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Mise à jour : 23 Mars 2020   

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Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Le JWST : CR de la conf IAP du 25 Fev de P.O. Lagage. (23/03/2020)

Les exoplanètes : CR de la conf SAF du 12 Fev 2020 par A Lecavelier des Étangs. (23/03/2020)

Un rappel : Il y a 55 ans le premier piéton dans l’espace. (23/03/2020)

Trou noir : Un TN détecté par hasard par Osiris-Rex ! (23/03/2020)

Osiris-Rex : On s’approche du lieu-cible ! (23/03/2020)

EXOMARS :.Encore deux ans à attendre ! (23/03/2020)

Curiosity :.Un panorama très haute résolution ! (23/03/2020)

E-ELT : Des nouvelles. (23/03/2020)

Mars : Le mystère du Méthane. (23/03/2020)

Reportage : Une journée au Planétarium de Vaulx en Velin. (23/03/2020)

Vu d'en haut :.Le Mississipi et la Nouvelle Orléans. (23/03/2020)

 

 

 

UN RAPPEL : IL Y A 55 ANS, LE PREMIER PIÉTON DE L’ESPACE. (23/03/2020)

 

Les plus anciens se rappelleront qu’il y a exactement 55 ans, un astronaute, en fait un cosmonaute, Alexeï Leonov sortait de sa cabine spatiale et « marchait » dans l’espace pour la première fois.

 

Je vous avais conté cette aventure il y a quelques temps, mais en ces temps difficiles, je la reprends en espérant que cela vous intéressera et vous montrera que ces hommes confinés pendant quelques jours dans des conditions pires que les nôtres actuelles, ont réussi à surmonter toutes les épreuves.

 

Reprenons un peu l’origine de cette aventure humaine.

 

Dès la fin de la guerre, les alliés s’intéressent aux différentes armes mises au point par les Allemands, et notamment aux fusées qui ont dévasté les champs de bataille, comme la célèbre V2, ancêtre de tous les lanceurs modernes.

Bref les ingénieurs allemands et notamment leur chef Wernher Von Braun, après des péripéties dignes d’un film d’aventure, se retrouvent aux USA pour faire ce qu’ils savent faire de mieux ; des fusées pour le compte de l’armée.

 

Pendant ce temps les Russes, eux aussi, ont mis la main sur des ingénieurs allemands et sur des restes de V2. Ils travaillent aussi à la mise au point d’engins balistiques sous la direction d’un véritable génie, Sergei Korolev.

Nous sommes fin des années 1950, et les Russes arrivent à mettre en orbite le premier satellite artificiel, au grand désespoir des Américains, qui réagissent mais avec toujours une longueur de retard.

 

Même situation pour Gagarine, le premier homme dans l’espace en avril 1961.

Les Américains réagissent avec le projet Mercury puis Gemini, mais les Soviétiques mènent toujours la course en tête, et en ce printemps 1965, ils vont tenter un exploit inédit : faire sortir pour la première fois un homme dans le vide spatial.

 

Les nouveaux lanceurs sont dérivés du lanceur de Sputnik développé par Korolev, la Semiorka (R7)

Son idée originale : le montage de la fusée est horizontal!!!

Les moteurs à multiples tuyères sont de Valentin Glouchko. L’ensemble est de conception simple mais solide.

C’est pratiquement la même fusée (Soyuz) qui met aujourd’hui hommes et satellites en orbite (plus de 1700 lancements !).

Le 4 Octobre 1957 : Octobre rouge comme on le dira dans les journaux : lancement du premier satellite artificiel en catimini

Personne en URSS n’en comprend l'importance, cela fait 5 lignes dans la Pravda, mais le monde entier est secoué et a compris

Plus rien ne sera comme avant.

 

Dès les années 1950 on commence en Union Soviétique à s'intéresser à de futurs vols habités et on recrute des pilotes de l'armée. L'entrainement est dur car on ne sait pas à quoi on s'expose. Ils s’entrainent en secrets dans ce qui va devenir la Cité des Étoiles (Est de Moscou), véritable ville interdite. On parlait d’eux sous le terme d’"étudiants" et non de cosmonautes tellement on avait peur des espions. Une base secrète est construite : Baïkonour.

 

Après ces premiers vols humains, il faut faire toujours mieux.

Par décret d’avril 1964, il est prévu de modifier la capsule Vostok pour accueillir deux (ou trois dans certaines configurations) cosmonautes et de la modifier de telle façon qu’elle puisse être équipée d’un sas permettant une sortie dans l’espace, elle s’appellera Voskhod.

 

 

Les Américains développeront eux la capsule Gemini pour deux astronautes et sortie spatiale.

