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Description générée automatiquementLES ASTRONEWS de planetastronomy.com:   

Mise à jour : 20/03/2025     

      

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 9 Avril 2025 (CNAM amphi déterminé quelques jours avant) 19 H    avec Ruth DURRER  Astrophysicienne Obs de Genève sur « ARPENTER L’UNIVERS »  remise du Prix Janssen 2024 à cette occasion.
Réservation comme d’habitude à partir du 13 Mars 9h00 ou à la SAF directement.

La suivante : 14 Mai 19h « LES HUMAINS ET LE CIEL : SIX MILLE ANS D’HISTOIRE..! » avec Pierre LENA Obs de Paris   

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

 

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :      

Les Exoplanètes, 30 ans de surprises : CR de la conf SAF de J Lequeux du 12 Mars 2025. (20/03/2025)

La Lune :.Blue Ghost la vidéo de l’alunissage et le GPS. (20/03/2025)

La Lune : Au tour de IM-2 Athena d’essayer d’alunir. (20/03/2025)

La Lune : Resilience, passager clandestin de Blue Ghost. (20/03/2025)

Astroblème : Celui de Rochechouart par P Guérin de la SAF. (20/03/2025)

SPHEREx : Pour répondre aux mystères cosmologiques ! (20/03/2025)

JWST :.Le TN de la voie lactée brille comme une boule disco ! (20/03/2025)

Ariane 6 :.Réussite du premier vol commercial. (20/03/2025)

Starship : Vol 8, ce n’est pas encore pour cette fois ! (20/03/2025)

HERA :.Elle vient de passer Mars ! (20/03/2025)

Saturne : 128 + 146 = 274 Lunes de la planète aux anneaux ! (20/03/2025)

Livre conseillé. :.Si Einstein avait su d’Alain Aspect chez O. Jacob (20/03/2025)

Livre conseillé :.Corps célestes insolites par JP Luminet au cherche midi. (20/03/2025)

 

 

 

 

LA LUNE :.LA VIDÉO DE L’ALUNISSAGE ET LE GPS. (20/03/2025)

 

La dernière fois nous vous avions montré les premières photos de l’alunissage de la sonde Blue Ghost de Firefly Aerospace dans la Mer des Crises, photos fantasmagoriques où l’on voyait l’ombre de la sonde, ou même le lever de Soleil.

 

Mais maintenant le site de la mission nous donne à voir la vidéo impressionnante de l’alunissage, ça rappellera aux plus anciens les glorieuses heures de la NASA et Apollo.

 

https://youtu.be/NpHhEybJdxg

 

 

Une des missions de Blue Ghost est de tester la navigation GPS sur la Lune.

À cet effet, il utilisera le système LuGRE (Lunar GNSS Receiver Experiment) développé avec les Italiens et la NASA (GSFC).

Il s’appuie sur les constellations de satellites GPS et Galileo.

Rappelons trouver sa position sur la Lune c’est comme je l’ai lu dans une news, trouver son chemin sur un océan sans boussole !

 

C’est une révolution majeure dans la navigation spatiale, on a pu capter les signaux GPS jusqu’à plus de 390.000 km de la Terre, permettant ainsi toutes les aides à la navigation lunaire et cislunaire, et promettant certainement des avancées vers des destinations plus lointaines comme Mars. Il sera utilisé de façon intense pour le programme Artemis.

On peut donc utiliser les signaux GPS terrestres pour naviguer sur la Lune !!!!

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Que s’est-il passé, en fait ?

 

Aussitôt alunie, la sonde a sorti l’instrument LuGRE, et la NASA a commencé les tests, et le 3 Mars 2025, LuGRE avait officiellement acquis le signal d’un engin lunaire sur la surface de notre satellite. La distance était de 360.000 km.

On voit ici le panneau LuGRE déployé.

 

On a pu effectivement trianguler la position de l’engin, mesurer en continu le temps et la vitesse et ceci de façon précise.

 

Les tests vont continuer pendant la durée de vie de la sonde (un jour lunaire).

 

Illustration : NASA/Dave Ryan

 

 

 

 

 

Vidéo explicative de LuGRE :

https://www.youtube.com/watch?v=PM0tejemjS4&ab_channel=NASAGoddard

 

 

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vidéo des caméras d’alunissage :

https://youtu.be/emebSgs1f2w

 

 

Vue de l’alunissage par les caméras de descente SCALPS (Stereo Cameras for Lunar-Plume Surface Studies)

 

L’altitude est indiquée au niveau de chaque caméra.

 

 

Ça nous rappelle la glorieuse époque Apollo !

 

 

Crédit : NASA/Firefly

 

 

 

 

 

Mais ce n’est pas tout, la vaillante sonde nous transmet des photos inédites de coucher de Terre et de Soleil auxquels nous ne sommes pas habitués.

 

Une image contenant objet astronomique, lune, espace, Espace lointain

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Levé de Soleil et la Terre et Vénus à l’horizon pris le 14 Mars 2025 par Blue Ghost 1.

Crédit Firefly Aerospace.

