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Mise à jour : 31 Août 2006

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :  

IAU : Chérie, j'ai rétréci le système solaire! (31/08/2006)

Catherine Cesarsky : Big Boss de l'UAI. (31/08/2006)

Ce sera Orion : C'est le nom du remplaçant d'Apollo. (31/08/2006)

E-ELT : Un nouveau télescope géant pour l'Europe. (31/08/2006)

GALEX : Les trous noirs géants bloquent les étoiles. (31/08/2006)

Hubble :Une nouvelle vue de Cassiopée A (31/08/2006)

Les rovers martiens.:.Spirit découvre un nouveau type de roches martiennes. (31/08/2006)

Mars Express :.Des nuages d'altitude sur Mars! (31/08/2006)

SMART : NE PAS OUBLIER LA SOIRÉE LUNE SMART À TRIEL (31/08/2006)

Les magazines conseillés ;.Pour la science ;  Ciel et Espace et l'Astronomie. (31/08/2006)

 

 

 

 

 

 

IAU : CHÉRIE, J'AI RÉTRÉCI LE SYSTÈME SOLAIRE! (31/08/2006)

 

Suite à mon article de la semaine dernière, les positions ont bougé à l'IAU lors de leur congrès à Prague ce mois d'Août 2006; le système solaire vient de perdre Pluton à laquelle on refuse (avec raison à mon avis) le titre de vraie planète, pour devenir une planète naine.

Manuels scolaires et livres d'astro au pilon!

J'espère aussi que les astrologues vont s'étrangler de rage, les "pôvres" ils n'ont pas tenu compte aussi des autres corps aussi lourd que Pluton comme UB313!! Enfin restons sérieux.

 

 

Les quelques milliers de membres de l'UAI présents à Prague, après des débats tumultueux, ont voté en majorité, comme on le voit sur la photo ci jointe (© IAU/Lars Nielsen) contre l'extension du système solaire à 12 planètes comme présentée lors de mon dernier article.

 

 

Donc le système solaire se compose très logiquement de 8 planètes qu'on appelle "majeures" : Mercure, Vénus, la Terre, Mars Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

 

 

Dommage pour Clyde Tombaugh, le découvreur de Pluton, mais cela n'enlève rien à sa découverte, dont je vous conseille l'histoire sur ce site. (signalons que la sonde New Horizons qui se dirige vers Pluton emporte avec elle les cendres de C Tombaugh mort en 1997).

 

Pluton n'est plus qualifiée du terme de planète, son statut était d'ailleurs débattu depuis des années étant donnée sa petitesse et son orbite très excentrique, et surtout après la découverte récente d'un objet au moins aussi gros que Pluton, 2003 UB313 baptisé familièrement Xena et qui pouvait aussi réclamer le titre de planète.

 

En fait toutes les nouvelles découvertes dans le système solaire au delà de Neptune, nous obligeaient à être sélectif dans les définitions.

 

Les membres de l'UAI ont défini une nouvelle catégorie de corps, les planètes naines (dwarf planets) dont Pluton serait le représentant le plus important (comme le disait justement notre André Brahic national, quand on veut mettre quelqu'un au placard, on lui donne une promotion…), au passage la catégorie de ces objets (dont UB et Cérès) ne porte pas le nom de "plutons" comme il avait été proposé.

 

Le congrès a aussi clarifié les définitions en signalant qu'elles ne s'appliquent qu'au système solaire, et a précisé la différence entre planète et planète naine en rajoutant à la définition proposée du mot planète une phrase.

L'objet a "nettoyé" l'espace autour de lui, dû à sa forte gravité.

 

 

Ce troisième critère n'est pas retenu pour les planètes naines.

 

C'est quand même pas clair pour Pluton car il possède un énorme satellite Charon et deux autres beaucoup plus petits, mais la Terre possède un gros satellite aussi et Saturne en possède une cinquantaine, alors démettre Pluton de ses fonctions pour ces raisons mal définies ….

Mais bon, l'orbite de Pluton croise celle de Neptune, alors ce fut le prétexte de disqualification.

 

Voici donc le nouveau système solaire vintage 2006. (©IAU/Martin Kornmesser)

 

 

 

 

 

Voyons la résolution adoptée en détail :

Dans sa version originale :

"The IAU therefore resolves that 'planets' and other bodies in our Solar System be defined into three distinct categories in the following way:

"(1) A 'planet' (1) is a celestial body that (a) is in orbit around the Sun, (b) has sufficient mass for its self-gravity to overcome rigid body forces so that it assumes a hydrostatic equilibrium (nearly round) shape, and (c) has cleared the neighbourhood around its orbit. (d) is not a satellite

"(2) A 'dwarf planet' is a celestial body that (a) is in orbit around the Sun, (b) has sufficient mass for its self-gravity to overcome rigid body forces so that it assumes a hydrostatic equilibrium (nearly round) shape (2), (c) has not cleared the neighbourhood around its orbit, and (d) is not a satellite.