 

 

La première mission du Voskhod avec deux pilotes et sortie prévue, est décidée pour mars 1965 ; l’équipage est composé de Pavel Belyayev et de Alexei Leonov (photo), prévu pour effectuer la sortie spatiale

 

Lancement sans problème avec la fusée Soyuz, le sac à dos de survie (climatisation et air) de Leonov est fixé à son scaphandre, tout est prêt.

 

 

Et après la deuxième orbite terrestre, on ouvre l’écoutille.

 

Une image contenant assis, jeune, homme, pose

Description générée automatiquementAvant on a déployé un sas gonflable en plastique monté à l’extérieur du vaisseau qui doit accueillir le cosmonaute une fois le sas ouvert puis refermé (on ne laisse pas le sas ouvert comme à bord de Gemini).

Une caméra est attachée au sas pour retransmettre en direct à la télévision l’exploit (une première !).

 

Leonov en train de sortir de son sas gonflable.

Photo : Roscosmos

 

 

 

 

 

 

Il sort, il flotte dans l’espace à 190 km d’altitude, attaché à la capsule par un cordon ombilical d’une douzaine de m. Il est les premier « piéton » de l’espace, la Russie a encore battu les Américains. Le ciel est noir la Terre est bleue.

Il reste 15 minutes dans l’espace hors de la capsule. Il doit en effet rentrer avant d’être dans l’ombre de la Terre, ce serait le noir total et aussi le froid intense.

Une fois sorti, Leonov remarque que son scaphandre se gonfle anormalement (en effet à l’extérieur, c’est le vide et on n’avait pas encore d’expérience avec les scaphandres spatiaux), il n’aurait pas pu rentrer dans le sas ! Il se transforme en Bibendum.

 

Avec sang-froid, il dévisse une partie de son scaphandre pour diminuer la pression, il prend un risque énorme, mais perdu pour perdu…Il commence d’ailleurs à ressentir la perte d’oxygène et est à la limite de l’accident respiratoire. Mais finalement tout rentre dans l’ordre.

 

 

 

Un très rare film en couleur de cette sortie vient d’apparaitre sur le Net depuis quelques années, le voici :

https://youtu.be/uAPBRvd8OTY

 

Cet extrait est tiré du film russe La Lune : https://www.youtube.com/watch?v=aT1s5s2LurM

 

 

Les techniciens au sol se rendent compte que quelque chose ne va pas, alors étrangement la liaison TV directe est interrompue

La procédure prévoit de rentrer dans le sas les pieds en avant, pour pouvoir refermer la trappe, mais Leonov n’y arrive pas, il rentre la tête la première et après de multiples contorsions, (il ne voit presque rien à cause de sa transpiration), il arrive à se retourner, à fermer la bonne trappe et pénètre à l’intérieur de la capsule. (Voir illustration de la séquence)

 

On apprendra par la suite qu’il a perdu un grand nombre de kg pendant cette sortie.

 

Mais les ennuis ne s’arrêtèrent pas là.

 

Ils font encore une quinzaine d’orbites avant de déclencher le retour sur Terre, mais ils sont obligés de rentrer manuellement, et la rentrée se produit avec quelques dizaines de secondes de retard sur le plan de vol, ils vont manquer le point de chute prévu.

En effet, ils atterrissent dans la taïga, à 400km du point prévu, dans un endroit particulièrement hostile de la Sibérie. On est le 19 Mars 10H30. Les loups et les ours sont autour d’eux ! La neige est épaisse, ils ne peuvent pas se déplacer, ils passent la nuit dans leur capsule avec l’écoutille ouverte car larguée à l’atterrissage. On les repère enfin le lendemain, mais l’hélicoptère ne peut pas se poser, on leur fait parvenir des habits et de la nourriture pour leur deuxième nuit sur place.

 

Le lendemain une équipe arrive à ski mais on ne peut pas les évacuer aussi rapidement, on construit une cabane pour passer la nuit.

 

La délivrance viendra le lendemain, donc 3 jours après l’atterrissage lorsque les deux cosmonautes pourront enfin monter à bord de l’hélicoptère.

 

Je suis sûr que tout cela fait des souvenirs inoubliables…..

 

 

Mais ce n’est pas tout….

 

Dans la course à la Lune, officiellement les Russes (en fait les Soviétiques) n’avaient pas de projet, mais c’est faux, l’URSS avait mis au point un (ou même plusieurs projets concurrents ???) programme lunaire.

La mort soudaine (et étrange) de Korolev en 1966 sema le trouble dans toute la classe astronautique soviétique, il manquait un chef et cela allait se sentir. En fait on préparait depuis des années, un voyage un peu « spartiate » vers la Lune pour essayer de battre les Américains.

Il s’agissait de voyager vers la Lune à bord d’une capsule Soyuz modifiée accrochée à un module lunaire (le LK).

