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Mise à jour : 19 Octobre 2006

 

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Sommaire de ce numéro :  

Hubble : La galaxie de l'Araignée tisse sa toile. (19/10/2006)

L'analyse génétique de notre Galaxie : grâce au VLT. (19/10/2006)

Collision de galaxies vue par Hubble : Elles font l'amour pas la guerre! (19/10/2006)

Spitzer : Le jour et la nuit sur une exoplanète. (19/10/2006)

Ariane 5 ECA : Lancement triple réussi. (19/10/2006)

1999 KW4 : La danse endiablée d'un astéroïde double. (19/10/2006)

Cassini-Saturne :.Le Soleil a rendez vous avec Saturne. (19/10/2006)

Cassini-Titan :.La région des Grands Lacs. (19/10/2006)

Mars Express :.L'eau sur Mars. (19/10/2006)

MRO : De nouveaux détails sur Mars grâce à HiRISE. (19/10/2006)

Livre conseillé :.Le destin de l'Univers par JP Luminet chez Fayard. (19/10/2006)

Les magazines conseillés :.Ciel et Espace; l'Univers a t il besoin de Dieu? (19/10/2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HUBBLE : LA GALAXIE DE L'ARAIGNÉE TISSE SA TOILE. (19/10/2006)

(Photos : NASA/ESA/G Milley & R Overzier)

 

La galaxie de la toile d'araignée (Spiderweb Galaxy ou MRC 1138-262  MRC est le Molonglo Reference Catalog de sources radio originaire de l'Observatoire Molonglo en Australie, Sydney) mérite bien son nom, Hubble vient de détecter que cette massive galaxie attire dans sa toile de plus petites galaxies satellites qui sont en train de fusionner.

Cette galaxie découverte par le télescope spatial Hubble, se comporte comme une araignée tissant sa toile. Elle est située loin, à 10,6 milliards d'années lumière (z= 2,2) et elle se nourrit de plus petites galaxies qui passent à sa portée gravitationnelle.

 

 

Cette image est une composition de plusieurs clichés de la caméra ACS de Hubble, avec différents filtres

 

Elle est située comme on le voit sur la photo ci dessus, au centre d'un amas de galaxies entourée d'autres petites galaxies.

C'est George Miley de l'Observatoire de Leiden aux Pays Bas qui a fait cette découverte, il précise que ces récentes photos de Hubble prouvent bien avec des détails de plus en plus précis, que les galaxies les plus massives sont construites à partir de la fusion de plus petites galaxies.

Ces petites galaxies sont véritablement attirées dans cette toile d'araignée à des vitesses énormes de l'ordre de centaine de km à la seconde depuis des distances de centaines de milliers d'années lumière.

 

Les radio télescopes ont montré que des jets de particules rapides sont émis du centre de cette toile d'araignée géante mettant en jeu des énergies énormes. Ces jets sont produits très certainement par le trou noir massif situé au centre, les galaxies plus petites se comportent comme des mouches prises au piège et sont la nourriture de ce trou noir géant alimentant ainsi les jets.

 

La galaxie de la toile d'araignée se situe dans l'hémisphère Sud dans la constellation de l'Hydre et est une des plus massives connues.

 

Il existe une vidéo de 5,8MB au format mpeg qui montre un zoom dans cette région de l'espace, à voir ou à télécharger (clic droit, enregistrer la cible sous…) impressionnant.

 

 

 

Voir aussi les nouvelles de l'ESA à ce sujet.

 

 

 

 

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L'ANALYSE GÉNÉTIQUE DE NOTRE GALAXIE : GRÂCE AU VLT. (19/10/2006)

(document : ESO)

 

Les astronomes du VLT de l'ESO ont pour la première fois réussi à établir une différence "génétique" entre les étoiles du bulbe (la partie centrale) de notre Galaxie et celles réparties dans le disque. C'est ce que viennent de publier Manuela Zoccali et ses collègues (dont Aurélie Lecureur du département GEPI : Galaxies, Étoiles, Physique et Instrumentation de Paris Meudon) dans le magazine Astronomy and Astrophysics.

 

On déduit de ces différences que la région du bulbe s'est formée plus rapidement que celle du disque, probablement en moins d'un milliard d'années quand l'Univers était encore très jeune.

 

Notre Galaxie, la Voie Lactée est une galaxie spirale barrée de type SBc dans la classification des galaxies, comportant des bras contenant des étoiles du gaz et de la poussière, le disque est aplati sauf dans la région centrale, où s'est formé un bulbe sphérique.

Les bras contiennent des étoiles de tous ages, tandis que le bulbe contient plutôt des vieilles étoiles datant de la formation de cette galaxie, soit approximativement 10 milliards d'années.

