Conférences et
Événements : Calendrier .............. Rapport et CR
Astronews
précédentes : ICI
Sommaire de ce
numéro :
qNouveauté sur ce site :
Téléchargement par liaison ftp.
(07/02/2006)
qBon Anniversaire Clyde!
: Le découvreur de Pluton aurait 100 ans cette année.
(07/02/2006)
qUB 313 plus grosse que
Pluton : Confirmé par le Max Planck Institute.
(07/02/2006)
qStardust : En
hibernation !
(07/02/2006)
qDes lacs sous la glace
: Le lac Vostok n'est plus seul.
(07/02/2006)
q2005 l'année de tous
les records : La plus chaude depuis un siècle.
(07/02/2006)
qAurore vue de l'espace
: Superbes vidéo de la NASA.
(07/02/2006)
qQuoi, on m'aurait
menti? : Les étoiles seraient plutôt célibataires.
(07/02/2006)
qCassini-Saturne :
Dioné en (fausse) couleur.!
(07/02/2006)
qHuygens-Titan :
Hollywood presque!
(07/02/2006)
qLes rovers martiens.:
Spirit active le microscope.
(07/02/2006)
qMars Express
:.Une vue claire de Claritas Fossae.
(07/02/2006)
qMars-Odyssey : Le
delta du cratère Holden.
(07/02/2006)
qUn site Internet à découvrir
: Celui de Laurent Corp de Rodez.
(07/02/2006)
qLivre conseillé :.Au
plus près de Saturne chez Vuibert.
(07/02/2006)
qLes magazines conseillés
:.l'astronomie février (07/02/2006)
Beaucoup d'entre vous souhaitent pouvoir télécharger des
dossiers importants comme par exemple certaines conférences, mais bien sûr
celles qui sont sur mon site Internet doivent prendre le moins de place
possible (Megabits is money!), et elles sont la plupart du temps un peu
"réduites" ou "expurgées". Je donne la possibilité aux
personnes intéressées de les obtenir bien sûr par poste (envoi de CD), mais
cette méthode est peut être fastidieuse aussi ai-je pensé (enfin c'est mon fils
qui a eu l'idée, rendons à César ce qui appartient à Florian!!) d'essayer sur
Internet pas liaison ftp.
J'ai donc dans mon PC un fichier de dossiers téléchargeables
(il est très court pour le moment car je suis en phase d'essai, mais il va
évoluer dans le temps) par ftp, cela suppose des petites connaissances et
programmes de votre part, et vous trouverez les conseils ICI.
Je débute aussi dans ce domaine là, aussi il peut y avoir des
erreurs de transmission ou des interruptions, pardon d'avance, merci de me les
signaler, grâce à vous je ne pourrais que m'améliorer.
Je vous propose de vous familiariser avec cette technique et
de faire un essai cette semaine en téléchargeant un CADEAU de notre ami Olivier de Goursac qui spécialement pour les lecteurs
des Astronews nous donne un fond d'écran de Mars en deux dimensions d'écran au
choix.
Merci Olivier et bon téléchargement.
PS : dans mon dossier il y a aussi une présentation sur les
grandes dates de l'astronomie à votre disposition, beaucoup d'autres suivront
si la technique s'avère correcte.
Merci du retour
de votre part :
problèmes ou au contraire vous avez réussi à les ouvrir etc..
(photos : Lowell Observatory)
Le 4 Février 1906
naissait dans un petit village de l'Illinois, Clyde Tombaugh fils d'une famille
d'agriculteurs.
Mais c'est bien
connu, l'agriculture mène à tout, il est très tôt motivé par la beauté des
étoiles et se met à construire son premier télescope avec des pièces récupérées
ici et là.
Il étudie les
planètes et décide d'envoyer ses premières observations au plus grand
observatoire de l'époque, l'observatoire de Flagstaff, Arizona, fondé par Percival Lowell, le
fameux excentrique qui recherchait les fameux martiens, puis la planète
baptisée X qui était à l'origine des perturbations de Neptune, dernière planète
connue à l'époque.
Lowell avait disparu
en 1916 et c'est Vesto Slipher (vous le connaissez, c'est lui qui le premier
mit en évidence le décalage de la lumière des galaxies lointaines) qui était
maintenant le Directeur.
Il est engagé par
Slipher en 1929, pour effectuer un travail un peu ingrat : visionner au
comparateur (blink
comparator en anglais) les plaques photographiques qu'il a faites les nuits
précédentes, et devant permettre la découverte de la planète X.
On voit sur la
photo ci contre l'appareil de l'Observatoire et le jeune Clyde en plein travail
peut être vu en consultant l'article sur le 75ème
anniversaire de la découverte de Pluton sur ce site.
Il fallait
beaucoup de concentration pour pouvoir détecter un petit point qui avait bougé
entre deux plaques photos prises à plusieurs heures ou jours d'intervalle.
Les plaques comportaient
plusieurs milliers d'étoiles et l'étude de chaque plaque pouvait durer
longtemps.
