LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 5 Novembre 2011
 
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Tout sur Mercure : CR de la conf. SAF de F Leblanc (planétologie) du 15 Octobre 2011. (05/11/2011)
La mort sublime des étoiles : CR de la conf. SAF de Agnès Acker du 12 Octobre 2011. (05/11/2011)
La révolution des exoplanètes : CR de la conf. IAP de G Hébrard du 4 Octobre 2011. (05/11/2011)
La physique des étoiles : CR de la conf. SAF de JP Zahn (cosmologie) du 1er Octobre 2011. (05/11/2011)
Soirée exobiologie : CR de la conf. SAF-ECLA du 28 Septembre 2011. (05/11/2011)
Soyuz : La fusée Russe passe à l’Ouest ! (05/11/2011)
Galileo : Enfin sur les rails ! (05/11/2011)
Tiangong 1 : Station spatiale chinoise en formation. (05/11/2011)
Neutrinos supra luminiques : Wait and See ! (05/11/2011)
LHC : Fin de l’exploitation avec protons, grand succès. (05/11/2011)
2005 YU55 : Il va nous frôler ! (05/11/2011)
Les océans terrestres : D’où vient l’eau? On est sur une piste. (05/11/2011)
Phobos : Grunt prêt au décollage ! (05/11/2011)
Mars 500 : Retour sur Terre ! (05/11/2011)
Dawn : Les montagnes de Vesta. (05/11/2011)
Hubble: Il observe un disque d’accrétion autour d’un trou noir! (05/11/2011)
Livre conseillé :.L’exploration spatiale chez CNRS éditions. (05/11/2011)
Livre conseillé :.Agenda Astronomique 2012 chez EDP Sciences et IMCCE. (05/11/2011)
Les magazines conseillés :.Pour la Science Spécial : l’univers des ondes. (05/11/2011)
Les magazines conseillés :.Les mystères de l’astronomie Hors série de ciel et espace. (05/11/2011)
 
 
 
 
 
SOYUZ : LA FUSÉE RUSSE PASSE À L’OUEST ! (05/11/2011)
 
 
L’ESA et Arianespace sont heureux de communiquer sur le succès du premier lancement de la célèbre fusée Russe Soyuz, celle de Sputnik et de Gagarine, celle aux plus de 1700 lancements, à partir de la base de Kourou sur le site dédié de Sinnamary.
 
 
Les deux premiers satellites destinés au système mondial de navigation Galileo, conçu par l'Europe, ont été mis en orbite le 21 Octobre 2011 par le premier lanceur russe Soyouz à décoller du Port spatial européen en Guyane pour une mission historique.
Pour son vol inaugural VS01, conduit par Arianespace, Soyouz a décollé du nouvel ensemble de lancement en Guyane le 21 octobre à 10H30 GMT (12 H 30 heure de Paris).
 
Tous les étages de Soyouz ont parfaitement fonctionné et l'étage supérieur Frégate-MT a largué les satellites Galileo sur l'orbite finale à 23 222 km d'altitude, 3 heures et 49 minutes après le décollage.
 
Soyuz sur le pas de tir , on remarque parfaitement les poutrelles qui retiennent la fusée.
Crédit photo : ESA - S. Corvaja
21 Octobre 2011, Soyuz décolle du CSG emportant deux satellites de la constellation Galileo. Crédit photo : ESA/CNES/ARIANESPACE - S. Corvaja
 
 
 
" Ce lancement est lourd de sens pour l'Europe : nous avons mis en orbite les deux premiers satellites du système Galileo, qui permettra à notre continent de tenir un rôle au niveau mondial dans le domaine stratégique, riche en perspectives économiques, de la navigation par satellite ", a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA.
" De plus, ce premier lancement historique de Galileo, système véritablement européen, a été réalisé par la légendaire fusée russe qui a envoyé dans l'espace Spoutnik et Iouri Gagarine et qui va désormais également décoller du Port spatial de l'Europe. "
" Il s'agit donc d'un double événement historique, qui illustre bien les avancées de la coopération : entre l'ESA et la Russie d'une part, avec une contribution de la France d'une importance capitale, mais aussi entre l'ESA et l'Union européenne dans le cadre d'une initiative commune. "
" Ce lancement consolide le rôle central de l'Europe dans la coopération spatiale internationale. "
"Cet événement, nous le devons à l'esprit visionnaire et à l'engagement des États membres de l'ESA. "
 
Il s'agissait également du premier Soyouz à être lancé d'un autre site que Baïkonour au Kazakhstan ou Plessetsk en Russie.
Un nouveau site a été créé pour Soyouz en Guyane. Exploité par Arianespace, il a pour vocation de renforcer la flexibilité et la compétitivité de la famille des lanceurs européens.
 
 
Soyouz est un lanceur de taille moyenne qui vient compléter la famille ESA : Ariane 5 pour les grandes charges utiles et le nouveau lanceur Vega, dont le vol inaugural est prévu en 2012 et qui emportera les petits satellites.
Le lancement en Guyane, à proximité de l'équateur, offre au lanceur européen Soyouz des performances accrues : il peut mettre jusqu'à 3 t sur l'orbite de transfert géostationnaire" qu'exigent nombre de satellites commerciaux de télécommunications, alors que Baïkonour n'autorise qu'une charge utile de 1,7 t.
Les deux satellites Galileo lancés par Soyouz font partie de la phase de validation en orbite (IOV) qui a pour objet de tester de façon approfondie les segments spatial, sol et utilisateurs du système Galileo.
Les satellites sont maintenant sous le contrôle d'une équipe mixte réunissant du personnel de l'ESA et de l'Agence spatiale française CNES à Toulouse. Après cette phase initiale, ils seront confiés à SpaceOpal, une coentreprise fondée par le Centre aérospatial allemand DLR et la société italienne Telespazio, qui les soumettra à une période d'essais de 90 jours avant la recette pour la phase IOV.
Le lancement des deux prochains satellites du quatuor IOV de Galileo est prévu pour l'été 2012.
 
 
 
Avec Soyuz au Centre Spatial Guyanais, Arianespace sera le seul opérateur au monde à lancer toutes les charges vers toutes les orbites, des plus petits aux plus grands satellites géostationnaires, des grappes de satellites pour les constellations à la déserte de la Station spatiale internationale.
 
Le programme Soyuz au Centre Spatial Guyanais (CSG) s’inscrit dans la continuité de la coopération entre la France et la Russie, débutée en 1996 avec la création de Starsem pour l’exploitation du lanceur Soyuz à Baikonur. Ce partenariat stratégique permet à l’Europe de disposer d’un lanceur moyen et à la Russie d’augmenter le nombre de lancements.
A ce jour, 23 lancements commerciaux ont été réalisés avec succès à Baikonur et 3 lancements restent encore à effectuer sur la période 2011-2012. Le lanceur Soyuz a déjà effectué 1776 missions depuis la Russie et le Kazakhstan, toutes versions confondues.
 
