâce au module de service européen.

Elle inaugurera alors la prochaine génération de véhicules d'exploration spatiale. »

 

Le vaisseau cargo procèdera à ses premières opérations une dizaine d'heures après son lancement. Cela prendra environ deux semaines à l'ATV-Georges Lemaître de tester ses équipements et de conduire les expériences prévues.

 

Au cours de son voyage, il volera notamment tout autour de la Station pour tester le nouveau détecteur imageur laser dans l'infrarouge LIRIS, sur lequel pourraient reposer les futurs systèmes de guidage, navigation et pilotage pour les manœuvres de rendez-vous avec des cibles qui ne seraient pas dotées de ports d'amarrage ou avec des débris spatiaux.

 

Durant cette manœuvre de contournement, les caméras infrarouges de LIRIS s'allumeront à environ 30 km de la Station.

Pour la manœuvre de rendez-vous, les caméras comme les capteurs laser seront mis en marche à environ 3,5 km de la cible, afin de créer un modèle en 3D virtuel de la Station. Les enregistreurs placés dans la soute de l'ATV stockeront ces données en vue de leur téléchargement et de leur analyse.

 

L'arrimage de l'ATV-Georges Lemaître à l'ISS est prévu pour le 12 août. Celui-ci restera accroché pendant une période pouvant aller jusqu'à six mois, avant de repartir chargé de déchets qui seront détruits en même temps que lui lors de la rentrée atmosphérique.

Toutes les opérations seront suivies depuis le Centre de contrôle de l'ATV à Toulouse, dirigé conjointement par l'ESA et le CNES, l'agence spatiale française.

 

L'ATV-5 livrera 6 602 kg de fret, dont 2 681 kg de cargaison sèche et 3 921 kg d'eau, d'ergols et de gaz.

 

Sa cargaison comprend des appareils scientifiques sophistiqués, à l'image du four à lévitation électromagnétique qui servira à mener des expériences visant à perfectionner les procédés industriels de moulage par coulée. En effet, cet appareil permettra de couler des pièces métalliques plus fines et de procéder à des mesures plus précises que sur Terre où la gravité pèse sur les résultats.

 

L'ATV-5 transportera en outre une manette recourant à des technologies de pointe grâce à laquelle on procèdera à des expériences de retour d'effort en impesanteur, afin d'améliorer sensiblement le contrôle à distance de robots en orbite.

 

La mission ATV comporte par ailleurs une dimension artistique inédite : un fragment de la météorite Campo del Cielo qui est tombée sur Terre il y a plus de 4 000 ans sera renvoyé dans l'espace à bord de l'ATV.

Son histoire se reproduira lorsqu'il brûlera de nouveau dans l'atmosphère.

 

L'approche de l'ATV sera supervisée par Alexander Gerst, astronaute de l'ESA, qui séjourne à bord de la Station depuis le 29 mai. Au cours des six mois qu'il passera dans l'espace, Alexander réalisera plus de 70 expériences et sera chargé de l'installation du four à lévitation électromagnétique.

 

L’ESA nous fourni une vidéo de la séparation de l’ATV de la fusée Ariane.

 

 

 

 

L’ATV a ensuite conformément à ce qui a été prévu, effectué un circuit autour de l’ISS pour tester ses nouveaux capteurs d’amarrage, puis quelques jours après, le 12 Août, il a accompli avec succès son amarrage automatique, dont voici une courte vidéo.

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

Une vue originale de l’approche lors de l’arrimage de l’ATV Georges Lemaître dans l’ombre de la Terre, prise par le cosmonaute Artemyev.

 

 

Photo Copyright : Roscosmos/O.Artemyev

 

 

Ensuite l’équipage commence à décharger la cargaison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La brochure ATV de l’ESA, en français, à voir, très instructif.

 

La vidéo ATV Héritage de l’ESA.

 

La mission ATV-5 en vidéo par l’ESA.

 

Une vidéo des archives G Lemaître de Louvain sur « Monseigneur Big Bang »

 

La page ATV à l’ESA.

 

 

 

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HUBBLE :.LA LENTILLE GRAVITATIONNELLE LA PLUS LOINTAINE À CE JOUR. (26/08/2014)

Crédit photos : NASA/ESA.

 

Les astronomes en charge de Hubble viennent de faire une découverte inattendue : une lentille gravitationnelle qui se trouve être la plus distante connue à ce jour.

 

Cette lentille est une monstrueuse galaxie elliptique de l’amas IRC 0218 située à 9,6 milliards d’années lumière, le précédent record était de 9,4 Gal.

La galaxie située derrière (une petite galaxie spirale) et qui donne les mirages gravitationnels (à une heure et à sept heures) vus sur la photo ci-contre est, elle âgée de 10,7 Ga

La galaxie lentille est au centre en orange sur l’insert de gauche, sur l’insert de droite on a fait disparaitre la galaxie lentille.

Il est très rare de voir un tel alignement de galaxies dans l’Univers primordial (âgé de moins de 9Ga).

 

Credit: NASA, ESA, K.-V. Tran (Texas A&M University), and K. Wong (Academia Sinica Institute of Astronomy & Astrophysics)

 

 

 

Cet alignement a permis d’évaluer la masse de la galaxie lentille : 180 milliards de masse solaire.

Curieusement cette galaxie aurait beaucoup moins de matière noire que la nôtre par exemple ; on ne se l’explique pas.

 

Les découvertes de galaxies de cette époque lointaine sont importantes, car elles peuvent permettre d’analyser cette mystérieuse matière noire, très présente à cette époque de l’Univers.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Hubble sur ce site.

 

Les 20 ans de Hubble célébration à la Cité de l’Espace de Toulouse.