D'après Dan Falk
du journal Astronomy (Feb 2006) Clyde aurait passé plus de 7000h pendant 14
années de sa vie au comparateur. (Maintenant les recherches sont automatiques).
Et puis à force de
persévérance, c'est la chance qui sourit aux nouveaux, un an après il découvre
en ce soir de fin Février 1930, un petit point qui s'est déplacé sur des
plaques de Janvier, est ce la fameuse planète X?
C'est la neuvième
planète, il va falloir lui trouver un nom.
La première page du New York Times
C'est le directeur
de l'Observatoire, Vesto Slipher qui a ce privilège, des propositions arrivent
du monde entier, la veuve de Lowell propose même le nom de Zeus, puis Lowell
mais sans grand succès. Des tas d'autres noms mythologiques sont proposés comme
Minerve, Hercules, etc.. mais la plupart de ces noms étaient déjà affectés à
des astéroïdes. Donc problème.
Le nom retenu de
Pluton (Pluto en anglais) est celui proposé par une jeune anglaise de 11 ans
Venetia Burney qui pensait ainsi au Dieu romain des enfers (Hades en grec), son
grand père en entendu parlé et le proposa à l'Union Astronomique Internationale
et fut accepté, de plus ce nom commençait par PL les initiales de Percival
Lowell qui cherchait cette planète. Ce nom fut adopté officiellement en Mai
1930.
Mais Pluton, n'est
pas la planète X, elle n'est pas assez grosse pour perturber l'orbite de
Neptune, alors la recherche continue??
Après cette
découverte Clyde est envoyé à l'Université pour y poursuivre des études, puis
retourne à l'observatoire.
Après la guerre il
travaille à White Sands (le lieu originel des fusées US au Nouveau Mexique)
pour détecter les missiles balistiques.
Il passe le reste
de sa vie ensuite à la NMSU (New Mexico State University) où il enseigne
pendant plus de 20 ans. Il se retire en 1973 et donne des conférences.
C'était aussi un
personnage facétieux et était aimé de la communauté des astronomes amateurs par
sa simplicité et son ouverture d'esprit.
Il a ouvert les
portes des confins du système solaire pour nous.
L'astronomie doit
conserver (pensez à Dr Comet, Fred Whipple, qui était consultant NASA jusqu'à
un age très avancé), car il meurt en 1997 à 91 ans.
Cela doit être une
consolation pour beaucoup d'entre nous!
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Le numéro du mois
de ce mois de Février 2006 de "l'Astronomie"
(revue de la SAF) a un article très complet sur Pluton écrit par MC Paskoff et
que je vous conseille de lire.
La biographie de
Clyde Tombaugh chez Wikipedia en français.
Le site de l'Observatoire Lowell (Flagstaff, Arizona).
Les archives Tombaugh
au Nouveau Mexique (là où s'est retiré Tombaugh).
Tout sur Pluton
chez nineplanets (anglais).
Infos sur
Pluton à la NASA
Le Johns
Hopkins University Applied Physics Lab du Maryland publie aussi un article
sur le centenaire de la naissance de Clyde. (anglais)
Voir sur ce site :
Bon
anniversaire Pluton , 75 ans de découverte.
Pluton-Charon
le couple infernal.
Les
deux nouveaux satellites de Pluton.
Pluton
plus froide que prévue.
La mission New
Horizons.
Le
départ de New Horizons.
(Photos MPI)
Le très célèbre
Max Planck Institute pour la Radio Astronomie de Bonn en RFA publie récemment une confirmation de
la taille du tout nouveau corps découvert dans la
ceinture de Kuiper et qui a pour nom poétique 2003 UB 313.
Rappelons que c'est à ce jour l'objet le plus lointain détecté dans le
système solaire, près de deux fois plus loin que Pluton. Les objets
découverts jusqu'à maintenant étaient plutôt des petits corps de ces restes de
la formation du système solaire dont la présence était soupçonnée depuis les
années 1960.
On pense qu'il y a
plus de 100.000 de ces corps dans cette ceinture de Kuiper.
Lorsqu'il fut
découvert, on pensa qu'il était de la taille de Pluton, mais sa taille réelle
ne pouvait être déterminée que d'après son coefficient de réflexion (albédo).
Cette étude fut
entreprise par le Professeur Bertoldi de Bonn et le MPI avec son équipe; ils
ont pu déterminer la quantité de chaleur émise par cette "planète"
qu'ils ont combiné avec les mesures optiques de réflectivité.
Ils ont déterminé
son diamètre comme étant de l'ordre de 3000km donc très nettement plus
important que Pluton (2300km), faudra-t-il dégrader Pluton de son statut de
planète?
Dans le domaine de
la lumière visible les planètes du système solaire sont visibles à cause de la
lumière solaire qu'ils réfléchissent, leur luminosité apparente dépend
donc de leur taille et de leur réflectivité. Cette réflectivité ou albédo varie
dans d'énormes proportions, voir le tableau indicatif suivant : (valeurs
approximatives)
100% veut dire
réflectivité maximum, 0% c'est le noir de carbone qui absorbe tout.