 

La sonde a aussi vu l’éclipse de Soleil (dans ce cas, la Terre masque le Soleil !), dont voici une photo prise de la Lune (anneau de diamant) et encore une autre.

La totalité a duré plus de deux heures !

 

L’éclipse vue de la Lune en vidéo :

 

 

https://youtu.be/M2P-z_cXsOs

 

 

 

La sonde a aussi procédé au forage du sol lunaire avec son instrument LISTER (Lunar Instrumentation for Subsurface Thermal Exploration with Rapidity) dont on voit une vidéo.

https://youtu.be/n7ZP2y9Yo60

 

Succès complet de cette mission durant un jour lunaire !

 

Bravo à la NASA qui a su faire confiance à cette jeune société.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le « fantôme bleu » a dépassé toutes les attentes et dévoile un cliché jamais vu de la Terre pris depuis la Lune !

 

Mission update.

 

NASA Cameras on Blue Ghost Capture First-of-its-Kind Moon Landing Footage

 

La Lune a désormais son GPS : la Nasa prépare une révolution pour l’exploration spatiale

 

Pour la première fois, le GPS fonctionne sur la Lune

 

NASA Successfully Acquires GPS Signals on Moon

 

The Lunar GNSS Receiver Experiment (LuGRE)

 

Improving GNSS & Pursuing Interoperability for Space Users

 

Les 10 instruments de Blue Ghost

 

Blue Ghost Mission 1: Ghost Riders in the Sky  toutes les photos de la mission sur la Lune.

 

 

 

 

 

LA LUNE : AU TOUR D’IM-2 ATHENA D’ESSAYER D’ALUNIR. (20/03/2025)

 

Ce 6 mars 2025 était une journée bien chargée pour l’astronautique internationale, après le lancement réussi d’Ariane 6, c’est la mission lunaire d’Intuitive Machine d’essayer de poser son module Athena sur la Lune.

 

J’ai pu suivre en direct la phase d’alunissage et c’était palpitant, mais vers la fin on a confirmé le choc lunaire (sans images) puis un très long moment d’hésitation avant d’annoncer que la sonde s’était probablement posée de travers (comme lors de la dernière tentative !) et plus de contact.

Les Américains n’ont-ils jamais entendu parler du polygone de sustentation, à mon avis la sonde est trop haute par rapport à sa base, mais qui suis-je pour émettre un tel avis.

On ne connait pas encore l’état exact de la sonde.

 

Néanmoins on a pu avoir quelques photos de la descente en direct que voici :

 

 

Une image contenant espace, transport, engin spatial

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Une image contenant capture d’écran, texte

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Capture d’écran de la séquence d’alunissage lors de retransmission Intuitive Machine M2

Une autre image.

 

Dommage, car Athena transportait de nombreux instruments utiles et notamment des tests de communication 4G.

 

 

Une image contenant transport, obscurité, espace, engin spatial

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La sonde s’est quand même posée près de sa cible (à 250 m d’après le centre mission), près du Pôle Sud lunaire, ce qui est une première.

 

Le centre de mission a aussi confirmé rapidement que la sonde s’était couchée, pour preuve la photo ci-contre où on la voit couchée sur le côté.

 

Les liaisons sont maintenant interrompues à cause des défauts batterie.

 

 

Une compensation, la société concurrente Firefly a réussi à faire alunir son atterrisseur Blue Ghost. Donc 50% de réussite pour le moment.

 

 

 

Crédit photo : Intuitive Machines.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Rover sauteur, réseau 4G, forage lunaire et observation d’éclipse : les objectifs audacieux de la mission Athena

 

Private lunar lander touches down on the moon, but its status is unknown

 

Intuitive Machines se prépare à poser son atterrisseur Athena sur la Lune

 

La sonde américaine s'étant posée sur la Lune n'a probablement pas aluni correctement

 

 

 

 

 

LA LUNE :RESILIENCE PASSAGER CLANDESTIN DE BLUE GHOST ! (20/03/2025)

 

Tout le monde veut aller sur la Lune, donc nos amis Nippons se sont embarqués en passager clandestin sur la mission Blue Ghost le 15 Janvier 2025 et a profité de l’envol vers la Lune pour propulser sa deuxième mission lunaire (après un demi-échec en 2023) baptisée Resilience (ou Hakuto-R pour les Japonais).

Mais pour des raisons d’économie de carburant, Mission 2 y va d’un pas de sénateur, et va effectuer un survol de la Lune en tant qu’assistance gravitationnelle, ce qui permettra plus tard d’utiliser moins de puissance moteur pour alunir.

L’alunissage est prévu entre les 6 et 8 Juin 2025.

 

 

Une image contenant texte, capture d’écran, Modélisation 3D

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Profil de la mission Resilience. Crédit i-space

 

 

 

La sonde Resilience est un gros cube de 2,3 m de côté et ayant une masse de 340 kg, elle emporte un petit rover (baptisé Tenacious de nos amis Luxembourgeois), is ce n’est pas tout, il y a aussi :

 

·         Une image contenant transport, lune, engin spatial, espace

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.Un équipement d’électrolyse

·         Une unité de production de nourriture

·         Un détecteur de radiations et

·         Une mini maison lunaire (Moonhouse) d’un artiste Suédois destinée à être déposée sur la surface lunaire !