Il fallait aussi une super puissante fusée (la N1) qui n’a jamais fonctionné.

 

Le cosmonaute choisi pour mettre le pied sur la Lune (tiens tiens c’est Leonov !) doit nager vers le LK, y pénétrer, se séparer, atterrir sur la Lune, effectuer une sortie et effectuer un rendez-vous avec le Soyuz en orbite lunaire, larguer le LK et retourner sur Terre.

 

 

 

Tout cela s’est écroulé quand Neil Armstrong posa le pied sur la Lune, il n’était pas question d’être second !

 

Leonov est décédé en 2019, nous en avions parlé.

 

C’était un héros !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Roscosmos dévoile des documents inédits pour les 55 ans du premier "marcheur spatial"

 

Alexeï Leonov: 12 minutes dans l’Univers avec une vidéo résumant sa carrière.

 

18 mars 1965. Le jour où le cosmonaute Leonov gonfle comme une outre.

 

 

 

 

TROUS NOIRS :.UN T.N. DÉTECTÉ PAR HASARD PAR OSIRIS-REX ! (23/03/2020)

 

On ne s’y attendait pas, mais la sonde Osiris-Rex en orbite autour de l’astéroïde Bennu a découvert par hasard grâce à son analyseur à rayons X un trou noir situé à 30.000 années-lumière.

Cet instrument est le REXIS, acronyme de Regolith X-Ray Imaging Spectrometer, prévu pour examiner en X le régolithe de l’astéroïde.

Il a été conçu par des étudiants et des chercheurs de Harvard et du MIT, il a la taille d’une boite à chaussures.

Cet instrument devait détecter les rayons X émis par la surface de Bennu, on se rappelle que les X ne peuvent être détectés que de l’espace, l’atmosphère terrestre bloquant ces radiations.

 

C’est le 11 Nov 2019 que cet instrument lors de l’étude du limbe de Bennu a pris dans ses filets l’image un intense faisceau de radiations X, situé au-delà du bord et provenant d’un endroit situé à 30.000 al.

C’est en fait un nouveau trou noir binaire X qui avait été découvert aussi une semaine plus tôt par les télescopes MAXI (Monitor of All-sky X-ray Image) et NICER (Neutron Star Interior Composition Explorer) à bord de l’ISS.

Suite à cette découverte, l’objet a été baptisé MAXI J0637-430.

 

Les étudiants ayant mis au point REXIS ont de quoi être fiers de leur découverte !

 

Une animation gif montée par diverses officines liées à la NASA (UA ; MIT ; Harvard ; GSFC), montre l’émission X de ce trou noir alors qu’il passe dans la ligne de visée de REXIS.

L’animation est trop lourde pour pouvoir être incluse dans cet article.

 

Il existe aussi une vidéo très intéressante produite par le NASA's Goddard Space Flight Center :

 

https://youtu.be/Erry315AwmI

 

 

 vidéo :

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Un trou noir détecté par hasard par la sonde Osiris-Rex

 

NASA’s OSIRIS-REx Students Catch Unexpected Glimpse of Newly Discovered Black Hole

 

 

MAXI Discovers Bright Black Hole X-ray Transient "MAXI J1820+070"

 

 

 

 

 

OSIRIS-REX : ON S’APPROCHE DU LIEU-CIBLE ! (23/03/2020)

 

Cet été, la sonde Osiris-Rex, en orbite autour du mini astéroïde Bennu, devrait toucher sa surface afin d’y effectuer un prélèvement.

 

Une image contenant assis, blanc, tenant, table

Description générée automatiquementMais comme on vous l’a régulièrement indiqué, il y a un petit problème. Le prélèvement ne peut s’effectuer que si la surface de la zone de prélèvement est à peu près libre de gros morceaux de roches, ce qui n’a pas l’air d’être le cas sur la plus grande partie de cet astéroïde. Il fallait absolument trouver une zone libre de gros rochers.

 

 

Crédit : NASA/Goddard/UA

 

 

 

 

 

 

On en a trouvé, et le site de prélèvement a été déterminé, ce sera « nightingale » et le second choix « Osprey ».

 

Le personnel de la mission, basé sur la cartographie haute résolution de ce corps lors de survol à basse altitude (625 m en Mars 2020), a réussi à mettre au point un logiciel de navigation pour arriver à guider la sonde jusqu’au point de prélèvement : c’est le système NFT (Natural Feature Tracking), complètement autonome et s’orientant sur le relief.

Il était prévu à l’origine d’utiliser un radar type LIDAR à base de Laser pour se guider, mais la problématique de la surface a obligé de s’en passer et de mettre au point une technique plus précise.

Cette méthode effectuera en continu la comparaison du relief du terrain avec les le relief mis en mémoire, comme on le voit sur cette illustration.

 

Une vidéo est accessible expliquant la technique.