"(3) All other objects (3) except satellites orbiting the Sun shall be referred to collectively as 'Small Solar-System Bodies'. (...)

 

Ce qui pourrait donner :

 

L'UAI a retenu pour les corps de notre système solaire 3 catégories possibles.

Résolution 5A :

1) Une planète est un objet céleste qui doit satisfaire les critères suivants :

a)     L'objet doit être en orbite autour du Soleil.

b)    L'objet doit être suffisamment massif pour que sa propre gravité lui donne une forme presque sphérique. (généralement objets > 800 km de diamètre)

c)     L'objet a "nettoyé" l'espace autour de lui (dû à sa forte gravité).

2) Une planète naine est un objet céleste qui doit satisfaire les critères suivants :

a)     L'objet doit être en orbite autour du Soleil.

b)    L'objet doit être suffisamment massif pour que sa propre gravité lui donne une forme presque sphérique. (généralement objets > 800 km de diamètre)

c)     L'objet n'a pas "nettoyé" l'espace autour de lui.

d)     N'est pas un satellite.

3) Tous les autres objets exceptés les satellites orbitant le Soleil seront appelés petits corps du système solaire.

 

 

Il y des remarques à ce texte :

·        Pluton est une planète naine et est reconnue comme étant l'archétype d'une nouvelle catégorie d'objets Trans Neptuniens, dont il faudra trouver un nom en remplacement de planète naine.

·        L'UAI est chargé de définir les limites entre planètes et autres objets.

·        Charon ne fait plus partie de ces définitions (mais qu'est ce donc alors??)

 

 

Voir les commentaires d'astronomes français dans le Figaro et aussi cet article du même Figaro, les astronomes sacrifient Pluton.

 

 

Les Plutoniens réagissent et se plaignent de la dégradation de leur "planète".

Divers mouvements commencent à être créés surtout aux USA.

Des logos circulent sur Internet comme celui-ci.

 

(Pluton me manque!)

 

et le suivant sans équivoque :

 

Vous pouvez manifester votre soutien à Pluton en achetant ces auto collants ou ces Tee-shirts sur Internet comme sur ce site.

 

A-t-on ouvert la boite de Pandore???

 

La polémique va sûrement continuer dans les prochaines semaines.

On peut consulter les sites suivants pour avoir une idée de la révolution qui s'est passée.

 

 

 

 

Le NASA-Watch aux USA (attention ce n'est pas un site de la NASA) ; les réactions sur le site de Phys.org qui donnent un bon aperçu.

 

 

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CATHERINE CESARSKY : BIG BOSS DE L'UAI. (31/08/2006)

 

 

Catherine Cesarsky (Directrice générale de l'ESO) a été élue présidente de l'IAU pour trois ans à l'issue de ce congrès. Doctorat à Harvard et post doc au Cal Tech, puis le CEA, c'est donc une "grosse tête" de l'astrophysique que l'UAI a choisi. C'est la première femme à accéder à ce poste. Toutes nos félicitations. Elle est marié et a deux enfants.

(photo © Michael Cizek AFP)

 

L'IAU a été fondée en 1919 et compte aujourd'hui près de 10.000 membres répartis sur tous les continents.

 

Dr Cesarsky est directrice de l'ESO depuis 1999 et est connue pour ses recherches en astrophysique; elle a publié plus de 250 articles et communications. Elle a personnellement poussé au développement de l'ALMA ce réseau d'antenne millimétrique situé dans l'Atacama.

Elle participe actuellement à la définition du télescope européen du futur, le E-ELT (European Extremely Large Telescope) qui devrait entrer en service avant la fin de cette décennie.

 

 

 

 

 

 

 

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CE SERA ORION : C'EST LE NOM OFFICIEL DU REMPLAÇANT D'APOLLO. (31/08/2006)

 

Comme vous le savez, depuis quelques semaines, la NASA a baptisé les nouveaux lanceurs qui devraient leur permettre d'atteindre la Lune et Mars, Ares I et V.

 

Cette semaine, le nom du véhicule devant transporter les astronautes, appelé jusque là CEV (Crew Exploration Vehicle) vient de recevoir son nouveau nom de la NASA.

 

Il est baptisé du nom d'ORION, et il a été dévoilé en fait par erreur plus tôt que prévu; c'est à Jeff Williams astronaute à bord de l'ISS que l'on doit cette fuite, le nom n'aurait dû être révélé que le 31 Août lors du choix du constructeur principale de cette capsule. (soit Lockheed-Martin soit Northrop-Grumman-Boeing).