Les premières études sur Soyuz au Centre Spatial Guyanais remontent au début de 1998, ce qui a permis à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) de démarrer le programme en 2004. Les travaux en Guyane ont démarré en 2005 et l’arrivée des premiers éléments russes a débuté en 2008.
L’ESA a confié au CNES la maîtrise d’œuvre du projet afin de conduire le développement et la qualification technique de l’Ensemble de Lancement Soyuz (ELS) en Guyane.
L’Agence Spatiale Fédérale russe (Roscosmos), responsable de la réalisation de la partie russe du programme Soyuz au CSG, a coordonné l’ensemble des activités des entreprises russes impliquées dans ce programme.
Arianespace a assuré la fourniture des systèmes russes et coordonné les activités des entreprises russes pendant la phase de développement.
Soyuz au CSG est d’ores et déjà un succès commercial, 14 lancements étant dans le carnet de commandes d’Arianespace avant même ce premier lancement.
Les deux satellites de la constellation Galileo IOV-1 PFM et FM2 (du programme « IOV » (In Orbit Validation), prénommés Tiis et Natalia) seront placés sur une orbite circulaire à 23 000 km d’altitude. Ils ont été construits par un consortium dirigé par Astrium Gmbh.
Arianespace et sa filiale Starsem ont déjà mis en orbite les satellites précurseurs de Galileo, Giove-A et Giove-B, qui ont permis de sécuriser les fréquences attribuées à la constellation.
 
 
 
 
Vidéo sur la préparation des Soyuz :
 
 
1er tir de Soyouz en Guyane le 20 octobre par CNES
 
 
 
 
 
Vidéo sur le 1er lancement de Soyouz de la Guyane sur Daily Motion :
 
 
 
1er lancement de Soyouz de la Guyane par CNES
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
The Soyuz launch complex par le CNES
 
L’histoire du Soyuz en Guyane par nos amis de Capcom espace. Dossier très complet.
 
Soyuz en Guyane en photos.
 
Le lancement vu par Arianespace.
 
 
 
 
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GALILEO : ENFIN SUR LES RAILS. (05/11/2011)
 
 
Le 1er lancement Soyuz au CSG a placé sur une orbite circulaire à 23 000 km d’altitude les deux premiers satellites opérationnels de la constellation Galileo dans le cadre du programme « IOV » (acronyme de In Orbit Validation) le 21 Octobre 2011.
 
Orbite visée : orbite circulaire intermédiaire :Altitude : 23 222 km Inclinaison : 54.7 degrés
 
Galileo, qu'on appelle le GPS européen est en fait d'une génération beaucoup plus avancée que celle de nos amis US, il doit permettre une bien meilleure précision (de l’ordre du mètre ou mieux) et surtout il ne dépend pas du bon vouloir des militaires américains qui peuvent à tout instant couper le GPS, ou en réduire la précision, suivant leurs actions militaires.
Galileo est par essence un programme civil.
L'Europe va investir plusieurs milliards d'Euros pour ce projet, pour un marché qui est évalué à plus de 250 milliards.
 
Les Européens ont accepté de déplacer la fréquence sur laquelle opérera Galileo, pour qu'elle ne se superpose pas avec la fréquence utilisée par l'application militaire du GPS américain. Les Américains ont de leur côté renoncé à un droit de veto en cas d'évolution ultérieure du signal Galileo.
 
 
Galileo va mettre en service une trentaine de satellites (27 en opération, 3 en réserve) à 23.000km d'altitude et devrait commencer à fonctionner pour une exploitation commerciale qui commencera à partir de 2015, avec seulement 18 satellites en orbite.
De plus il devrait avoir une meilleure couverture, et aussi desservir les latitudes élevées du Nord de l'Europe (jusqu'au Cap Nord), de ce fait les orbites sont plus inclinées (56°) sur l'équateur que celle des GPS.
 
Le système Galileo sera compatible avec le GPS américain (et aussi avec le système russe GLONASS) comme on l'a déjà annoncé il y a quelque temps.
La phase actuelle IOV de développement, comprend les premiers satellites juste lancés, les derniers devant l’être pendant l’été 2012.
 
 
Le positionnement par satellite est une des applications les plus courantes (avec les lecteurs laser) de la théorie de la relativité d'Einstein, le principe repose sur l'utilisation d'une super horloge atomique à bord de chaque satellite
Car Einstein introduit une entité nouvelle : l'espace-temps.
Le temps ne s'écoule pas de la même manière en fonction du champ de gravité et de la vitesse.
 
Une horloge au Mont Blanc bat plus vite (de 20 microsecondes) par an qu'à Paris, c'est l'effet de la gravitation qui n'est pas la même aux deux endroits, c'est l'effet de la RG (Relativité Générale).
Une horloge en mouvement avance plus lentement qu'une horloge fixe, c'est l'effet de la Relativité Restreinte.
 
 
 
 
 
Ces deux effets sont utilisés dans le positionnement par satellite.
 
La plupart des gens ne comprennent pas pourquoi il faut 4 satellites en vue pour déterminer sa position, alors que 3 (x,y,z) semblent suffisants.
C'est compter sans Albert qui nous joue des tours, le temps n'est pas tout à fait le même dans les satellites et sur Terre, si bien que si l'on n'effectue pas une correction (synchro des temps) l'erreur de position peut atteindre 10km en une journée. Merci Albert!
 
Une nouvelle génération d'horloge atomique miniaturisée (oscillateur au rubidium) est à bord de Galileo, beaucoup plus précise que les anciennes, elles sont fabriquées par la société SpectraTime (anciennement Temex) de Neuchâtel (la précision Suisse n'est pas un vain mot!!). Cette société est une collaboration avec l’Observatoire de Neuchâtel.
Précision : quelques nanosecondes par jour! (50cm de précision sur le terrain). 
Une deuxième technologie voit aussi le jour : le maser, encore plus stable et encore plus précise.
Par sécurité, Galileo va se doter des deux technologies et en plus la redondance va doubler le nombre à bord.
 
Horloge au Rubidium ‚ESA)
Horloge Maser (ESA)
 
 
 
Les satellites Galileo auront 10 types de signaux différents : six pour applications civiles (gratuit), deux pour applications commerciales (payant mais avec meilleure précision) et deux pour applications gouvernementales (militaires ?).
 
 
L’infrastructure Galileo est composée de plusieurs éléments :
 
·        Une constellation d’une trentaine de satellites en orbite terrestre moyenne.
·        Une trentaine de stations terrestres de réception
·        Deux centres de contrôle (Fucino en Italie et Oberpfafenhofen en Allemagne)
·        Neuf stations d’émission
·        Cinq stations de suivi et de télémétrie.
 
 
 
 
Historique du projet : cela n ‘a pas été un long fleuve tranquille, c’est le moins que l’on puisse dire.
 
Originellement, Galileo devait entrer en service en….2008 !
Mais l’Europe est un combat permanent, nos glorieux industriels sont effrayés par le coût, la commission européenne reprend le projet et décide de le financer………..sur fond publique, c’est à dire par………nous.
Mais l’aventure n’est pas finie, il y a dépassement du budget, il faut se battre pour que le projet de meurt pas et que la rallonge soit votée.
 
Finalement on a lancé en 2005 et 2008 deux précurseurs, Giove A et B, heureusement à temps, car sinon on aurait perdu les fréquences allouées à Galileo.
Tout ceci explique le retard.
 
Beaucoup sont contre ce projet en affirmant qu’il est redondant par rapport au GPS, mais c’est le prix à payer pour notre indépendance.
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN.
 
Le site de Galileo à l’ESA.
 
Galileo au CNES.
 
Galileo sur le site de la commission européenne.
 
Les programmes européens de navigation par satellite, brochure en français, pdf.
 
video atomic clock et quelques photos.
 
How the Galileo atomic clocks work par l’ESA.
 