 

Afin de vérifier la validité et la faisabilité de cette technique, des répétitions à 50 m d’altitude, devraient avoir lieu en Avril et en Juin pour une prise d’échantillons fin Aout 2020. Départ pour la Terre en 2021 pour une arrivée en septembre 2023.

Ce schéma vous permet de comprendre les orbites pour les répétitions.

 

Et donc finalement, c’est en Août que le prélèvement s’effectuera, le bras touchera la surface, un jet d’Azote permettra le recueil de régolithe, puis retour à une latitude plus sûre. La procédure de recueil comprend un mode fail-safe (sécurité) en cas de danger. De même si « nightingale » s’avère difficile on passera à « Osprey ».

 

 

Signalons qu’entretemps, Bennu a reçu des noms officiels de sites caractéristiques de ce corps.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Bennu’s Boulders Shine as Beacons for NASA’s OSIRIS-REx article de la NASA.

 

OSIRIS-REx did its Closest Flyover Yet, just 250 Meters Above its Sample Site par Universe today.

 

An Odd Ball in Space: OSIRIS-REx Spacecraft Studies Asteroid Bennu Up Close

 

Asteroid Bennu is Getting Some Official Names for its Surface Features

 

Admirez l’astéroïde Bennu en 3D

 

Asteroid Bennu in Unprecedented Detail

 

 

 

Le site de la mission.

 

 

 

 

 

 

EXOMARS :.ENCORE DEUX ANS À ATTENDRE ! (23/03/2020)

 

L’ESA avec son directeur Jan Wörmer et l’agence spatiale russe Roscosmos avec son directeur Dimitri Rogozine, se sont réunis le 12 Mars 2020 et ont décidé de reporter à 2022 le lancement de la mission ExoMars vers la planète Mars.

 

Ils ont publié un communiqué que vous pouvez consulter.

 

Les services techniques en charge de la mission avaient recommandé ce report dû à de nombreuses problématiques non encore résolues. De nouveaux essais devaient être engagés, alors que la situation épidémiologique devenait de plus en plus critique.

La mission ExoMars est composée, on le rappelle de deux parties : un robot explorateur, Rosalind Franklin, fourni par l’ESA et une plateforme de surface (baptisée Kazatchok) fournie par Roscosmos et plus particulièrement pas la firme russe NPO Lavotchine. Le rover comprend 9 instruments et la plateforme 13.

 

 

Ce nouveau report est probablement la meilleure solution.

 

Rappelons que cette mission est maudite au point de vue lancement : elle était prévue pour 2011, puis repoussée à 2016 suite à l’abandon NASA, ensuite lancement repoussé en 2018, puis 2020, et maintenant 2022 !!!!!

 

 

Quels sont donc les problèmes auxquels ExoMars doit faire face ?

 

Les parachutes.

 

Un des problèmes récurrents est le problème des parachutes qui sont d’une taille et d’une complexité importantes à cause de la faible pression martienne.

On sait qu’il y a eu des problèmes avec l’ouverture du parachute principal de la sonde.

 

 

Une image contenant extérieur, eau, homme, bateau

Description générée automatiquementLa NASA au travers du JPL a aidé l’ESA pour effectuer des essais aux USA, des modifications ont été effectuées sur ceux-ci et on aurait dû procéder derniers essais fin Mars, mais le virus est arrivé qui a mis les plannings à genou.

Image prise pendant le dernier test d’extraction du parachute ESA aux USA.

L’extraction se produit à 200 km/h.

 

Vidéo du test d’extraction.

 

Image : NASA/JPL-Caltech.

 

 

 

 

 

 

 

La plateforme d’atterrissage.

Il semble qu’il y ait toujours des problèmes de hardware et de software avec cet élément, notamment avec la propulsion qui aurait des problèmes de puissance.

 

 

L’épidémie de coronavirus.

Celle-ci n’arrange pas la mobilité entre les diverses équipes internationales, qui se voient interdire certains pays.

Il semble aussi qu’une certaine tension diplomatique entre l’Europe et la Russie ait lieu.

Francis Spoto, le responsable du programme ExoMars a expliqué à l’AFP que cette décision de report aurait été prise même sans la perturbation du virus. On ne veut prendre aucun risque !

 

 

Fenêtre de tir suivante : Août 2022.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

 

 

ExoMars to take off for the Red Planet in 2022

 

ExoMars rover mission delayed to late 2022

 

Pourquoi la mission ExoMars est de nouveau reportée ?

 

ExoMars : l'Europe ne partira pas sur Mars en 2020 mais en 2022

 

La mission européenne ExoMars 2020 reportée à 2022 de Ciel et Espace

 

Coronavirus: report à 2022 d'ExoMars, la mission russo-européenne vers Mars de Sciences et Avenir

 

Promising progress for ExoMars parachutes

 

ExoMars parachute extraction tests

 

Video: ExoMars parachute extraction tests

 

 

 

Tout sur Exomars sur ce site.