 

Orion devrait remplacer la navette à parti de 2014 et aller vers la Lune vers 2020.

 

Orion est nommé ainsi en l'honneur de la célèbre constellation du même nom, il devrait transporter jusqu'à six membres d'équipage de et vers l'ISS; quatre pour des missions lunaires. Plus tard il pourrait être aussi utilisé comme une étape dans le voyages vers Mars.

 

Orion ressemble à la capsule Apollo en un peu plus grand (5m de diamètre; 25t; deux fois et demi plus de volume).

 

 

 

 

On peut se rendre compte des tailles comparatives de quelques engins spatiaux avec le dessin suivant trouvé sur le site de Mark Wade un fanatique d'astronautique et des missions spatiales.

 

 

De gauche à droite à la même échelle : Orion; Apollo et le module de service; Gemini étendu (projet US); module russe TKS (projet en partie abandonné); capsule Soyuz et Shenzu chinois. (© Mark Wade)

 

 

 

 

 

 

Vision for Space Exploration Program de la NASA.

 

 

 

 

 

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E-ELT : UN NOUVEAU TÉLESCOPE GÉANT POUR L'EUROPE. (31/08/2006)

 

E-ELT : European Extremely Large Telescope.

On comprend par télescope extrêmement grand, des télescopes dont le miroir primaire est bien plus grand que ceux des télescopes actuels (VLT : 8,2 m par exemple), soit de l'ordre de trente mètres et plus, jusqu'à 100m..

 

L'ESO vient d'annoncer qu'elle créé une commission dédiée à la construction d'un télescope géant, le ESO's Extremely Large Telescope Project Office qui sera dirigée par Jason Spyromilio ancien Directeur de l'Observatoire du Paranal.

 

L'Europe a donc décidé de franchir le pas et de se doter d'un tel télescope géant.

 

Voici la situation actuelle (dessin © ESO) : à gauche l'hémisphère Nord, à droite l'hémisphère Sud.

 

 

 

Liste de quelques grands télescopes et projets en cours (d'après Wikipedia)

 

(non exhaustif)

 

TÉLESCOPE

Diamètre (m)

Type de miroir

Nationalité

Site

Première lumière

LBT Large Binocular Telescope

2x8.4 = 11.8 m

2x Miroirs simples

USA, Italie, Allemagne

Mount Graham Int. Observatory, Ariz

2007

GTC Gran Telescopio canarias

10.4m

Mosaïque

Espagne , Mexique USA

Iles Canaries

2006

Keck 1 & 2

10m

Mosaïque

USA

Mauna Kea Observatory, Hawaii

1993 & 1996

SALT Southern African Large Telescope

10m

Mosaique

Afr du Sud, USA,UK, Allem;, Pologne, NZ

Le Cap Afr du Sud

2005

HET Hobby Eberly Telescope

9.2m

Mosaïque

USA, Allemagne

McDonald Observatory, Texas

1997

NLT Subaru

8.3m

Miroir simple

Japon

Mauna Kea Observatory, Hawaii

1999

VLT 1, 2, 3, 4
Very Large Telescope

8.2m

Miroir simple

Europe, Chili

Paranal Observatory, Chili

1998-2001

Gemini North

8.1m

Miroir simple

USA, UK, Can., Chili, Austr, Arg, Brésil

Mauna Kea Observatory, Hawaii

1999

Gemini South

8.1m

Miroir simple

USA, UK, Can., Chili, Austr, Arg, Brésil

Cerro Tololo Inter-American Observatory, Chili

2001

MMT Multiple Mirror Telescope

6.5m

Miroir simple

USA

Whipple Observat., Arizona

2002

Magellan 1 & 2

6.5m

Miroir simple

USA

Las Campanas Observatory, Chili

2000-2002

Hale

5m

Miroir simple

USA

Mont Palomar, Californie

1948

 

 

 

Bien entendu, de telles dimensions de miroirs comme les 30 ou 100 m envisagées, ne sont possible qu'avec des miroirs segmentés montés en mosaïque, en effet au delà d'une dizaine de mètres le miroir d'un seul tenant s'effondrerait sous son propre poids.

 

 

Les nouvelles recherches de planètes extra solaires ainsi que les galaxies lointaines nécessitent une collection de lumière de plus en plus grande pour une sensibilité plus grande; donc des miroirs de plus en plus grands.

La sensibilité d'un télescope est proportionnelle à la quantité de photons détectée donc à sa surface c'est à dire au carré de son diamètre.