Au cœur de Galileo bat une horloge suisse
 
Animation mise en orbite des deux satellites.
 
Article de Libération sur le sujet.
 
Article de Sciences et Avenir sur Galileo.
 
Galileo premier projet industriel paneuropéen ?
 
Nos amis de Futura sciences parlent de Galileo et de son histoire.
 
Galileo le scandale européen, j’ai exprimé mes sentiments de honte au retard mis à ce projet.
 
Une équipe conjointe ESA/CNES pour les premières opérations des satellites Galileo
 
 
 
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TIANGONG 1 : STATION SPATIALE CHINOISE EN FORMATION. (05/11/2011)
 
Le 29 Septembre 2011, la Chine lançait avec succès un module inhabité, Tiangong 1 (Palais Céleste en chinois), premier élément d’une future station spatiale chinoise.
 
Ce 1er Novembre 2011, elle lançait aussi un vaisseau inhabité Shenzhou 8 par une fusée Longue Marche 2F, vers la même orbite à près de 350km d’altitude.
 
 
 
Le lancement de cette fusée ainsi que la mise en orbite du vaisseau peuvent être vus sur ce film :
   
 
 
 
 
 
 
Ce vaisseau réussit un amarrage (docking en anglais) au module Tiangong, formant ainsi la première étape d’une station spatiale, les techniques d’amarrage dans l’espace sont fondamentales pour élaborer la construction d’une station modulaire.
 
De nombreux exercices d’amarrage et de désamarrage devraient avoir lieu, jusqu’à bien maîtriser la technique, un retour de la capsule Shenzhou sur Terre est ensuite prévu.
 
 
Cet amarrage a réussi le 3 Novembre 2011 comme vient de l’annoncer l’agence chinoise. Crédit : Xinhuanet.
Amarrage : on voit la partie Tiangong depuis le vaisseau Shenzhou.
 
 
 
On voit sur ce film de l’agence chinoise, les phases ultimes de l’amarrage des deux vaisseaux.
   
 
 
 
 
 
 
Les étapes suivantes seront le lancement des vaisseaux Shenzhou 9 et 10 vers la station spatiale, on pense que l’un des vaisseaux serait habité et peut être par une cosmonaute femme, étant donné que deux femmes s’entraînent actuellement pour cette mission.
 
D’ici 10 ans la Chine devrait avoir une présence permanente dans l’espace à bord de cette station spatiale.
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Les photos de l’amarrage et les dessins de la simulation d’amarrage étape par étape.
 
Libération sur le premier amarrage chinois.
 
France 2 et la construction de la station chinoise.
 
Article du Nouvel Obs sur le sujet.
 
Article du Monde sur le sujet.
 
Shenzhou 8 par les Chinois en anglais.
 
 
 
 
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NEUTRINOS SUPRA LUMINIQUES : WAIT AND SEE ! (05/11/2011)
 
Suite à la publication il y a quelques semaines de la possibilité que certains neutrinos émis par le CERN et ayant atteint le Gran Sasso pourraient avoir dépassé la vitesse de la lumière, une belle controverse s’est produite dans la communauté scientifique ; si bien que les scientifiques de l’expérience OPERA ont décidé d'effectuer une nouvelle série de mesures avec une technique légèrement différente afin de s’assurer qu'il n'existe aucune erreur dans les mesures, avant de soumettre les résultats à une revue scientifique.
 
C’est aussi ce que nous a confirmé Michel Spiro que nos lecteurs connaissent bien.
 
On sait maintenant qu’une grande partie des physiciens de l’expérience controversée, n’était pas d’accord pour sortir les résultats avant une ultime vérification.
 
Donc wait and see avant d’avoir des informations plus précises.
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Article de Physics world sur le sujet.
 
Article de Sciences et Avenir.
 
 
 
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LHC : FIN DE L’EXPLOITATION 2011 AVEC PROTONS DU LHC : UN GRAND SUCCÈS (05/11/2011)
 
Le centre de presse du CERN est heureux de communiquer les informations suivantes suite à l’exploitation du LHC avec des protons :
 
 
Genève, le 31 octobre 2011. Après quelque 180 jours d’exploitation et quatre cent trillions de collisions proton-proton, l’exploitation 2011 avec protons du LHC a pris fin hier soir à 17h15.
Pour la deuxième année consécutive, l’équipe du LHC a largement dépassé ses objectifs opérationnels, augmentant régulièrement la cadence à laquelle le LHC a livré des données aux expériences.
Au début de la campagne d’exploitation de cette année, le LHC avait pour objectif de livrer aux expériences courant 2011 un femtobarn inverse (1 fb-1) de données, dans le langage des physiciens. Cette étape a été franchie le 17 juin, ce qui a mis les expériences en bonne position pour aborder les grandes conférences de physique de l’été, et a conduit à revoir à la hausse l’objectif de données pour 2011 pour le fixer à 5 fb-1.
Cette seconde étape a été franchie le 18 octobre, la quantité totale de données livrées en 2011 à chacune des deux expériences généralistes - ATLAS et CMS - avoisinant les 6 fb-1.   
 
« Au terme de l’exploitation avec protons de cette année, le LHC a atteint sa vitesse de croisière, a déclaré Steve Myers, directeur des accélérateurs et de la technologie au CERN*.
Pour bien situer les choses, le taux actuel de production de données est 4 millions de fois supérieur à celui enregistré lors de la première période d’exploitation de 2010, et 30 fois supérieur à celui enregistré au début de 2011. »
Du point de vue de la physique, l’exploitation avec protons de cette année a notamment permis de mieux circonscrire l’espace dans lequel se cachent le boson de Higgs et les particules supersymétriques, de mettre à l’épreuve de façon encore plus exigeante le Modèle standard de la physique des particules, et d’approfondir notre compréhension de l’Univers primordial.
 
« 2011 a été une année remarquable et passionnante pour l’ensemble de la communauté scientifique du LHC, en particulier pour nos étudiants et post-doctorants du monde entier. Nous avons effectué un nombre considérable de mesures du Modèle standard et franchi des territoires jusqu’ici inexplorés à la recherche d’une nouvelle physique.
 
En particulier, nous sommes parvenus à circonscrire le boson de Higgs dans la partie basse de la gamme de masses dans laquelle il est susceptible de se trouver, a indiqué Fabiola Gianotti, porte-parole d'ATLAS. C’est là que les théoriciens et les expérimentateurs s'attendaient à ce qu'il soit, mais cette zone est la plus difficile à étudier. »
 
« Lorsque je fais le point de cette année fantastique, j’ai vraiment l’impression de vivre un rêve, a déclaré Guido Tonelli, porte-parole de CMS. Nous avons réalisé des dizaines de nouvelles mesures et circonscrit nettement l’espace dans lequel pourraient se faire jour des modèles de nouvelle physique, et le meilleur reste à venir. Au moment où je vous parle, des centaines de jeunes scientifiques continuent à analyser l'énorme quantité de données accumulées jusqu'ici ; nous aurons bientôt de nouveaux résultats et, peut-être, quelque chose d’important à dire sur le boson de Higgs du Modèle standard. »
 
« Le LHC nous a donné la quantité de données dont nous rêvions au début de l'année et nos résultats ont mis le Modèle standard de la physique des particules à rude épreuve, a déclaré Pierluigi Campana, porte-parole de LHCb. Jusqu’à présent, il s’en est bien sorti, mais grâce à l’excellente performance du LHC, nous commençons à atteindre des niveaux de sensibilité qui pourraient nous permettre de voir bientôt au-delà du Modèle standard.  Les chercheurs, en particulier les plus jeunes, vivent ces évènements avec beaucoup d’enthousiasme et ont hâte que l’on découvre une nouvelle physique. »
 
Dans les jours et les semaines à venir, les équipes des expériences LHC analyseront la totalité des données de 2011 afin de se rapprocher encore plus d’une nouvelle physique.  Toutefois, s’il est possible que celle-ci voie le jour, il est très probable que l’on aura besoin pour cela de la totalité des 10 fb-1 initialement prévus pour 2011 et 2012.
 