 

Les vidéos de ExoMars à l’ESA.

 

 

 

 

 

CURIOSITY :.UN PANORAMA TRÈS HAUTE RÉSOLUTION ! (23/03/2020)

 

Il y a quelques semaines, pendant que nos amis américains du JPL profitaient de Thanksgiving (la dernière semaine de Novembre 2019), ils avaient eu la bonne idée de programmer le rover Curiosity et sa Mastcam (fabrication : Malin Space Science Systems) pour photographier plus d’un millier d’images haute résolution correspondant à un panorama 360° du lieu où se trouve le rover.

C’est-à-dire sur les flancs du Mont Sharp.

 

Cela a donné naissance à la photo que vous voyez ci-après, dont la résolution est pour le moins moyenne sur ce site, néanmoins, si la version HR (2,4 GB ou 1,8 Milliards de pixels !) vous intéresse, cliquez ici.

 

 

Une image contenant terrain

Description générée automatiquement

Le site « Glen Torridon » (nom d’une vallée d’Écosse) vu par Curiosity (photo : NASA/JPL).

À priori Curiosity se trouve dans un ancien lac ?

 

Les photos ont été prises aux mêmes heures de la journée (entre midi et 14h local martien) afin d’avoir une uniformité d’éclairage. En tout 6 heures et demie de prises de vue.

 

Au loin, sur la droite, vous voyez le Mont Sharp, sur la gauche, au loin, ce sont les parois du cratère Gale.

 

 

De plus une vidéo correspondante a aussi été publiée, que l’on peut voir plus bas.

Mais une vidéo stéréo est aussi à la disposition du public s’il s’équipe d’un casque de réalité virtuelle.

 

Vidéo explicative de ce que l’on voit :

https://youtu.be/X2UaFuJsqxk

 

 vidéo :

 

Vidéo interactive où l’on peut se déplacer dans toutes les directions.

 

https://youtu.be/0fva2pH41FM

 

 

 

Avant cet extraordinaire panorama, Curiosity avait mis au jour les traces d’une ancienne oasis sur Mars dans le fond du cratère Gale. Ce bassin qu’explore notre rover en ce moment a un diamètre de 150 km.

 

Le cratère Gales, est un ancien cratère d’impact. Son fond a été recouvert progressivement au cours du temps par des sédiments emportés soit par de l’eau soit pas le vent.

 

On pense comme viennent de l’exprimer des chercheurs (principalement du CalTech) dans la revue Nature Geosciences que ce bassin était recouvert de lacs il y a quelques 3,5 milliards d’années.

Ils ont découvert des indices comme quoi ces lacs peu profonds étaient salés et se sont évaporés.

 

On en voit les restes comme sur cette photo :

 

On remarque le réseau de craquelures dans cette roche (clic sur l’image pour plus de résolution) qui pourrait correspondre au séchage de boue dans le fond d’un lac, et ceci par intermittence. Il y aurait eu des périodes alternant humidité et sécheresse.

Cette roche (appelée old soaker) présente des marques de dessiccation évidentes).

Comme on peut le voir sur cette vidéo explicative de la NASA. (à voir absolument)

Largeur de l’image : 90 cm.

Image prise par la MAHLI

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS

 

 

 

 

Cette région de Mars est très riche en roches chargées en sel

 

Plus on grimpe vers le Mont Sharp et plus le sol passe d’humide à sec. On distingue ainsi différents épisodes de la vie géologique de ce cratère.

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Curiosity's 1.8-Billion-Pixel Panorama par la NASA

 

Curiosity nous en met plein les yeux avec ce superbe panorama de Mars de Futura Sciences

 

Mars : Curiosity prend le panorama le plus détaillé de la planète rouge en haute résolution

 

Un ancien panorama de 2016 : Un panorama Curiosity de haute définition de l’Asso Planète Mars

 

New Selfie Shows Curiosity, the Mars Chemist

 

 

 

NASA's Curiosity Rover Finds an Ancient Oasis on Mars

 

Curiosity Finds A Region of Ancient Dried Mud. It Could Have Been an Oasis Billions of Year Ago

 

 

 

 

 

 

 

 

E-ELT : DES NOUVELLES. (23/03/2020)

 

Notre ami Robert Clar, nous donne quelques nouvelles de l’avant des travaux du super télescope européen E-ELT on construction au Chili.