Passer de 10m à disons 20m de diamètre permet un gain de 4sur la luminosité des corps à visualiser ou de mesurer la même luminosité deux fois plus loin.

 

La seule vraie possibilité pour augmenter la sensibilité est donc d'augmenter sensiblement le diamètre du miroir.

 

 

C'est le nouveau projet de l'ESO de mettre au point un télescope géant; en fait, il y a déjà trois projets de diverses organisations mondiales, en cours d'étude et l'ESO devra faire un choix parmi ceux ci.

 

Ce sont les projets connus sous les noms suivants :

 

OWL : Over Whelmingly Large Telescope : télescope extrêmement grand littéralement (100m)

TMT : Thirty Meter Telescope : Télescope de Trente mètres.

GMT : Giant Magellan Telescope : Télescope Géant Magellan

 

Le résultat devrait être un de ces trois projets ou une combinaison de ces projets.

 

Examinons rapidement ces trois variantes.

 

 

LE PROJET OWL.

 

Owl veut dire aussi Hibou en anglais, oiseau qui possède une excellente vision nocturne d'où le logo de ce télescope.

 

 

Le projet OWL est très ambitieux il s'agit de construire un télescope avec un miroir de 100m de diamètre.

Il serait de type Cassegrain.

Le miroir primaire serait constitué de plus de 3000 miroirs hexagonaux de 1,6m de diamètre et sphériques donc identiques (afin de réduire les coûts). Le miroir secondaire serait de 25m de diamètre et est aussi une mosaïque de plus deux cents segments, il est plan .

Afin de compenser les aberrations sphériques et les variations atmosphériques, un correcteur à 4 miroirs est nécessaire avec optique adaptative.

 

 

Vue d'artiste du projet OWL.

La structure du télescope se déformera quand il sera incliné de telle façon que les miroirs restent alignés.

Mais le vrai défi c'est aussi le mécanisme d'entraînement car le télescope pèsera quelque chose comme 15.000 tonnes.

Le dôme de protection de 100m de haut se déplacera sur des rails pour découvrir le télescope.

 

Le miroir primaire de 100m est segmenté et sphérique; le miroir secondaire de 25m est plan.

Le système des autres miroirs assure la correction de la sphéricité du miroir primaire, ainsi que l'optique adaptative ; ces miroirs ont un diamètre de 8.2 m, c à d autant que les miroirs primaires du VLT actuellement.

 

 

 

Le problème principal de ce projet n'est pas l'aspect technique contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais le coût, il tournerait autour de 1 milliard d'Euros!

 

Le concept du télescope OWL (anglais) : très détaillé et clair.

 

Tous les détails sur les spécifications techniques de OWL (anglais).

 

Rapport de 10 pages pdf sur le télescope OWL (anglais).

 

 

 

 

LE PROJET TMT.

 

Le projet TMT , télescope de trente mètres de diamètre est un projet américano-canadien.

 

 

 

Donc trois fois plus grand que le record actuel du Keck de Hawaï qui fait 10m, il devrait donc récolter 9 fois plus de lumière.

 

 

 

Le miroir sera composé de plus de 700 miroirs hexagonaux de un mètre et qui seront contrôlés par ordinateur.

 

On voit sur le dessin ci-contre (© TMT/Caltech) la comparaison entre le TMT et le Keck (10m) et l'ancêtre de Palomar de 5m.

 

 

Bien entendu une optique adaptative est prévue aussi avec pointage Laser de neuf rayons vers le ciel. Les mesures serviront à corriger le miroir et compenser ainsi la distorsion atmosphérique.

 

Il devrait "voir" entre 0,3 et 28 microns donc aussi dans l'IR.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Design et specs originales 306 pages au format pdf.

 

 

 

 

LE PROJET GMT

 

C'est le Giant Magellan Telescope,

 

 

Le GMT est basé sur 7 miroirs en pétale de 8,4m de diamètre pour former un ensemble de 18m de focale et de approx 25m de diamètre.

Il doit être installé au Chili a Las Campanas dû à l'extrême qualité du ciel à cet endroit, ce site possède déjà deux télescopes Magellan simples mais quand même de 6,5m de diamètre.

 

Ce télescope géant est principalement dédié à la découverte d'exo-planètes, mais aussi à la découverte de nouvelles galaxies et à l'étude des trous noirs; il doit avoir 10 fois la résolution du télescope spatial Hubble!!

 

 

Il est prévu pour 2016.

 

Voir astronews précédent à ce sujet.

 

 

 

 

Basé sur tous ces projets en cours l'ESO devrait être capable de définir le projet qui va être réalisé réellement.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Les différents projets de télescopes géants en format pdf de 10 pages.