Comme en 2010, le LHC se prépare à présent en vue de quatre semaines d’exploitation avec ions plomb. Mais, cette année, le plus grand accélérateur de particules du monde tentera de démontrer qu’on peut être à la fois grand et souple en mettant en collision des protons avec des ions plomb durant deux périodes de développement de la machine spécialement prévues à cet effet. S’ils s’avèrent concluants, ces essais ouvriront la voie à un nouveau mode d’exploitation du LHC, consistant à utiliser des protons pour sonder la structure interne des ions plomb, bien plus massifs que les protons.
 
Ces résultats seront importants pour le programme ions plomb, dont le but est d’étudier le plasma quarks-gluons, c’est-à-dire la soupe primordiale de particules à partir de laquelle a évolué la matière ordinaire dont est fait aujourd’hui l'Univers visible.
« En faisant entrer en collision des ions plomb, nous pourrons produire et étudier de minuscules traces de la soupe primordiale, a déclaré Paolo Giubellino, porte-parole d’ALICE, mais comme tout bon cuisinier vous le dira, pour maîtriser parfaitement une recette, il est essentiel d'en comprendre les ingrédients, et, dans le cas du plasma quarks-gluons, c’est justement ce que pourraient nous apporter les collisions proton-ion plomb. 
 
 
Tout ceci nous amène à nous poser la question essentielle :
L’existence du boson de Higgs sera-t-elle confirmée en 2012 ?
 
 
Voir les épisodes précédents :
 
     Le LHC : Il fonctionnera sans interruption jusqu’en 2012. (10/02/2011)
     LHC : Il bat le record du monde de l’intensité de faisceau. (05/05/2011)
     LHC et Fermilab : Des rumeurs sur le boson de Higgs ! (28/06/2011)
     HEP-Grenoble 2011 : La physique des hautes énergies s’approche du Higgs notamment ! (17/08/2011)
     CERN : Une expérience pèse l’antimatière avec grande précision. (17/08/2011)
     Higgs : Après Grenoble, Bombay, le Higgs a de moins en moins d’endroits pour se cacher ! (12/09/2011)
     Le boson de Higgs : Lourd ou léger ? (10/10/2011)
     Le boson de Higgs : Il expliquerait la taille de l’Univers ! (10/10/2011)
 
 
 
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2005 YU55 : IL VA NOUS FRÔLER ! (05/11/2011)
 
 
Le 8 Novembre 2011, un astéroïde de bonne taille (400m) va passer entre la Terre et la Lune à près de 325.000km de nous.
Rassurez-vous , il nous épargnera. Le survol devrait avoir lieu en début de nuit.
Son nom : 2005 YU55, poétique n’est ce pas ?
 
C’est bien entendu ce que l’on appelle un géocroiseur (en anglais Near Earth Astéroïde ou NEA)
Cela faisait près d’un demi siècle qu’un astéroïde de cette taille n’était pas passé près de la Terre.
 
 
Vue radar de l’astéroïde.  Presque sphérique, période de rotation : 18 heures.
Crédit : Nasa/Cornell/Arecibo
La trajectoire (clic sur l’image) de l’astéroïde.
Crédit : NASA/JPL-Caltech.
 
Ce sera le survol le plus proche de la Terre de cet astéroïde depuis plus de 200 ans.
 
La NASA et tous les astronomes en profiteront pour étudier le passage de cet objet et le photographier.
La NASA utilisera ses radiotélescopes de Goldstone et d’Arecibo principalement, elle espère des photos avec une résolution de 2m.
L’albédo est très faible et l’astéroïde serait noir comme du charbon.
 
La NASA possède un programme d’étude des astéroïdes et comètes c’est le Near-Earth Object Observations Program appelé aussi Spaceguard.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Voir aussi cet article de la NASA à ce sujet.
 
Radar Love: Asteroid Detection and Science
 
Une vidéo explicative sur l’astéroïde et sa détection par le JPL.
 
 
 
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LES OCÉANS TERRESTRES : D’OÛ VIENT L’EAU ? ON A UNE PISTE. (05/11/2011)
 
 
Le satellite européen en IR Herschel ne s’intéresse pas seulement aux galaxies lointaines, il étudie le système solaire et notamment les comètes. Et il y a du nouveau.
Une équipe internationale, incluant quatre chercheurs de l’Observatoire de Paris et du CNRS (nos amis Nicolas Biver et Jacques Crovisier du LESIA y ont participé, bravo à eux !), annonce avoir découvert la première comète - 103P/Hartley 2 - qui renferme une eau similaire à celle des océans terrestres.
Ce résultat, relance le débat à propos de l’origine de l’eau sur la planète bleue.
Certains petits corps glacés du Système solaire pourraient bien avoir joué un rôle d’apport céleste.
 
 
Nicolas a la gentillesse de nous commenter ces résultats : le résultat essentiel c'est que l’on a trouvé un D/H identique à celui des océans terrestres dans la comète Hartley 2, qui viendrait de la ceinture de Kuiper, et que donc il n'est plus possible d'exclure que l'essentiel des océans terrestre vienne des comètes.
Quant à savoir comment, cela reste des hypothèses: soit tôt dans la naissance de la terre via des objets cométaires qui avaient cette même caractéristique que les comètes de Kuiper, soit peut-être via le bombardement tardif - mais c'est du ressort des spécialistes en modélisation de l'évolution du système solaire.
 
 
 
L’information paraît en ligne le 5 octobre 2011 sur nature.com et le 13 octobre dans la revue Nature.
 
En voici les principaux enseignements :
 
D’où vient l’eau des océans ? La question taraude les scientifiques depuis des décennies.
Ils penchent aujourd’hui unanimement en faveur d’une origine extraterrestre de l’eau qui couvre les deux tiers du globe.
La Terre était sèche et chaude à l’origine. La molécule d’eau y aurait, ensuite, été apportée par le bombardement de corps célestes.
 
Comment ? Et par quel type d’objets : météorites, astéroïdes, comètes ?
 
 
C’est tout l’enjeu du débat que viennent enrichir les dernières données d’observation de la comète Hartley 2, obtenues par le télescope spatial infrarouge européen Herschel.
 
 
Ce résultat provient d’une étude menée en ondes submillimétriques, inobservables depuis le sol.
 
 
Crédits: ESA/AOES Medialab; Herschel/HssO Consortium
 
 
 
 
 
L’équipe internationale, qui inclut des chercheurs du Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique LESIA (Observatoire de Paris, CNRS, Université Pierre et Marie Curie, Université Paris Diderot), a détecté pour la première fois l’eau mi-lourde HDO, forme particulière de l’eau H2O, au sein d’une comète issue de la ceinture de Kuiper, vaste réservoir d’objets glacés qui s’étend à grande distance du Soleil, au-delà de Neptune.
 