 

 

L ‘ E. L. T. commence à sortir de terre

À 3000m d’altitude, le pic de Cerro Armazones dans le désert d ' Atacama au nord du Chili voit apparaître les premières fondations du « Extremely Large  Telescope » (E L T ou E-ELT pour les intimes), le futur plus grand télescope terrestre lancé à l' initiative de l ' E S O . (European Southern Observatory)

 

 

 

Une image contenant ciel, bâtiment, terrain

Description générée automatiquementIl aura pour dimensions un ensemble de 74 m de hauteur, un dôme de 86 m de diamètre le tout formant une structure de 3400 tonnes pour un cout estimé de 1,174 milliards d 'euros.

 

28 sociétés, la plupart européennes, participent à sa construction et la première lumière est prévue au cours de 2025.

 

L’EELT à côté du VLT.

Illustration : Crédit ESO

 

 

 

 

Son miroir principal a un diamètre de 39 m. composé de 798 segments hexagonaux chacun ayant 1,4 m de dimension maxi et 50 mm d’épaisseur ;

 

 

 

Le système optique est original car en plus du second miroir traditionnel de 4 m de diamètre construit en céramique ZERODUR à faible coefficient de dilatation, il y a 3 autres miroirs additionnels dont le 4ème est prévu pour corriger les déformations dues à l’atmosphère terrestre grâce à la présence de 5000 « actuateurs ».

 

Il est estimé que chaque nuit d'observation pourra fournir d’un à deux térabytes de données numériques.

 

 

 

Le site de l’EELT à l’ESO.

 

La brochure sur l’EELT

 

 

 

 

 

 

 

 

MARS : LE MYSTÈRE DU MÉTHANE. (23/03/2020)

 

Il semble bien que depuis quelques temps Curiosity découvre épisodiquement des émanations de Méthane (CH4).

Subitement on mesure des concentrations de l’ordre de 20 ppb (partie par milliard en volume) bien au-dessus de la moyenne de 1 ppb. (Pour information, sur Terre : 1800 ppb en volume)

Ce sont peut-être des émissions transitoires de CH4 que le rover au travers de son instrument SAM (Sample Analysis at Mars) a trouvé en Juin 2019.

 

On sait que les émissions de méthane peuvent être d’origine biologique (la plupart du temps) ou géologique, mais les instruments à bord de notre rover ne sont pas capables de faire la différence.

Des analyses complémentaires devraient avoir lieu.

 

La présence ou non de méthane est intéressante, dans le fait que ce gaz a une durée de vie relativement courte, quelques centaines d’années, avant qu’il ne soit détruit par les radiations solaires. Donc si on détecte du méthane sur Mars, c’est qu’il a été relâché récemment. Voir cette illustration ESA.

 

 

Le problème : ni Mars Express ni le TGO d’ExoMars n’ont confirmé les mesures de Curiosity.

 

En effet ces deux sondes de l’ESA ont survolé le même endroit où Curiosity était et à peu près à la même heure, sans détection significative. Les données de Mars Express (instrument PFS) ont été aussi collectées un jour avant la détection de Curiosity, là aussi sans détection significative.

De même le détecteur du TGO (Trace Gas Orbiter), le plus sensible de tous n’a rien détecté en survolant la même zone.

 

Cela signifie-t-il que cette émission de CH4 était ultra brève, moins d’une journée et très locale ?

 

Le mystère reste entier !

 

Un schéma représentant ce qui vient d’être dit ! Crédit : ESA

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Curiosity Detects Unusually High Methane Levels par la NASA.

 

NASA Rover on Mars Detects Puff of Gas That Hints at Possibility of Life, article du NY Times

 

Mars : de nouvelles traces de méthane détectées par le robot Curiosity de France-Info

 

Curiosity :.Molécules organiques et méthane découverts par le rover

 

 

 

How to create and destroy methane at Mars Illustration de la NASA

 

ESA’s Mars orbiters did not see latest Curiosity methane burst

 

Key methane measurements at Mars

 

 

 

 

 

 

VU D’EN HAUT :.LE MISSISSIPI ET LA NOUVELLE ORLÉANS. (23/03/2020)

 

 

Lors d’un survol en Février 2020 de la Louisiane, les astronautes à bord de l’ISS ont photographié la région.

Voici une superbe photo du delta du Mississipi, et de la ville de la Nouvelle Orléans.

 

Une image contenant montagne, colline, couvert, table

Description générée automatiquement

Le fleuve de plus de 6700 km se jette dans le Golfe du Mexique après avoir traversé la ville de la Nouvelle Orléans (à droite).

 

À droite on remarque les lacs Champlain et Borgne.

 

Identification de la photo : iss062e069355

 

Crédit photo : NASA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REPORTAGE : UNE JOURNÉE AU PLANÉTARIUM DE VAULX EN VELIN. (23/03/2020)

 

 

Une journée au Planétarium de Vaulx en Velin (région de Lyon) par Marc-Denis OSANNO, notre ami et correspondant dans la région lyonnaise.