 

 

Destination : la Mer du Froid (Mare Frigoris).

 

 

Illustration : I-space.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souhaitons bonne chance à cette nouvelle sonde, l’alunissage peut s’avérer aussi dangereux que l’atterrissage sur Mars (50% d’échecs).

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Japan startup targets June 6 moon landing

 

ispace Announces Mission 2 Landing Date Set for June 6, 2025 (JST)

 

ispace Completes Success 4 of Mission 2 Milestones

 

See Earth shine like a Blue Marble in this stunning photo by Japan's private Resilience moon lander

 

SpaceX envoie deux sondes privées sur la Lune : que cherchent-elles ?

 

 

La Nasa a retrouvé la sonde qui s'est écrasée sur la Lune le 25 avril     M1

 

 

 

 

 

 

 

 

ASTROBLÈME : CELUI DE ROCHECHOUART PAR P GUÉRIN DE LA SAF. (20/03/2025)

 

Notre ami Patrice Guérin, de la SAF (membre de la commission Météorites) et de la S.A.T – Société Astronomique de Touraine.

Vigie-Ciel Astrolys.

 

Il vient de publier un article très intéressant sur l’astroblème (impact dû à un astéroïde) de Rochechouart.

Il a eu la gentillesse de me donner l’autorisation de le reproduire ici.

 

Il y a environ 200 millions d’années, à la fin de la période du Trias, un astéroïde d’environ 1,5 km de diamètre percutait la Terre à une vitesse de ± 20 km/sec au lieu-dit «La Judie» sur le territoire de Pressignac, en Charente, près de Rochechouart, en Haute-Vienne. Je dois vous dire qu’à cette époque, les pays et les départements n’existaient pas encore. Le climat y était chaud, et la France était en partie immergée. La région était peuplée des ancêtres des dinosaures, de reptiles volants, et des premiers mammifères, qui ne ressemblaient pas du tout à notre faune actuelle.

 

Il y a 250 millions d’années, il n’existait qu’un seul continent ; la Pangée (fig. 1). C’est à partir de la fin du Trias, il y a environ 200 millions d’années, que les continents ont commencé à se former, ou à se séparer, selon le principe de la tectonique des plaques, théorie d’Alfred Wegener.

 

L’impact, d’une puissance estimée entre 15 à 20 millions de fois celle de la bombe d’Hiroshima, provoqua un effet de souffle dévastateur, des projections de débris en fusion générant des incendies, des émissions de gaz toxiques, et effaça toute vie dans un rayon d’environ 100 à 150 km. Un cratère d’environ 23 km de diamètre, peut-être jusqu’à 50 km, et d’environ 700 m de profondeur se forma. Le socle cristallin fut fortement ébranlé et modifié sur plus de 5 km de profondeur, entraînant une réaction sismique et tsunamique. N’oublions pas que le lieu de l’impact, était à l’époque, en bordure de mer ! Ci-joint un document en pdf réalisé par le professeur Philippe Lambert (qu’il en soit vivement remercié) en guise de scénario possible.

 

La roche du socle a été disloquée, fondue, et éjectée à des dizaines de km d’altitude tandis que l’astéroïde s’est instantanément sublimé dans sa totalité. Quelques minutes après l’impact, les débris éjectés, véritable nuée ardente constituée de matériaux terrestres et des vapeurs provenant de la sublimation de la météorite, sont retombés sur place en se mélangeant. Des éjectas retombèrent également à plus de 200 km.

 

L’impacteur pouvait être une chondrite assez riche en fer, ou un corps métallique (Fer-Nickel), ou encore un corps mixte. (Les débats sont toujours ouverts.)

 

Aujourd’hui, il ne reste plus de trace du cratère. L’érosion a fait son œuvre. Mais il reste ces roches de texture particulière, qu’on appelle « brèches », résultant de l’agglomération de roches de différentes lithologies qui constituaient le socle avant l’impact, et qui constituent désormais le socle actuel. Elles sont de types différents et portent le nom des villages où elles se sont formées en retombant : Rochechouart, Montoume, Babaudus, Chassenon. Elles ont également servi à la construction du château de Rochechouart, de l’église avec son célèbre clocher tors, des thermes gallo-romains de Chassenon (Cassinomagus) et des nombreux villages environnants, ainsi qu’à celle de sarcophages tout au long du Moyen Âge (réputés pour la conservation des corps). Des fragments de roches disloqués de même lithologie se sont également agglomérés sur place pour former des brèches dites de dislocation Allez visiter les thermes de Chassenon et l’Espace Météorite de Rochechouart qui a récemment fait peau neuve, vous ferez un inoubliable voyage historique et géologique à travers la présentation de l’astroblème.