Planète |
Mercure |
Vénus |
Terre |
Lune |
Cérès |
Mars |
Jupiter |
Saturne |
Encelade |
Uranus |
Neptune |
Pluton |
Albédo (%) |
10 |
65 |
35 |
7 |
10 |
15 |
50 |
50 |
99!!!! |
45 |
54 |
50 |
L'étendue des
valeurs est très grande depuis le plus sombre comme notre Lune qui réfléchit à
peine 7% de la lumière qu'elle reçoit jusqu'à Encelade le satellite de Saturne
qui est le corps le plus brillant du système solaire, il réfléchit 99% de la
lumière solaire, c'est un miroir presque parfait.
On ne peut pas se
baser sur ces chiffres pour en déterminer la moyenne de la réflectivité d'un
nouveau corps découvert, il faut une autre méthode de détermination, c'est ce
qu'on fait nos amis allemands.
Ils ont utilisé le
télescope IRAM (Institut de Radio Astronomie
Millimétrique photo de gauche) de 30m d'Espagne (à Grenade, la plus jolie ville
d'Espagne, les veinards!) équipé du détecteur MAMBO (Millimeter Bolometer photo
de droite) qui est en fait un bolomètre (mesure la
quantité de chaleur d'un corps, du grec : bole : radiation) mesurant les
radiations de 1,2mm longueur d'onde différente de la lumière solaire.
Grâce à cette
mesure (qui a cumulée plus de 5 heures d'observation) l'albédo de UB313 a été
trouvée : 60% et donc sa taille, 3000km. Sa température de surface a été
évaluée à 25K, elle semble couverte de glace de méthane.
La sonde Stardust
a été placée en mode "hibernation" il y a quelques jours après le
retour avec succès de la capsule d'aerogel.
Un voyage de 7 ans
et de plus de 4 milliards de km s'achève.
Tout a été
désactivé sauf la commande des panneaux solaires et l'antenne de réception. Le
vaisseau est quand même dans un mode qui permet son "réveil" quand on
le souhaitera.
Il est sur une
orbite qui n'est pas trop loin de la Terre et très éloignée de Mars.
Quant au
réceptacle qui se trouve à Houston, l'équipe travaille sans cesse pour dégager les
particules de l'aerogel. Les équipes internationales dont le MNHN de Paris vont
bientôt recevoir leurs premiers échantillons.
Une vue
surprenante pour terminer prouvant la qualité de résistance de cet aerogel qui
ne pèse rien : une brique posée sur un morceau d'aerogel est parfaitement
supportée!!!
Impossible à faire
sur de la crème Chantilly qui a à peu près la même densité!!
(Photos : LDEO)
Vous vous rappelez
tous du Lac
Vostok, ce lac découvert il y a quelques années sous la glace de
l'Antarctique, et bien il n'est plus seul, on vient de lui découvrir deux
petits frères (en fait il y en aurait au moins une centaine de beaucoup plus petits).
Mais les deux
nouveaux sont de taille comparable à celui du lac Vostok.
Les scientifiques
du Lamont-Doherty Earth Observatory (LDEO) de l'Earth Institute de la Columbia
University viennent de dévoiler
l'existence de ces deux petits frères qui sont les plus importants en taille
après Vostok.
Ils s'appellent
respectivement 90° East et Sovietsakya (baptisé ainsi car une station russe est
construite juste au dessus, mais c'est aussi le nom d'une vodka russe de
qualité, alors quelle est la bonne explication??) (voir photos ci dessous).
On pense que comme
pour le lac Vostok, un écosystème doit exister dans cet univers à l'abri de la
lumière et de l'air depuis des dizaines de millions d'années.
|
|
Image de la
caméra MODIS
(Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) des satellites d'étude de la
Terre Terra et Aqua, de la région, le carré
en pointillé est imagé à droite. On y voit aussi
au Sud, le fameux lac Vostok. |
Détail montrant
le lac 90°E et une partie de Sovietskaya, le point rond indique la station
russe bâtie (sans la vouloir) au dessus de ce lac. Des mesures de variations
de la gravité sont indiquées en couleur. (diminution au dessus des lacs) |
On a fait cette
découverte en combinant des mesures au radar et des études de variations de
gravité et bien entendu des image satellite.
La profondeur de
ces lacs est estimée à 900m. mesures basées sur la diminution de la force de
gravité au dessus des lacs. Comme ces nouveaux lacs sont parallèles au lac
Vostok, on pense qu'ils ont la même origine : tectonique.
Le Dr
Robin Bell du LDEO (voir
photo) a participé à cette étude et a eu la gentillesse de répondre à quelques
unes de nos questions concernant cette découverte.
Comment peut on
discerner la glace de l'eau liquide par des variations de gravité alors qu'ils
ont a peu près la même densité (la glace est plus légère)?
Oui, vous avez
raison, la glace est plus légère que l'eau, mais ce que l'on détecte c'est en
fait la différence entre l'eau et la roche.