 

Pour un budget modeste (30 € pour trois personnes - deux adultes, un enfant de 7 ans -) il est possible de passer une super journée au planétarium de Lyon à Vaulx en Velin, d’y visiter deux expos : l’expo permanente « histoire de l’univers du big bang au grain de sable » et « space dreams » l’expo temporaire , participer à un atelier « il était une fois l’espace » ou « il était une fois la lune » et à une projection d’une durée d’une heure sous le dôme par exemple ce mercredi 26 février 2020 :

 

Le Planétarium de Vaulx en Velin est situé proche de la mairie. Le stationnement est aisé. Le personnel vous accueille chaleureusement, se met en quatre pour vous satisfaire.

L’endroit est célèbre : un président de la république a conversé avec T. Pesquet en orbite dans la station spatiale internationale. Une boutique-librairie vous propose une documentation, des souvenirs.

Une cafétéria vous accueille : attention penser à apporter ses sandwichs, boissons, plats à réchauffer.

 

Pour les jeunes des jeux de pistes 3-5 ans, 6-8 ans, 8-12 ans, à partir de 13 ans avec des questions : « d’après toi on peut aller dans l’espace en fusée, via un satellite ou en avion ? », « comment se nomme le premier homme qui est allé dans l’espace ? » « qui le premier a marché sur la lune ? » « quel est l’âge de l’univers ? » « comment se nomme le super amas dont nous faisons partie ? » etc

« L’espace y est scénographié » nous dit Eva Chastagnol

 

Vous révisez les noms des spationautes français que vous avez oubliés, les traités (ils sont au nombre de cinq) régissant l’espace, le Traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, conclu le 27 janvier 1967 est entré en vigueur le 10 octobre 1967 (dit « le Traité de l'Espace »),

 

Préambule : Nous, peuples des Nations Unies,

RÉSOLUS

·         à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances,

·         à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites,

·         à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international,

·         à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

ET À CES FINS

·         à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage,

·         à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales,

·         à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun,

·         à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples,

AVONS DÉCIDÉ D'ASSOCIER NOS EFFORTS POUR RÉALISER CES DESSEINS

·         en conséquence, nos gouvernements respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le nom de Nations Unies.

 

Vous pouvez enfiler une combinaison, prendre une photo dans l’espace, découvrir un rover autrement qu’en lego, réviser les planètes du système solaire : « Me (Mercure), voici (Vénus) la Terre Mignone (Mars) Je (Jupiter) Suis (Saturne) Unique (Uranus) et presque naine (Neptune) ». Vous apprenez le cycle de vie des étoiles, découvrez Notre Galaxie, on vous remet un court lexique : année-lumière, astre, amas de galaxies, atome, complexité, énergie noire, expansion de l’univers, gravitation, lumière, masse, matière noire, unité astronomique

 

 

Avant de mettre le cap sur les étoiles sous le dôme pour tout apprendre sur les satellites artificiels, les GPS, les ondes, balbutier en matière d’observation du ciel de nuit : étoile polaire, constellations (grande et petite ourse, Cassiopée, signes du zodiaque, planètes, le clou de l’expo est bel et bien la rencontre unique avec Hélène Courtois. https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Courtois

 

Hélène Courtois nous explique les raisons qui font qu’elle voyage autant : « pour faire de la cartographie, il faut assembler des pièces comme dans un puzzle, quand vous observez dans l’hémisphère nord vous ne voyez qu’une partie de l’univers ! Il faut aller observer dans l’hémisphère sud pour couvrir la totalité de la voûte céleste. »

 

Photo : JPM

 

 

 

 

 

Hélène est unique. Elle est douce, humaine, ravissante, passionnante, adorable, hyper brillante.

C’est la femme, la mère, la fille, la sœur que tout le monde souhaiterait avoir. Experte scientifique elle est la marraine du Planétarium dont elle nous déclare : « c’est avec un vrai bonheur que j’ai assisté à la conception de l’expo permanente. J’y apprécie énormément la place qui y a été faite à l’humanisation de la science.

 

Photo tirée de sa présentation à l’Académie des Sciences. (JPM)

 

 

 

 

 

Un point essentiel de l’expo est d’aborder la science émergente.

Les acteurs du Planétarium se sont dotés de moyens de médiation qui permettent cette prouesse unique en son genre »

 

 

 

Nous avons le privilège de rencontrer Hélène Courtois ce mardi 25 février 2020 salle Agora.

Au 2ème étage se trouve l’espace de l’expo consacré aux travaux qu’elle a conduit avec Brent Tully responsable de l’homogénéisation de bases de données, Yehuda Hoffman en charge de l’analyse théorique pour l’obtention des chants de vitesse, Stefan Gottlöber et Denis Pomarède responsable de la visualisation des résultats (photo suivante), travaux qui ont donné matière à la publication de « voyage sur les flots des galaxies » (Dunod). 