Un bon outil de diagnostic physico-chimique ici est le rapport relatif entre les abondances de deux molécules : l’eau ordinaire H2O (deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène) et l’eau mi-lourde HDO où un atome de deutérium (deux fois plus lourd) remplace un hydrogène.
Dans les océans, le rapport deutérium à hydrogène D/H vaut environ 0,0156 % : un chiffre similaire à celui trouvé dans les météorites issues de la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter.
 
 
 
Dans les six comètes étudiées jusque là, dont les célèbres Halley et Hale-Bopp, le rapport apparaît deux fois supérieur à celui trouvé sur Terre. Ceci semblait identifier les astéroïdes comme la principale source de l’eau terrestre.
 
Les comètes n’auraient pas contribué pour plus de 10 %.
 
La nouvelle étude ramène pourtant ces dernières sur le devant de la scène : les comètes auraient bel et bien pu contribuer à l’eau terrestre.
Rapport D/H : en vert la Terre et les chondrites de type CI; en bleu clair Encelade ; en orange, les comètes du nuage de Oort et en violet la comète Hartley 2 d’origine la ceinture de Kuiper. En noir, D/H dans l’atmosphère des planètes géantes.
Les océans terrestres représentent la ligne bleue.
En jaune les valeurs pour la nébuleuse protosolaire, et en rouge la D/H pour le milieu interstellaire (ISM)
Crédit : © MPI/  Nature.
 
 
 
 
 
 
Hartley 2 découverte en 1986 est réapparue dans le ciel à quatre reprises depuis. Sa dernière incursion est intervenue en 2010. Le 20 octobre, elle est passée au plus près de la Terre, à 16 millions de kilomètres.
 
 
Le télescope Herschel a ainsi pu la scruter le 17 novembre à l’aide du spectromètre Heterodyne Instrument for Far Infrared HIFI, meilleur instrument actuellement disponible pour détecter l’eau dans l’espace.
Le rapport deutérium/hydrogène relevé est de 0,016 %. Une valeur semblable à celle des océans.
 
Ce résultat inattendu reflète sans doute la provenance spécifique de la comète Hartley 2 qui revient aujourd’hui tous les six ans près du Soleil : très probablement née au sein de la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune, elle a pu en être éjectée il y a quelques dizaines à centaines de milliers d’années. D’où sa composition différente.
 
De leur côté, les six comètes précédemment étudiées se seraient formées près des planètes géantes du Système solaire. Leurs orbites perturbées les ont, ensuite, conduites à rejoindre le nuage de Oort, à plusieurs dizaines de milliers de fois la distance Terre-Soleil, ou plusieurs centaines de milliards de kilomètres du Soleil.
 
Le réservoir de petits corps présentant une eau semblable à celle de la Terre s’avère, en définitive, plus grand que prévu : il s’étend bien au-delà de la ceinture des astéroïdes, entre Mars et Jupiter, et irait jusqu’à la ceinture cométaire de Kuiper, au-delà de Neptune.
L’eau des océans pourrait avoir été apportée jadis par une pluie d’icebergs cosmiques.
 
 
Les résultats sont publiés dans l’article Ocean-like water in the Jupiter-family comet 103P/Hartley 2 qui paraît le 5 octobre 2011 sur www.nature.com et le 13 octobre dans Nature.
Collaboration 
Les auteurs de ces travaux exercent au Max Planck Institut für Sonnensystemforschung, Lindau, Allemagne, au California Institute of Technology, Pasadena, Californie, au LESIA (Observatoire de Paris, CNRS, Université Pierre et Marie Curie, Université Paris Diderot), Meudon, France, au European Space Astronomy Centre, Espagne, à l’Université du Michigan et à l’Académie des sciences de Pologne, à Varsovie.
L’observatoire spatial infrarouge Herschel est un satellite scientifique de l’Agence spatiale européenne ESA. Il embarque des instruments réalisés par des consortia sous responsabilité européenne avec une importante participation de la Nasa. Le CNES, l’agence spatiale française, contribue au financement, à la réalisation et à l’exploitation des instruments, en partenariat avec les laboratoires et organismes de recherche.
Le spectromètre Heterodyne Instrument for Far Infrared HIFI a été fourni par des instituts, universités et laboratoires basés en Europe, au Canada et aux Etats-Unis sous responsabilité de l’Institut de recherche spatiale de Groningen, Pays-Bas, avec des contributions majeures de l’Allemagne, la France, les États-Unis.
Les observations de la comète Hartley 2 font partie du programme clé de temps garanti sur Herschel « l’eau et la chimie associée dans le Système solaire ».
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Herschel detects abundant water in planet-forming disc
 
Comet Hartley 2 in a new light par le Max Planck Institute.
 
Water and Related Chemistry in the Solar System par le site d’Herschel.
 
Nos amis anglais sur Herschel et la comète et comment les trois instruments ont vu la comète.
 
 
 
 
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PHOBOS : GRUNT PRÊT AU DÉCOLLAGE! (05/11/2011)
 
 
La sonde Russe, Phobos-Grunt est prête à partir, c’est la première sonde interplanétaire lancée par nos amis russes depuis plus de quinze ans. La cible : Phobos ce minuscule satellite de Mars (dimensions : 27 × 22 × 19 km ), la sonde devrait se poser à sa surface, prélever des échantillons (200g) et les ramener sur Terre.
 
La mission Phobos-Grunt à bord d’une fusée Zenit, devrait rejoindre Phobos après près d'un an de voyage (moteur ionique en partie; comme sur Smart-1) et se mettra en orbite autour de Mars.
Après cartographie précise de ce petit corps, un rendez vous spatial sera prévu qui devrait permettre un prélèvement d'échantillon du sol avec retour sur Terre.
 
 
 
Ce sont les célèbres bureaux d'études Lavochkine qui sont responsables de cette mission, voir cette vidéo à ce propos sur YouTube (les commentaires sont en Russe, mais les images sont très parlantes d'elles même)
La Chine devrait aussi être associée à cette mission, un petit satellite chinois devrait accompagner Grunt.
 
 
 
Le profil de la mission est visible sur cette image.
 
·        Lancement et transfert vers Mars avec 3 corrections.
·        Freinage arrivé près de Mars
·        Lancement du satellite chinois
·        Modification d’orbite afin d’atteindre Phobos
·        Atterrissage sur Phobos (des rétro-fusées devant augmenter la gravité afin que la sonde ne reparte pas dans l’espace).
·        Ramassage d’échantillons
·        Décollage de Phobos
·        Trajectoire vers la Terre avec multiples corrections
·        Atterrissage sur Terre et récupération.
 
 
 
 
 
 
 
Voici une vidéo intéressante du CNES concernant cette mission :
 
Aller-retour de la Terre à Phobos :
 

Aller-retour de la Terre à Phobos par CNES  
   
 
 
 
 
Une autre vidéo explicative de You Tube.
Phobos-Grunt (Фобос-Грунт) Sample Return Mission.
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
La mission Phobos Grunt au CNES.
 
Phobos-Grunt : direction Mars en novembre du CNES
 
Très bon article complet sur la mission par maxisciences.
 
Universetoday nous parle de la mission Phobos Grunt.
 
Daring Russian Sample Return mission to Martian Moon Phobos aims for November Liftoff
 
Une belle photo d’une maquette de Grunt et celle-ci aussi grandeur nature.
 
Des photos de Phobos par Mars Express.
 