 

Afin de procéder à cette étude, ces astronomes ont analysé en détail la composition chimique d'une cinquantaine d'étoiles géantes dans 4 régions différentes du ciel vers la région centrale du bulbe. À cette occasion ils ont utilisé le spectrographe FLAMES/UVES sur le VLT pour obtenir des spectres en haute résolution. Rappelons que le spectre d'une étoile, c'est son empreinte digitale, son ADN, donc sa composition.

 

Afin de déterminer l'age des étoiles, il faut trouver un marqueur de cet age; on l'a, c'est la "métallicité" de l'étoile, c'est à dire le taux de matière "complexe" dans cette étoile, la matière plus élaborée que H et He; par exemple savoir si elle contient du Fer ou de l'Oxygène, qui sont des éléments qui se sont produits plus tard dans l'évolution des étoiles (voir la conférence sur les éléments légers dans l'Univers à la SAF).

 

La comparaison entre l'abondance de l'Oxygène et du Fer est un facteur important pour expliquer l'histoire de la formation de ces étoiles.

 

L'Oxygène est produit de façon dominante dans l'explosion d'étoiles massives de courte durée de vie comme les supernova de type II, tandis que le Fer provient principalement des étoiles binaires (dont une naine blanche) qui explosent en SN de type Ia qet ui mettent beaucoup plus de temps à évoluer, de l'ordre de quelques millions à quelques milliard d'années.

 

Voici la courbe résumant l'étude.

 

Elle représente le ratio de O/Fe par rapport au ration de Fe/H dans les étoiles de notre Galaxie.

Les cercles verts ce sont les étoiles du bulbe, et les croix et triangles sont des étoiles du disque provenant d'une étude précédente.

 

La droite en noir correspond au meilleur "fit" pour les étoiles du disque.

 

Les échelles sont logarithmiques.

 

 

 

On remarque que les étoiles du bulbe sont nettement plus riches en O que les autres, indiquant ainsi leur "ancienneté".

Pour un ratio donné de Fe/H, on voit que les étoiles du bulbe ont toujours plus d'O/Fe que leur équivalent dans le disque.

 

D'après les auteurs de l'article cela semble prouver que les étoiles du bulbe ne sont pas originaires du disque et auraient ensuite migrées vers le centre (puisque le disque n'existait pas encore!), mais se seraient formées de façon indépendante dans le bulbe.

De plus cela signifie que la formation du bulbe a été plus rapide que celle du disque et l'a donc précédée.

 

D'après les modèles de formation de galaxies en cours, le bulbe de notre galaxie aurait pu se former en moins de un milliard d'années.

 

 

 

 

 

 

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COLLISION DE GALAXIES : ELLES FONT L'AMOUR PAS LA GUERRE! (19/10/2006)

 

On connaît tous la galaxie des Antennes, qui a déjà été imagée par Hubble dans le visible en 1997 et elle a aussi été photographiée dans le domaine radio, ceci vous a été conté en particulier lors de la conférences sur les Galaxies présentée par B Lelard de Véga.

 

 

 

Mais cette fois-ci Hubble s'est surpassé dans cette nouvelle vue de cette paire de galaxies entrant en collision.

La vue est une des plus pointue jamais obtenue.

 

Lors de la collision de ces deux galaxies (NGC 4038/39) situées à 62 millions d'années lumière de nous, des milliards d'étoiles sont en train de naître, la plupart dans des amas d'étoiles et les plus brillantes dans des super amas.

 

Cette image (ci contre à gauche) a été prise par la caméra ACS, et est une combinaison de plusieurs images correspondant à des filtres différents. On a assigné à chaque filtre une couleur différente de l'image : les classiques RGB et le rose pour le filtre H alpha.

 

 

 

 

 

 

Cette confrontation de galaxies est en fait un grand moment d'effusion, qui donne ainsi naissance à de nouvelles étoiles.

Ces deux galaxies spirales, que l'on appelle les Antennes, ont commencé à se frotter l'une à l'autre il y a 500 millions d'années et font de cet ensemble la collision de galaxies la plus proche de nous. Les deux parties oranges de la photo sont les noyaux des galaxies originales et sont constituées principalement de vieilles étoiles, les étoiles naissantes sont en bleu entourées par des nuages d'Hydrogène en rose.

 

En examinant en détail la photo, les spécialistes déterminent que la grande majorité des super amas crées vont se diluer, leurs étoiles reprenant leur liberté. Une petite partie seulement vivra sa vie de super amas de plusieurs dizaines de millions d'années et deviendront des amas globulaires (globular clusters en anglais).

 

 

Cette galaxie des Antennes peut être un avant goût de ce qui nous attend dans quelques 5 milliards d'années lors de notre rencontre avec la Galaxie d'Andromède.

 

 

 

Video de la collision 7MB (zoom au cœur des Antennes) en format mpeg, sinon autres formats.

 

Autre vidéo, plus à l'intérieur des Antennes , 4MB en mpeg, sinon autres formats.

 

 

 

Les collisions de galaxies par PA Duc aux RCE 2004.

 

Voir aussi cet astronews sur les collisions galactiques.

