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Mise à jour : 23 Mars 2020
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Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur
plusieurs listes. J’en suis désolé.
Sommaire de ce numéro :
Le JWST : CR de la conf IAP du 25 Fev de P.O. Lagage.
(23/03/2020)
Les exoplanètes : CR de la conf SAF du 12 Fev 2020 par A Lecavelier des
Étangs.
(23/03/2020)
Un rappel : Il y a 55 ans le premier piéton dans l’espace.
(23/03/2020)
Trou noir :
Un TN détecté par hasard par Osiris-Rex !
(23/03/2020)
Osiris-Rex :
On s’approche du lieu-cible !
(23/03/2020)
EXOMARS :.Encore
deux ans à attendre !
(23/03/2020)
Curiosity :.Un
panorama très haute résolution !
(23/03/2020)
E-ELT :
Des nouvelles.
(23/03/2020)
Mars :
Le mystère du Méthane.
(23/03/2020)
Reportage :
Une journée au Planétarium de Vaulx en Velin.
(23/03/2020)
Vu d'en haut :.Le
Mississipi et la Nouvelle Orléans.
(23/03/2020)
UN RAPPEL : IL Y A 55 ANS, LE PREMIER PIÉTON DE L’ESPACE.
(23/03/2020)
Les plus anciens se rappelleront qu’il y a exactement 55 ans, un astronaute, en
fait un cosmonaute,
Alexeï Leonov sortait de sa cabine spatiale et « marchait » dans l’espace
pour la première fois.
Je vous avais conté cette aventure il y a quelques temps, mais en ces temps
difficiles, je la reprends en espérant que cela vous intéressera et vous
montrera que ces hommes confinés pendant quelques jours dans des conditions
pires que les nôtres actuelles, ont réussi à surmonter toutes les épreuves.
Reprenons un peu l’origine de cette aventure humaine.
Dès la fin de la guerre, les alliés s’intéressent aux différentes armes mises au
point par les Allemands, et notamment aux fusées qui ont dévasté les champs de
bataille, comme la célèbre V2, ancêtre de tous les lanceurs modernes.
Bref les ingénieurs allemands et notamment leur chef Wernher
Von Braun,
après des péripéties dignes d’un film d’aventure, se retrouvent aux USA pour
faire ce qu’ils savent faire de mieux ; des fusées pour le compte de l’armée.
Pendant ce temps les Russes, eux aussi, ont mis la main sur des ingénieurs
allemands et sur des restes de V2. Ils travaillent aussi à la mise au point
d’engins balistiques sous la direction d’un véritable génie, Sergei
Korolev.
Nous sommes fin des années 1950, et les Russes arrivent à mettre en orbite le
premier satellite artificiel, au grand désespoir des Américains, qui réagissent
mais avec toujours une longueur de retard.
Même situation pour Gagarine, le premier homme dans l’espace en avril 1961.
Les Américains réagissent avec le projet Mercury puis Gemini, mais les
Soviétiques mènent toujours la course en tête, et en ce printemps 1965, ils vont
tenter un exploit inédit : faire
sortir pour la première fois un homme dans le vide spatial.
Les nouveaux lanceurs sont dérivés du lanceur de Sputnik développé par Korolev,
la Semiorka (R7)
Son idée originale : le montage de la fusée est
horizontal!!!
Les moteurs à
multiples tuyères sont
de Valentin Glouchko. L’ensemble est de conception simple mais solide.
C’est pratiquement la même fusée (Soyuz) qui met aujourd’hui hommes et
satellites en orbite (plus de 1700 lancements !).
Le 4 Octobre 1957 : Octobre rouge comme on le dira dans les journaux : lancement
du premier satellite artificiel en catimini
Personne en URSS n’en comprend l'importance, cela fait 5 lignes dans la Pravda,
mais le monde entier est secoué et a compris
Plus rien ne sera comme avant.