 

 

Présentation très bien faite Power Point de 6 MB sur le E-ELT par S D'Odorico de l'ESO.

 

 

 

 

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GALEX : LES TROUS NOIRS GÉANTS BLOQUENT LES ÉTOILES. (31/08/2006)

 

 

Galex, le télescope spatial en UV, vient de faire une découverte intéressante; les trous noirs super massifs qui se trouvent au centre de certaines galaxies, créent un environnement si hostile, qu'ils empêchent la formation de nouvelles étoiles.

 

Cette étude est basée sur l'analyse de plus de 800 galaxies elliptiques proches.

 

 

Les astronomes ont remarqué une chose curieuse, plus la galaxie était importante et moins elle semblaient posséder de jeunes étoiles, or comme les galaxies massives possèdent en leur centre un trou noir lui aussi massif, ils ont pensé que ces trous noirs avaient une influence néfaste sur la naissance des jeunes étoiles.

 

Comme on le voit sur ce graphique (Crédit : NASA/JPL-Caltech/Yonsei University/Tim Pyle (SSC)), en vertical la masse des trous noirs et en horizontal la masse des galaxies étudiées, où la couleur bleue indique que ces galaxies possèdent des nouvelles étoiles, le rouge indique qu'elles n'en ont pas. La taille des points noirs dans les galaxies est proportionnelle à la taille des TN détectés.

 

 

On remarque parfaitement sur ce graphique que la masse des TN augmente, moins les galaxies ont de nouvelles étoiles.

La ligne blanche (mieux visible sur la photo en haute résolution) représente le fait que pour chaque galaxie, quelque soit sa masse, son trou noir doit atteindre une taille critique avant qu'il n'ait une influence négative sur la formation des étoiles.

 

La conclusion de cette étude qui parait dans Nature du 24 Août 2006, est donc que si on veut trouver beaucoup de jeunes étoiles , il vaut mieux regarder dans les galaxies les plus modestes.

 

Cette étude a pu se mener car Galex, est extrêmement sensible au rayonnement UV des jeunes étoiles.

 

Les trous noirs situés au centre des galaxies et leurs galaxies hôtes augmentent de taille au cours du temps, mais pas à la même vitesse.

 

Cette étude montre que les TN des galaxies elliptiques augmentent jusqu'à une certaine taille par rapport à sa galaxie, taille à partir de laquelle, l'environnement qu'ils créent est néfaste pour la formation de jeunes étoiles.

 

Comment cet effet se matérialise-t-il?

Il y aurait plusieurs possibilités, tout d'abord, les jets émis par le TN pourrait éjecter dans l'espace aussi de la matière servant à "créer" des étoiles, ou alors, il se pourrait que le TN en attirant le gaz interstellaire autour de lui le réchauffe tellement qu'il ne peut plus s'accrêter pour former des étoiles.

 

 

 

 

 

 

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HUBBLE :.UNE NOUVELLE VUE DE CASSIOPÉE A. (31/08/2006)

(Photos: NASA/ESA/STScI)

 

Les super novas sont essentielles à l'Univers car elles permettent par leurs explosions de disséminer dans l'espace de la matière "complexe", plus riche en éléments lourds que la matière primordiale à base principalement de H et He.

 

Cassiopée A (Cas A) est le reste d'une supernova de notre propre galaxies, qui a explosé en 1572 et dont a été témoin Tycho Brahé ce qui l'a mené à se poser des questions fondamentales sur l'Univers.

C'est le plus jeune reste de SN de notre galaxie et c'est vers elle que s'est tourné Hubble. Il a vu au cours des années l'évolution de ses restes.

 

L'image qu'il nous en donne est particulièrement intéressante, ce que nous voyons ici, est une image composite de 18 images de la caméra ACS, qui montre que ce reste de SN est composé d'un anneau incomplet de résidus filamenteux de matière.

 

 

Ces débris brillent à cause de la chaleur dégagée par l'onde de choc de l'explosion, les différentes couleurs étant relatif aux différentes compositions chimiques.

Le vert correspond à l'Oxygène, le rouge et violet au Soufre, et le bleu principalement l'Hydrogène et l'Azote.

 

Dans la dernière campagne d'observations, deux jeux d'images ont été prises à neuf mois d'intervalle, même ce cours laps de temps peut être détecté sur l'évolution de la SN. La comparaison de ces images montre un mouvement de matière vers la gauche de la photo à grande vitesse : de l'ordre de 15.000 km/s.

 

Cas A est située à 10.000 années lumière de nous dans la constellation de Cassiopée évidemment.

 

 

Hubble nous donne à voir aussi quelques petites vidéos de cette SN.

 

On voit ici une simulation de l'explosion de la SN, dont est extrait ces quelques photos, en cliquant sur l'image vous pouvez voir ou télécharger le film vidéo mpeg (6,9MB) sinon aller sur la page de HST Europe pour choisir les formats désirés.

 

 

Il y a aussi une vidéo d'un zoom vers Cassiopée A que vous pouvez voir.

 

Plein d'autres vidéo sur la page correspondante.

 

 

Vous vous intéressez aux SN voir les archives correspondantes sur ce site.

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS :.SPIRIT DÉCOUVRE UN NOUVEAU TYPE DE ROCHES MARTIENNES. (31/08/2006)

(Photos NASA/JPL)

 

 

Spirit au lieu de se reposer pendant ses vacances martiennes hivernales, continue quand même son étude du sol du cratère Gusev, et il vient de mettre au jour une nouvelle sorte de roche ignées.

Les roches ignées proviennent sur Terre du refroidissement du magma et selon la vitesse de refroidissement on distingue trois types de roches : les roches magmatiques (refroidissement lent) comme le granit; les roches volcaniques (refroidissement rapide) comme l'obsidienne, la basalte et le quartz; et les roches porphyriques (a subit deux refroidissements l'un lent et l'autre rapide) comme le porphyre.

 

 

Le diagramme suivante représente en abscisses la proportion de silicates (SiO2) dans les roches martiennes et en ordonnées la proportion d'alcalis (Carbonates, hydroxydes, silicates, etc. de métaux alcalins comme le sodium, ou le potassium. Les alcalis sont des substances basiques. ) les lignes vertes séparent les deux domaines.

Les valeurs sont en % de la masse totale des roches. Les roches de Gusev sont identifiées dans le tableau du coin en haut à droite. On remarquera qu'elles sont toutes situées dans la partie gauche du graphe, donc alcalines. Ces roches alcalines ignées sont une découverte, car sur Mars les roches précédentes étaient plus riches en SiO2.

 

 

Spirit pendant ses plus de deux ans et demi passés sur le sol de Gusev a analysé différents types de roches garce à son spectromètre Alpha et X, ou APXS.

Cet instrument mesure la proportion des composants principaux dans le sol de Mars.

 

Spirit au cours de ses analyses a découvert un type inconnu de roche volcanique connu sous le nom de alcaline ignée.

 

Une façon de classer les roches ignées par les géologues est de s'intéresser aux quantités de Sodium (Na) et de Potassium (K) par rapport à la Silice (Si), le matériau le plus abondant dans les roches, tout du moins sur Terre.

 

La quantité de Si dans les roches volcaniques donnent des indices sur le genre de volcanisme en présence, et le Na et K eux sont plus une indication de l'histoire passée de la roche.

Les roches avec plus de Si ont plus tendance à correspondre à des éruptions explosives.

Une plus grande concentration en Na et K comme dans les roches alcalines de Gusev, peuvent indiquer une création du magma à haute pression; donc plus profond dans le manteau.

 

L'abondance en K et Na détermine le type de minéraux qui compose la roche ignée.

Les roches du cratère Gusev sont en fait une nouvelle catégorie pas encore détectée sur Mars, comme on le voit sur la courbe ci dessus élaborée par le professeur Harry Mc Sween, géologiste de l'Université du Tennessee

 

Signalons que Harry Sween est aussi actif pour la mission DAWN (qui a quand même été sauvé malgré les coupes sombres de l'administration US) vers les astéroïdes Vesta et Cérès (qui a gagné les galons de planète naine maintenant!).

 

 

Si vous vous intéressez à la géologie, voir  Origine géologique des minéraux

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

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MARS EXPRESS : DES NUAGES D'ALTITUDE SUR MARS (31/08/2006)

(Photos NASA/Pathfinder Mission)

 

 

Les scientifiques de la mission Mars Express et en particulier de l'instrument SPICAM (Spectromètre UV et IR mis au point par le laboratoire d'Aéronomie de Verrières le Buisson, France) viennent de déclarer qu'ils ont découvert les nuages les plus élevés situés au dessus d'une surface planétaire.

 

Cet instrument a détecté des nuages de CO2 à une altitude de 80 à 100 km, lors du passage d'une étoile derrière Mars (occultation stellaire) et que sa lumière a pu traverser l'atmosphère martienne et être ainsi analysée.

 

On s'en est rendu compte en étudiant le profil de la lumière détectée, il s'affaiblissait notablement vers l'altitude de 90 à 100km, cet effet a été noté de nombreuses fois, si bien qu'on en est arrivé à cette conclusion.