 

Je dois rajouter que l’on a longtemps cru à l’origine volcanique de ces étranges brèches. L’origine météoritique du cratère de Rochechouart n’a été confirmée que très récemment, en 1969, grâce à la découverte par François Kraut, de traces de métamorphisme de choc sous la forme de cônes de percussion, ou shatter cones (fig. 10), indices irréfutables d’un impact météoritique majeur. François Kraut, géologue et minéralogiste au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, avait également enseigné à Limoges. Parallèlement, il découvrit, en 1967, deux fragments de la météorite de Saint-Séverin lors de leur campagne de recherches.

 

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Dans les années 1970, les travaux d’un jeune chercheur, Philippe Lambert, ont également contribué à la compréhension de cet événement majeur. Dans une publication de 2010, Philippe Lambert émet l’hypothèse que le cratère pourrait avoir atteint un diamètre jusqu’à 40-50 km, plus grand que les 23 km référencés dans la littérature. L’astroblème de Rochechouart est l’un des plus anciens d’Europe, et compte parmi les plus gros impacts majeurs que notre Terre a subis depuis sa formation. En cela, la région recèle une source inestimable d’informations à venir avec les moyens actuels d’investigations de plus en plus puissants. (Une campagne de prélèvements par carottages s’est terminée en décembre 2017, ouvrant la voie à de nouvelles investigations pour les chercheurs du monde entier.

 

Pour cela, le CIRIR, Centre International de Recherche sur les Impacts et sur Rochechouart à été créé en 2016.

Il a pour directeur le Pr Philippe Lambert.)

 

 

 

 

 

L’astroblème de Rochechouart est une structure d’impact terrestre qui a été identifiée uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors que son cratère a totalement disparu. Depuis le 18 septembre 2008, le site est classé sous l’appellation Réserve naturelle nationale de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon. Cette réserve de cinquante hectares est gérée par la communauté de communes du Pays de la Météorite.

 

Les preuves irréfutables d’un impact météoritique majeur, en l’occurrence l’impact de Rochechouart-Chassenon en Charente /Haute Vienne, il y a ~200 millions d’années

 

Les critères qui définissent un cratère d’impact météoritique sont :

 

1- Les quartz qui ont subi une énorme pression (entre 10 et 35 GPa) pour présenter des lignes de déformations planaires seulement visibles au microscope à fort grossissement. « Éléments de déformation planaire (en anglais PDFs, planar deformation features ). L’apparition d’éléments de déformation planaire (PDFs) dans des grains minéraux nécessite une pression de 10 à 35 GPa (100 à 350 kbar). Il s’agit de plans de dislocation très fins et très rapprochés, développés notamment dans des cristaux de quartz […]. Ces quartz « choqués » se trouvent soit en place ou « sub en place », au sein de brèches monolithologiques de dislocation [……..] ou de filons de microgranite renfermant des cônes de percussion, soit au sein de brèches polylithologiques de retombée. » Voir : https://planet-terre.ens-lyon.fr/…/metamorphisme…

 

Sur plusieurs lames minces d’impactisme de Chassenon en ma possession, seule une présentait ce cristal de quartz caractéristique. C’est dire sa rareté effective !…

 

2 -Les Shatter cones, ou cônes de choc, ou cônes de percussion (10) :

 

Les shatter cones sont un des effets les plus spectaculaires des impacts météoritiques. Ce sont des fractures coniques généralement développées dans des roches à grains fins. Leur faciès se présente sous forme des stries longitudinales en queue de cheval qui les caractérisent. Ils s’imbriquent les uns dans les autres, et leur hauteur varie de 1 cm à quelques mètres.

Les shatter cones se développent isolément ou en groupe lorsque l’onde de choc produite par l’impact traverse la masse de la roche. Lors de leur formation, ils pointent en principe en direction du point d’impact, mais ce n’est pas systématique ; tout dépend de la composition du sous-sol qui peut perturber la propagation de l’onde de choc, et engendrer une désorientation des cônes qui peuvent alors pointer dans de multiples directions.

 

Les shatter cones indiquent de façon indéniable la présence d’un site d’impact majeur. (Les événements terrestres, séismes, volcanisme, ne peuvent générer de tels effets.)

C’est d’ailleurs grâce à la découverte de shatter cones sur le site du cratère de Rochechouart que François Kraut, géologue au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, accompagné d’Eugène Raguin et des géologues américains Bevan French, Kurt et Becky Fredriksson, a définitivement mis en évidence l’origine météoritique du cratère le 14 août 1969.

 

Ces éléments issus de notre astroblème national sont les preuves absolues d’un événement météoritique majeur.

 

Pour plus d’informations, je ne peux que vous conseiller l’excellent article de Wikipédia, le plus complet qui soit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrobl%C3%A8me_de_Rochechouart-Chassenon

 

Les éléments de déformation planaire présentés dans cette publication sont le fruit de longues heures de travail personnel sur une lame mince d’impactisme de Chassenon (Charente).

Aussi je vous serais reconnaissant de respecter la propriété intellectuelle de ces documents.

 

Voir les photos sur l’article de P Guérin.