Et ceci suivant
la logique suivante :
Nous savons
qu'il y a de l'eau, car les signaux radar renvoyés sont forts et la surface
glacée est plate ce qui ne peut arriver que sur de la glace flottante.
Alors la
question n'est pas de savoir si c'est de la glace (densité 0,9) ou de l'eau
(densité 1) mais est ce de l'eau (densité 1) ou de la roche (densité 2,6)?
Si l'eau était
peu profonde il y aurait des centaines de mètres de roches en dessous ce qui
augmenteraient la force de gravité en cet endroit; si c'est de l'eau il y a
diminution de cette force.
Quelle est votre
degré de confiance de trouver des formes de vie dans un tel environnement?
Ces lacs
profonds sont régis par la tectonique et probablement des environnements très
stables à travers le temps et les cycles de variations climatiques. Si on doit
trouver de la vie sous la couche de glace ce ne peut être que dans de tels lacs
tectoniques profonds.
Pourriez vous dire
quelques mots sur votre organisation qui n'est pas connue du grand public de ce
côté de l'Atlantique.
Le Lamont
Doherty Earth Observatory dépende de l'Université de Columbia est réputé pour
des travaux innovants dans le domaine de la tectonique des plaques qui a débuté
dans les années 1970 avec nos bateaux et nos études du climat (niveau des mers,
El Nino depuis 1980 etc..).
La découverte
récente des lacs de l'Antarctique est basée sur la technologie utilisée pour
comprendre la tectonique des plaques et la transposer sur un avion équipé de
ski afin d'étudier la couche de glace.
Merci de nous
avoir consacré un peu de votre temps.
La combinaison de
deux facteurs : la chaleur du dessous et la couche de glace isolante (il fait
–80°C au dessus en hiver) du dessus laisse à penser que cette eau liquide
serait à –2°C et qu'elle pourrait abriter des formes de vie car cet
environnement aurait été dur mais stable pendant des dizaines de millions
d'années.
La vie s'adapte à
presque toutes les conditions on le sait.
La vie
trouve toujours un chemin, cela ne vous rappelle rien?
Oui, bien sûr, Jurassic Park ; "life
always find a way!"
Mais le problème
qui se pose est de ne pas contaminer cet environnement, alors comment faire?
C'est important
car comme déjà dit dans ces colonnes, cela peut servir de répétition pour une
étude d'Europe par exemple.
À suivre.
(documents : Earth Observatory, GSFC/NASA)
Pour passer du
froid au chaud, savez vous que 2005 a été l'année la
plus chaude depuis un siècle, c'est ce que vient
de publier la NASA. Et elle le prouve en diffusant une carte des
températures moyennes mondiales.
Je ne sais pas ce
que vous en pensez mais je trouve cela inquiétant, probablement peu pour nous
Européens, car cela devrait se compenser avec une baisse des températures due à
la diminution du Gulf Stream, mais pour beaucoup de populations (asiatiques
surtout) cela signifie des graves problèmes.
Température moyenne de surface en 2005,
variations par rapport à la moyenne de 1951 à 1980.
La Goddard Space
Flight Center (GSFC) vient de publier ces résultats : le réchauffement est de
0,6°C sur les 30 dernières années et de 0,8°C sur les 100 dernières années, il
y a nettement une accélération.
La carte montre
des zones rouges ou oranges indiquant un réchauffement nette particulièrement
dans la zone arctique et Afrique du Sud.
On a aussi tracé
les variations de température moyenne sur une courbe que voici :
Évolution de la
température moyenne de l'air au niveau du sol ou de la mer, de 1880 à nos jours
basée par rapport à la moyenne 1951-1980. (courbe bleue foncée) en bleu clair
les marges d'erreurs.
Il y a une
élévation de +0,75°C
Plus de détails de
la part du GSFC : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/2005/
(Photo : satellite
IMAGE de la NASA)
Le Earth
Observatory de la NASA nous gâte cette fois ci avec une superbe aurore vue
de l'espace et animée.
Vue
de l'espace, une aurore est une couronne de lumière qui entoure l'un des pôles.
Le satellite IMAGE (Imager for Magnetopause to Aurora
Glogal Exploration) du GSFC de la NASA suit régulièrement l'évolution des
aurores.
(qui s'appellent
aussi en anglais soit northern lights soit southern lights suivant
l'hémisphère).
Voici une superbe
aurore australe vue le 11 Septembre 2005 qui s'est produite 4 jours après une
éruption intense de plasma par le soleil et qui a donné cette merveille verte
photographiée dans la partie UV dus spectre.
Ces observations
ont été superposées sur les bases de données de Blue Marble
(imagerie de la Terre) et cela a donné cette image et surtout un film de format Quicktime de 4,9MB que je vous conseille
de visionner et surtout de télécharger (clic droit puis enregistrer la cible
sous…) vous ne le regretterez pas.
POUR EN
SAVOIR PLUS SUR LES AURORES :
L'exploration de
la magnétosphère terrestre
par David Stern de la NASA en français.
Un TPE très bien fait sur
l'aurore polaire.
