LES ASTRONEWS.de planetastronomy.com:

Mise à jour : 7 Février 2006

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS

Sommaire de ce numéro :    

 

qNouveauté sur ce site : Téléchargement par liaison ftp. (07/02/2006)

qBon Anniversaire Clyde! : Le découvreur de Pluton aurait 100 ans cette année. (07/02/2006)

qUB 313 plus grosse que Pluton : Confirmé par le Max Planck Institute. (07/02/2006)

qStardust : En hibernation ! (07/02/2006)

qDes lacs sous la glace : Le lac Vostok n'est plus seul. (07/02/2006)

q2005 l'année de tous les records : La plus chaude depuis un siècle. (07/02/2006)

qAurore vue de l'espace : Superbes vidéo de la NASA. (07/02/2006)

qQuoi, on m'aurait menti? : Les étoiles seraient plutôt célibataires. (07/02/2006)

qCassini-Saturne : Dioné en (fausse) couleur.! (07/02/2006)

qHuygens-Titan : Hollywood presque! (07/02/2006)

qLes rovers martiens.: Spirit active le microscope. (07/02/2006)

qMars Express :.Une vue claire de Claritas Fossae. (07/02/2006)

qMars-Odyssey : Le delta du cratère Holden. (07/02/2006)

qUn site Internet à découvrir : Celui de Laurent Corp de Rodez. (07/02/2006)

qLivre conseillé :.Au plus près de Saturne chez Vuibert. (07/02/2006)

qLes magazines conseillés :.l'astronomie février  (07/02/2006)

 

 

 

 

 

NOUVEAUTÉ SUR CE SITE : TÉLÉCHARGEMENT ftp  (07/02/2006)

 

Beaucoup d'entre vous souhaitent pouvoir télécharger des dossiers importants comme par exemple certaines conférences, mais bien sûr celles qui sont sur mon site Internet doivent prendre le moins de place possible (Megabits is money!), et elles sont la plupart du temps un peu "réduites" ou "expurgées". Je donne la possibilité aux personnes intéressées de les obtenir bien sûr par poste (envoi de CD), mais cette méthode est peut être fastidieuse aussi ai-je pensé (enfin c'est mon fils qui a eu l'idée, rendons à César ce qui appartient à Florian!!) d'essayer sur Internet pas liaison ftp.

 

J'ai donc dans mon PC un fichier de dossiers téléchargeables (il est très court pour le moment car je suis en phase d'essai, mais il va évoluer dans le temps) par ftp, cela suppose des petites connaissances et programmes de votre part, et vous trouverez les conseils ICI.

 

Je débute aussi dans ce domaine là, aussi il peut y avoir des erreurs de transmission ou des interruptions, pardon d'avance, merci de me les signaler, grâce à vous je ne pourrais que m'améliorer.

 

Je vous propose de vous familiariser avec cette technique et de faire un essai cette semaine en téléchargeant un CADEAU de notre ami Olivier de Goursac qui spécialement pour les lecteurs des Astronews nous donne un fond d'écran de Mars en deux dimensions d'écran au choix.

 

Merci Olivier et bon téléchargement.

 

PS : dans mon dossier il y a aussi une présentation sur les grandes dates de l'astronomie à votre disposition, beaucoup d'autres suivront si la technique s'avère correcte.

 

Merci du retour de votre part : problèmes ou au contraire vous avez réussi à les ouvrir etc..

 

 

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BON ANNIVERSAIRE CLYDE : LE DÉCOUVREUR DE PLUTON AURAIT 100 ANS CETTE ANNÉE! (07/02/2006)

(photos : Lowell Observatory)

 

Le 4 Février 1906 naissait dans un petit village de l'Illinois, Clyde Tombaugh fils d'une famille d'agriculteurs.

Mais c'est bien connu, l'agriculture mène à tout, il est très tôt motivé par la beauté des étoiles et se met à construire son premier télescope avec des pièces récupérées ici et là.

Il étudie les planètes et décide d'envoyer ses premières observations au plus grand observatoire de l'époque, l'observatoire de Flagstaff, Arizona, fondé par Percival Lowell, le fameux excentrique qui recherchait les fameux martiens, puis la planète baptisée X qui était à l'origine des perturbations de Neptune, dernière planète connue à l'époque.

 

Lowell avait disparu en 1916 et c'est Vesto Slipher (vous le connaissez, c'est lui qui le premier mit en évidence le décalage de la lumière des galaxies lointaines) qui était maintenant le Directeur.

 

Il est engagé par Slipher en 1929, pour effectuer un travail un peu ingrat : visionner au comparateur (blink comparator en anglais) les plaques photographiques qu'il a faites les nuits précédentes, et devant permettre la découverte de la planète X.

 

On voit sur la photo ci contre l'appareil de l'Observatoire et le jeune Clyde en plein travail peut être vu en consultant l'article sur le 75ème anniversaire de la découverte de Pluton sur ce site.

 

Il fallait beaucoup de concentration pour pouvoir détecter un petit point qui avait bougé entre deux plaques photos prises à plusieurs heures ou jours d'intervalle.

 

Les plaques comportaient plusieurs milliers d'étoiles et l'étude de chaque plaque pouvait durer longtemps.