Dès les années 1950 on commence en Union Soviétique à s'intéresser à de futurs
vols habités et on recrute des pilotes de l'armée. L'entrainement est dur car on
ne sait pas à quoi on s'expose. Ils s’entrainent en secrets dans ce qui va
devenir la Cité des Étoiles (Est de Moscou), véritable ville interdite. On
parlait d’eux sous le terme d’"étudiants" et non de cosmonautes tellement on
avait peur des espions. Une base secrète est construite : Baïkonour.
Après ces premiers vols humains, il faut faire toujours mieux.
Par décret d’avril 1964, il est prévu de modifier la capsule Vostok pour
accueillir deux (ou trois dans certaines configurations) cosmonautes et de la
modifier de telle façon qu’elle puisse être équipée d’un sas permettant une
sortie dans l’espace, elle s’appellera Voskhod.
Les Américains développeront eux la capsule
Gemini pour
deux astronautes et sortie spatiale.
La première mission du Voskhod avec deux pilotes et sortie prévue, est décidée
pour mars 1965 ; l’équipage est composé de Pavel Belyayev et de Alexei Leonov
(photo), prévu pour effectuer la sortie spatiale
Lancement sans problème avec la fusée Soyuz, le sac à dos de survie
(climatisation et air) de Leonov est fixé à son scaphandre, tout est prêt.
Et après la deuxième orbite terrestre, on ouvre l’écoutille.
Avant
on a déployé un
sas gonflable en plastique monté
à l’extérieur du vaisseau qui doit accueillir le cosmonaute une fois le sas
ouvert puis refermé (on ne laisse pas le sas ouvert comme à bord de Gemini).
Une caméra est attachée au sas pour retransmettre en direct à la
télévision l’exploit (une première !).
Leonov en train de sortir de son sas gonflable.
Photo : Roscosmos
Il sort, il flotte dans l’espace à 190 km d’altitude, attaché à la capsule par
un cordon ombilical d’une douzaine de m. Il est les premier « piéton » de
l’espace, la Russie a encore battu les Américains. Le ciel est noir la Terre est
bleue.
Il reste 15 minutes dans l’espace hors de la capsule. Il doit en effet rentrer
avant d’être dans l’ombre de la Terre, ce serait le noir total et aussi le froid
intense.
Une fois sorti, Leonov remarque que son scaphandre se gonfle anormalement (en
effet à l’extérieur, c’est le vide et on n’avait pas encore d’expérience avec
les scaphandres spatiaux), il n’aurait pas pu rentrer dans le sas ! Il se
transforme en Bibendum.
Avec sang-froid, il dévisse une partie de son scaphandre pour diminuer la
pression, il prend un risque énorme, mais perdu pour perdu…Il commence
d’ailleurs à ressentir la perte d’oxygène et est à la limite de l’accident
respiratoire. Mais finalement tout rentre dans l’ordre.
Un très rare film en couleur de cette sortie vient d’apparaitre sur le Net
depuis quelques années, le voici :
Cet extrait est tiré du film russe La Lune : https://www.youtube.com/watch?v=aT1s5s2LurM
Les techniciens au sol se rendent compte que quelque chose ne va pas, alors
étrangement la liaison TV directe est interrompue
La procédure prévoit de rentrer dans le sas les pieds en avant, pour pouvoir
refermer la trappe, mais Leonov n’y arrive pas, il rentre la tête la première et
après de multiples contorsions, (il ne voit presque rien à cause de sa
transpiration), il arrive à se retourner, à fermer la bonne trappe et pénètre à
l’intérieur de la capsule. (Voir illustration de la séquence)
On apprendra par la suite qu’il a perdu un grand nombre de kg pendant cette
sortie.
Mais les ennuis ne s’arrêtèrent pas là.
Ils font encore une quinzaine d’orbites avant de déclencher le retour sur Terre,
mais ils sont obligés de rentrer manuellement, et la rentrée se produit avec
quelques dizaines de secondes de retard sur le plan de vol, ils vont manquer le
point de chute prévu.
En effet,
ils atterrissent
dans la taïga, à 400km du point prévu, dans un endroit particulièrement hostile
de la Sibérie. On est le 19 Mars 10H30. Les loups et les ours sont autour d’eux
! La neige est épaisse, ils ne peuvent pas se déplacer, ils passent la nuit dans
leur capsule avec l’écoutille ouverte car larguée à l’atterrissage. On les
repère enfin le lendemain, mais l’hélicoptère ne peut pas se poser, on leur fait
parvenir des habits et de la nourriture pour leur deuxième nuit sur place.
Le lendemain une équipe arrive à ski mais on ne peut pas les évacuer aussi
rapidement, on construit une cabane pour passer la nuit.
La délivrance viendra le lendemain, donc 3 jours après l’atterrissage lorsque
les deux cosmonautes pourront enfin monter à bord de l’hélicoptère.
Je suis sûr que tout cela fait des souvenirs inoubliables…..
Mais ce n’est pas tout….
Dans la course à la Lune, officiellement les Russes (en fait les Soviétiques)
n’avaient pas de projet, mais c’est faux, l’URSS avait mis au point un (ou même
plusieurs projets concurrents ???) programme lunaire.
La mort soudaine (et étrange) de Korolev en 1966 sema le trouble dans toute la
classe astronautique soviétique, il manquait un chef et cela allait se sentir.
En fait on préparait depuis des années, un voyage un peu « spartiate » vers la
Lune pour essayer de battre les Américains.
Il s’agissait de voyager vers la Lune à bord d’une capsule Soyuz modifiée
accrochée à un module lunaire (le
LK).
Il fallait aussi une super puissante fusée (la
N1)
qui n’a jamais fonctionné.
Le cosmonaute choisi pour mettre le pied sur la Lune (tiens tiens c’est Leonov
!) doit nager vers le LK, y pénétrer, se séparer, atterrir sur la Lune,
effectuer une sortie et effectuer un rendez-vous avec le Soyuz en orbite
lunaire, larguer le LK et retourner sur Terre.
Tout cela s’est écroulé quand Neil Armstrong posa le pied sur la Lune, il
n’était pas question d’être second !
Leonov est décédé en 2019,
nous en avions parlé.
C’était un héros !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Roscosmos dévoile des documents inédits pour les 55 ans du premier "marcheur
spatial"
Alexeï Leonov: 12 minutes dans l’Univers
avec une vidéo résumant sa carrière.
18 mars 1965. Le jour où le cosmonaute Leonov gonfle comme une outre.
TROUS
NOIRS :.UN
T.N. DÉTECTÉ PAR HASARD PAR OSIRIS-REX !
(23/03/2020)
On ne s’y attendait pas, mais la sonde Osiris-Rex en orbite autour de
l’astéroïde Bennu a découvert par hasard grâce à son analyseur à rayons X un
trou noir situé à 30.000
années-lumière.
Cet instrument est le REXIS, acronyme de Regolith X-Ray Imaging Spectrometer,
prévu pour examiner en X le régolithe de l’astéroïde.
Il a été conçu par des étudiants et des chercheurs de Harvard et du MIT, il a la
taille d’une boite à chaussures.
Cet instrument devait détecter les rayons X émis par la surface de Bennu, on se
rappelle que les X ne peuvent être détectés que de l’espace, l’atmosphère
terrestre bloquant ces radiations.
C’est le 11 Nov 2019 que cet instrument lors de l’étude du limbe de Bennu a pris
dans ses filets l’image un intense faisceau de radiations X, situé au-delà du
bord et provenant d’un endroit situé à 30.000 al.
C’est en fait un nouveau trou noir binaire X qui avait été découvert aussi une
semaine plus tôt par les télescopes
MAXI
(Monitor of All-sky X-ray Image) et
NICER
(Neutron Star Interior Composition Explorer) à bord de l’ISS.
Suite à cette découverte, l’objet a été baptisé MAXI J0637-430.