 

« Bonjour Hélène ! C’est inouï d’avoir la chance de vous croiser ! N’êtes-vous pas en avion ou dans quelque observatoire St Michel, Siding Spring, Green Bank, Arecibo ou Hawaï ? »

Hélène Courtois nous déclare qu’elle s’apprête à communiquer les données qui permettront d’actualiser l’expo du Planétarium. Il faut au préalable que nos dernières recherches soient publiées. Vous disposerez alors d’une adresse encore plus précise que l’actuelle à savoir Planète Terre, Etoile Soleil, Galaxie Voie Lactée, Superamas Laniakea Univers.

 

Vous pourrez alors renseigner que vous ne résidez finalement pas trop loin non plus du filament du superamas Persée-Poissons. « C’est ce dont rêve secrètement Brent : qu’un jour n’importe quel habitant de notre planète soit en mesure de localiser la frontière entre le superamas de Persée-Poissons et Laniakéa aussi facilement que l’épicerie de son quartier »

« C’est quoi votre métier Hélène Courtois ? en quoi cela consiste ? »

Sa réponse : ma spécialité est la cosmographie, je travaille sur la structure du cosmos et construis des cartes de notre univers. Je m’attelle à déterminer la position et le mouvement des galaxies au voisinage de la nôtre, dans ce que nous appelons dans notre jargon l’Univers local. Précisons que ces cartes ne représentent qu’un millionième de l’univers observable !

« C’est vertigineux ! »

 

Elle poursuit « lorsque je visite des classes dans les écoles, les collèges, les lycées, les jeunes ne me demandent jamais pourquoi je fais ce métier que j’aime, me passionne et que pour rien au monde je troquerai pour un autre mais plutôt comment. Ils ont tout compris ! N’est-ce pas essentiel de disposer d’une carte pour savoir où l’on va ?! 

Répondre à cette question c’est expliquer les méthodes utilisées où l’utilisation de l’informatique prend une part très importante pour collecter les données (…).

 

Elle précise qu’au deuxième lorsque nous nous arrêterons pour la projection du documentaire qu’elle a préparé avec François-Xavier Vives Voyage sur les flots célestes : les cartographes de l'Univers pour France 5, diffusé le 4 avril 2019, dont elle a annoncé la diffusion et qu’elle a commenté : https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-avril-2019  effectivement nous pourrons la voir avec ses collègues lors d’un de mes séjours à Hawaï au Mauna Kéa. « J’y explique, dit-elle, les rôles respectifs de la gravitation et du phénomène d’expansion de l’univers, j’y relate les travaux de mon collègue et ami Brent Tully sur les galaxies spirales, nos travaux sur les flux cosmiques, les bassins versants, ce que l’on pourrait abusivement désigner les autoroutes et voies de circulation et donc la mise en avant de l’image en volume de superamas auquel appartient notre voie lactée.

 

Mais le plus important de mon point de vue ne sont pas tant les informations scientifiques qui sont livrées que la méthode : à savoir ma volonté de faire partager les connaissances, les découvertes avec un public le plus large possible, scolaire notamment. Cela me paraît essentiel.

Je parle de l’univers à très grande échelle avec eux et je vous assure ils comprennent et posent parfois des questions hyper pointues. Le documentaire me semble-t-il est plutôt bien construit on part de la terre, voyage dans la galaxie, on fait la cartographie en mouvement et dès que l’on commence à expliquer tout le monde comprend notamment que nous sommes tous des explorateurs d’un immense univers en mouvement, car c’est par lui que nous les physiciens comprenons les phénomènes.

 

Nous souhaiterions poursuivre cet échange passionnant mais l’agenda d’Hélène Courtois comme vous pouvez vous en douter est super chargé. C’est tellement extraordinaire d’avoir déjà pu passer un instant avec elle, instant que les Astronews vous propose de prolonger en vous reportant à tous les articles qui lui ont été consacrés et naturellement à ses ouvrages et publications scientifiques ou encore réécouter l’émission de France-Inter du 4 avril 2019.

 

Merci Marc-Denis !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

L’article de Nature sur Laniakea. (On a accès aux figures et à la vidéo).

 

Ils ont donné lieu aussi à une publication accessible à tous : The Laniakea supercluster of galaxies

 

Laniakea : Nouveau Visage de l'Univers, par planète Gaia.

 

Laniakea : Xavier vient à notre aide ! . (20/12/2014)

 

Ballade dans l’univers : à la découverte de Laniakea | Hélène Courtois | TEDxLyon

 

Arrowhead, un mini superamas de galaxies en équilibre entre trois géants cosmiques par l’IRFU.

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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