 

D'après Dan Falk du journal Astronomy (Feb 2006) Clyde aurait passé plus de 7000h pendant 14 années de sa vie au comparateur. (Maintenant les recherches sont automatiques).

 

 

Et puis à force de persévérance, c'est la chance qui sourit aux nouveaux, un an après il découvre en ce soir de fin Février 1930, un petit point qui s'est déplacé sur des plaques de Janvier, est ce la fameuse planète X?

 

 

 

 

C'est la neuvième planète, il va falloir lui trouver un nom.

 

 

La première page du New York Times

 

C'est le directeur de l'Observatoire, Vesto Slipher qui a ce privilège, des propositions arrivent du monde entier, la veuve de Lowell propose même le nom de Zeus, puis Lowell mais sans grand succès. Des tas d'autres noms mythologiques sont proposés comme Minerve, Hercules, etc.. mais la plupart de ces noms étaient déjà affectés à des astéroïdes. Donc problème.

 

Le nom retenu de Pluton (Pluto en anglais) est celui proposé par une jeune anglaise de 11 ans Venetia Burney qui pensait ainsi au Dieu romain des enfers (Hades en grec), son grand père en entendu parlé et le proposa à l'Union Astronomique Internationale et fut accepté, de plus ce nom commençait par PL les initiales de Percival Lowell qui cherchait cette planète. Ce nom fut adopté officiellement en Mai 1930.

 

Mais Pluton, n'est pas la planète X, elle n'est pas assez grosse pour perturber l'orbite de Neptune, alors la recherche continue??

 

 

Après cette découverte Clyde est envoyé à l'Université pour y poursuivre des études, puis retourne à l'observatoire.

Après la guerre il travaille à White Sands (le lieu originel des fusées US au Nouveau Mexique) pour détecter les missiles balistiques.

 

Il passe le reste de sa vie ensuite à la NMSU (New Mexico State University) où il enseigne pendant plus de 20 ans. Il se retire en 1973 et donne des conférences.

 

C'était aussi un personnage facétieux et était aimé de la communauté des astronomes amateurs par sa simplicité et son ouverture d'esprit.

 

Il a ouvert les portes des confins du système solaire pour nous.

 

L'astronomie doit conserver (pensez à Dr Comet, Fred Whipple, qui était consultant NASA jusqu'à un age très avancé), car il meurt en 1997 à 91 ans.

Cela doit être une consolation pour beaucoup d'entre nous!

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le numéro du mois de ce mois de Février 2006 de "l'Astronomie" (revue de la SAF) a un article très complet sur Pluton écrit par MC Paskoff et que je vous conseille de lire.

 

La biographie de Clyde Tombaugh chez Wikipedia en français.

 

Le site de l'Observatoire Lowell (Flagstaff, Arizona).

 

Les archives Tombaugh au Nouveau Mexique (là où s'est retiré Tombaugh).

 

Tout sur Pluton chez nineplanets (anglais).

 

Infos sur Pluton à la NASA

 

Le Johns Hopkins University Applied Physics Lab du Maryland publie aussi un article sur le centenaire de la naissance de Clyde. (anglais)

 

 

 

 

Voir sur ce site :

 

Bon anniversaire Pluton , 75 ans de découverte.

 

Pluton-Charon le couple infernal.

 

Les deux nouveaux satellites de Pluton.

 

Pluton plus froide que prévue.

 

La mission New Horizons.

 

Le départ de New Horizons.

 

 

 

 

 

 

 

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2003 UB 313 PLUS GROSSE QUE PLUTON : CONFIRMÉ PAR LE MPI. (07/02/2006)

(Photos MPI)

 

Le très célèbre Max Planck Institute pour la Radio Astronomie de Bonn en RFA publie récemment une confirmation de la taille du tout nouveau corps découvert dans la ceinture de Kuiper et qui a pour nom poétique 2003 UB 313.

Rappelons que c'est à ce jour l'objet le plus lointain détecté dans le système solaire, près de deux fois plus loin que Pluton. Les objets découverts jusqu'à maintenant étaient plutôt des petits corps de ces restes de la formation du système solaire dont la présence était soupçonnée depuis les années 1960.

On pense qu'il y a plus de 100.000 de ces corps dans cette ceinture de Kuiper.

 

Lorsqu'il fut découvert, on pensa qu'il était de la taille de Pluton, mais sa taille réelle ne pouvait être déterminée que d'après son coefficient de réflexion (albédo).

Cette étude fut entreprise par le Professeur Bertoldi de Bonn et le MPI avec son équipe; ils ont pu déterminer la quantité de chaleur émise par cette "planète" qu'ils ont combiné avec les mesures optiques de réflectivité.

 

Ils ont déterminé son diamètre comme étant de l'ordre de 3000km donc très nettement plus important que Pluton (2300km), faudra-t-il dégrader Pluton de son statut de planète?

 

Dans le domaine de la lumière visible les planètes du système solaire sont visibles à cause de la lumière solaire qu'ils réfléchissent, leur luminosité apparente dépend donc de leur taille et de leur réflectivité. Cette réflectivité ou albédo varie dans d'énormes proportions, voir le tableau indicatif suivant : (valeurs approximatives)

 

 

 

 

 

 

100% veut dire réflectivité maximum, 0% c'est le noir de carbone qui absorbe tout.