 

 

 

 

 

SPHEREx : POUR RÉPONDRE AUX MYSTÈRES COSMOLOGIQUES. (20/03/2025)

 

 

La mission (low-cost) SPHEREx (acronyme de Spectro-Photometer for the History of the Universe, Epoch of Reionization, and Ices Explorer) de la NASA a pour but de répondre à de nombreuses interrogations à propos de notre Univers. Comme par exemple :

·         Que s’est-il passé au moment de l’inflation, phénomène d’expansion exponentielle qui s’est produit immédiatement après le BB ?

·         Quelle est la vue d’ensemble de toutes les galaxies de notre Univers ?

·         Étude de la formation des premières étoiles et galaxies

·         Peut-on trouver de l’eau (glace) dans les nuages moléculaires et même d’autres composants ?

 

Lancement le 11 Mars 2025 depuis Vandenberg, en Californie à l’aide d’un lanceur Falcon 9.

 

 

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Une coupe du télescope SPHEREx.

 

On remarque au centre le (petit) télescope IR de 20 cm.

 

Aussi présent un spectro multi longueur d’ondes

 

Il doit cartographier le ciel complet en IR tous les six mois, en une centaine de « couleurs » différentes entre 0,5 et 75 microns

 

Il est placé sur une orbite polaire à 700 km d’altitude. La coiffe emporte en plus 4 petits satellites d’étude du Soleil.

 

Il va agir comme complément à Hubble et au JWST.

 

Crédit illustration : JPL/Caltech.

 

Une vue éclatée de cette sonde.

 

 

 

 

 

Une des missions est l’étude de la période inflationnaire afin d’essayer de comprendre le mécanisme physique qui l’a initiée.

De plus cette sonde va mesurer la brillance des galaxies proches et lointaines afin d’extrapoler la brillance globale de l’Univers.

 

Afin de procéder à toutes ces mesures, SPHEREx doit rester froide !

Les scientifiques du JPL ont mis au point un système de refroidissement PASSIF (donc pas de liquide refroidisseur ni d’électricité nécessaires) garantissant une température au niveau du télescope et capteurs de -210 °C (63 K).

Ce refroidissement est essentiellement dû au concept utilisé d’emploi de trois cônes de protection servant de blocage des photons pouvant provenir de la Terre ou du Soleil. Des miroirs additionnels sont utilisés pour diriger la chaleur des instruments vers l’espace.

 

Vidéo explicative :

https://youtu.be/mrqXTHiphn0

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

NASA Launches Missions to Study Sun, Universe’s Beginning

 

Cosmic Mapmaker: NASA’s SPHEREx Space Telescope Ready to Launch

 

La Nasa s’apprête à dévoiler ce qui s’est produit aux origines du cosmos… et c’est colossal !   sphere

 

NASA Sets Launch Coverage for Missions Studying Cosmic Origins, Sun  non

 

NASA’s SPHEREx Space Telescope Will Seek Life’s Ingredients

 

Mission press kit.

 

Télescope spatial SPHEREx : l’enquête cosmique qui pourrait réécrire l’histoire de l’Univers

 

Les instruments de SPHEREx.

 

SPHEREx’s Concentric Cones

 

SPHEREx Observatory

 

 

Le site de la mission.

 

 

 

 

 

JWST :. LE TN DE NOTRE GALAXIE BRILLE COMME UNE BOULE DISCO ! (20/03/2025)

 

 

Le trou noir super massif situé au centre de la Voie Lactée (Sag A*) semble donner une party permanente.

Le JWST a trouvé que celui-ci émet de façon constante des éruptions lumineuses importantes au moins 5 à 6 fois par jour.

Il y en a de courte période et d’autres de longue période, donc à priori deux sortes.

 

Ces résultats ont été publiés dans la revue The Astrophysical Journal Letters.

 

Une image contenant Ambré, vortex, léger, nature

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Dessin d’artiste illustrant notre TN (en noir) entouré de son disque d’accrétion de gaz chaud émettant des éruptions.

 

L’étude a été menée en utilisant la caméra proche IR du Webb, la NIRCam pendant 48 heures de mesures, réparties sur une année.

 

 

Illustration : NASA, ESA, CSA, Ralf Crawford (STScI)

 

 

 

 

 

On pense que deux processus différents sont à l’origine des éruptions courtes et longues.

 

Plus de détails dans les articles cités en référence.

 

Une vidéo explicative :

 

 

 

 

https://youtu.be/7HUq_61mXHw

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Flickers and flares: Milky Way’s central black hole constantly bubbles with light

 

Webb Reveals Rapid-Fire Light Show From Milky Way’s Central Black Hole

 

Sagittarius A* black hole in Milky Way galaxy centre emits bright flares that last seconds to months

 

James Webb Space Telescope finds our Milky Way galaxy's supermassive black hole blowing bubbles (image, video)

 

Le trou noir de la Voie lactée scintille comme une boule à facettes

 

 

 

Tout sur le JWST sur planetastronomy.

 

Toutes les photos du JWST sur Flickr.

 

 

 

 

 

 

ARIANE 6 : RÉUSSITE DU PREMIER VOL COMMERCIAL. (20/03/2025)

 

C’était le deuxième vol d’Ariane 6 (voir le premier) et le premier avec un objectif commercial.