Les aurores en direct,
bien expliqué, et le suivi des aurores en cours avec l'activité géomagnétique
actuelle.
Les
aurores boréales et australes par le CETP (Centre d'Etude des
Environnements Terrestre et Planétaires) de l'Université de Versailles St
Quentin. Très bon, ils ont en plus une page sur la physique spatiale
superbe.
The Aurora page du Michigan
Sur
planetastronomy.com :
Terre
ton magnétisme fout le camp.
Le soleil, les
taches dangereuses.
Aurores
quand tu nous tiens par un fana des aurores.
Des scientifiques
du CfA (Centre for Astrophysics) de Harvard viennent de publier dans la revue
Astrophysical Journal Letters un article qui bat en brèche l'idée commune que
la plupart des étoiles de notre galaxie seraient doubles. On se serait donc
trompé, car depuis 200 ans on pense le contraire.
De plus comme on
pense que les planètes se forment plus facilement autour d'étoiles simples,
cela aurait aussi comme conséquence que la quantité de planètes à découvrir serait
plus importante.
L'étude menée par
Charles Lada semble indiquer que la plupart des systèmes stellaires de notre
galaxie ne sont pas des binaires comme on l'a souvent cru, et qu'en fait près
des deux tiers des étoiles composant la séquence principale
seraient des célibataires.
Vous pouvez consulter cette étude
mais c'est un peu hermétique pour les non initiés, C Lada étudie en fait la
répartition de l'IMF (Initial
Mass Function : fonction de masse initiale ou loi
de Salpeter, si une meilleure traduction existe, merci de me le signaler)
qui représente la distribution de masse dans une population d'étoiles
nouvellement formées.
Comment se fait il
que l'on se soit trompé? Les étoiles que l'on voit sont brillantes et en effet
la plupart
sont doubles car la plupart des étoiles massives sont doubles et ce sont
celles que l'on voit dans le ciel.
Mais il se trouve
que notre galaxie est remplie (peut être plus des ¾) d'une catégorie d'étoiles
très discrètes, les naines
rouges de faible masse (0,1 à 0,3 masse solaire type spectral K ou M) et la
plupart des naines rouges sont simples, donc l'auteur conclue que notre galaxie
est peuplée en majorité d'étoiles célibataires.
Mais attention à
ne pas généraliser, cela concerne principalement les naines rouges, il est
exact que la plupart des étoiles de forte masse sont multiples et on ne sait
pas vraiment pourquoi.
On liste les
différents types d'étoiles dans un diagramme qui a été pour la première fois
élaboré indépendamment par deux scientifiques aux noms imprononçables : Messieurs
Hertzsprung et Russel c'est pour cette raison qu'on l'appelle le diagramme HR.
Il est très
parlant, en voici une exemple simple.
|
Voici un
diagramme assez clair sur lequel on a représenté en échelle verticale la
luminosité (les plus brillantes en haut) des étoiles; en horizontal la
température de l'étoile (les plus chaudes à gauche) et en paramètre sur la
courbe la taille des étoiles en diamètre solaire (DS), les plus grosses étant
dans la partie haute du graphique. De plus les
étoiles sont caractérisées par leur couleur et donc leur type spectral qui
pour des raisons historiques portent les lettres : Notre Soleil est
dans la moyenne c'est une étoile jaune G.. Les étoiles se
situent pendant une grande partie de leur vie sur la séquence principale. (courbe créée par
Nicolas Bouchilloux) |
Cette étude est
quand même une bonne nouvelle pour les chasseurs de planètes extra terrestres,
car maintenant on sait qu'il faut chercher autour des naines rouges. C'est
d'ailleurs le cas d'une découverte dont nous
avons parlé ici récemment.
POUR
ALLER PLUS LOIN :
Voir article de Sky and Telescope
qui m'a inspiré d'ailleurs.
Most stars are single
de Ken Croswell
La
classification des étoiles présentée simplement mais en anglais.
Article sur les
différentes masses
stellaires (anglais).
(Photos NASA/JPL)
Pour créer cette
photo en fausse couleur on a combiné des vues IR UV et vertes. La différence de
teintes de cette vue est probablement due à des différences de taille de la
granulométrie du sol glacé.
C'est la face
"avant" de Dioné un gros satellites de 1100km de diamètre de Saturne.
La prise de vue a
été effectuée le soir de Noël 2005 d'une distance de 150.000km.
Une autre vue de
la sphère complète de Dioné est disponible aussi en fausse couleur, elle a été
prise de plus loin, de 600.000km.
Une photo de plus près
existe aussi, elle est en noir et blanc et montre encore plus de détails.
En fouillant les
images brutes qui arrivent tous les soirs je vous en ai trouvé une
intéressante, un croissant de Dioné, que j'ai colorisé pour donner un peu plus
d'attrait.
Oui, je sais bien,
vous me direz qu'est ce qui me prouve que c'est bien Dioné sous les anneaux de
Saturne, et bien allez voir l'image originale de la NASA, et vous
verrez que c'est la même.