 

Planète

Mercure

Vénus

Terre

Lune

Cérès

Mars

Jupiter

Saturne

Encelade

Uranus

Neptune

Pluton

Albédo (%)

10

65

35

7

10

15

50

50

99!!!!

45

54

50

 

L'étendue des valeurs est très grande depuis le plus sombre comme notre Lune qui réfléchit à peine 7% de la lumière qu'elle reçoit jusqu'à Encelade le satellite de Saturne qui est le corps le plus brillant du système solaire, il réfléchit 99% de la lumière solaire, c'est un miroir presque parfait.

 

On ne peut pas se baser sur ces chiffres pour en déterminer la moyenne de la réflectivité d'un nouveau corps découvert, il faut une autre méthode de détermination, c'est ce qu'on fait nos amis allemands.

 

 

 

Ils ont utilisé le télescope IRAM (Institut de Radio Astronomie Millimétrique photo de gauche) de 30m d'Espagne (à Grenade, la plus jolie ville d'Espagne, les veinards!) équipé du détecteur MAMBO (Millimeter Bolometer photo de droite) qui est en fait un bolomètre (mesure la quantité de chaleur d'un corps, du grec : bole : radiation) mesurant les radiations de 1,2mm longueur d'onde différente de la lumière solaire.

Grâce à cette mesure (qui a cumulée plus de 5 heures d'observation) l'albédo de UB313 a été trouvée : 60% et donc sa taille, 3000km. Sa température de surface a été évaluée à 25K, elle semble couverte de glace de méthane.

 

 

 

 

 

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STARDUST : EN HIBERNATION! (07/02/2006)

 

La sonde Stardust a été placée en mode "hibernation" il y a quelques jours après le retour avec succès de la capsule d'aerogel.

Un voyage de 7 ans et de plus de 4 milliards de km s'achève.

 

Tout a été désactivé sauf la commande des panneaux solaires et l'antenne de réception. Le vaisseau est quand même dans un mode qui permet son "réveil" quand on le souhaitera.

Il est sur une orbite qui n'est pas trop loin de la Terre et très éloignée de Mars.

 

 

Quant au réceptacle qui se trouve à Houston, l'équipe travaille sans cesse pour dégager les particules de l'aerogel. Les équipes internationales dont le MNHN de Paris vont bientôt recevoir leurs premiers échantillons.

 

 

 

Une vue surprenante pour terminer prouvant la qualité de résistance de cet aerogel qui ne pèse rien : une brique posée sur un morceau d'aerogel est parfaitement supportée!!!

 

Impossible à faire sur de la crème Chantilly qui a à peu près la même densité!!

 

 

 

 

 

 

 

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DES LACS SOUS LA GLACE : LE LAC VOSTOK NE SERA PLUS SEUL§ (07/02/2006)

(Photos : LDEO)

 

Vous vous rappelez tous du Lac Vostok, ce lac découvert il y a quelques années sous la glace de l'Antarctique, et bien il n'est plus seul, on vient de lui découvrir deux petits frères (en fait il y en aurait au moins une centaine de beaucoup plus petits).

Mais les deux nouveaux sont de taille comparable à celui du lac Vostok.

Les scientifiques du Lamont-Doherty Earth Observatory (LDEO) de l'Earth Institute de la Columbia University viennent de dévoiler l'existence de ces deux petits frères qui sont les plus importants en taille après Vostok.

Ils s'appellent respectivement 90° East et Sovietsakya (baptisé ainsi car une station russe est construite juste au dessus, mais c'est aussi le nom d'une vodka russe de qualité, alors quelle est la bonne explication??) (voir photos ci dessous).

On pense que comme pour le lac Vostok, un écosystème doit exister dans cet univers à l'abri de la lumière et de l'air depuis des dizaines de millions d'années.

 

Image de la caméra MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) des satellites d'étude de la Terre Terra et Aqua,  de la région, le carré en pointillé est imagé à droite.

On y voit aussi au Sud, le fameux lac Vostok.

Détail montrant le lac 90°E et une partie de Sovietskaya, le point rond indique la station russe bâtie (sans la vouloir) au dessus de ce lac. Des mesures de variations de la gravité sont indiquées en couleur. (diminution au dessus des lacs)

 

On a fait cette découverte en combinant des mesures au radar et des études de variations de gravité et bien entendu des image satellite.

 

La profondeur de ces lacs est estimée à 900m. mesures basées sur la diminution de la force de gravité au dessus des lacs. Comme ces nouveaux lacs sont parallèles au lac Vostok, on pense qu'ils ont la même origine : tectonique.

 

Le Dr Robin Bell du LDEO (voir photo) a participé à cette étude et a eu la gentillesse de répondre à quelques unes de nos questions concernant cette découverte.

 

Comment peut on discerner la glace de l'eau liquide par des variations de gravité alors qu'ils ont a peu près la même densité (la glace est plus légère)?

 

Oui, vous avez raison, la glace est plus légère que l'eau, mais ce que l'on détecte c'est en fait la différence entre l'eau et la roche.

Et ceci suivant la logique suivante :

 

Nous savons qu'il y a de l'eau, car les signaux radar renvoyés sont forts et la surface glacée est plate ce qui ne peut arriver que sur de la glace flottante.