En effet à son bord se trouve le satellite CSO-3 (Composante Spatiale Optique) de la DGA et du CNES.

Et il a réussi, bravo, je vais enfin pouvoir féliciter les Européens.

 

Arianespace publie un communiqué de presse dont j’extrait ces quelques lignes.

 

Avec ce lancement réussi au service de la défense française et des besoins capacitaires de plusieurs pays partenaires, Arianespace garantit à la France et à l’Europe un accès autonome à l’Espace.

Le 6 mars 2025 à 13h24 heure locale (16h24 UTC, 17h24 CET), Ariane 6, opérée par Arianespace, a décollé avec succès du port spatial européen de Kourou, en Guyane française.

Pour cette première mission commerciale, Ariane 6 a placé son passager, le satellite CSO-3, en orbite héliosynchrone à 800 km d’altitude. Son injection est intervenue 1 heure et 6 minutes après le décollage.

 

CSO-3 est le troisième satellite du programme MUSIS (MUltinational Space-based Imaging System), piloté par la DGA, un système de trois satellites dédiés à l’observation de la Terre à des fins de défense et sécurité. Dotés de la dernière génération de capteurs optiques, les satellites assurent la continuité des moyens français de renseignement optique de la Terre, en transmettant des images de très haute résolution pour les forces armées françaises et leurs partenaires européens. Les satellites CSO-1 et CSO-2 avaient été lancés avec succès par Arianespace, respectivement en 2018 et 2020. Chaque satellite a été développé sous maîtrise d’œuvre d’Airbus Defence and Space, tandis que Thales Alenia Space a assuré la maîtrise d’œuvre de l’instrument optique de très haute résolution.

 

Pour cette première mission commerciale, le lanceur Ariane 6 était en configuration Ariane 62, avec 2 boosters, et une coiffe courte.

Polyvalente et compétitive, Ariane 6 réalise une montée en cadence majeure pour répondre aux exigences des missions institutionnelles européennes, ainsi qu’aux besoins croissants du marché commercial.

 

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Décollage d’Ariane 6 le 6 Mars 2025. Crédit : Arianespace.

Le vol VA263 en bref :

352ème lancement effectué par Arianespace

2ème vol d’Ariane 6 et 1er vol commercial du nouveau lanceur lourd européen

3ème satellite CSO lancé par Arianespace, complétant le système CSO

59ème satellite militaire lancé par Arianespace

145ème satellite fabriqué par Airbus Defence and Space lancé par Arianespace

 

Une image contenant texte, vidéo, médias, capture d’écran

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J’ai eu aussi la chance de voir en direct ce lancement, parfait du début à la fin, nominal comme ils disent !

 

Bravo encore à toute l’équipe, ça va être dur de toutes façons pour l’Europe de lutter contre SpaceX

 

 

Capture d’écran.

 

 

 

 

 

 

Vidéo du lancement : https://youtu.be/3PTsE5WYLdc

 

Une remarque sur le satellite lancé :

Ce satellite, le troisième de la flotte CSO, doit participer aux renseignements de la France ; ils sont équipés de pointage très précis et de système d’imagerie parmi les plus performants.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Ariane 6 réussit son premier vol commercial avec à son bord le satellite CSO-3

 

Succès pour Ariane 6, le satellite CSO-3 déposé « précisément à son point de livraison »

 

 

 

 

 

 

STARSHIP :.VOL 8, CE N’EST PAS ENCORE POUR CETTE FOIS ! (20/03/2025)

 

 

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Quelle journée ce 6 Mars 2025 (ou plutôt ici le 7 pour nous en Europe) !!!!

Après le lancement réussi d’Ariane 6 et l’alunissage manqué d’IM-2, c’était au tour de SpaceX de lancer son énorme fusée Starship 8 (123 m de haut et 275 tonnes au décollage) depuis la Starbase texane.

Le profil de ce vol était pratiquement le même que pour le vol 7 avec quelques modifications comme le déploiement de faux satellites Starlink, l’augmentation de capacité des réservoirs su Starship lui-même et des améliorations sur certaines tuiles thermiques de rentrée.

 

Le lancement en courte vidéo.

 

De plus un nouveau protocole de retour du booster devait éviter de trop « brûler » la tour de lancement au retour lors de l’action de Mechazilla.

 

 

La vol 8 sur sa tour de lancement.

 

Crédit : capture d’écran.

 

 

 

 

 

 

 

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Décollage impeccable, au bout de 7 minutes, séparation (hot staging) de Super Heavy, le booster qui revient gentiment à la base, passant de plus de 4000 km/h à zéro en quelques minutes.

 

Prise en main avec les chopsticks et arrêt.

 

Troisième réception avec succès du booster.

 

Bref tout allait bien jusqu’à présent.

 

Le booster arrive cette fois-ci légèrement en biais afin d’épargner la tour de lancement de dégâts dus à son jet de moteur.

 

Cliché : capture d’écran lors de la retransmission.