Elle a été prise
très récemment, le 19 Janvier 2006 d'une distance de plus de 1 million de km à
l'aide de filtres clairs seulement.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains
survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(document : DISR
Team NASA/ESA)
Nos amis
américains de l'équipe de la caméra de Huygens (DISR) sont localisés en
Arizona, on s'aperçoit que ce n'est pas trop loin de Hollywood en Californie,
car ils viennent de nous livrer un petit film animation de 3 minutes sur la
journée du 14 Janvier 2005 avec la descente de Huygens dans
l'atmosphère de Titan jusqu'à son atterrissage.
Voici
où vous pouvez voir ou télécharger ce
film mais attention à ceux qui n'ont pas le haut débit ; il fait 82MB, il est
en format mpeg lisible par tous. Vous ne serez pas déçu, voici ce qu'il montre:
Cela commence par
la position des planètes ce 14 Janvier 2005, et puis la descente de la sonde au
travers du brouillard de méthane, puis vers les 40km d'altitude on aperçoit le
sol (voir photo ci contre).
Dans le coin de
l'écran droite on voit les
caractéristiques de la descente : altitude, type de parachute, vitesse , heure
..on descend de plus en plus puis la zone d'atterrissage se précise.
Et hop, on est
posé.
Impressionnant merci
à Eric Karkoschka (University of Arizona) de l'équipe DISR de la NASA.
(Photos NASA/JPL).
En ce mois de Février 2006 le vaillant Spirit est toujours en
train de descendre les collines Columbia, il approche du point appelé Home
Plate (ressemble au Home Plate du jeu de base ball).
Sur la route il passe par un passage très caillouteux (voir
photo) de roches basaltiques.
Le chemin devient parsemé d'embûches. |
Notamment des roches ayant été sculptées
par le vent et le volcanisme |
Sur un de ces cailloux (appelé gentiment Gong Gong en
l'honneur du Nouvel An chinois) il a dirigé son bras à tout faire avec le
microscope.
Il nous donne une superbe photo détaillée de cette roche à
texture vésiculaire.
Le diamètre de cette image est de 3cm et montre l'action
combinée du vent et des volcans.
Cette roche formée il y a plusieurs milliards d'années à
partir de la matière rocheuse fondue a emprisonné des bulles de gaz qui se sont
échappées progressivement puis se sont solidifiées, donnant à cette roche un
aspect spongieux.
Ensuite l'érosion des vents martiens a agit pendant aussi des
périodes de plusieurs milliards d'années érodant sa surface. On remarque quand
vous verrez la photo haute définition qu'il reste encore des petits morceaux de
sable dans cette roche.
Des roches tout à fait identiques se trouvent aussi sur notre
planète
Cette photo a été prise sol 736 soit le 28 Janvier 2006.
L'équipe d'imagerie du JPL a élaboré une photo en couleur
presque naturelle du terrain que rencontre Spirit en ce moment, là voici.
Spirit a pris cette photo sol 731 en utilisant 3 filtres
750-nanometer, 530-nanometer et 430-nanometer.
Ce sont des roches basaltiques formant un groupe baptisé FuYi
toujours en l'honneur des Chinois. (c'est lui qui rendit populaire le Yin et le
Yang).
Ces roches signifient peut être que le robot circule sur une
ancienne coulée de lave.
Les meilleures photos sont classées dans le planetary
photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers maintenant, cette
page de la NASA vous
donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission)
mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photos ESA/HRSC G Neukum)
Voici une vue
partielle prise par la HRSC de Mars Express de la région Claritas Fossae située
au Sud Est de la région volcanique de Tharsis.
Cette vue est une
partie de la vue globale obtenue en cliquant sur l'image qui vous donne ainsi
accès à une zone de 200km de large par 1100km de long.
Plan de situation
par le MOLA (non ce n'est pas ce que vous pensez, c'est un laser
altimétrique à bord de Mars Global Surveyor).
Claritas Fossae
est une zone tectonique importante sur Mars qui
se remarque par toutes les déformations en forme de tranchées ou de ravins.
(Photo : Themis/NASA)
La caméra THEMIS
de Mars Odyssey nous montre
en détail cette semaine le delta du cratère Holden dont on a déjà parlé il
y a quelques
temps.
Cette partie du
cratère correspond au delta d'un ancien fleuve martien et est très comparable à
un delta terrestre; j'ai mis en comparaison le delta du Gange sur la photo de
droite (prise par Landsat), c'est impressionnant la ressemblance n'est ce pas?
Si vous cliquez sur la photo de gauche vous aurez la vue totale prise par
Themis.
|
Cette forme de
delta découverte par MGS est la preuve qu'un liquide a coulé pendant des
périodes longues sur Mars et non pas pendant de courts moments comme lors d'un
déluge.
La structure en
éventail est typique d'un delta de rivière avec ses dépôts d'alluvions.
Ce delta fait
approximativement 13km de long.
Il faut voir aussi
ces photos de MGS
de la même région en couleur et avec explications.