 

 

 

 

 

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SPITZER :.LE JOUR ET LA NUIT SUR UNE EXOPLANÈTE ! (19/10/2006)

(Photos : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Central Florida)

 

Spitzer, l'observatoire spatial en IR, vient de nous donner encore une première.

Il vient d'effectuer les premières mesures des températures diurne et nocturne d'une exoplanète.

Cette planète du type Jupiter chaud (son nom : Upsilon Andromède b découverte par Butler et Marcy en 1996, il existe aussi deux autres planètes plus éloignées dans ce système), orbitant son étoile très près est toujours brûlante du côté tourné vers son soleil et glacée de l'autre côté.

 

La différence de température entre les deux faces donne une indication de la circulation thermique sur cette planète, presque une étude climatologique.

 

 

La courbe supérieure représente la luminosité de cette planète basée sur les données IR de Spitzer. On voit la zone chaude (brillante) sur la face tournée vers l'étoile, tandis que la face opposée est froide et sombre.

Les représentations de la planète sont des vues d'artistes basées sur les mesures.

 

La différence de température entre jour et nuit a été mesurée par la lumière IR de la planète en 5 points durant son orbite de 4 jours et demi autour de son étoile.

La température augmentait et diminuait en fonction de la face visée par la caméra de Spitzer. La variation de température entre jour et nuit est de 2500°C, ce qui signifie que le gaz chaud se déplaçant le long de la face éclairée se refroidit le temps d'atteindre la face nocturne.

La partie inférieure de la photo ci-contre, représente ce qu'on aurait pu voir si la planète était Jupiter et l'éclat IR qui aurait pu être mesuré.

 

 

 

 

C'est la première fois que l'on détecte des détails tels que des variations jour/nuit à la surface d'une exoplanète. Elle fait partie d'une étoile située dans Andromède comme son nom l'indique et située à 40 années lumière de nous, donc une voisine.

Les scientifiques pensent que cette planète étant si près de l'étoile, est synchronisée avec elle et présente donc toujours la même face, ceci étant dû aux forces de marée, comme la Lune présente toujours la même face vers nous; elle fait un tour sur elle même pendant le temps nécessaire à une orbite.

Mais comme cette planète est du type Jupiter chaud, sa haute atmosphère devrait circuler plus rapidement que son intérieur. C'est ce qu'indique les grandes variations de température.

 

C'est en remarquant que Spitzer mesurait des augmentations et diminutions de température en visant cette planète, que les astronomes se sont rendus compte que la planète leur révélait ses différentes faces en phase avec son mouvement orbital.

Cela était rendu possible car la planète n'était jamais directement entre la Terre et son étoile, mais toujours en vue directe de la Terre, ce qui permettait d'accéder à sa vue hors de la lumière de l'étoile, comme représentée sur l'illustration suivante.

 

 

 

Voir cette animation vidéo (Windows media) de 3,9MB très claire, pour comprendre le phénomène, autres formats disponibles.

 

 

 

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ARIANE 5 ECA : LANCEMENT TRIPLE RÉUSSI. (19/10/2006)

(photo : Arianespace)

 

Arianespace est fière de communiquer le succès de ce dernier lancement.

 

 

Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 octobre 2006, Arianespace a mis en orbite de transfert géostationnaire le satellite DIRECTV 9S pour l'opérateur américain DIRECTV et le satellite OPTUS D1 pour l'opérateur australien OPTUS. Grâce au plateau ASAP 5, le lancement emportait également le réflecteur expérimental LDREX-2 pour l'agence spatiale japonaise JAXA.

La plate-forme ASAP permet de lancer plusieurs mini- ou microsatellites. La plate-forme peut être placée directement au-dessus de l'étage supérieur ou dans une structure Sylda 5 ou Speltra.

Lorsque l'ASAP est monté comme charge principale, elle peut contenir jusqu'à huit satellites pesant 120 kilos. Placée à l'intérieur d'une structure Sylda (Système de lancement double ariane), l'ASAP peut porter quatre satellites de 300 kilos ou deux satellites de 300 kilos et six de 120 kilos.

 

L'ensemble faisait plus de 9 tonnes à mettre en orbite.

 


Vingt-neuvième lancement d'Ariane 5, quinzième succès d'affilée et 173ème lancement d'une fusée Ariane!

Ce nouveau succès du lanceur Ariane 5, le quatrième en 2006, confirme qu'Arianespace est le service de lancement de référence qui offre les solutions les mieux adaptées aux besoins des opérateurs.

Aujourd'hui, Ariane 5 est le seul lanceur opérationnel disponible sur le marché commercial capable de lancer simultanément deux charges utiles principales et une expérience technologique et d'offrir aux clients plus de performance, plus de flexibilité et plus de compétitivité.

Avec ce vol, Arianespace franchit le cap des 600 tonnes cumulées mises en orbite.