 

 

 

 

 

 

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Pendant ce temps la Starship avance sur sa trajectoire, mais des soucis se profilent et vers les 150 km d’altitude (à T+9 minutes 30), un arrêt de certains moteurs Raptor (6 moteurs) se produit, provoquant un tournoiement de l’ensemble

Une image contenant texte, capture d’écran, espace

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Le contact va bientôt se perdre et la fusée exploser au-dessus des Caraïbes laissant comme la dernière fois de superbes trainées dans le ciel. Comme pour le vol 7, c’est un échec. On annonce que des fuites et des oscillations se sont produites au niveau du Starship.

 

Illustrations : captures d’écran.

 

 

 

Cela met-il en cause tout le programme Starship, qui promet d’emmener les astronautes d’Artemis sur la Lune, non probablement pas, mais il faut quand même que les ingénieurs de SpaceX se posent des questions fondamentales.

 

 

Il était prévu que le vol 9 rajoute à la complexité en récupérant aussi la Starship en plein vol sur une deuxième tour de réception au Texas ?

 

 

vidéo de la mission (résumé)

 

   

 

https://youtu.be/_YYGHhHmNtQ

 

 

 

Les autres vidéos :

 

Arrivée du booster sur la tour.

https://youtu.be/-E5SzOJPH2g

 

Reportage de la mission complète (en français) mais dure deux heures !

https://youtu.be/7dGIUaRMJiM

 

Le vol 8 dans le journal de la Starbase et la préparation.  15 min     à voir.

https://search.app/V63a8

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Huitième vol du Starship : entre spectacle et interrogations sur le design du Starship

 

Deuxième échec de suite pour le Starship de SpaceX détruit dans l’espace

 

Starship 8 part en vrille et explose : a-t-il un grave problème de conception ?

 

SpaceX : pourquoi le Starship a-t-il (encore) explosé ?

 

Starship : les photos marquantes de la fusée, du décollage jusqu’à la dislocation dans le ciel

 

La mégafusée Starship d'Elon Musk explose encore

 

SpaceX loses Starship rocket stage again, but catches giant Super Heavy booster during Flight 8 launch (video)

 

SpaceX Catches Booster 15, but Once Again Loses the Ship

 

 

 

 

 

 

 

 

HERA :.ELLE VIENT DE PASSER PAR MARS. (20/03/2025)

 

Après le succès de la mission DART d’impacter en 2022, un astéroïde double (Didymos-Dimorphos), ou plutôt le compagnon le plus petit (Dimorphos), l’ESA a décidé d’envoyer une mission de reconnaissance de cet impact.

Notre ami Patrick Michel de l’OCA, que l’on connait bien, PI de la mission Hera et faisait partie de l’équipe technique de la mission DART.

 

C’est le but de la mission HERA lancée en Octobre 2024 et qui pour des raisons d’assistance gravitationnelle, a frôlé Mars ce 12 Mars 2025 à approx 5000 km d’altitude. Ce qui l’a mis sur la bonne voie pour atteindre son but fin 2026. De plus, ce passage devrait aussi aider la prochaine mission MMX des Japonais vers Phobos et Deimos.

 

 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.À cette occasion, l’ESA transmet en direct le survol et la vue de Deimos, le plus petit (12 km) satellite de Mars.

Le survola lieu à 1000 km de Deimos avec une vitesse relative de 9 km/s.

 

L’ESA nous fournit un montage gif de ce survol. (trop lourd pour être mis dans cet article). On y voit, ce qui est rare la face « arrière » de Deimos.

 

Hera a utilisé lors de ce passage 3 de ses instruments :

·         L’Asteroid framing camera en noir et blanc

·         Le Hyperscout hyperspectral imager en 25 canaux visible et proche IR

·         Le TIRA Thermal IR Imager. Une vue de Mars avec TIRI. Où on s’aperçoit que Deimos est plus chaud que Mars !

·         D’autres instruments seront utilisés à destination.

 

Crédit : ESA/JAXA

 

 

 

 

Signalons que les destinations finales Didymos et Dimorphos sont beaucoup plus petits que Deimos : 780 m et 150 m respectivement !

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Hera réussit un parfait survol de Mars et de son satellite Deimos

 

Hera asteroid mission spies Mars’s Deimos moon

 

La mission Hera en infographie.

 

 

 

 

 

 

 

SATURNE : 128 + 146 = 274 LUNES DE LA PLANÈTE AUX ANNEAUX ! (20/03/2025)

 

Ce mois de Mars 2025 est à marquer d’une pierre blanche, on vient d’annoncer la découverte de 128 nouvelles lunes de Saturne et cette découverte vient d’être entérinée par l’IAU, l’Union Astronomique Internationale.

Incroyable ! Un aussi grand nombre d’un coup !

Découverte faite par des astronomes de Taiwan (avec Ed Ashton), du Canada, des USA et de la France.

Le grand total devient donc 274 ! Bien plus que pour sa voisine Jupiter.

 

Quand même pas de panique, ce ne sont pour la plupart que des petits morceaux de roches flottant dans l’espace, des patatoïdes, mais il fallait quand même être capable de les détecter…depuis la Terre !