Alors la question n'est pas de savoir si c'est de la glace (densité 0,9) ou de l'eau (densité 1) mais est ce de l'eau (densité 1) ou de la roche (densité 2,6)?

Si l'eau était peu profonde il y aurait des centaines de mètres de roches en dessous ce qui augmenteraient la force de gravité en cet endroit; si c'est de l'eau il y a diminution de cette force.

 

 

Quelle est votre degré de confiance de trouver des formes de vie dans un tel environnement?

Ces lacs profonds sont régis par la tectonique et probablement des environnements très stables à travers le temps et les cycles de variations climatiques. Si on doit trouver de la vie sous la couche de glace ce ne peut être que dans de tels lacs tectoniques profonds.

 

Pourriez vous dire quelques mots sur votre organisation qui n'est pas connue du grand public de ce côté de l'Atlantique.

Le Lamont Doherty Earth Observatory dépende de l'Université de Columbia est réputé pour des travaux innovants dans le domaine de la tectonique des plaques qui a débuté dans les années 1970 avec nos bateaux et nos études du climat (niveau des mers, El Nino depuis 1980 etc..).

La découverte récente des lacs de l'Antarctique est basée sur la technologie utilisée pour comprendre la tectonique des plaques et la transposer sur un avion équipé de ski afin d'étudier la couche de glace.

 

 

Merci de nous avoir consacré un peu de votre temps.

 

 

La combinaison de deux facteurs : la chaleur du dessous et la couche de glace isolante (il fait –80°C au dessus en hiver) du dessus laisse à penser que cette eau liquide serait à –2°C et qu'elle pourrait abriter des formes de vie car cet environnement aurait été dur mais stable pendant des dizaines de millions d'années.

 

La vie s'adapte à presque toutes les conditions on le sait.

 

La vie trouve toujours un chemin, cela ne vous rappelle rien?

Oui, bien sûr, Jurassic Park ; "life always find a way!"

 

 

Mais le problème qui se pose est de ne pas contaminer cet environnement, alors comment faire?

C'est important car comme déjà dit dans ces colonnes, cela peut servir de répétition pour une étude d'Europe par exemple.

 

À suivre.

 

 

 

 

 

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2005 L'ANNÉE DE TOUS LES RECORDS : LA  PLUS CHAUDE DEPUIS UN SIÈCLE. (07/02/2006)

(documents : Earth Observatory, GSFC/NASA)

 

Pour passer du froid au chaud, savez vous que 2005 a été l'année la plus chaude depuis un siècle, c'est ce que vient de publier la NASA. Et elle le prouve en diffusant une carte des températures moyennes mondiales.

 

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve cela inquiétant, probablement peu pour nous Européens, car cela devrait se compenser avec une baisse des températures due à la diminution du Gulf Stream, mais pour beaucoup de populations (asiatiques surtout) cela signifie des graves problèmes.

 

 

Température moyenne de surface en 2005, variations par rapport à la moyenne de 1951 à 1980.

 

La Goddard Space Flight Center (GSFC) vient de publier ces résultats : le réchauffement est de 0,6°C sur les 30 dernières années et de 0,8°C sur les 100 dernières années, il y a nettement une accélération.

La carte montre des zones rouges ou oranges indiquant un réchauffement nette particulièrement dans la zone arctique et Afrique du Sud.

 

On a aussi tracé les variations de température moyenne sur une courbe que voici :

 

Évolution de la température moyenne de l'air au niveau du sol ou de la mer, de 1880 à nos jours basée par rapport à la moyenne 1951-1980. (courbe bleue foncée) en bleu clair les marges d'erreurs.

 

Il y a une élévation de +0,75°C

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus de détails de la part du GSFC : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/2005/

 

 

 

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AURORE VUE DE L'ESPACE : SUPERBE VIDÉO DE LA NASA. (07/02/2006)

(Photo : satellite IMAGE de la NASA)

 

Le Earth Observatory de la NASA nous gâte cette fois ci avec une superbe aurore vue de l'espace et animée.

 

Vue de l'espace, une aurore est une couronne de lumière qui entoure l'un des pôles.

 

 

Le satellite IMAGE (Imager for Magnetopause to Aurora Glogal Exploration) du GSFC de la NASA suit régulièrement l'évolution des aurores.

(qui s'appellent aussi en anglais soit northern lights soit southern lights suivant l'hémisphère).

 

 

Voici une superbe aurore australe vue le 11 Septembre 2005 qui s'est produite 4 jours après une éruption intense de plasma par le soleil et qui a donné cette merveille verte photographiée dans la partie UV dus spectre.

 

 

 

 

 

Ces observations ont été superposées sur les bases de données de Blue Marble (imagerie de la Terre) et cela a donné cette image et surtout un film de format Quicktime de 4,9MB que je vous conseille de visionner et surtout de télécharger (clic droit puis enregistrer la cible sous…) vous ne le regretterez pas.

 

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES AURORES :

 

L'exploration de la magnétosphère terrestre par David Stern de la NASA en français.

 

Un TPE très bien fait sur l'aurore polaire.

 

Les aurores en direct, bien expliqué, et le suivi des aurores en cours avec l'activité géomagnétique actuelle.

 

Les aurores boréales et australes par le CETP (Centre d'Etude des Environnements Terrestre et Planétaires) de l'Université de Versailles St Quentin. Très bon, ils ont en plus une page sur la physique spatiale superbe.

 

The Aurora page du Michigan

 

 

Sur planetastronomy.com :

 

Terre ton magnétisme fout le camp.

 

Le soleil, les taches dangereuses.

 

Aurores quand tu nous tiens par un fana des aurores.

 

 

 

 

 

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QUOI, ON M'AURAIT MENTI? LES ÉTOILES SERAIENT PLUTÔT CÉLIBATAIRES. (07/02/2006)

 

Des scientifiques du CfA (Centre for Astrophysics) de Harvard viennent de publier dans la revue Astrophysical Journal Letters un article qui bat en brèche l'idée commune que la plupart des étoiles de notre galaxie seraient doubles. On se serait donc trompé, car depuis 200 ans on pense le contraire.

 

De plus comme on pense que les planètes se forment plus facilement autour d'étoiles simples, cela aurait aussi comme conséquence que la quantité de planètes à découvrir serait plus importante.

L'étude menée par Charles Lada semble indiquer que la plupart des systèmes stellaires de notre galaxie ne sont pas des binaires comme on l'a souvent cru, et qu'en fait près des deux tiers des étoiles composant la séquence principale seraient des célibataires.

 

Vous pouvez consulter cette étude mais c'est un peu hermétique pour les non initiés, C Lada étudie en fait la répartition de l'IMF (Initial Mass Function : fonction de masse initiale ou loi de Salpeter, si une meilleure traduction existe, merci de me le signaler) qui représente la distribution de masse dans une population d'étoiles nouvellement formées.

 

Comment se fait il que l'on se soit trompé? Les étoiles que l'on voit sont brillantes et en effet la plupart sont doubles car la plupart des étoiles massives sont doubles et ce sont celles que l'on voit dans le ciel.

Mais il se trouve que notre galaxie est remplie (peut être plus des ¾) d'une catégorie d'étoiles très discrètes, les naines rouges de faible masse (0,1 à 0,3 masse solaire type spectral K ou M) et la plupart des naines rouges sont simples, donc l'auteur conclue que notre galaxie est peuplée en majorité d'étoiles célibataires.

 

Mais attention à ne pas généraliser, cela concerne principalement les naines rouges, il est exact que la plupart des étoiles de forte masse sont multiples et on ne sait pas vraiment pourquoi.

 

On liste les différents types d'étoiles dans un diagramme qui a été pour la première fois élaboré indépendamment par deux scientifiques aux noms imprononçables : Messieurs Hertzsprung et Russel c'est pour cette raison qu'on l'appelle le diagramme HR.

Il est très parlant, en voici une exemple simple.

 

Voici un diagramme assez clair sur lequel on a représenté en échelle verticale la luminosité (les plus brillantes en haut) des étoiles; en horizontal la température de l'étoile (les plus chaudes à gauche) et en paramètre sur la courbe la taille des étoiles en diamètre solaire (DS), les plus grosses étant dans la partie haute du graphique.

De plus les étoiles sont caractérisées par leur couleur et donc leur type spectral qui pour des raisons historiques portent les lettres :
W O B A F G K M L T allant des plus chaudes au plus froides.

Notre Soleil est dans la moyenne c'est une étoile jaune G..

Les étoiles se situent pendant une grande partie de leur vie sur la séquence principale.

(courbe créée par Nicolas Bouchilloux)

 

 

Cette étude est quand même une bonne nouvelle pour les chasseurs de planètes extra terrestres, car maintenant on sait qu'il faut chercher autour des naines rouges. C'est d'ailleurs le cas d'une découverte dont nous avons parlé ici récemment.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Voir article de Sky and Telescope qui m'a inspiré d'ailleurs.

 

Most stars are single de Ken Croswell

 

La classification des étoiles présentée simplement mais en anglais.

 

Article sur les différentes masses stellaires (anglais).

 

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE : DIONÉ EN (FAUSSE) COULEUR!  (07/02/2006)

(Photos NASA/JPL)

 

Pour créer cette photo en fausse couleur on a combiné des vues IR UV et vertes. La différence de teintes de cette vue est probablement due à des différences de taille de la granulométrie du sol glacé.

 

C'est la face "avant" de Dioné un gros satellites de 1100km de diamètre de Saturne.

 

La prise de vue a été effectuée le soir de Noël 2005 d'une distance de 150.000km.

 

 

Une autre vue de la sphère complète de Dioné est disponible aussi en fausse couleur, elle a été prise de plus loin, de 600.000km.

 

Une photo de plus près existe aussi, elle est en noir et blanc et montre encore plus de détails.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En fouillant les images brutes qui arrivent tous les soirs je vous en ai trouvé une intéressante, un croissant de Dioné, que j'ai colorisé pour donner un peu plus d'attrait.

 

Oui, je sais bien, vous me direz qu'est ce qui me prouve que c'est bien Dioné sous les anneaux de Saturne, et bien allez voir l'image originale de la NASA, et vous verrez que c'est la même.

 

 

Elle a été prise très récemment, le 19 Janvier 2006 d'une distance de plus de 1 million de km à l'aide de filtres clairs seulement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

 

 

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HUYGENS-TITAN : HOLLYWOOD PRESQUE! (07/02/2006)

(document : DISR Team NASA/ESA)

 

 

 

Nos amis américains de l'équipe de la caméra de Huygens (DISR) sont localisés en Arizona, on s'aperçoit que ce n'est pas trop loin de Hollywood en Californie, car ils viennent de nous livrer un petit film animation de 3 minutes sur la journée du 14 Janvier 2005 avec la descente de Huygens dans l'atmosphère de Titan jusqu'à son atterrissage.

 

 

 

Voici où vous pouvez voir ou télécharger ce film mais attention à ceux qui n'ont pas le haut débit ; il fait 82MB, il est en format mpeg lisible par tous. Vous ne serez pas déçu, voici ce qu'il montre:

 

Cela commence par la position des planètes ce 14 Janvier 2005, et puis la descente de la sonde au travers du brouillard de méthane, puis vers les 40km d'altitude on aperçoit le sol (voir photo ci contre).

Dans le coin de l'écran  droite on voit les caractéristiques de la descente : altitude, type de parachute, vitesse , heure ..on descend de plus en plus puis la zone d'atterrissage se précise.

Et hop, on est posé.

 

 

 

Impressionnant merci à Eric Karkoschka (University of Arizona) de l'équipe DISR de la NASA.

 

 

 

 

 

 

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LES ROVERS MARTIENS : SPIRIT ACTIVE LE MICROSCOPE!  (07/02/2006)

(Photos NASA/JPL).

 

En ce mois de Février 2006 le vaillant Spirit est toujours en train de descendre les collines Columbia, il approche du point appelé Home Plate (ressemble au Home Plate du jeu de base ball).

Sur la route il passe par un passage très caillouteux (voir photo) de roches basaltiques.

 

Le chemin devient parsemé d'embûches.

Notamment des roches ayant été sculptées par le vent et le volcanisme

 

Sur un de ces cailloux (appelé gentiment Gong Gong en l'honneur du Nouvel An chinois) il a dirigé son bras à tout faire avec le microscope.

Il nous donne une superbe photo détaillée de cette roche à texture vésiculaire.

 

Le diamètre de cette image est de 3cm et montre l'action combinée du vent et des volcans.

 

Cette roche formée il y a plusieurs milliards d'années à partir de la matière rocheuse fondue a emprisonné des bulles de gaz qui se sont échappées progressivement puis se sont solidifiées, donnant à cette roche un aspect spongieux.

Ensuite l'érosion des vents martiens a agit pendant aussi des périodes de plusieurs milliards d'années érodant sa surface. On remarque quand vous verrez la photo haute définition qu'il reste encore des petits morceaux de sable dans cette roche.

 

 

 

 

 

 

Des roches tout à fait identiques se trouvent aussi sur notre planète

 

Cette photo a été prise sol 736 soit le 28 Janvier 2006.

 

L'équipe d'imagerie du JPL a élaboré une photo en couleur presque naturelle du terrain que rencontre Spirit en ce moment, là voici.

 

 

 

Spirit a pris cette photo sol 731 en utilisant 3 filtres 750-nanometer, 530-nanometer et 430-nanometer.

 

Ce sont des roches basaltiques formant un groupe baptisé FuYi toujours en l'honneur des Chinois. (c'est lui qui rendit populaire le Yin et le Yang).

 

Ces roches signifient peut être que le robot circule sur une ancienne coulée de lave.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:

http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars

 

Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.

 

Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/

Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html

Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)

 

 

 

 

 

 

 

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MARS EXPRESS :CLARITAS FOSSAE ! (07/02/2006)

(Photos ESA/HRSC G Neukum)

 

Voici une vue partielle prise par la HRSC de Mars Express de la région Claritas Fossae située au Sud Est de la région volcanique de Tharsis.

 

 

 

Cette vue est une partie de la vue globale obtenue en cliquant sur l'image qui vous donne ainsi accès à une zone de 200km de large par 1100km de long.

 

Plan de situation par le MOLA (non ce n'est pas ce que vous pensez, c'est un laser altimétrique à bord de Mars Global Surveyor).

 

Claritas Fossae est une zone tectonique importante sur Mars qui se remarque par toutes les déformations en forme de tranchées ou de ravins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MARS ODYSSEY : LE DELTA DE HOLDEN CRATER (07/02/2006)

(Photo : Themis/NASA)

 

La caméra THEMIS de Mars Odyssey nous montre en détail cette semaine le delta du cratère Holden dont on a déjà parlé il y a quelques temps.

 

Cette partie du cratère correspond au delta d'un ancien fleuve martien et est très comparable à un delta terrestre; j'ai mis en comparaison le delta du Gange sur la photo de droite (prise par Landsat), c'est impressionnant la ressemblance n'est ce pas? Si vous cliquez sur la photo de gauche vous aurez la vue totale prise par Themis.

 

 

 

Cette forme de delta découverte par MGS est la preuve qu'un liquide a coulé pendant des périodes longues sur Mars et non pas pendant de courts moments comme lors d'un déluge.

 

La structure en éventail est typique d'un delta de rivière avec ses dépôts d'alluvions.

Ce delta fait approximativement 13km de long.

 

 

Il faut voir aussi ces photos de MGS de la même région en couleur et avec explications.

 

 

 

 

 

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UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.CELUI DE LAURENT CORP DE RODEZ (07/02/2006)

(ce paragraphe est le votre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)

 

 

Voici un passionné d'astronomie de l'Aveyron et qui fonda même l'Association Andromède, qui a construit ses propres télescopes et un observatoire et écrit des logiciels astro et qui les met à la disposition du public sur son site : http://astrosurf.com/lcorp.

Ce site comporte aussi d'autres choses intéressantes comme des aides à la réalisation pour la construction de Dobson etc..

 

Comme il a participé à 3 campagnes au T60 du Pic du Midi il nous en propose les meilleures photos. Il réalise aussi beaucoup d'observations du Soleil

Pour les initiés il est :

ILOC Station : SU596 (ILOC : International Lunar Occultation Center : il s'agit d'un centre qui récolte les mesures des instants des occultations lunaires.)

AAVSO-AFOEV Observer : CLZ (AAVSO : American Association of Variables Stars Observer : pour les observations du Soleil (comptage des taches) et les valeurs de magnitudes pour les étoiles variables.)

 

Il milite aussi avec raison pour la protection du ciel étoilé.

 

Bonne continuation Laurent.

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ : AU PLUS PRÈS DE SATURNE CHEZ VUIBERT (07/02/2006)

 

C'est un ouvrage commun publié sous la direction de Philippe Morel, Président de la SAF et avec la talentueuse collaboration notamment d'Audouin Dollfus de Gilles Dawidowicz , de Nicolas Biver et de beaucoup d'autres.

L'introduction est d'André Brahic.

 

Ce livre fait le point sur les dernières découvertes du monde de Saturne.

 

 

 

Présentation de l'éditeur


" Saturne, l'astre visible à l'œil nu le plus lointain du système solaire, effectue une révolution de 29,4 ans autour du Soleil. Pendant longtemps, cette durée, pratiquement égale à celle d'une génération, a été le plus grand intervalle apporté par le ciel. Il n'est donc pas étonnant que les hommes lui aient attribué le nom du dieu du temps, Kronos en grec et Saturne en latin. Les plus anciennes observations de Saturne dont nous ayons gardé la trace ont été faites en Mésopotamie à l'époque du second empire assyrien et remontent à plus de 2 700 ans. Après Jupiter, Saturne est la deuxième planète du système solaire par sa taille, avec un diamètre d'environ 120 000 kilomètres. Son volume pourrait pratiquement contenir mille Terres. C'est une immense boule gazeuse composée pour l'essentiel d'hydrogène et d'hélium. Sa densité est si faible qu'elle pourrait flotter dans une baignoire si on en trouvait une assez grande pour. contenir toute la planète.

 

 

 

Avec près de 300000 kilomètres de diamètre, Saturne et ses anneaux tiendraient tout juste dans les 384000 kilomètres qui séparent la Terre de la Lune. Avec plus de trente lunes découvertes à ce jour, Saturne possède un système de satellites complexe et étendu. Les observations de la sonde Cassini nous ont permis de découvrir de nouvelles ondes spirales, de nouveaux annelets, des arcs de matière, des ondes en forme de tôle ondulée et une foule de structures nouvelles telles que des marbrures, des " cordes ", des sillages, etc.

 

Il faudra maintenant des années aux scientifiques pour analyser les dizaines de milliers d'images des anneaux, en extraire les principales informations et découvrir de nouveaux phénomènes.

 

Nous en avons plus appris en 25 ans sur le monde de Saturne qu'au cours des siècles qui ont précédé. Nous avons eu la surprise de découvrir une foule de phénomènes inattendus et les mots richesse et diversité résument bien aujourd'hui notre vision du système saturnien."

 

Coédité avec la SAF (Société astronomique de France) qui fédère un grand nombre d’astronomes amateurs et rédigé par des auteurs influents dans le milieu de l’astronomie, cet ouvrage unique bénéficiera d’une promotion nationale

 

 

 

Table des matières

 

I.                  Faire connaissance avec Saturne 1. Saturne : orbite, oppositions, anneau et satellites 2. La planète Saturne à travers les âges 3. Des aurores polaires sur Saturne 4. Anneaux et satellites de Saturne : l’héritage de Huygens 5. Saturne et Titan vus par le télescope Hubble 6. Les timbres de Saturne

II.             Saturne en pratique 7. Observation visuelle ; dessiner Saturne au télescope 8. Saturne : fuir la turbulence 9. Imagerie webcam de Saturne 10. Visibilité de Saturne de 2005 à 2007

III.         Souvenirs de missions 11. Les anneaux : visions télescopiques ; mesures précises ; Janus, dixième satellite ; 1980 : nouvel anneau, nouveau satellite ; la Grande lunette

IV.             Aller vers Saturne et le monde de Titan 12. De Voyager à Cassini-Huygens, l’histoire de l’exploration spatiale de Saturne 13. L’origine de Titan 14. La mission Cassini-Huygens ; un siècle d’observation de Titan ; les aspects exo-biologiques de Titan Bibliographie

 

parution : novembre 2005

prix : 32 €    336 pages

 

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS : L'ASTRONOMIE DE FÉVRIER VIENT DE PARAÎTRE (07/02/2006)

 

 

Si vous n'êtes pas membre de la SAF, vous pouvez trouver cette revue soit :

 

** au siège de la SAF 3, rue Beethoven, 75016 Paris 

Tél. +33 (0)1.42.24.13.74  Fax. +33 (0)1.42.30.75.47  Observatoire +33 (0)1.40.46.20.00  Atelier +33 (0)1.40.46.24.98 , détails sur le site Internet de la SAF.