 

 

C'est Franck Montmessin de Verrières qui annonce cela, ces nuages sont très fins et ne pourraient être vus de la surface de Mars qu'en lumière réfléchie avec un fond de ciel sombre. Ils ressemblent aux nuages noctilucents terrestres (ou nuages mésosphériques) qui sont situés à 80km au dessus de la surface de notre planète, là où la densité atmosphérique est similaire à celle de Mars à 35.000m. les nuages de Mars apparaissent donc dans une zone encore plus raréfiée.

 

 

Vers les 100km d'altitude au dessus de la surface martienne, la température est de l'ordre de –193°C, ce qui veut dire que les nuages ne sont certainement pas à base d'eau, le composant principal ne peut en être que le gaz carbonique CO2 sous forme de glace bien sûr.

 

 

 

 

Comment se forment ces nuages?

SPICAM a trouvé une population de petits grains de poussières, jusque là inconnue, dans l'atmosphère de Mars vers les 60km, ces grains sont de l'ordre de 100nm de diamètre et serviraient ainsi de points de condensation (ou plutôt de cristallisation) pour les cristaux de CO2 qui pourraient ainsi se former et créer des nuages.

 

Cette découverte des nuages d'altitude peut être importante pour les futures missions martiennes, cela veut dire que la haute atmosphère de Mars serait plus dense que prévue. (important pour les techniques d'aerobraking).

 

 

 

 

 

Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE. L'ASTRONOMIE; CIEL ET ESPACE. (31/08/2006)

 

En cette rentrée 2006 de nombreux magazines sont intéressants à lire.

 

 

 

Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Peut-être, mais plus les années passent, moins cela paraît vraisemblable. Il y a à peine une vingtaine d’années, nombreux étaient ceux qui doutaient de l’existence de planètes en orbite autour d’autres étoiles que la nôtre, le Soleil. Or depuis 1995 et jusqu’à ce jour, les astronomes en ont découvert plus de 180 ! De plus, les observations ont révélé il y a moins d’un an une première exoplanète tellurique, c’est-à-dire une planète extrasolaire rocheuse, donc de même catégorie que la Terre. Et la moisson est loin d’être terminée. C’est à ces extraordinaires avancées de l’astronomie que Pour la Science consacre ce mois-ci un dossier – des avancées qui posent aussi de nouveaux défis aux théoriciens de la formation des planètes. Et si des voyages aussi lointains ne vous enthousiasment pas, vous pourrez toujours vous consoler en contemplant de spectaculaires photographies d’ondes de choc, en balayant quelques idées reçues sur les cormorans ou en comprenant pourquoi les feuilles de lotus et les pattes du gerris ne se mouillent pas. Bonne lecture !

Pour la Science Septembre 2006 avec à son sommaire  notamment ces articles pour nous astronomes:

 

Dossier exoplanètes :

·        à la recherche des exoplanètes

·        planètes de type terrestre, la moisson annoncé

·        la naissance tumultueuse des planètes

 

mais aussi d'un intérêt général :

·        l'effet Lotus

·        les ondes de choc prises sur le vif

·        les secrets de la règle à calculs

 

 

 

 

L'Astronomie, revue de la SAF de Septembre 2006 est parue.

 

Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez la trouver soit :

 

** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris 

Tél. +33 (0)1.42.24.13.74  Fax. +33 (0)1.42.30.75.47  Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00  Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.

 

** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.

 

 

 

 

 

En voici le sommaire :

 

Éditorial

par Nicole Mein

 

Actualité

Des nouvelles de Red spot junior –

Deux planètes sans étoile –

Des lacs de méthane sur Titan

par Claude Picard

 

Le point du spécialiste

l’Univers des hautes énergies

dévoilé par Intégral

par Yaël Nazé

 

Introduction à l’astronomie

10 – La distance et la masse

de la Lune

par Gérard Oudenot

 

Histoire

Les débuts de la coopération

 spatiale franco-soviétique

par Philippe Varnoteaux

Bicentenaire de la publication

Base du système métrique décimal

par Suzanne Débarbat

 

Dossier l’astronomie à l’école

Olympiades de physique

au Palais de la découverte

Dossier rassemblé par Marie-Claude Paskoff

Analyse spectrale de la lumière

solaire diffusée par la Lune

par Bernard Chéron

Peser la Terre par

l’expérience de Cavendish

par Georges Paturel

Solstice d’été

à la Bibliotheca Alexandrina

par Mireille Hartmann

 

Vie de l’association

Exposition Art-Science Camille Flammarion

par Bernard Clouet

Commission des Comètes

par Nicolas Biver et Alain-Jo Motte 

Commission Radioastronomie

par Jean-Louis Rault et Christian Paillart

 