 
 
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MARS 500 : RETOUR SUR TERRE. (05/11/2011)
 
 
Depuis juin 2010, les six membres d’équipage d’une mission simulée vers Mars vivent en conditions d’isolement dans un laboratoire près de Moscou. Ils «retourneront sur Terre » le 4 novembre et seront mis en quarantaine pendant quatre jours pour subir des examens médicaux
 
Mars500, première simulation en vraie grandeur d’une mission habitée à destination de Mars, se déroule dans une maquette d’infrastructure spatiale reproduisant fidèlement la quasi-totalité des aspects d’un vol spatial – hormis la microgravité, les radiations et un véritable voyage interplanétaire.
Pendant un an et demi environ, l’équipage international composé de deux Européens, trois Russes et un Chinois, a « voyagé » vers Mars, « atterri » sur la planète et effectué plusieurs sorties sur le « sol martien ». Il a été exposé à différentes contraintes : monotonie, délais de transmission des télécommunications, et absence totale de lumière du jour dans un habitat dépourvu de tout hublot.
L’équipage comprend le Français Romain Charles et l’Italo-Colombien Diego Urbina, sélectionnés par l’ESA, les Russes Soukhrob Kamolov, Alexeï Sitev et Alexandre Smoleyevski, ainsi que le Chinois Wang Yue.
 
Une authentique aventure humaine
Avant de pouvoir réaliser des vols habités au-delà de l’orbite terrestre basse, dans un avenir pas trop lointain, il reste à relever de nombreux défis et à résoudre de nombreux problèmes techniques.
Au delà de la complexité technologique du vaisseau, l’une des grandes inconnues concerne le facteur humain et les effets d’un long confinement dans un espace clos, soumis à un stress, sur les interactions entre les membres de l’équipage. Étudier ces facteurs, tel était l’objectif principal de l’expérience Mars500.
L’équipage a réalisé des dizaines d’expériences dont les résultats aideront les scientifiques, les ingénieurs et les techniciens à évaluer ce qu’auront à endurer les voyageurs spatiaux du futur.
Tout au long de cette expérience, l’équipage est resté soudé et ne s’est pas laissé déstabiliser. Il n’y a pas eu de conflit significatif et ce « voyage » éprouvant s’est déroulé comme s’il s’était agi d’une mission martienne réalisée en conditions réelles avec un véritable équipage.
 
 
 
Nos amis Russes ont déjà une longue expérience avec les vols longue durée.
En effet, n’oublions pas que c’est Serguei Krikalov, parti Soviétique en mai 1991 à bord de la station MIR, et revenu sur Terre, Russe en mars 1992 après un séjour de plus de 10 mois consécutifs.
Il détient aussi le record du monde de longévité en vol cumulé avec 803 jours en orbite terrestre !
 
 
 
Le module de vie des astronautes : un maigre total de 180m2, mais chacun a quand même son propre espace.
 
Les provisions et matériel médical, ont été stockés pour pouvoir suffire pour cette année et demie.
 
Les réserves en eau sont limitées ; les astronautes peuvent prendre une douche tous les 10 jours seulement.
 
 
 
 
 
 
 
 
Le module de simulation du sol martien : on l’a fait ressembler au sol du cratère Gusev, un terrain rouge de 10m par 6m couvert de cailloux. L’atmosphère de cet espace est rendu similaire à celle de Mars : froid et absence d’oxygène.
Trois « sorties » sur Mars sont programmées pour trois astronautes isolés des autres qui resteront à bord du module d’habitation.
 
 
LA SORTIE.
 
 
Ce Vendredi 4 Novembre 2011, la porte s’est enfin ouverte et nos six astronautes sont sortis, frais et dispos après un si long voyage.
 
Ils vont maintenant subir une grande quantité de tests avant d’être rendus à leurs familles respectives.
 
 
 
 
 
 
J’avais eu la chance de pouvoir interviewer Romain Charles il y a quelques mois pour la revue l’Astronomie de la SAF, en voici quelques extraits.
 
Romain Charles, est ingénieur, il a 31 ans et a été sélectionné en tant qu’astronaute européen.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. L’Astronomie :Comment s’est faite la sélection ? Sur des critères psychologiques ou physiques, qu’est ce qui a été l’épreuve la plus dure ?
Romain Charles : La sélection organisée par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour cette expérience Mars 500 s’est déroulée en plusieurs étapes. Dans un premier temps j’ai rempli un dossier de candidature sur leur site internet. Ce dernier ayant été retenu, j’ai été invité au centre d’entraînement des astronautes (EAC) à Cologne pour passer un entretien et remplir quelques questionnaires. Cette partie de la sélection était principalement axée sur le profil psychologique des candidats. Suite à cela, j’ai passé une semaine et demie dans un hôpital de Moscou pour subir toute une batterie de tests physiques et physiologiques.
C’est cette partie de la sélection qui a été la plus éprouvante pour moi puisqu’au moindre problème – aussi bénin soit-il - nous étions directement remercié et renvoyé vers notre pays d’origine. En outre, plusieurs de nos examens médicaux étaient loin d’être engageants (comme la gastroscopie pour n’en citer qu’un).
La sélection finale s’est faite pendant la période d’entraînement. Nous étions 4 candidats de l’ESA à suivre le programme de préparation à la mission Mars 500 et – là encore sur des critères psychologiques – nous avons été choisis avec Diego Urbina.
 
2. L’Astronomie :Quelle est votre mission exacte à bord ? Quelle est la langue officielle à bord ?
Romain Charles : Ma fonction dans le « vaisseau » Mars 500 est : Ingénieur de bord. Je suis donc le responsable du bon fonctionnement des systèmes du vaisseau et en particulier du système de survie (Life Support System). En plus de cela, mes journées sont bien occupées par la centaine d’expériences que nous réalisons périodiquement.
Nous avons deux langues officielles à bord : l’anglais et le russe. La différence entre ceux qui parlent anglais et ceux qui parlent russe était bien marquée au début de notre voyage mais cela a disparu maintenant et nous utilisons tous un mix des deux langages.
 
3. L’Astronomie :L’effet de la privation du soleil est-il important ?
Romain Charles : En entrant dans les modules de Mars 500, je pensais que le soleil et la nature me manqueraient beaucoup. Après plus de 9 mois passés dans mon « vaisseau », je me rends compte que ce n’est pas si pénalisant. Certes j’aimerais bien prendre un bon bain de soleil sur une plage de sable blanc mais ce n’est pas un réel besoin.
 
4. L’Astronomie :Êtes-vous triste/frustré de rester à bord et de ne pas mettre les pieds sur Mars ?
Romain Charles : J’ai su que je n’irai pas sur Mars au moment de ma sélection finale et, sur le coup, j’ai été un peu déçu. En effet, l’entraînement avec les scaphandres m’avait particulièrement plu et j’aurai aimé le mettre à profit lors de notre arrivée sur la planète rouge. Toutefois, j’ai très vite relativisé en me rappelant que j’étais sélectionné pour faire parti de l’équipage international de Mars 500. Même après 285 jours passés avec mes 5 compagnons, je suis toujours heureux de participer à cette aventure.
 
5. L’Astronomie :Quel est « Le » livre que vous n’auriez pour rien au monde voulu oublier de prendre avec vous
Romain Charles : Je mets à profit ces 1 an et demi passé cloîtré dans nos modules pour lire quelques livre desquels on dit tous « si un jour j’ai le temps, je le lirai». J’ai donc emporté avec moi le Gombrich qui traite de l’histoire de l’art.
J’aimerais être capable de mieux comprendre les peintures et sculptures à ma sortie en novembre prochain.
 