 

** à la Maison de l'Astronomie rue de Rivoli à Paris.

Bonne lecture

 

 

 Voici l'édito de Marie Claude Paskoff :

EDITORIAL (février 2006)

L'année qui vient de s'achever avait été consacrée « année de la Physique », et, pour celui qui a bien voulu y prêter attention, les occasions - colloques, conférences, expositions, cafés scientifiques, etc. - de se familiariser avec cette discipline ont été nombreuses. L'astronomie, souvent associée à la physique, en a certainement bénéficié. Cette science est de mieux en mieux connue du grand public, mais elle demeure un terrain où la recherche semble totalement déconnectée d'applications utiles au mieux être de l'Homme. Et pourtant… ce n'est pas toujours le cas, comme vous pourrez le lire dans cette livraison de l'Astronomie. Vous y découvrirez, en effet, que l'optique adaptative, technique astronomique par excellence, est maintenant utilisée en ophtalmologie !

Comme chaque mois dans l'Astronomie, à côté d'articles rédigés par des spécialistes sur un sujet un peu pointu, vous trouverez des textes d'intérêt beaucoup plus large, plus faciles à lire, et ouvrant des portes sur des domaines aussi variés que l'histoire, les rendez-vous de l'espace, les techniques des amateurs, etc.,  sans oublier l'article d'initiation à l'astronomie, le point sur l'actualité et les articles de documentation, bibliothèque et Internet.

Côté « histoire », vous trouverez la suite des premiers balbutiements de l'astronautique en France, et, d'autre part, la présentation d'une pièce majeure du patrimoine astronomique de l'Observatoire de Paris. Et puis aussi, un retour sur la découverte et le statut controversé de Pluton.

Côté « petits rendez-vous de l'astronomie spatiale », nous souhaitons vous tenir au courant de l'actualité ; cependant, une revue mensuelle ne peut pas fournir l'information en temps réel. Ainsi, le lancement annoncé (article p. 66) de la mission New Horizons vers Pluton sera-t-il réussi ? Plus aléatoire encore est l'arrivée de Stardust, prévue vers le 15 janvier.  Cette petite mission Nasa de récolte de poussières interplanétaires et cométaires (voir l'Astronomie, fév. 2004), partie en février 1999,  devrait s'achever le 15 janvier par l'ouverture d'un parachute au-dessus du désert de l'Utah. Les précieuses capsules seront-elles récupérées en bon état ? Si oui, quelle fabuleuse source d'informations sur notre Système solaire !

Côté “astronomes amateurs”, la part est large, et c'est bien la réponse à une situation. En effet, les conclusions d'une enquête sur l'astronomie amateur en France, publiées dans son numéro de janvier par un magazine bien connu, sont révélatrices. On y apprend que l'astronomie amateur se porte bien - les effectifs en croissance, les équipements plus performants -, mais aussi que le nombre d'amateurs isolés est également en augmentation. Cette rubrique écrite par des amateurs pour des amateurs montre bien l'importance d'un autre lien qu'Internet. Dans cette livraison, il est question de découverte d'astéroïdes, d'observation de Pluton, de traitement d'images numériques, de présentation de nouveaux matériels, et aussi de belles images dans les Portraits célestes et de la préparation de la prochaine éclipse de Soleil.

Que tous les auteurs des articles soient chaleureusement remerciés ici et invités à faire de nouvelles propositions d'articles.

Marie-Claude Paskoff

 

 VOICI LE SOMMAIRE DE CE NUMÉRO

 

Éditorial - par Marie-Claude Paskoff

 

Actualité

Du nouveau autour d’Uranus - La lueur des premières étoiles -  Encelade - Mission New Horizons vers Pluton 

par Claude Picard et Gilles Dawidowicz 

 

Le point du spécialiste

Quand l’imagerie rétinienne devient adaptative

par Marie Glanc et François Lacombe

L’optique adaptative une technique qui a fait ses preuves

par Nicole Mein

 

Introduction à l’astronomie

5 - La précession des équinoxes

par Gérard Oudenot

 

Histoire

La France se met au DIAPASON

par Philippe Varnoteaux

Restauration de la grande coupole de Meudon            SUPERBES ARTICLES SUR MEUDON ET PLUTON   À NE PAS MANQUER

 

La Grande Lunette de l’observatoire de Meudon

par Audouin Dollfus

Pluton l’astre au statut controversé

par Marie-Claude Paskoff

 

Instruments et techniques

Pluton au 127 mm

par Thierry Rémy

2 - Astronomie et CCD

par Nicolas Outters

Deux astéroïdes  “Troyens” de Jupiter

par Michel Ory

Matériel et nouveautés

par Laurent Vadrot

L’éclipse totale du 29 mars 2006

par Daniel Crussaire

 

 

Mais aussi

Portaits célestes par Denis Joye

Éphémérides de mars 2006

@stronet par Jean-Pierre Martin

Bibliothèque

Courrier des lecteurs

Cadrans solaires (35) par Émile Vilaplana

 

 

 

 

 

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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