Observer le ciel

L’éclipse annulaire du 22 septembre 2006

par Daniel Crussaire

Activité solaire 2005-2006

par Claude Courdurié

 

Mais aussi

La rose de l’Observatoire par M.-C. Paskoff

Hommage à André Le Bœuffle

Portraits célestes par Denis Joye

Éphémérides de septembre 2006

@stronet par Jean-Pierre Martin

Bibliothèque     

Courrier des lecteurs    

Cadrans solaires (40) par Alain Ferreira              III

 

Agenda astro

Conférences     

Réunions de Commissions       

Université Ouverte Paris 7         

Cours à l’Observatoire de Paris

Manifestations  

 

 

 

 

 

 

 

Ciel et Espace de Septembre est aussi paru.

 

 

Beaucoup de bonnes choses dans ce numéro de rentrée, notamment un dossier sur Smart et la Lune.

 

 

 

Sinon voici le sommaire

 

 

Un as de la photo publie ses secrets

Thierry Legault

L’astrophotographe Thierry Legault publie ce mois-ci un ouvrage où ce talentueux chasseur de panoramas étoilés livre ses secrets. Nous saisissons cette occasion pour présenter un florilège de ses plus belles images.

Autour des soleils mourants, une seconde chance pour la vie

Émilie Martin

Quand une étoile comme notre Soleil meurt, elle gonfle jusqu’à consumer ses planètes les plus proches. Pourtant, la vie pourrait tout de même perdurer autour de ces étoiles. Selon une étude récente, ces astres agonisants seraient même une cible prometteuse pour la recherche du vivant. La fin de leur existence est en effet ponctuée par deux périodes “calmes”, pendant lesquelles la vie pourrait se développer autour de leurs planètes lointaines.

Galaxies naines : la jeune génération bouscule les modèles

Julien Bourdet

Les rencontres sont toujours fécondes… même chez les galaxies. Pour preuve, les galaxies naines qui naissent lors de la collision de ces gigantesques ensembles d’étoiles. Deux chercheurs français affirment même que ces nouveau-nées représentent 10 % des galaxies naines de l’Univers. Un résultat qui n’arrange guère les cosmologistes pour leurs modèles de formation galactique…

L'ESA précipite Smart 1 sur la Lune

David Fossé

Le 3 septembre, la sonde Smart 1 s’écrasera sur la Lune. Un événement programmé par l’ESA, que les astronomes amateurs pourront tenter d’observer à l’oculaire. Ce cratère artificiel s’ajoutera aux nombreux impacts que compte déjà la surface lunaire. Sur le satellite de la Terre, comme dans le reste du Système solaire, ces cratères sont riches d’enseignements sur l’âge ou la nature des astres.

Roger-Maurice Bonnet : "Les Etats-Unis déstabilisent la recherche spatiale"

Alain Cirou, Julien Bourdet, Jean-François Haït

Roger-Maurice Bonnet est le président du Comité mondial de la recherche spatiale. Dans un domaine largement dominé par les Américains, il juge aujourd’hui les coopérations entre les autres pays indispensables. Il revendique aussi plus de moyens pour l’Europe si celle-ci ne veut pas reculer encore davantage face aux États-Unis. Ni être rattrapée trop vite par les pays émergents comme la Chine.

Anticythère : l'horloge mystérieuse

Myriam Détruy

Astrolabe, horloge astronomique, calendrier ? Quoi qu’il en soit, le mécanisme trouvé dans une épave romaine du Ier siècle av. J.-C. semble terriblement anachronique ! Depuis sa découverte au large de l’île grecque d’Anticythère, en 1900, le mystère persiste. Or, pour la première fois, une équipe pluridisciplinaire s’est constituée pour résoudre cette énigme. Nous avons rencontré ces chercheurs à Athènes.

Cinq bonnes raisons de ne pas quitter notre galaxie

Stéphane Fay

Vous souhaitez partir à la conquête du cosmos ? Visiter toutes les galaxies de l’Univers, à l’image de ces explorateurs qui posèrent le pied sur chaque atoll du Pacifique ? C’est hélas impossible ! La cosmologie impose des limites strictes à votre voyage extragalactique. À cause de l’énergie sombre, vous pourriez même ne pas aller bien loin...

Avis d'éclipse !

Jean-Luc Dauvergne

Deux éclipses le même mois, quelle aubaine ! Le 7 septembre, la Lune passe dans la pénombre de la Terre. Quinze jours plus tard, c’est le Soleil qui s’éclipse. Ces deux événements seront observables en France... mais dans des contrées bien différentes.

 

Plus les rubriques habituelles.

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

Astronews précédentes : ICI