En effet cette équipe d’astronomes a effectué cette découverte depuis le télescope CFHT (Canada France Hawai Telescope) situé à Mauna Kea, pendant des campagnes de mesures s’étalant de 2019 à 2023.

 

Elles sont toutes situées relativement loin de la planète. On pense que ce sont des fragments de corps anciens qui ont subi des collisions multiples et se sont ainsi trouvées piégées par la gravité de Saturne.

 

L’équipe a ensuite pu classer ces lunes en différents groupes suivant l’origine de la fragmentation.

 

 

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Des lunes irrégulières de Saturne sont réparties sur ce diagramme. En couleur, 122 lunes précédentes.

Les nouvelles lunes sont identifiées certaines (83) par des croix, associées à différentes couleurs suivant les groupements.

Crédit : E Ashton et al.

 

 

Maintenant on pourrait peut-être s’intéresser aux lunes de Jupiter.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Understanding the formation of Saturn’s regular moons in the context of giant planet moons formation scenarios chez Arxiv , l’article de la découverte.  À lire absolument.

 

Saturn Moons par la NASA avec la liste

 

Astronomers Discover 128 New Moons Orbiting Saturn, Cementing the Planet’s Title of ‘Moon King’

 

Retrograde predominance of small saturnian moons reiterates a recent retrograde collisional disruption

 

Incroyable découverte : ces 128 lunes cachées viennent de transformer notre vision de Saturne

 

Incroyable découverte de 128 nouvelles lunes autour de Saturne !

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.SI EINSTEIN AVAIT SU D’ALAIN ASPECT O. JACOB (20/03/2025)

 

 

Alain Aspect prix Nobel de physique

SI EINSTEIN AVAIT SU

 

 

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Alain Aspect a voulu écrire ce livre pour nous faire partager sa fascination pour le débat entre deux géants de la physique, Niels Bohr et Albert Einstein, portant sur l’interprétation de la mécanique quantique.

Presque un demi-siècle après ses propres expériences, Alain Aspect a reçu le prix Nobel de physique pour avoir montré que l’on doit renoncer à la vision du monde quantique défendue par Einstein.

Alain Aspect replace le débat dans l’incroyable histoire de la physique quantique. Ne cachant pas son admiration pour Einstein, il nous montre comment la controverse quasi philosophique que celui-ci a engagée avec Niels Bohr a conduit à des expériences bien réelles et à l’invention de nouvelles technologies quantiques.

Tout en faisant le récit de son parcours, Alain Aspect nous explique avec passion et clarté comment il a mis en évidence l’une des propriétés les plus extraordinaires de l’intrication quantique, et il tente d’imaginer la réaction d’Einstein à ses résultats expérimentaux.

 

EAN13 : 9782415007027    25€

 

 

Livre explicatif du fameux débat de Copenhague entre Einstein et N Bohr.

L’auteur nous conduit progressivement vers ses expériences d’intrication quantique en introduisant les fameux théorèmes de Bell.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.CORPS CÉLESTES INSOLITES PAR JP LUMINET (20/03/2025)

 

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Notre prolifique ami Jean Pierre Luminet a encore frappé pour le bien de tous !

 

Il vient de publier un ouvrage aux éditions du Cherche Midi (il l’a trouvé le midi, puisqu’il est là-bas en permanence !) sur les dernières découvertes astronomiques qu’il a appelé « Corps célestes insolites ».

 

En effet l’Univers foisonne de créatures bizarres et insolites. Allant des plus petites micrométéorites aux gigantesques formations de galaxies.

 

JPL en fait une approche documentée et souvent humoristique.

 

Ce bestiaire de l’astronomie nous est présenté pour plus de commodité par ordre alphabétique

 

Connaissez-vous 55 CANCRI-e, la " planète aux diamants " comme la surnomme joliment Jean-Pierre Luminet ? Et Encelade, un satellite de Saturne où il neige en permanence ? Liche et ses planètes fantômes ? Ou encore GNz, le plus vieux trou noir de l'Univers ?

Les curieux et les amateurs d'astronomie se régaleront à la lecture de cet ouvrage de vulgarisation scientifique qui nous fait découvrir 150 corps célestes. L'auteur, astrophysicien, les a choisis parmi les milliards d'objets qui évoluent dans l'Univers

– étoiles, météorites, astéroïdes, exoplanètes, trous noirs, galaxies...

– pour leurs caractéristiques propres et pour ce qu'ils nous disent des dernières avancées de la recherche. Ils peuvent avoir été récemment découverts, grâce au satellite spatial James Webb par exemple, ou révéler des informations nouvelles, notamment celles apportées par les détecteurs d'ondes gravitationnelles.

En écrivain et poète, le scientifique évoque avec tendresse et humour ces corps célestes qui continuent de nous étonner, et surtout de nourrir notre compréhension de l'Univers et des conditions dans lesquelles la vie pourrait, peut-être, se développer ailleurs que sur notre planète...

 

À mettre entre toutes les mains !

 

368 pages   EAN : 9782749177748   20,90 €   parait le 3 Avril 2025.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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