Au service de clients fidèles: États-Unis, Australie et Japon

 


Le choix d'Arianespace par de grands constructeurs et opérateurs du secteur des télécommunications spatiales américains, australiens et japonais, illustre la reconnaissance internationale d'un service de lancement de qualité.

DIRECTV 9S est le sixième satellite confié à Arianespace par l'opérateur DIRECTV, premier fournisseur américain de télévision numérique, après les mises en orbite de DIRECTV 1 en 1993, DIRECTV 3 en 1995, DIRECTV 4S en 2001, DIRECTV 7S en 2004 et SPACEWAY 2 en 2005.

OPTUS D1 sera le troisième satellite mis en orbite par Arianespace pour l'opérateur australien. OPTUS & DEFENCE C1 a en effet été lancé en 2003 par Arianespace après le lancement en 1987 d'OPTUS A3. SingTel, la maison mère de l'opérateur OPTUS, avait de son côté déjà choisi Arianespace pour lancer son satellite ST-1 mis en orbite en 1998.

Enfin, c'est la deuxième fois que l'agence spatiale japonaise JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) confie le lancement d'une expérience technologique à Arianespace.

En décembre 2000, le lanceur européen avait déjà lancé le premier satellite expérimental de ce type, LDREX-1.

Fiche technique du lancement DIRECTV 9S/OPTUS D1/LDREX-2

Le lancement a été effectué par une Ariane 5 ECA depuis le Port Spatial de l'Europe à Kourou en Guyane française à :
17h56mn, heure de Kourou, le vendredi 13 octobre,
16h56mn, heure de Washington, DC,
20h56mn, en Temps Universel,
22h56mn, heure de Paris,
06h56mn, heure de Sydney, le samedi 14 octobre.

Les paramètres calculés à l'injection de l'étage supérieur cryotechnique (ESC-A) sont les suivants :
Périgée : 249,4 km pour 249,5 (± 3) km visés,
Apogée : 35940 km pour 35946 (± 160) km visés,
Inclinaison : 6.98° pour 7.00° (± 0,06)° visés.

DIRECTV 9S a été construit par Space Systems Loral à Palo Alto (Californie) et sera positionné à 101° Ouest de longitude. D'une masse d'environ 5 530 kg au décollage, ce satellite est équipé de 52 répéteurs de forte puissance en bande Ku et de 2 répéteurs en bande Ka pour la diffusion directe de programmes de télévision numérique. DIRECTV 9S offrira aux téléspectateurs américains un plus grand choix dans les services de diffusion et préfigurera les futurs satellites à faisceaux multiples pour les applications multimédias. DIRECTV 9S aura une durée de vie d'environ 15 ans.

OPTUS D1 a été intégré par le constructeur américain Orbital Sciences Corporation à Dulles (Virginie), à partir d'une plate-forme Star-2. OPTUS D1, d'une masse au lancement d'environ 2 300 kg, sera positionné à 160° Est et assurera pendant 15 ans des services de télévision directe, de liaison Internet, de téléphonie et de transmission de données sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

LDREX-2 (Large scale Deployable Reflector Experiment) de l'agence spatiale japonaise JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency), est une maquette à l'échelle ½ représentant la grande antenne déployable du futur satellite technologique ETS-8.

 

Rappelons que le maître d'œuvre d'Ariane est ASTRIUM Space Transportation.

 

 

 

Document de presse de ce lancement (pdf).

 

Documents sur Ariane sur ce site, notamment :

 

Présentation des fusées Ariane.

 

L'Ariane 5ECA.

 

Visite de la SNECMA Vernon lieu de fabrication des moteurs d'Ariane.

 

 

Images du satellite expérimental Japonais en orbite après son déploiement, prises par la caméra d'Ariane.

 

 

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1999 KW4 : LA DANSE ENDIABLÉE D'UN ASTÉROÏDE DOUBLE. (19/10/2006)

 

 

Les premières images détaillées d'un astéroïde double, 1999 KW4 (nom complet : 66391 1999 KW4) découvert en 1999 mais imagé au radar en 2001 seulement (voir photo) lors de son passage à 4,8 millions de km de la Terre, ont révélé un monde étrange, où ces deux corps se prêtent à une danse basée sur les lois de la gravitation.

C'est ce que publient le professeur Daniel Scheeres de l'Université du Michigan et le docteur Steven Ostro du Caltech-JPL.

 

KW 4 a d'abord été considéré comme dangereux, mais une fois son orbite mieux calculée, il fut décidé de sa non dangerosité et il retomba dans l'anonymat jusqu'à aujourd'hui.

 

 

 

 

Imagerie radar de KW 4 en 2001 qui prouve que c'est un corps binaire. (image NASA/JPL)

Nos amis nous proposent une petite vidéo de 7 MB de format Quick Time que vous pouvez voir ou télécharger (clic droit puis enregistrer la cible sous…). Cette vidéo nous montre la rotation sous différents angles, 1 seconde de temps représentant une heure en réel.