6. L’Astronomie :Avez-vous pu choisir votre nourriture ?
Romain Charles : Nous avons commencé notre période d’entraînement par une série de dégustations qui ont permis d’orienter les choix de nourriture pour que nous aimions tous ce que nous mangeons. Je ne peux pas non plus dire que j’ai choisi ma nourriture puisque nous avons très peu de fromage. Dans l’ensemble, notre régime est quand même assez proche de ce que nous mangeons en France, donc tout va bien.
 
7. L’Astronomie :Que pensez-vous retirer pour vous même de cette expérience après plus de la moitié de voyage ?
Romain Charles : Jusqu’à maintenant, cette expérience m’a appris plusieurs choses sur moi-même. Par exemple, je connais maintenant beaucoup mieux les critères qui influent sur mon humeur. En outre, participer à une mission internationale où des dizaines de pays sont représentés (au travers de l’organisation et/ou des expériences à réaliser) me permet de connaître de l’intérieur le monde du spatial. Grâce à cette connaissance du milieu, j’espère pouvoir continuer à travailler dans ce secteur après notre retour sur « Terre »
 
8. L’Astronomie :Quel est le plus gros problème technique que vous ayez eu à bord jusqu’à maintenant ?
Romain Charles : Notre plus gros problème technique était en fait une simulation de panne. Nous ne l’avons appris qu’après avoir passé plus de 20h sans eau, sans lumière et sans air. Mis à part cela, ce sont nos expériences qui nous posent le plus de problèmes. Nous avons parfois à réparer ou à remplacer certains composants qui ont rendu l’âme.
 
9. L’Astronomie :Quelle est d’après vous la plus grande différence qu’il y a entre cette simulation et un vol réel vers  Mars, à part le fait d’être dans l’espace.
Romain Charles : J’imagine que dans un vrai vol vers Mars le temps alloué à la maintenance des systèmes de survie sera plus important puisque ces derniers seront plus complexes pour répondre à tous les défis techniques d’un voyage intersidéral.
Cependant l’expérience Mars 500 a voulu coller au plus près à une vraie mission vers Mars et du coup, à part le fait d’être sur Terre, il y a très peu de différences.
 
 
Bon retour sur Terre à tout l’équipage !
 
 
 
 
 
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DAWN :.LES MONTAGNES DE VESTA. (05/11/2011)
Image crédit: toutes images : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
 
 
La sonde Dawn orbite Vesta depuis la mi-Juillet 2011, elle a découvert que le Pôle Sud de ce petit corps contient une des plus grandes montagnes du système solaire.
 
Vue oblique de la région polaire Sud de Vesta. Résolution : 300m par pixel, l’échelle verticale a été exagérée d’un facteur 1,5 par rapport à l’échelle horizontale.
 
La rotondité de la petite planète a aussi été gommée afin de rendre le paysage plus habituel à nos yeux.
 
 
 
 
 
 
 
 
D’autres découvertes semblent indiquer que la surface de Vesta vue à différentes longueurs d’onde montre des compositions très diverses en particulier autour des cratères.
 
La topographie du Pôle Sud.
 
 
La surface de Vesta semble moins « lisse » que la plupart des astéroïdes de la ceinture principale.
Il apparaît aussi que la région Sud soit plus jeune de 1 ou 2 milliards d’années que la région Nord. Pourquoi ?
 
Depuis Juillet, Dawn orbite en spirale de plus en plus serrée Vesta de façon à se rapprocher de sa surface, elle va passer de 2700km à 680km d’altitude.
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
L’image du jour de Dawn.
 
Site de la mission au JPL.
 
Site de la mission à la NASA.
 
On peut visualiser sur cette animation l’orbite de DAWN dans notre système solaire lors de ces deux visites d’astéroïdes.
 
NASA's Dawn Science Team Presents Early Science Results
 
La dernière conférence de presse de Dawn sur Vesta.
 
 
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HUBBLE:.IL OBSERVE UN DISQUE D’ACCRÉTION AUTOUR D’UN TROU NOIR! (05/11/2011)
 
 
Pour la première fois, Hubble a pu observer un disque d’accrétion de matière se formant autour d’un quasar, disque brillant de matière en train de se faire happer par le trou noir central de cette galaxie.
 
C’est grâce à la technique des lentilles gravitationnelles que cela a pu être mis en évidence.
La puissance de cette méthode a permis de mesurer la taille de ce disque et sa température en différents endroits.
 
Photo : le quasar vu au travers de la lentille gravitationnelle due à une galaxie située au premier plan (que l’on voit faiblement autour des deux images).
Les variations de couleur d’une des images dues au passage d’étoiles de la galaxie lentille, donnent une idée du profil de température du disque de matière.
 
 
crédit : NASA, ESA and J.A. Muñoz (University of Valencia)
 
 
Si les trous noirs eux même sont invisibles, leurs influences sur l’environnement le sont, les forces qu’elles mettent en jeu sont extraordinaires et sont à la base des phénomènes les plus puissants de l’Univers.
Les quasars (acronyme de quasi stellar objects) sont des disques de matière qui orbitent des trous noirs super massifs , ils sont chauffés à des températures extrêmes et émettent de nombreuses radiations lors de ce processus.
Ce disque d’accrétion a une taille moyenne de quelques jours lumière ou une centaine de milliards de km ; mais ils sont situés très loin de la Terre et invisibles avec des télescopes conventionnels.
 
La méthode utilisée ici pour étudier finement ce quasar, fait donc appel à une technique novatrice.
On fait appel aux étoiles individuelles appartenant à la galaxie « lentille » qui par chance se trouve sur le chemin optique, pour scanner le disque, en effet lorsque ces étoiles se déplacent dans la galaxie elles vont balayer le disque entier (avec en plus un effet d’amplification due à l’effet lentille) et donner des informations sur chaque partie de ce disque.
Les variations de couleurs que l’on pourrait noter seraient notamment dues à des variations de température du disque.
La température d’un tel disque augmente plus la matière s’approche du trou noir, la couleur devient de plus en plus bleue.
Ceci a aussi permis de mesurer la taille des différentes parties du disque. (disque total 100 à 300 milliards de km).
 
 
 
Voici une vidéo qui devrait expliquer la technique.
 
La vidéo commence par une simulation de la vue que voit Hubble, ensuite la caméra tourne pour nous donner une vue de côté, montrant les positions relatives des objets et des trajets des rayons lumineux. La vidéo zoome ensuite sur 3 endroits différents : le quasar à gauche, la galaxie lentille avec une étoile qui se déplace au centre et la vue de Hubble. On remarquera que les rayons lumineux sont de plus en plus bleus au fur et à mesure qu’ils proviennent du centre du disque.
 
   
 
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A study of gravitational lens chromaticity with the Hubble Space Telescope
 
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ.:.L’EXPLORATION SPATIALE CHEZ CNRS ÉDITIONS.. (05/11/2011)
 
 
Ce livre porte un sous titre : Au carrefour de la science et de la politique, car en effet l’exploration spatiale est un domaine éminemment politique.
 
Les auteurs :
·         Arlène Ammar-Israël, physicienne, a dirigé les programmes d’exploration du système solaire, puis les programmes de vols habités au Centre national d’études spatiales (Cnes) et présidé le comité européen d’utilisation de L’ISS.
·         Jean-Louis Fellous, géophysicien, a dirigé les programmes d’observation de la Terre au Cnes et les recherches océaniques à l’Ifremer. Il est le directeur exécutif du Cospar.
Signalons la préface et l’avant propos de nos grands amis, respectivement Claudie Haigneré et Roger Maurice Bonnet qui ont tant fait pour la conquête spatiale.
 
 
 
 
De rêve, l’exploration spatiale est devenue réalité et cette réalité a dépassé la fiction. Depuis cinquante ans, des mondes inattendus ont été découverts, des théories révisées, et chaque nouvelle mission remet en cause des résultats antérieurs.
Les enjeux ? Comprendre l’origine et l’évolution du système solaire, des planètes, de la vie.
 
Les auteurs du récit de cette grande aventure éclairent les liens étroits et complexes qu’entretiennent en la matière science et politique.
Enjeux d’influence, de prestige, de suprématie. Sans la Seconde Guerre mondiale, pas de fusée. Sans la Guerre froide, pas de Spoutnik, de Gagarine, de premier pas sur la Lune.
Désormais, l’Europe trouve sa place dans le club des puissances exploratrices.
La Chine et l’Inde affichent leurs ambitions.
 
L’histoire de la conquête spatiale est aussi celle de la transformation d’un conflit global en coopération internationale.
 
Le récit d’une quête partagée vers la connaissance.
Celui d’un dépassement des enjeux nationaux. Celui de la fin du mythe de l’expansion indéfinie de l’homme dans l’univers.
 
En interrogeant la croyance selon laquelle l’homme serait au centre du cosmos, l’exploration spatiale amène à prendre la pleine mesure du destin collectif de l’humanité, vouée à rester sur cette Terre et à la préserver.
 
 
Le sommaire du livre :
1-     L’espace au cœur de la guerre froide.
2-    L’installation durable dans la banlieue terrestre
3-    Nouveaux enjeux, nouveaux acteurs
4-    Les chemins de la découverte
5-    Les sciences de la micropesanteur
6-    Vivre dans l’espace
7-    Les planètes telluriques
8-    Le spectacle des planètes géantes
9-    Comètes et astéroïdes
10-Les planètes extra solaires
11-  L’espace proche
12-Le mirage du retour sur la Lune
13-Destination Mars
14-L’avenir de l’exploration planétaire
15-Une vison européenne
 
Appendices et glossaire.
 
Comme vous voyez tous les aspects sont traités.  Bonne lecture !
 
 
ISBN : 978-2-271-07081-4
Format : 15 x 23 cm   250 pages      27,00 € TTC
 
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.AGENDA ASTRONOMIQUE 2012 CHEZ EDP SCIENCES ET IMCCE. (05/11/2011)
 
Toujours très bien fait, cet agenda astro 2012 va permettre à tous de porter un regard intelligent vers le ciel.
Il est publié par les astronomes du bureau des longitudes de l’IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides) en association avec l’Observatoire de Paris.
Signalons que notre ami Patrick Fuentes président de la commission Histoire de la SAF a aussi contribué à cet ouvrage.
 
 
Chaque jour de l'année, laissez-vous guider pour un voyage aux confins de l'Univers ! 
 
Découvrez le ciel jusqu'à ces lointaines galaxies aux mille couleurs, abordez les progrès scientifiques qui ont permis de dévoiler les mystères de l'Univers, retrouvez ces hommes et ces femmes qui ont repoussé les limites de la connaissance ! 
 
Cet agenda vous transportera à la frontière du rêve et de la réalité tout en vous permettant d'organiser votre quotidien.
 
 
 
 
 
 
 
Destiné aux astronomes, professionnels ou amateurs, cet ouvrage se décompose de la façon suivante (d’après Ed Eyrolles) :
 
Les trois premiers chapitres de cet ouvrage contiennent : les données sur les différents calendriers et leur concordance, les fêtes légales en France, les différentes échelles de temps, les dates de décrets sur les heures légales en France métropolitaine parues au Journal Officiel depuis 1916 ; des notions nécessaires à la compréhension et à l'emploi des éphémérides contenues dans l'ouvrage.
 
Les chapitres suivants fournissent des éphémérides astronomiques : les positions du Soleil et de la Lune ; les positions des planètes et de leurs satellites ; les positions des astéroïdes et des comètes ; les explications et des données pour l'observation de la surface du Soleil, de la Lune et des planètes ; des cartes du ciel, une Liste de constellations et les positions et occultations des étoiles ; des données sur les éclipses de Soleil et de Lune et pur les phénomènes astronomiques ; la liste des observatoires astronomiques les plus connus.
 
 
En voici le sommaire :
 
1.       Données sur les calendriers
2.     Définitions générales
3.     Emploi des éphémérides de position
4.     Soleil et lune
5.     Planètes et pluton
6.     Astéroïdes
7.     Éphémérides pour les observations physiques
8.     Satellites
9.     Comètes
10.  Étoiles
 
 
 
 
Auteur : Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides
Éditeur : EDP Sciences     ISBN : 978-2-7598-0680-5     Broché : 178 pages
Prix : 15€
 
Indispensable à tous ceux qui s’intéressent au ciel !
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS.:.POUR LA SCIENCE SPÉCIAL L’UNIVERS DES ONDES. (05/11/2011)
 
 
Encore un beau numéro spécial de la revue Pour la Science, il est consacré au mondes des ondes ; toutes les ondes.
 
 
Quand la physique dépasse ses limites
 
Des ronds à la surface d'un étang, la houle d'une mer déchaînée, les couleurs du Soleil couchant, la radio et le téléphone, les tremblements de terre...
 
Les ondes sont partout, de l'échelle de l'atome à celle du cosmos en passant par le vivant.
 
Leur complexité est aujourd'hui apprivoisée, et des limites considérées comme infranchissables sont repoussées : les ondes bousculent les frontières de toute la physique qui nous entoure !
 
 
 
 
Voici quelques exemples d’articles :
 
Géophysique 
Ce bruit sismique qui sonde la Terre
 
Motricité 
Des ondes dans le cerveau
 
Physique 
Façonner la lumière pour contrôler la matière
 
La complexité : un atout pour le retournement temporel
 
Comment on attribue les fréquences.
 
La dualité onde-corpuscule à l’œil nu.
 
Astrophysique 
L'astérosismologie : voir battre le cœur des étoiles
 
Des ondes de matière pour tester l’Univers.
 
Et les rubriques habituelles.
 
Prix : 6,90€
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.LES MYSTÈRES DE L’ASTRONOMIE HORS SÉRIE CIEL ET ESPACE (05/11/2011)
 
 
 
À ne pas manquer, ce numéro hors série de nos amis de Ciel et Espace sur les mystères de l’Astronomie (et de la physique) daté Octobre 2011, mais on le trouve encore en kiosque.
 
Il couvre de nombreux domaines, notamment :
 
·         les énigmes théoriques : avant le Big Bang, théorie du tout..
·         les énigmes cosmiques : inflation, énergie noire, matière noire, antimatière etc..
·         les énigmes spatiales : naissance des galaxies, sursauts gamma, exoplanètes…
·         les énigmes domestiques : la vie, la visite extraterrestre
 
 
Prix 6,90€
 
 
 
 
 
 
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Bonne Lecture à tous.
 
 
 
C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
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