(ce paragraphe est
le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à
nous contacter)
Voici un passionné
d'astronomie de l'Aveyron et qui fonda même l'Association Andromède, qui a
construit ses propres télescopes et un observatoire et écrit des logiciels
astro et qui les met à la disposition du public sur son site : http://astrosurf.com/lcorp.
Ce site comporte
aussi d'autres choses intéressantes comme des aides à la réalisation pour la
construction de Dobson etc..
Comme il a
participé à 3 campagnes au T60 du Pic du Midi il nous en propose les meilleures photos. Il
réalise aussi beaucoup d'observations du Soleil
Pour les initiés
il est :
ILOC Station :
SU596 (ILOC : International Lunar Occultation Center : il s'agit d'un centre
qui récolte les mesures des instants des occultations lunaires.)
AAVSO-AFOEV
Observer : CLZ (AAVSO : American Association of Variables Stars Observer : pour
les observations du Soleil (comptage des taches) et les valeurs de magnitudes
pour les étoiles variables.)
Il milite aussi avec
raison pour la protection du ciel étoilé.
Bonne continuation
Laurent.
C'est un ouvrage
commun publié sous la direction de Philippe Morel, Président de la SAF et avec
la talentueuse collaboration notamment d'Audouin Dollfus de Gilles Dawidowicz ,
de Nicolas Biver et de beaucoup d'autres.
L'introduction est
d'André Brahic.
Ce livre fait le
point sur les dernières découvertes du monde de Saturne.
Présentation de
l'éditeur
" Saturne, l'astre visible à l'œil nu le plus lointain du
système solaire, effectue une révolution de 29,4 ans autour du Soleil. Pendant
longtemps, cette durée, pratiquement égale à celle d'une génération, a été le
plus grand intervalle apporté par le ciel. Il n'est donc pas étonnant que les
hommes lui aient attribué le nom du dieu du temps, Kronos en grec et Saturne en
latin. Les plus anciennes observations de Saturne dont nous ayons gardé la
trace ont été faites en Mésopotamie à l'époque du second empire assyrien et
remontent à plus de 2 700 ans. Après Jupiter, Saturne est la deuxième planète
du système solaire par sa taille, avec un diamètre d'environ 120 000
kilomètres. Son volume pourrait pratiquement contenir mille Terres. C'est une
immense boule gazeuse composée pour l'essentiel d'hydrogène et d'hélium. Sa
densité est si faible qu'elle pourrait flotter dans une baignoire si on en
trouvait une assez grande pour. contenir toute la planète.
Avec près de
300000 kilomètres de diamètre, Saturne et ses anneaux tiendraient tout juste
dans les 384000 kilomètres qui séparent la Terre de la Lune. Avec plus de
trente lunes découvertes à ce jour, Saturne possède un système de satellites
complexe et étendu. Les observations de la sonde Cassini nous ont permis de
découvrir de nouvelles ondes spirales, de nouveaux annelets, des arcs de
matière, des ondes en forme de tôle ondulée et une foule de structures
nouvelles telles que des marbrures, des " cordes ", des sillages,
etc.
Il faudra
maintenant des années aux scientifiques pour analyser les dizaines de milliers
d'images des anneaux, en extraire les principales informations et découvrir de
nouveaux phénomènes.
Nous
en avons plus appris en 25 ans sur le monde de Saturne qu'au cours des siècles
qui ont précédé. Nous
avons eu la surprise de découvrir une foule de phénomènes inattendus et les
mots richesse et diversité résument bien aujourd'hui notre vision du système
saturnien."
Coédité avec la
SAF (Société astronomique de France) qui fédère un grand nombre d’astronomes
amateurs et rédigé par des auteurs influents dans le milieu de l’astronomie,
cet ouvrage unique bénéficiera d’une promotion nationale
Table des matières
I.
Faire
connaissance avec Saturne 1.
Saturne : orbite, oppositions, anneau et satellites 2. La planète Saturne
à travers les âges 3. Des aurores polaires sur Saturne 4. Anneaux et satellites
de Saturne : l’héritage de Huygens 5. Saturne et Titan vus par le
télescope Hubble 6. Les timbres de Saturne
II.
Saturne
en pratique 7. Observation
visuelle ; dessiner Saturne au télescope 8. Saturne : fuir la
turbulence 9. Imagerie webcam de Saturne 10. Visibilité de Saturne de 2005 à
2007
III.
Souvenirs
de missions 11. Les
anneaux : visions télescopiques ; mesures précises ; Janus,
dixième satellite ; 1980 : nouvel anneau, nouveau satellite ; la
Grande lunette
IV.
Aller
vers Saturne et le monde de Titan
12. De Voyager à Cassini-Huygens, l’histoire de l’exploration spatiale de
Saturne 13. L’origine de Titan 14. La mission Cassini-Huygens ; un siècle
d’observation de Titan ; les aspects exo-biologiques de Titan
Bibliographie
parution : novembre 2005
prix : 32 € 336 pages
Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette
revue soit :
** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris
Tél. +33 (0)1.42.24.13.74 Fax. +33 (0)1.42.30.75.47
Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00 Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le
site Internet de la SAF.
** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.
Bonne lecture
Voici l'édito de Marie Claude Paskoff :
EDITORIAL (février 2006)
L'année qui vient de s'achever avait été consacrée
« année de la Physique », et, pour celui qui a bien voulu y prêter attention,
les occasions - colloques, conférences, expositions, cafés scientifiques, etc.
- de se familiariser avec cette discipline ont été nombreuses. L'astronomie,
souvent associée à la physique, en a certainement bénéficié. Cette science est
de mieux en mieux connue du grand public, mais elle demeure un terrain où la
recherche semble totalement déconnectée d'applications utiles au mieux être de
l'Homme. Et pourtant… ce n'est pas toujours le cas, comme vous pourrez le lire
dans cette livraison de l'Astronomie. Vous y découvrirez, en effet, que
l'optique adaptative, technique astronomique par excellence, est maintenant
utilisée en ophtalmologie !
Comme chaque mois dans l'Astronomie, à côté
d'articles rédigés par des spécialistes sur un sujet un peu pointu, vous
trouverez des textes d'intérêt beaucoup plus large, plus faciles à lire, et
ouvrant des portes sur des domaines aussi variés que l'histoire, les
rendez-vous de l'espace, les techniques des amateurs, etc., sans oublier l'article d'initiation à
l'astronomie, le point sur l'actualité et les articles de documentation,
bibliothèque et Internet.
Côté « histoire », vous trouverez la suite des
premiers balbutiements de l'astronautique en France, et, d'autre part, la
présentation d'une pièce majeure du patrimoine astronomique de l'Observatoire
de Paris. Et puis aussi, un retour sur la découverte et le statut controversé
de Pluton.
Côté
« petits rendez-vous de l'astronomie spatiale », nous souhaitons vous tenir au
courant de l'actualité ; cependant, une revue mensuelle ne peut pas fournir
l'information en temps réel. Ainsi, le lancement annoncé (article p. 66) de la
mission New Horizons vers Pluton sera-t-il réussi ? Plus aléatoire encore est
l'arrivée de Stardust, prévue vers le 15 janvier. Cette petite mission Nasa de récolte de poussières
interplanétaires et cométaires (voir l'Astronomie, fév. 2004), partie en
février 1999, devrait s'achever le 15
janvier par l'ouverture d'un parachute au-dessus du désert de l'Utah. Les
précieuses capsules seront-elles récupérées en bon état ? Si oui, quelle
fabuleuse source d'informations sur notre Système solaire !
Côté “astronomes amateurs”, la part est large, et
c'est bien la réponse à une situation. En effet, les conclusions d'une enquête
sur l'astronomie amateur en France, publiées dans son numéro de janvier par un
magazine bien connu, sont révélatrices. On y apprend que l'astronomie amateur
se porte bien - les effectifs en croissance, les équipements plus performants
-, mais aussi que le nombre d'amateurs isolés est également en augmentation.
Cette rubrique écrite par des amateurs pour des amateurs montre bien
l'importance d'un autre lien qu'Internet. Dans cette livraison, il est question
de découverte d'astéroïdes, d'observation de Pluton, de traitement d'images
numériques, de présentation de nouveaux matériels, et aussi de belles images
dans les Portraits célestes et de la préparation de la prochaine éclipse de
Soleil.
Que tous les auteurs des articles soient
chaleureusement remerciés ici et invités à faire de nouvelles propositions
d'articles.
Marie-Claude Paskoff
VOICI LE SOMMAIRE DE CE NUMÉRO
Éditorial - par Marie-Claude Paskoff
Actualité
Du nouveau autour d’Uranus - La lueur des premières
étoiles - Encelade - Mission New
Horizons vers Pluton
par Claude Picard et Gilles
Dawidowicz
Le point du spécialiste
Quand l’imagerie rétinienne devient
adaptative
par Marie Glanc et François Lacombe
L’optique adaptative une technique
qui a fait ses preuves
par Nicole Mein
Introduction à l’astronomie
5 - La précession des équinoxes
par Gérard Oudenot
Histoire
La France se met au DIAPASON
par Philippe Varnoteaux
Restauration de la grande
coupole de Meudon SUPERBES
ARTICLES SUR MEUDON ET PLUTON À NE PAS
MANQUER
La Grande Lunette de
l’observatoire de Meudon
par Audouin Dollfus
Pluton l’astre au statut
controversé
par Marie-Claude Paskoff
Instruments et techniques
Pluton au 127 mm
par Thierry Rémy
2 - Astronomie et CCD
par Nicolas Outters
Deux astéroïdes “Troyens” de Jupiter
par Michel Ory
Matériel et nouveautés
par Laurent Vadrot
L’éclipse totale du 29 mars 2006
par Daniel Crussaire
Mais aussi
Portaits célestes par Denis Joye
Éphémérides de mars 2006
@stronet par Jean-Pierre Martin
Bibliothèque
Courrier des lecteurs
Cadrans solaires (35) par Émile Vilaplana
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI