LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 30 Septembre 2022     

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Le mercredi 12 Octobre 2022 à 19H00  au CNAM amphi R Faure (175 places).

« Le Soleil, la Terre et la mission solar orbiter" par Etienne Pariat, Labo Plasma Polytechnique Résa > 15 Sept  Réservation comme d’habitude ou à la SAF directement. Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF Sinon à suivre en direct : https://youtu.be/dEYzUxHXLIg    La suivante : le 9 Nov

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

 

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

 

Les TN de la fiction à la réalité : CR de la conf SAF de N. Deruelle du 14 Sept 2022. (30/09/2022)

Les 140 ans de l’Obs de Juvisy : CR de la table ronde SAF du 8 Juin 2022. (30/09/2022)

La cosmologie à 21 cm : CR de la conf SAF (Cosmologie) de Reza Ansari du 4 Juin 2022. (30/09/2022)

DART :.À l’attaque !! (30/09/2022)

Microscope : Le retour ! (30/09/2022)

Mars 2020 :.Nombreux composés organiques détectés. (30/09/2022)

LHC :.Des nouveaux détecteurs de neutrinos. (30/09/2022)

Chang’e-5 :.Le rover découvre un nouveau minéral lunaire ! (30/09/2022)

JWST :.La tarentule et Orion vues par le JWST. (30/09/2022)

JWST :.Neptune dans toute sa splendeur avec le Webb ! (30/09/2022)

Livre conseillé :.Anomalies cosmiques d’A. Barrau chez Dunod. (30/09/2022)

Les magazines conseillés :.Pour la Science d’Octobre : Voyager  (30/09/2022)

 

 

 

 

DART : À L’ATTAQUE ! (30/09/2022)

 

Ça y est le moment fatal est arrivé, la sonde DART, chargée de percuter un mini satellite d’un astéroïde géocroiseur ; respectivement Dimorphos et Didymos a rempli sa mission. L’impact s’est produit dans la nuit du 26 au 27 Septembre 2022. Voir plus bas.

Quel que soit le résultat de l’impact, il n’aura aucune influence sur la dangerosité de la trajectoire de l’astéroïde par rapport à la Terre. C’est à cet effet qu’il a été choisi.

 

On se rappelle du lancement et des buts de cette mission :

 

C’est dans la nuit du 23 Novembre 2021 que la NASA a lancé à partir de la Californie à l’aide d’un lanceur Falcon-9 de SpaceX (qui avait déjà été utilisé deux fois !), une mission originale :

Percuter un astéroïde géocroiseur situé à plus de 10 millions de km de nous. Ce devrait être en fait une mission test pour étudier les différentes options d’évitement qui s’offrent à nous en cas de détection d’astéroïdes se précipitant vers la Terre.

Justement cette mission a été baptisée DART acronyme de Double Asteroid Redirection Test, test de redirection d’un astéroïde double.

 

C’est une mission (suicide !) qui devrait nous préparer à une éventuelle mauvaise rencontre avec un astéroïde en route pour la Terre.

C’est une répétition de ce que l’on pourrait essayer de faire pour lutter contre un tel impact.

 

Vue d’artiste de la mission DART. La sonde va impacter Dimorphos (160 m de diamètre) et sera observée par le mini satellite caméra et depuis la Terre.

600 kilos, 16 petits moteurs chimiques mais surtout un nouveau type de moteur ionique au Xénon (Next-C). Deux panneaux solaires déroulants comme ceux que T Pesquet a installés sur l’ISS

 

 

Mais pourquoi impacter la plus petite cible, il semblerait plus facile d’impacter le corps principal.

Parce que l’influence d’un impact serait plus facilement remarquée sur un petit corps (qui fait le tour du grand corps en près de 12 heures) que sur un grand corps, comme l’a prouvé la mission Deep Impact.

 

L’idée est donc d’impacter le petit satellite Dimorphos à 6,6 km/s avec DART (près de 600 kg) et de voir l’influence que cela produit sur les orbites des deux corps.

L’impact est prévu ce 26 septembre 2022, alors que les deux astéroïdes seront à 11 millions de km de nous.

 

Une mini caméra éjectée de DART à bord d’un mini satellite CubeSat italien ( LICIACube acronyme de Light Italian CubeSat for Imaging Asteroids) devrait filmer l’impact et nous transmettre ses images. Avec un peu de chance, on devrait aussi depuis la Terre imager l’impact.

 

Plus tard, l’ESA va lancer sa mission HERA qui pourrait se rendre aux environs de Didymos en 2024 afin d’observer l’astéroïde dévié, de mesurer sa masse et de cartographier à haute résolution le cratère laissé par l’impact avec DART.

 

Une image contenant texte, équipement électronique

Description générée automatiquement

Illustration de la mission. Crédit NASA/JHUAPL

 

 

 

Donc impact réussi et diffusé en direct sur NASA TV vers 1 H du matin.

Superbes images très détaillées jusqu’au moment de l’impact.

 

Une image contenant sombre, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Une image contenant cratère, pierre

Description générée automatiquement

Capture d’écran de NASA TV de l’impact de DART sur Dimorphos (160 m diamètre). À gauche on remarque le corps principal Didymos (780 m). À droite image la plus complète avant l’impact.

 

 

 

Une image contenant extérieur, roche, rocheux, nature

Description générée automatiquement

Image juste avant la coupure de la caméra.

 

 

Photo prise par l’imageur Draco à bord de DART, de 12 km de distance approx. Et 2 secondes avant impact.

 

Vitesse de l’impact : approx 6 km/s.

Distance de la Terre : 11 millions de km.

 

L’image montre une zone d’approx. 30 m de Dimorphos.

 

 

Crédit : NASA/JHUAPL.

 

 

 

 

Vidéo de l’impact : https://youtu.be/N-OvnVdZP_8

 

vidéo

 

 

 

On peut voir depuis la Terre l’impact sur l’astéroïde grace à cette vidéo sur Twitter prise par le télescope Atlas.

 

 

Maintenant il faut attendre les mesures d’orbite, pour voir si l’expérience a réussi. Ce sera principalement le rôle des télescopes terrestres qui vont étudier les variations éventuelles d’orbite.

 

Une image contenant objet d’extérieur, sombre, étoile, ciel nocturne

Description générée automatiquement

On attend aussi les images de la petite caméra italienne qui devait filmer l’impact de loin, les toutes premières images commencent à arriver, en voici une.

 

On remarque les poussières correspondant à l’impact sur Dimorphos.

 

 

Crédit ASI/NASA.

 

Plus tard ce sera au tour de Hera d’effectuer ces relevés, il faut attendre.

 

 

 

 

 

 

Évènement SAF sur Dart.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

DART’s Final Images Prior to Impact par la NASA.

 

Page centre mission DART.

 

Double Asteroid Redirection Test (DART) NASA homepage

 

DART’s Small Satellite Companion Tests Camera Prior to Dimorphos Impact

 

The Science Behind NASA's First Attempt at Redirecting an Asteroid

 

Ce crash spatial pourrait sauver la Terre

 

Mission Dart : « On n’exclut pas que l’astéroïde ait été détruit par l’impact » un commentaire de  P Michel

 

La sonde Dart de la Nasa percute délibérément un astéroïde, une première !

 

NASA’s DART Mission Hits Asteroid in First-Ever Planetary Defense Test

 

See DART’s Final Images Before Asteroid Impact

 

Hera team congratulates NASA asteroid impactors

 

The incredible adventures of the Hera mission – Creating a crater

 

DART hits asteroid in first-ever planetary defense test

 

Mission Dart : "On découvre un nouveau monde, nous sommes des Christophe Colomb", se réjouit un membre de la mission

 

L’ESA observe la lumière du nouveau panache de l’astéroïde dévié

 

First Images from Italian Space Agency’s LICIACube Satellite

 

 

 

 

 

 

MICROSCOPE : LE RETOUR ! (30/09/2022)

 

 

Extrait du communiqué du CNRS :

 

La mission MICROSCOPE livre ses derniers résultats et vient confirmer le principe d’équivalence avec une précision inégalée de 10-15. Ces résultats démontrent que les corps tombent dans le vide avec la même accélération indépendamment de leur composition ou de leur masse ; le principe d’équivalence demeure donc encore aujourd’hui inébranlable, rien de moins qu’une nouvelle victoire de la Relativité Générale proposée par Albert Einstein il y a plus d’un siècle.

En 2017, les premiers résultats du satellite MICROSCOPE du CNES, équipé des accéléromètres de l’ONERA, permettaient d’améliorer la précision du test Principe d’équivalence (ou universalité de la chute libre) à un niveau qui l’avait placé en référence mondiale. Grâce aux premières données disponibles, ces résultats avaient été obtenus par le laboratoire Géoazur (CNRS/OCA/UCA/IRD) et l’ONERA en coopération avec le CNES et en partenariat avec le science working group (CNRS, IHES, Imperial College, université de Brème, DLR, université de Delft, IGN).

 

 

 

RAPPEL : (extrait d’un CR précédent sur cette mission)

 

En 1905 Einstein, obscur scribouillard au bureau des brevets de Berne, publie 5 articles dans "Annalen des Physik", qui vont s'avérer être révolutionnaires. C'est ce que l'on va appeler la naissance de la Relativité Restreinte (special relativity en anglais); restreinte car elle n'inclue pas la gravitation; elle ne s'applique qu'aux objets en mouvement uniforme et non accéléré.

En 1915, c'est la Relativité Générale, la gravitation fait partie intégrante des équations, c'est une généralisation de la relativité restreinte. Les points principaux sont : toute masse courbe l’espace et ce qui va nous concerner : Équivalence entre gravitation et accélération (fameuse expérience de l'ascenseur qui tombe)

 

Mais sa théorie, à cause du conflit mondial, n'est pas connue de tous encore. Il faudra plusieurs preuves expérimentales (Mercure, éclipse de Sobral, maintenant les Ondes Gravitationnelles …) avant d’admettre la réalité et le sérieux de cette théorie.

Seulement, voilà, les physiciens ont toujours essayé de prendre en défaut cette théorie, et jusqu’à présent sans succès.

 

Eh bien la mission Microscope (MICROSatellite à trainée Compensée pour l’Observation du Principe d’Équivalence) a pour but principal de prendre en défaut ce principe édicté par Einstein.

 

Le principe d’équivalence postule aussi que tous les corps chutent de la même façon dans le vide indépendamment de leur masse ou de leur composition, les anciens se souviennent de cette expérience faite sur la Lune par Apollo 15 avec la chute d’une plume et d’un marteau dans le vide lunaire.

Ils arrivèrent en même temps au sol. (« Mr Galileo was right ! » a dit Dave Scott à cette occasion)

 

 

Une autre façon d’énoncer ce principe est de dire que la masse inertielle, celle qui s’oppose au mouvement d’un corps et la masse pesante (ou gravitationnelle ou grave comme on disait dans le temps) liée à la force de gravité, celle qui détermine son « poids » dans ce champ de gravité sont équivalentes.

 

 

 

Pour ceux qui ne trouvent pas ce principe logique et le trouve plutôt contre nature car il défie le bon sens (un objet lourd devant tomber plus vite qu’un objet léger) voici quelques explications.

 

Un objet qui tombe est soumis à deux forces :

·         La gravité, la fameuse loi de Newton, plus l’objet est massif, plus il est attiré fortement, ici vers le centre de la Terre

·         Mais l’objet est aussi soumis à la force d’inertie, plus un objet est massif plus il faut développer d’effort pour le déplacer. Cette force d’inertie dépend aussi de la masse

Donc notre objet en chute libre est confronté à ces deux forces, et il se trouve qu’elles se compensent parfaitement !

La masse gravitationnelle est identique à la masse inertielle, c’est le principe d’équivalence, jamais pris en défaut encore à ce jour.

 

C’est ce genre d’expérience à laquelle ont participé nos glorieux anciens comme Galilée, Newton et Einstein.

 

Au fil des siècles, ce principe a été maintes fois vérifié,

·         D’abord par Galilée avec le chronométrage de boules glissant sur un plan incliné (à voir au Musée des Sciences de Florence) pour ralentir la chute et les petites clochettes le long du parcours

·         Newton procède lui à la mesure de pendules de longueurs identiques et de boules de composition différente, ces pendules battent bien tous au même rythme avec une précision du millième.

·         Deux siècles plus tard, c’est le physicien hongrois Eötvös qui utilise lui des pendules de torsion et vérifie le principe avec huit chiffres après la virgule.

·         Récemment, basé sur ce même principe avec un appareillage plus élaboré de « Eöt-Wash », du groupe de E. Adelberger à l’Université de Washington, on a atteint 3 10-13, c’est le record à battre.

 

Alors, pourquoi aller plus loin ? Parce que la Relativité a un problème de taille, elle est très valable pour la gravitation, mais totalement incompatible avec les trois autres forces de la physique des particules.

Les théories actuelles essaient d’unifier les quatre forces, et elles s’attaquent toutes à ce sacrosaint principe d’équivalence !

Si ce principe était pris en défaut, cela pourrait valider une théorie (les cordes) plus qu’une autre.

 

On a donc jusqu’à présent pu tester ce principe d’équivalence sur Terre avec une précision de l’ordre de 10-13, Microscope devrait nous faire gagner un facteur 100 avec 10-15 de précision, seulement possible d’être atteinte dans l’espace, loin de toutes perturbations terrestres.

Cela correspond d‘après les scientifiques à détecter une mouche posée sur un super tanker de 500.000 tonnes !

 

Graphique : différents tests du principe, en vertical la précision et en horizontal l’année. Zone verte : recherche d ‘une 5ème force ; zone bleue : laser lunaire.

 

Les autres noms correspondent aux divers sites de mesure.

 

Crédit Clifford Will.

 

 

 

 

 

LA MISSION MICROSCOPE.

 

La mission Microscope est donc une mission de physique fondamentale, mais comment mettre Einstein en défaut ?

De telles variations d’accélération sont imperceptibles à notre échelle, mais pas pour des instruments ultra précis que l’on appelle des accéléromètres.

 

Un accéléromètre est un capteur qui fixé à un objet permet de mesurer l’accélération de ce dernier.

Le fonctionnement d’un accéléromètre est basé sur la première loi de la dynamique, qui s’énonce ; F = m g.

On va mesurer en fait la force exercée sur une masse suspendue par un champ électrostatique, et on en déduira l’accélération.

Ces masses seront donc en lévitation sans frottement et donc sensibles aux différentes accélérations.

 

Et les accéléromètres de l’ONERA (Office national d'études et de recherches aérospatiales), sont les plus précis au monde, même nos amis américains nous envient !

 

Mais comment étudier le principe d’équivalence avec deux accéléromètres ?

En étudiant la chute libre de deux corps de masse inégale et de composition différente

 

Voir absolument : https://youtu.be/9Snf3mhdPYI

 

 

On peut voir aussi : https://youtu.be/36_hsIJ-cHo

 

 

Le 25 Avril 2016, après plusieurs reports, le satellite Microscope a été mis en orbite héliosynchrone quasi-circulaire à une altitude d’environ 700 km de la Terre à l’aide d’une fusée Soyuz partie de Kourou.

 

 

Une douzaine d’articles sur ce sujet viennent d’être publiés en septembre 2022 confortant ces résultats.

 

La différence d’accélération que l’on peut mesurer entre deux corps en chute libre est inférieure à 10-15.

 

On a gagné deux ordres de grandeur par rapport aux derniers tests.

On n’a pas encore pu mettre en défaut le principe d’équivalence.

 

Galilée, Newton et Albert avaient encore raison !!

 

Que nous réserveront les suivants ??? À quand Microscope 2 ?

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Pour tout comprendre, consulter cet ancien Astronews :

 

Microscope : Enfin parti pour tester la Relativité Générale  (12/05/2016)

 

 

Les résultats finaux de la mission MICROSCOPE atteignent une précision record

 

Le satellite Microscope donne raison à Galilée et à Einstein

 

Toulouse. Physique : le satellite toulousain Microscope donne raison à Einstein

 

Physique: MICROSCOPE vérifie un pilier de la théorie d'Einstein

 

 

La gravitation à l'épreuve de l'espace conf débat ONERA/Microscope dec 2005

 

 

Einstein's theory of general relativity just passed its most rigorous test yet

 

Consulter absolument les conférences suivantes :

 

Einstein avait-il raison? : CR de la conférence de C Will à l'IAP le 2 Juin 2009

 

Les tests de la Relativité Générale : CR  SAF (cosmologie) par G Esposito-Farese du 18 Janv 2016

 

 

 

 

 

MARS 2020 :.NOMBREUX COMPOSÉS ORGANIQUES DÉTECTÉS. (30/09/2022)

 

 

Depuis un an et demi sur Mars, le rover Persévérance poursuit vaillamment sa mission, et celle-ci semble bien porter ses fruits.

En effet, il semble bien qu’il soit dans une zone favorable à une ancienne vie microbienne.

Il vient de procéder au recueil de 4 nouveaux échantillons (ce qui porte le total à 12 jusqu’à présent) dans le cratère Jezero (45 km de diamètre, delta formé il y a 3,5 Ga, ancien lac).

 

Le delta contraste avec le fond du cratère dont les derniers relevés ont indiqué la présence surtout de roches ignées.

 

Persévérance s’est particulièrement intéressée à une roche sédimentaire baptisée Wildcat Ridge.

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Vue composite de cette roche de 1 m de large où deux prélèvements (carottes) ont été effectués ainsi qu’une abrasion circulaire pour étude de composition avec l’instrument SHERLOC.

 

Celui-ci a découvert une présence de composés organiques très importante, notamment des sulfates prouvant l’origine dans des milieux aqueux.

 

On rappelle que les composés organiques font partie des blocs chimiques constituants la vie.

Ils sont potentiellement le signe d’une biosignature, mais peuvent aussi provenir d’autres processus n’impliquant pas une vie biologique.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS

 

 

 

Une vue à angle plus large de cette région.

 

 

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Les échantillons provenant de la perceuse ont été scellés et disposés sur le sol pour récupération et analyse ultérieure, après la mission de retour d’échantillons (2033 ?? ou plus ??)

 

Ci-contre exemple d’un tube réceptacle des prélèvements, il fait approx 10 cm de long.

Il est protégé par un revêtement de nitrite de Ti (couleur or) et d’oxyde d’alu (en blanc)

 

Persévérance possède 43 de ces tubes pour les prélèvements.

 

Les spécialistes de la NASA commentent ces informations en disant que ce sont les échantillons les plus précieux récoltés jusqu’à présent.

 

Donc il faudra attendre, en espérant que le rover de ramassage les retrouve sur le sol martien !!!

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le rover de la NASA trouve des quantités surprenantes de matière organique sur Mars

 

Le rover Perseverance a détecté de potentielles biosignatures sur Mars

 

NASA’s Perseverance Rover Investigates Geologically Rich Mars Terrain de la NASA.

 

Anatomy of a Sample Tube

 

Sur Mars, le rover Perseverance a découvert de la matière organique dans une roche

 

 

Vidéos :

 

Sur le recueil des échantillons et retour sur terre : https://youtu.be/JiOzGErA9vc

 

Sur l’exploration générale du cratère Jezero : https://youtu.be/sCgwxizcpo0

 

 

 

 

 

LHC :.DE NOUVEAUX DÉTECTEURS DE NEUTRINOS. (30/09/2022)

 

 

Le LHC vient de reprendre du service (Avril 2022) après près de trois ans d’arrêt. Les techniciens en ont profité pour effectuer de nombreuses opérations de maintenance permettant d’augmenter la luminosité (nombre de collisions par seconde et par cm2), la faisant passer à 6,28 Tev (T=Tera 1012) et l’installation de nouvelles expériences.

 

Parmi ces nouvelles expériences, on trouve la SND@LHC, acronyme de Scattering and Neutrino Detector at the LHC.

Cette expérience est dédiée à la détection de neutrinos, elle est complémentaire de l’expérience FASERn qui vient d’être installée. Nous en avions parlé lors de ce précédent astronews.

Ces deux expériences ne sont pas installées dans le même tunnel. SND@LHC est installé dans T118  et FASER dans T112 tous deux pas loin d’Atlas.

Photo de SND@LHC installé dans le tunnel.

 

Jusqu’à présent les neutrinos n’ont pas fait l’objet de beaucoup de recherches au LHC, d’ailleurs ils n’ont pas encore été détectés. Les quatre grandes expériences ATLAS, CMS, LHCb et ALICE ne sont pas prévues pour cela d’ailleurs.

Il est temps de compenser, ces deux expériences devraient nous permettre un pas de géant. C’est FASER qui sera la première expérience à détecter directement les neutrinos. Maintenant au tour de SND@LHC.

 

Les SND@LHC est un appareil compact comportant une zone de cibles de neutrinos suivie d’une zone de détecteurs de muons résultats de l’interaction des neutrinos avec les cibles.

 

Les cibles sont des plaques de Tungstène entrecoupées de films d’émulsion (similaires plaques photos), ceux-ci permettent de déterminer la trajectoire et l’énergie des particules.

Comme FASER, cette expérience peut détecter les neutrinos de toutes saveurs.

 

Crédit : Collaboration SND@LHC

 

 

 

Ces deux expériences sont des démonstrateurs technologiques qui pourraient donner naissance à d’autres expériences plus évoluées en cas de succès.

 

Ces nouvelles expériences devraient aussi être capables de découvrir de nouvelles particules d’après le CERN, surtout celles liées à la matière noire.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Catching neutrinos at the LHC

 

Scattering and Neutrino Detector at the LHC

SND@LHC detectors

 

Le CERN approuve une nouvelle expérience du LHC

 

Des neutrinos détectés au grand collisionneur du CERN

 

Le LHC amélioré est prêt à reprendre la quête d’une nouvelle physique

 

 

 

 

 

CHANG’E-5 :.LE ROVER DÉCOUVRE UN NOUVEAU MINÉRAL LUNAIRE ! (30/09/2022)

 

 

La sonde lunaire chinoise Chang’e 5, lancée le 23 nov 2020 s’est posée sans problème sur la Lune dans l’Océan des Tempètes et a réussi à prélever des échantillons du sol lunaire (1,7 kg) qu’il a renvoyés sur Terre. Ceux-ci sont arrivés en décembre 2020.

C’est la première fois depuis les sondes Luna en 1976 que des échantillons lunaires sont envoyés sur Terre.

Depuis ils sont étudiés par les scientifiques chinois et les premiers résultats sont sortis ce mois-ci.

 

Non seulement, comme il a déjà rapporté ici, on a découvert de l’eau dans ces échantillons, mais nos collègues Chinois du BRIUG (Beijing Research Institute of Uranium Geology) ont mis au jour un nouveau minéral qu’ils ont baptisé Changesite-(Y).

 

Apparemment ce nouveau minéral découvert sur la Lune serait un phosphate transparent et incolore.

Il a une forme cristallique en colonne.

 

En plus, la Chine a réussi à déterminer la concentration d’Hélium 3 (isotope stable de l’Hélium) dans la poussière lunaire.

On rappelle que l’He 3 est utilisé dans la fusion nucléaire, et peut ainsi permettrait d’atteindre des énergies propres (sans déchets radioactifs) dans le futur. ITER dans le sud de la France est une répétition de ce genre de fusion mais sans He 3 (il n’y en pas ou extrêmement peu sur Terre !!!).

 

Les Chinois ont calculé que la Lune contiendrait près d’un million de tonnes d’He 3.

 

Les futures missions lunaires suivantes ont été approuvées par le CNSA  et devraient commencer à être lancées à partir de 2024 :

 

·         Chang’e 6 sera une mission de retour d’échantillons du Pôle Sud de la Lune. Il devrait essayer de ramener de la glace  du fond d’un cratère plongé de façon permanente dans l’obscurité.

·         Chang’e 7 devrait être une combinaison orbiteur/atterrisseur/rover dédiée à l’étude de l’eau/glace au Pôle sud. Les Chinois précisent que cette mission serait peut-être lancée avant la n° 6

·         Chang’e 8 serait un précurseur pour construire une base luanire.

 

 

China discovers new mineral and a possible energy source on the Moon! Video :

https://youtu.be/OHTv0CDyUQk

video :

 

 

on peut voir aussi :

https://youtu.be/DLW8-FzR8vg

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La Chine a découvert un nouveau minéral sur la Lune

 

La Chine découvre sur la Lune un nouveau minéral et une possible source d’énergie

 

China plans three missions to the Moon after discovering a new lunar mineral that may be a future energy source

 

China has returned helium-3 from the moon, opening door to future technology

 

China discovers new moon mineral in lunar samples par space.com

 

 

 

 

 

JWST :.LA TARENTULE ET ORION VUES PAR LE JWST. (30/09/2022)

 

 

Nous sommes gâtés, le Webb nous donne à voir de nouvelles photos encore plus performantes que les dernières.

 

LA TARENTULE

 

Une image contenant objet d’extérieur, étoile

Description générée automatiquement

Crédit: NASA, ESA, CSA, et STScI

 

La nébuleuse de la Tarentule se situe à 160.000 al de nous, elle est très large, 340 al d’un bout à l’autre. C’est une zone importante de formation d’étoiles.

C’est la caméra en proche IR NIRCam du JWST qui vient de l’imager et qui permet aux astronomes de voir des dizaines de milliers de nouvelles étoiles qui n’avaient jamais été détectées auparavant. Les étoiles les plus jeunes apparaissent de couleur bleue.

 

On remarquera dans le haut de la cavité centrale, une vielle étoile qui déploie ses 8 pics de diffraction, le pic le plus au Nord pointe vers une bulle dans le nuage de poussières. Plus éloigné de cette région centrale, les zones de couleur « rouille » sont des zones avec du gaz plus froid riche en composés hydrocarbonés. Ce gaz dense donnera naissance à de futures étoiles.

 

 

La Tarentule a aussi été étudiée avec le spectro NIRSpec, ce qui a permis d’atteindre les zones riches en H et en composés carbonés.

 

Webb Captures A Cosmic Tarantula

 

A Cosmic Tarantula, Caught by NASA’s Webb

 

À travers James Webb, la Tarentule brille de milliers de jeunes étoiles encore jamais observées

 

 

ORION.

 

Une image contenant texte, étoile, objet d’extérieur, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Credit: NASA, ESA, CSA, PDRs4All ERS Team; graphical processing S. Fuenmayor & O. Berné

 

À consulter aussi, les premières images de la Nébuleuse d’Orion prises par le Webb.

 

Voici les tous premiers travaux français réalisés avec James Webb

 

Western researchers among first to capture James Webb Space Telescope images

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Uh oh, There’s a Problem With one of Webb’s Science Instruments

 

Un anneau d’Einstein incroyablement parfait capturé par le JWT

 

 

Tout sur le JWST sur votre site favori.

 

 

 

 

 

 

JWST :.NEPTUNE DANS TOUTE SA SPLENDEUR AVEC LE WEBB. (30/09/2022)

 

 

 

Le JWST ne s’intéresse pas qu’aux objets lointains ou très lointains, mais aussi aux objets plus proches comme par exemple la planète Neptune dont on a peu d’informations depuis le dernier passage de la sonde Voyager 2 il y a 30 ans.

 

C’est donc avec plaisir que l’on a apprécié les nouvelles images fournies par le Webb, où l’on remarque particulièrement la dynamique des anneaux. Certains anneaux sont beaucoup plus clairement visibles que lors du passage de Voyager.

 

Une image contenant nuit, objet d’extérieur, ciel nocturne

Description générée automatiquement

Image de Neptune et de son environnement par la caméra dans le proche IR, la NIRCam (de 0,6 à 5 microns).

 

On distingue aussi des faibles bandes sur la planète.

Sept satellites sont visibles et annotés sur cette photo.

 

On rappelle que Neptune a été découverte en 1846 et qu’elle est située approximativement à 30 fois la distance de la Terre au Soleil.

C’est contrairement à Jupiter et Saturne qui sont des géantes gazeuses, une géante de glace (comme Uranus aussi). Elle contient plus d’éléments lourds que Jupiter et Saturne. Elle apparait ainsi bleue à cause de la présence de méthane.

 

Crédit : NASA, ESA, CSA et STSCI.

 

 

 

On peut voir la photo de Neptune seule.

 

Parmi les 14 satellites connus de Neptune (il y en a certainement beaucoup plus), le plus intéressant et le plus bizarre est Triton. En effet il orbite de façon rétrograde, cela signifie certainement que c’est un objet capturé (de la ceinture de Kuiper ?). De plus il est très brillant car recouvert d’azote solide.

Et pour terminer, on remarque sur les photos de Voyage, qu’il dégage des geysers dont on voit l’ombre portée sur la surface.

 

Webb continuera l’étude de Neptune et de Triton l’année prochaine, c’est prévu au programme.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

New Webb Image Captures Clearest View of Neptune’s Rings in Decades

 

Webb captures clearest view of Neptune's rings in decades

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.ANOMALIES COSMIQUES D’A. BARRAU CHEZ DUNOD. (30/09/2022)

 

 

Sous-titré, vers une nouvelle physique, la science face à l’étrange.

 

La science est toujours présentée à travers ses succès. La situation, pourtant, se révèle être un peu plus complexe. Littéralement parlant, toutes les théories sont fausses. Elles seront un jour remplacées par de meilleurs modèles qui, bien souvent, feront table rase des concepts passés. 

A la base de ces révolutions, magnifiques et inquiétantes, se trouvent les anomalies. Elles s’immiscent par effraction dans le paradigme des modèles standards. Elles grèvent l’édifice patiemment construit par les scientifiques. Certaines s’avèrent finalement des étrangetés passagères mais d’autres tiennent bon et déclenchent des tempêtes.

 

À partir de ces anomalies s’esquissent les prémisses d’une nouvelle science qui reste pour l’essentiel à écrire. De l’étrange hégémonie de la matière dans l’univers aux mystères des trous noirs et du vide quantique, Aurélien Barrau nous emmène sur ce chemin inconfortable de la science, jalonné de fissures.

 

 

 

 

 

Sommaire de cet ouvrage :

Prologue : Toutes les théories sont fausses.

Des paradoxes dans le paradigme.

Les modèles standards : physique quantique et cosmologie.

La matière noire : est-ce vraiment de la matière ?

L'énergie noire : de l'expansion à l'accélération.

L'ajustement fin : de la différence des grands nombres.

Les rayons cosmiques : des particules dans l'espace.

Le sens de l'insensé : la recherche d'unité.

Les trous noirs, un défi pour le sens commun.

L'antimatière, un univers asymétrique.

Le "normal" et le "pas-trop-logique".

Un problème de vitesse : la constante de Hubble.

Le Big Bang, une histoire maîtrisée ?

La théorie des cordes : le paysage et le marécage.

Des anicroches dans le modèle standard : la malédiction de la masse.

Des sursauts.

Les formalismes paradoxaux : les statuts antagonistes du Temps.

Des modalités de l'anormal : le destin de l'anomalie.

Épilogue : de la grâce de l'anormal.

 

Amis cosmologistes cet ouvrage est pour vous !

 

 

 

Code : 9782100836208    prix 17,90 €

 

 

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :. POUR LA SCIENCE D’OCTOBRE : VOYAGER !. (30/09/2022)

 

 

 

 

La deuxième vie des sondes Voyager est le point central de cette édition d’Octobre 2022.

 

Voici l’édito :

Le 5 septembre dernier, la sonde Voyager 1 a fêté ses 45 ans de vol.  Elle se trouve à plus de 23 milliards de kilomètres de notre planète, et s’en éloigne à 60 000 kilomètres par heure. Cette sonde et sa jumelle, Voyager 2, explorent, encore aujourd’hui, les confins les plus éloignés qu’ait jamais atteints une création humaine. Les astrophysiciens ont établi qu’elles ont rejoint l’espace interstellaire – là où s’estompe l’influence du vent solaire – l’une en 2012, l’autre en 2018.  Et depuis ? En toute discrétion, pendant que les honneurs vont au télescope spatial James Webb (JWST) et ses spectaculaires premiers résultats d’observation, elles continuent d’éclairer notre compréhension du Système solaire, en sa banlieue lointaine. Leur conception simple et robuste pourrait leur assurer encore une dizaine d’années d’activité.

 

Bien plus près de nous, pendant que les feux dévorant les forêts des zones tempérées et méditerranéennes mobilisent attention et interventions, d’autres incendies de grande ampleur engloutissent les conifères et la tourbe des sols du Grand Nord américain, sous l’effet du réchauffement climatique. « Au lieu d’être des puits de carbone, ces espaces sont susceptibles de devenir des sources de CO2, amplifiant le changement climatique à l’échelle mondiale », préviennent Randi Jandt et Alison York, chercheuses au Centre international de recherche sur l’Arctique.

 

Les missions spatiales augurant de futures découvertes, comme les phénomènes naturels porteurs de transformations en profondeur du système climatique, ne sont pas nécessairement les plus visibles, et font rarement la Une. Les ferments des changements les plus marquants sont souvent discrets. Prêter l’oreille à ce qui commence à bas bruit, porter le regard où se joue ce qui est à venir, et faire confiance, pour cela, à l’insatiable curiosité des scientifiques : voilà une inspiration essentielle de l’équipe de Pour la Science.

 

 

Voici le sommaire.

 

 

Parmi les articles j’ai sélectionné ceux-ci qui intéressent plus nos amis astronomes :

 

Espace interstellaire : la deuxième vie des sondes Voyager

Les sondes spatiales les plus éloignées de la Terre, quarante-cinq ans après leur envol, et presque à cours d’énergie, atteignent la frontière au-delà de laquelle s’estompe l’influence du Soleil. Leurs dernières mesures posent de nouvelles questions aux astrophysiciens.

Extrait :

Le « Grand Tour » du Système solaire

En dépit de l’alignement favorable des planètes, le Congrès américain ne se montra pas vraiment coopératif au début. Après le rapport de Gary Flandro, la Nasa conçut les plans d’un « Grand Tour » qui enverrait cinq sondes vers les planètes géantes, puis vers Pluton. Un plan ambitieux, coûteux, et refusé par le Congrès. « C’était vraiment une proposition visionnaire », se souvient Linda Spilker, une planétologue du Jet Propulsion Lab qui a commencé à travailler sur la mission Voyager en 1977, quelques mois à peine avant leur lancement. « Mais à cause de son coût, elle a été réduite. »

 

Le Congrès américain a finalement approuvé une version plus modeste du Grand Tour, qui s’appelait initialement « Mariner Jupiter-Saturn 1977 », ou MJS 77 : deux vaisseaux devaient être envoyés vers ces deux planètes seulement. Néanmoins, les ingénieurs de la Nasa continuèrent à concevoir, discrètement, des véhicules capables de résister aux rigueurs d’une mission beaucoup plus longue. Ils espéraient qu’une fois que les sondes jumelles auraient fait leurs preuves, leur itinéraire serait étendu à Uranus et Neptune, voire au-delà. « La mission devait durer quatre ans », raconte Suzanne Dodd, qui, après avoir quitté l’équipe de Voyager pendant vingt ans, est revenue en 2010 en tant que responsable de projet. « Mais quand les ingénieurs avaient le choix et pouvaient installer une pièce 10 % plus chère qui n’était pas nécessaire pour une mission de quatre ans, ils le faisaient, sans forcément prévenir leur hiérarchie. »

 

La suite dans le magazine.

 

 

Le problème des 36 officiers d’Euler devient quantique

Ce problème célèbre n’admet pas de solution… sauf si l’on modifie ses règles, en s’inspirant du formalisme quantique. Une solution émerge alors, dont les propriétés étonnantes pourraient contribuer au développement des codes correcteurs des ordinateurs quantiques.

 

 

Ces savants qui voulaient sauver la science

La Première Guerre mondiale a déchiré une communauté internationale de physiciens jusqu’alors soudée. Durant l’entre-deux-guerres, deux physiciens de renom, Hendrik Lorentz et Robert Millikan, ont tenté de renouer les liens.

 

Et aussi :

 

Le réchauffement de la fin du Paléocène serait d’origine volcanique

Il y a 56 millions d’années, la Terre a connu un réchauffement climatique rapide et intense. Selon un nouveau scénario, il aurait été provoqué par une déchirure continentale dans l’hémisphère Nord. L’intense activité volcanique associée aurait libéré de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et les océans.

 

7,00 € bien investis !

 

Bonne lecture.

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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