 

Les observations radar récentes montrent que le plus lourd de ces deux corps tourne tellement vite (période : 3 heures approximativement) qu'il en a été aplati comme une crêpe. À cause de cela la région "montagneuse" le long du centre de l'astéroïde principal (alpha) est en fait plus "basse" que le bourrelet équatorial crée par la rotation. Le corps le moins lourd bêta a aussi été aplati par ces énormes forces.

Les deux corps orbitent l'un autour de l'autre si près que la force de gravité de l'un agit fortement sur l'autre.

La rotation de l'un affecte le mouvement de l'autre ce qui semble être la première fois que l'on détecte un tel système.

 

Alpha aurait une dimension de 1200m et bêta de 360m; bêta orbiterait alpha en 16 heures à une distance de 2600m! La densité du corps le plus important serait de 2,6 (tas de gravas ou rubble pile en anglais) et la gravité à sa surface serait bien entendu très faible, d'ailleurs la vitesse de libération est de l'ordre de 2 km/h, vous marchez un peu trop vite sur KW 4 et hop vous partez dans l'espace.

 

Ces différentes observations amènent à penser qu'il a été formé dans le temps soit par éclatement dû à un effet de marée lors du passage près de notre planète, ou soit dû à son énorme vitesse de rotation causée par la lumière solaire (a augmenté sa vitesse, comme avec une voile solaire, c'est l'effet Yarkovsky ou Yorp!) qui l'a brisé en deux morceaux.

 

 

Il est pensable que si dans le futur la vitesse de rotation augmente, que le corps central éclate, et un de ses morceaux pourrait présenter un danger pour la Terre. Donc à suivre de près.

 

 

Pour voir dans le ciel KW 4 : l'observatoire Bellatrix de nos amis Italiens ou l'observatoire de Starkenbug de nos amis Allemands.

 

 

 

 

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CASSINI-SATURNE :.LE SOLEIL A RENDEZ VOUS AVEC SATURNE. (19/10/2006)

(Photos : NASA/JPL)

 

Le Soleil vient de passer derrière Saturne (cela dure 12 heures, c'est l'opposition) et Cassini prend cette superbe photo (contraste exagéré) qui révèle des nouveaux anneaux d'une distance de 2,2 millions de km.

Cette vue a été créée en combinant 165 images prises par la caméra grand angle pendant près de trois heures le 15 Septembre 2006. (on n'en voit qu'une partie ici).

Cette composition inclut des vues dans le visible, l'IR et l'UV, et les couleurs sont équilibrées afin de donner un aspect "naturel".

 

 

 

 

 

Cet angle particulier de vision permet de voir des détails jamais observés au niveau des anneaux.

 

On voit parfaitement l'anneau G assez concentré situé après l'anneau principal et bien au delà le très diffus anneau E alimenté par Encelade. (on remarque le bourrelet dévoilant la position de ce satellite en train de dégazer).

 

À l'intérieur de G, se trouve notre planète (invisible sur cette photo) qui est détectée sur la photo suivante.

 

 

Cassini pendant cette phase d'étude a détecté deux anneaux très ténus, l'un coïncidant avec l'orbite de Janus et Épiméthée et l'autre avec l'orbite de Pallene (découverte par Cassini en 2004) que l'on voit plus en détail sur la figure ci-contre.

 

D'autres petits annelets ont été trouvé à l'intérieur de la division de Cassini.

 

Ces nouvelles structures font quelques dizaines de km de large.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une structure qui intrigue dans l'anneau D, l'anneau le plus interne.

 

Cette structure en forme de tôle ondulée semble indiquer pour les scientifiques qu'une collision avec une comète ou un astéroïde s'est produite dans cette région de l'anneau D récemment.

 

Ces ondes font de crête à crête 30km mesurées par Cassini, mais en 1995 Hubble avait mesuré des distances de l'ordre de 60km; il semble donc qu'il y ait un amortissement dans le temps.

 

Ces études sont présentées en ce moment au congrès de l'American Astronomy Society.

 

 

Ce phénomène d'ondulation de cette partie de l'anneau, peut donc être expliqué comme le pensent les scientifiques par une collision avec un corps étranger qui aurait alors éjecté un nuage de petites particules. L'inclinaison de la collision aurait en partie participé à l'inclinaison de cet anneau, qui au cours du temps essaierai de retrouver son plan (équatorial) d'origine, donnant ainsi naissance à ces ondulations, toutes les particules ne réagissant pas de façon identique à ce ré-aménagement.

En se basant sur des observations antérieures, les scientifiques pensent que la collision s'est produite en 1984, année où il a été observé légèrement incliné et sans ondulations.

 

D'autres explications sont possibles, par exemple le choc avec un mini satellite qui a explosé sous le choc.

 

 

Voir aussi les photos du Ciclops sur ce sujet

 

 

 

Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL

Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17

 

Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!

 

Voir liste des principaux satellites.

 

 

 

 

 

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CASSINI TITAN :.LA REGION DES GRANDS LACS. (19/10/2006)

(Photos : NASA/JPL et UA)

 

Ce mois d'Octobre 2006 Cassini revisite Titan et nous confirme la présence de lacs sur ce corps céleste.

 

Voici les dernières photos radar da la région du Pôle Nord de Titan.

On y distingue clairement (clic sur l'image pour plus de détails) en haut les côtes découpées d'un lac ressemblant au Lac Powell ou au Lac Meade, en Arizona pour ceux qui connaissent.

On reconnaît aussi plusieurs rivières menant à ce lac, la plus longue sur la partie gauche fait 100km.

Largeur de l'image approx 140km.

 

 

 

 

Image radar (SAR) prise le 9 Octobre 2006.

 

 

Une autre belle image de lac est visible dans la galerie de Cassini.

 

 

 

 

 

 

 

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MARS EXPRESS :.L'EAU SUR MARS. (19/10/2006)

(Photos ESA/G Neukum)

 

Grâce à Mars Express, notre connaissance du passé aqueux de Mars est de mieux en mieux connu et a modifié nos idées à ce sujet.

Depuis les Viking, on a changé notre approche de mars, on a constamment hésité entre une planète sèche ou une planète chaude et humide. Mars Express (MEX) devrait maintenant nous permettre une vue plus claire de la situation en ce qui concerne l'eau sur Mars.

 

Il y a sur Mars Express, principalement trois instruments consacrés à la détection de l'eau et que nous avons couvert abondamment sur ce site.

 

LE RADAR MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionospheric Sounding) en ordre de marche depuis Juillet 2005, il doit mesurer les couches d'eau en sub-surface, c'est à dire dans les premiers km de la surface martienne.

MARSIS a déjà montré qu'il y avait de la glace dans de nombreuses couches superficielles, notamment dans les régions polaires mais pas seulement, en effet la région de moyenne latitude de Chryse Planitia  il détecte un énorme cratère avec en son centre très probablement de la glace d'eau.

 

On trouve de plus en plus de réservoirs de glace d'eau sur Mars, mais on se demande toujours où et quand et combien de temps, cette eau fut liquide.

 

MARSIS est maintenant en train d'examiner le Pôle Sud de Mars et les résultats devraient suivre bientôt.

 

 

L'INSTRUMENT OMEGA (Observatoire pour la Minéralogie, l’Eau, les Glaces et l’Activité), mis au point par l'IAS à Orsay et dont Jean Pierre Bibring est le PI, est un spectromètre dédié à la minéralogie.

Cet instrument a montré que l'eau a pu être liquide à la surface de Mars mais pas pour très longtemps.

OMEGA a détecté des argiles qui se forment après une longue exposition à l'eau, ce qui semble prouver que de l'eau a coulé pendant les quelques premières centaines de millions d'années, puis s'est perdue (évaporée ou enfouie dans le sol ou les deux). Après cette période "humide", l'eau n'a pu que très occasionnellement jaillir de l'intérieur de la planète avant de s'évaporer. Pendant ce processus, il se crée des sulfates que cet instrument a aussi détecté.

Quand l'eau restante s'est figée en glace, l'atmosphère a alors joué son rôle d'oxydant (des traces d'oxygène) et a rendu le sol…..rouge en donnant naissance à de l'oxyde ferrique détecté aussi par OMEGA.

Mars est resté comme cela depuis des milliards d'années.

 

 

LA CAMÉRA HRSC (High Resolution Stereo Camera) est le bouquet final de ce groupe d'instrument dédié à l'eau. elle a été mise au point par G Neukum de l'Université Libre de Berlin et par son équipe. Une très belle réussite. Elle montre des détails de l'ordre de 10m au sol, et l'on reconnaît des endroits où l'eau a clairement coulé, nous en avons déjà montré plusieurs photos sur ce site. Comme par exemple cette trace de "fleuve" dans Nanedi Vallis ou ce glacier énorme.

 

 

Cette semaine l'ESA met en ligne une superbe photo (voir plus bas) d'un autre glacier, situé dans Deuterolinus Mensae, je l'ai mis en perspective avec un glacier terrestre à droite, pour comparaison, étonnant n'est ce pas?

 

 

Image prise par la HRSC à bord de Mars Express montrant un glacier dans la région de Deuterolinus Mensae. (© ESA/G Neukum)

Équivalent sur Terre : Le glacier Piedmont Ile de Baffin au Canada (photo Geological Survey of Canada, dont j'ai changé la couleur, pour la rendre un peu plus "martienne")

 

 

G Neukum précise qu'il existe bien un lien entre volcanisme et l'écoulement d'eau, l'activité volcanique ayant fait fondre la couche de glace interne et a favorisé son écoulement en surface. On pense que certains écoulements sont récents, c'est à dire qu'ils ont moins de 30 millions d'années comme ceux aux pieds de Olympus Mons.

 

 

N'oublions pas aussi les instruments de la nouvelle sonde américaine MRO qui prennent le relais de ceux de MEX : MARSIS passe le relais à SHARAD pour des mesures plus près de la surface. La petite sœur d'OMEGA s'appelle CRISM qui doit étudier la minéralogie avec plus de détails et un angle de vue par contre plus étroit et la nouvelle super caméra de MRO est la HiRISE dont nous avons souvent parlé.

 

Voir le chapitre dédié à MRO dans les archives.

 

 

 

 

Consulter cette courte présentation pdf de 9 pages par G Neukum sur les récentes images de la camera HRSC à bord de Mars Express : superbe.

 

Interview de J Plaut co-PI du MARSIS : http://euro.astrobio.net/news/print.php?sid=1464

 

Article de New Scientist sur un possible réservoir d'eau dans le sous sol de Mars.

 

 

 

Toutes les nouvelles de Mars Express depuis le début dans les archives de ce site.

 

 

 

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MRO :.DE NOUVEAUX DÉTAILS SUR MARS GRÂCE À HiRISE. (19/10/2006)

(Photo : JPL)

 

Les instruments de MRO sont maintenant tous opérationnels, notamment la camera HiRISE qui nous donne cette semaine de nouvelles photos exceptionnelles à voir.

 

 

 

 

Voici une vue d'une ravine (gully en anglais) dans la région de Terra Sirenum, c'est une portion d'une image plus grande prise par la caméra HiRISE de MRO le 3 Octobre 2006. Cette photo représente une largeur sur le terrain exceptionnelle de 254 m seulement.

 

La résolution est de 50cm par pixel!

 

Cette région de Mars est en ce moment en Hiver et reçoit peu de lumière, les gelées sont de la glace d'eau, mais les zones rouges sont des endroits où ces gelées ont disparu comme ici à gauche, dans cette ravine orange sombre, probablement une récente activité d'une fonte de glace saisonnière.

 

 

 

 

 

 

MRO a aussi image cette semaine les différentes couches constituant le Pôle Nord de la planète, ces couches sont un mélange de glace et de poussières du sol. On distingue des couches plus ou moins riches en glace suivant leur luminosité.

 

 

Ces couches sont jeunes et sont situées dans la partie inférieur de la photo ci contre de la région Chasma Boreale.

Leur alternance retrace l'histoire climatique du Pôle.

 

La largeur sur le terrain de la photo complète quand vous cliquez sur l'image est de 560m, celle de gauche est approximativement de 450m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres photos sont disponibles de ces premiers essais avec MRO.

 

Une dernière pour la route, puisqu'on parle de Pôle Nord voici une superbe composition de 4 photos couvrant le Pôle Nord complètement et s'étalant sur la période septembre octobre 2006.

Ces photos ont été prises par MARCI (Mars Color Imager) et ont été combinées avec des photos de la MOC de MGS.

 

On voit parfaitement la calotte polaire Nord qui est principalement de la glace d'eau présente dans les zones blanches à côté des zones plus sombres qui n'en contiennent pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA01929

 

 

 

 

Les images de MRO à la NASA.

 

 

Les pages des photos brutes de la caméra HiRISE (superbes et en plus il y a des explications).

http://hiroc.lpl.arizona.edu/images/TRA/

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :.LE DESTIN DE L'UNIVERS PAR JP LUMINET CHEZ FAYARD (19/10/2006)

 

Vous savez tous ce que je pense de JPL, je l'admire énormément, il nous donne à lire cette fois ci un livre sur l'astrophysique et tous les thèmes qui y sont rattachés.

 

Jean-Pierre Luminet est Directeur de recherche au CNRS, astrophysicien à l'Observatoire de Paris-Meudon et spécialiste de réputation mondiale sur la cosmologie et la gravitation relativiste.

Il a publié plus d'une dizaine de livres, parmi lesquels le très célèbre "L'Univers chiffonné" (Fayard, 2001).

 

 

Voici ce qu'en dit la Quatrième de couverture :

Le bestiaire de l'astrophysique regorge de créatures étranges, placées sous l'emprise d'une gravité omnipotente : blafardes naines blanches, étoiles à neutrons hyperdenses, supernovae apocalyptiques, hypernovae et sursauts gamma. Mais les plus mystérieuses et les plus excitantes d'entre elles sont sans conteste les trous noirs.

 

D'une compacité extrême, parfaitement invisibles s'ils sont nus, ces puits extraordinaires de l'espace-temps deviennent les astres les plus brillants de l'Univers dès lors qu'ils dévorent du gaz, ou même des étoiles entières.
A la recherche du destin de l'Univers, Jean-Pierre Luminet retrace pour nous les grandes étapes de l'évolution cosmique et nous invite à voyager au cœur de l'invisible, sujet dont il s'est fait une spécialité. Ce faisant, il nous dévoile les propriétés extravagantes des trous noirs : maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps, machines à produire de l'énergie, ordinateurs suprêmes, portes de passage vers d'autres univers.

 

 


Par sa nature pédagogique, l'ouvrage fournit à son lecteur un formidable outil de compréhension de l'Univers, étant entendu que celle-ci n'est possible ici que par la grâce des talentueuses mises en scènes, réalisées par l'auteur lui-même, des apocalypses célestes : combustion programmée de la planète Terre, extinction du Soleil, explosion des étoiles, coagulation des masses en trous noirs, désagrégation des galaxies et, enfin, refroidissement inexorable de l'Univers tout entier, déchiré par la mystérieuse énergie sombre récemment découverte.

en voici le sommaire :

Avant-propos....................................................... 8
Première partie
Gravitation et lumières.............................................11
1. Prémices........................................................ 12
2. Relativités......................................................37
3. L'espace-temps courbe........................................... 62
Deuxième partie
Cadavres exquis.................................................... 91
Préambule...........................................................92
4. Chronique des années de braise...................................95
5. Cendre et diamant.............................................. 116
6. Supernova...................................................... 134
7. Pulsars........................................................ 166
8. Étoiles étranges................................................200
9. La gravitation triomphante...................................   211
Troisième partie
La lumière assassinée............................................  236
10. L'horizon chimérique.........................................  238
11. Une descente dans le maelström............................     264
12. Illuminations................................................. 277
13. Jeux de cartes.................................................293
14. Le trou noir machine.......................................... 322
15. Le trou noir quantique.......................................  334
16. Écume, boucles, cordes et trous.............................   356
Quatrième partie
La lumière retrouvée.............................................  375
17. Les mini-trous noirs.......................................... 378
18. Les trous noirs solitaires.................................... 388
19. Le zoo des étoiles X.......................................... 397
20. Les trous noirs intermédiaires ................................437
21. Les trous noirs géants........................................ 445
22. La lumière gravitationnelle................................... 497
23. Le destin de l'Univers........................................ 512
Appendices........................................................ 547
1. Le diagramme d'Hertzsprung-Russell..............................547
2. Le diagramme masse-densité des corps célestes
et la fin de l'évolution stellaire................................ 549
3. Les interactions fondamentales et leur unification............. 552
Bibliographie sélective........................................... 569
Index des noms propres............................................ 571
Index thématique.................................................. 577

 

 

Fayard, Le Temps des Sciences, Paris Cartonné, 590 pages, illustrations couleurs, 52 euros.
 • Format: 180 x 245• 450 pages

• Relié cousu, couverture cartonnée et toilée avec jaquette illustrée

• 200 illustrations couleurs et noir & blanc

• 100 schémas

• Tableaux chronologiques

• Bibliographie

• Index

• Prix : 49 €

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE SPÉCIAL : L'UNIVERS A T IL BESOIN DE DIEU? (19/10/2006)

 

Quelle est la place de l’homme dans l’Univers ?

 

Cette question intemporelle se pose depuis quelques années de manière inattendue en astronomie. Elle est passée du domaine de la philosophie ou de la religion à celui de la science. Car en observant le ciel, les astronomes ont constaté que si les paramètres de l’Univers avaient été à peine différents, la présence de l’homme aurait été très improbable voire impossible. Comment expliquer cette précision, cette coïncidence ? La question porte le nom de « principe anthropique ». Elle renvoie à l’idée que l’Univers aurait été créé en vue de l’apparition de l’Homme. Et s’il y a eu une telle intention dans la création c’est, peut-être, qu’il y a eu un créateur attentionné. Ainsi la question de la place de l’Homme, de l’ajustement des paramètres cosmiques et du rôle d’un éventuel créateur sont liées.
C’est pourquoi nous avons intitulé notre hors-série « L’Univers a-t-il besoin de Dieu ? »

Pour tenter de répondre à une telle question, nous avons examiné les arguments les plus anciens comme les plus actuels, sans préjuger de leur retombées :

- quelles sont les relations intimes que l’astronomie, et plus particulièrement la cosmologie, a toujours entretenues avec la question de Dieu ?
- quelle est l’actualité de l’affaire Galilée : réhabilitation ou pas ?
- quels sont les arguments scientifiques en jeu dans la question du principe anthropique ?
- nous abordons aussi la question des récupérations religieuses de cette problématique scientifique
- sans oublier les propres débordements scientifiques de certains cosmologistes
- enfin nous évoquons le cas du plus illustre des cosmologistes religieux modernes : l’abbé Georges Lemaître

En cahier central, nous avons demandé à 14 témoins privilégiés (astronomes et philosophes) de nous exposer simplement comment ils vivent leur rapport à la croyance et leur activité scientifique.

Au total, c’est une somme d’interrogations fondamentales et de découvertes scientifiques qui sont pour la première fois ainsi entrelacées pour un public le plus large possible puisque la question concerne l’Humanité entière.

 

 

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

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C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

 

 

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