 

Je signale que la présentation que j'ai donnée sur les 20 ans en orbite de Hubble (ppt avec animations video) est disponible au téléchargement sur ma liaison ftp et s'appelle. 20 ANS HUBBLE.zip elle est dans le dossier CONFÉRENCES JPM, choisir avant l'étiquette planetastronomy.com)

Ceux qui n'ont pas les mots de passe ou qui ne s’en souviennent pas, doivent me contacter avant.

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.LES 40 LIVRES DE SCIENCE INDISPENSABLES PAR LA RECHERCHE. (26/08/2014)

 

couverture La Recherche n°490

Les 40 livres de science indispensables

Mensuel n°490 daté août 2014

Que lirez-vous cet été ? La Recherche vous propose sa bibliothèque idéale : quarante livres de science choisis par des chercheurs et des journalistes scientifiques.

 

« La science permet d’écrire l’histoire du monde comme un grand récit », nous explique Michel Serres, philosophe et historien des sciences, dans un entretien. Suivant son conseil, la rédaction de La Recherche a fait appel à vingt-quatre auteurs, chercheurs et vulgarisateurs pour qu’ils présentent leurs livres de sciences préférés, ceux qui les ont initiés, inspirés, faits rêver.

 

 

 

Et parce qu’un numéro sur les livres ne serait pas complet sans quelques extraits, elle a demandé à quatre historiens de choisir et de présenter des textes de vulgarisation du XVIe au XIXe siècle, jamais republiés depuis. De la médecine aux mathématiques en passant par la cosmologie, aucun domaine de la science n’est oublié.

 

Découvrez notamment :

 

Le livre préféré d’Etienne Klein, A la recherche du réel de Bernard d’Espagnat. Celui de Philip Ball : The Age of Wonder de Richard Holmes. Ou encore L’Origine des espèces, raconté par Jean-Baptiste Panafieu. En lisant ce numéro, aucun doute, vous aurez envie de vous plonger dans ces ouvrages. Un numéro spécial bourré de conseils de bonnes lectures pour un bel été.

 

 

Voir le sommaire.

 

6,40€

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE DE SEPTEMBRE. (26/08/2014)

 

 

L'univers manquant

L'univers manquant

Matière noire, énergie sombre : enquête sur les 95 % cachés

 

La matière ordinaire - les étoiles, les planètes et tout ce qui nous entoure - ne représenterait ainsi cinq pour cent de l'Univers. Le reste se partagerait entre l'hypothétique matière noire et la non moins inconnue énergie sombre. Depuis 20 ans, nous avons des indices de la présence de ces composantes invisibles du cosmos mais les natures de la matière noire et de l'énergie sombre restent à identifier. On fait le point sur ces recherches visant à élucider le plus grand mystère de la cosmologie moderne.

 

 

 

 

 

 

Voici quelques articles ayant trait au sujet principal de ce numéro :

 

ÉDITO

L'Univers, cet inconnu par Maurice Mashaal

 

COSMOLOGIE

Sur les traces de l'Univers invisible par Volker Springel

Dans l'Univers, la matière ordinaire n'occuperait qu'une place minime par rapport à deux composantes encore mystérieuses : la matière noire et l'énergie sombre. Les indices en faveur de l'existence de cette face cachée du cosmos se sont accumulés.

 

PHYSIQUE

Les chasseurs souterrains de matière noire par Richard Taillet

Les physiciens recherchent les particules de matière noire à l'aide d'instruments installés dans d'anciennes mines. La sensibilité des détecteurs augmente et l'étau se resserre autour de cette composante hypothétique de l'Univers.

 

COSMOLOGIE

Énergie sombre ou nouvelle gravitation ? par Cédric Deffayet

L'expansion de l'Univers accélère. Pour expliquer ce phénomène constaté récemment, les théoriciens explorent plusieurs voies, telles l'existence d'une mystérieuse « énergie sombre » ou de nouvelles lois de la gravitation.

 

 

Et tout un tas d’autres articles intéressants.

 

6,20€

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.L’ASTRONOMIE DE SEPTEMBRE EST PARU. (26/08/2014)

 

 

 

Le numéro de rentrée de l’Astronomie, le magazine de la Société Astronomique de France vous propose un voyage dans l’espace-temps ; exactement ce qu’il faut pour vous remettre au travail !

 

Les actualités aussi ont été très nombreuses pendant cette période estivale, nos spécialistes vous en parlent : 67P et son noyau bizarre ; Hess II observatoire gamma, Gaia enfin mis en route ; M106 ; Grail et le champ de gravité de la Lune etc…

 

En souvenir de la glorieuse époque : le programme Gemini, chaînon essentiel dans la mission Apollo.

 

Où en est Curiosity ?

 

Vous saurez tout sur l’abbé Pluche dans le cadre de l’histoire de l’Astro.

 

 

 

Danielle Briot continue son cours sur les planètes extra solaires.

 

Notre ami Denis Savoie nous parle du cadran solaire de l’Institut de l’énergie solaire.

 

Plus toutes les rubriques habituelles : observations, matériel, fête du Soleil…

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : CIEL ET ESPACE DE SEPTEMBRE EST PARU.

 

 

Beau numéro de Ciel et Espace qui colle à l’actualité en parlant des défis de l’atterrissage de Philae sur la comète. Long reportage sur le sujet avec les dernières photos.

 

 

Très intéressant aussi : les éruptions sur Io et l’entretien avec le célèbre cosmologiste Max Tegmark, professeur au MIT.

 

Photos époustouflantes du ciel du Chili.

 

La vie à bord de l’ISS.

 

Et les rubriques habituelles.

 

 

 

 

5,50€

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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