Les étudiants ayant mis au point REXIS ont de quoi être fiers de leur
découverte !
Une animation gif
montée par diverses officines liées à la NASA (UA ; MIT ; Harvard ; GSFC),
montre l’émission X de ce trou noir alors qu’il passe dans la ligne de visée de
REXIS.
L’animation est trop lourde pour pouvoir être incluse dans cet article.
Il existe aussi une vidéo très intéressante produite par le NASA's Goddard Space
Flight Center :
POUR ALLER PLUS LOIN :
Un trou noir détecté par hasard par la sonde Osiris-Rex
NASA’s OSIRIS-REx Students Catch Unexpected Glimpse of Newly Discovered Black
Hole
MAXI Discovers Bright Black Hole X-ray Transient "MAXI J1820+070"
OSIRIS-REX : ON S’APPROCHE DU LIEU-CIBLE !
(23/03/2020)
Cet été, la sonde Osiris-Rex, en orbite autour du mini astéroïde Bennu, devrait
toucher sa surface afin d’y effectuer un prélèvement.
Mais
comme on vous l’a régulièrement indiqué, il y a un petit problème. Le
prélèvement ne peut s’effectuer que si la surface de la zone de prélèvement est
à peu près libre de gros
morceaux de roches, ce qui n’a pas l’air d’être le cas sur la plus grande
partie de cet astéroïde. Il fallait absolument trouver une zone libre de gros
rochers.
Crédit : NASA/Goddard/UA
On en a trouvé,
et le site de prélèvement a été déterminé, ce sera « nightingale » et le second
choix « Osprey ».
Le personnel de la mission, basé sur la cartographie haute résolution de ce
corps lors de survol à basse altitude (625 m en Mars 2020), a réussi à mettre au
point un logiciel de navigation pour arriver à guider la sonde jusqu’au point de
prélèvement : c’est le système NFT (Natural Feature Tracking), complètement
autonome et s’orientant sur le relief.
Il était prévu à l’origine d’utiliser un radar type LIDAR à base de Laser pour
se guider, mais la problématique de la surface a obligé de s’en passer et de
mettre au point une technique plus précise.
Cette méthode effectuera en continu la comparaison du relief du terrain avec les
le relief mis en mémoire, comme on le voit sur
cette illustration.
Une
vidéo est accessible
expliquant la technique.
Afin de vérifier la validité et la faisabilité de cette technique,
des répétitions à 50 m
d’altitude, devraient avoir lieu en Avril et en Juin pour une prise
d’échantillons fin Aout 2020. Départ pour la Terre en 2021 pour une arrivée en
septembre 2023.
Ce schéma
vous permet de comprendre les orbites pour les répétitions.
Et donc finalement, c’est en Août que le prélèvement s’effectuera, le bras
touchera la surface, un jet d’Azote permettra le recueil de régolithe, puis
retour à une latitude plus sûre. La procédure de recueil comprend un mode
fail-safe (sécurité) en cas de danger. De même si « nightingale » s’avère
difficile on passera à « Osprey ».
Signalons qu’entretemps, Bennu a reçu
des noms officiels
de sites caractéristiques de ce corps.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Bennu’s Boulders Shine as Beacons for NASA’s OSIRIS-REx
article de la NASA.
OSIRIS-REx did its Closest Flyover Yet, just 250 Meters Above its Sample Site
par Universe today.
An Odd Ball in Space: OSIRIS-REx Spacecraft Studies Asteroid Bennu Up Close
Asteroid Bennu is Getting Some Official Names for its Surface Features
Admirez l’astéroïde Bennu en 3D
Asteroid Bennu in Unprecedented Detail
EXOMARS :.ENCORE DEUX ANS À ATTENDRE !
(23/03/2020)
L’ESA avec son directeur Jan Wörmer et l’agence spatiale russe Roscosmos avec
son directeur Dimitri Rogozine, se sont réunis le 12 Mars 2020 et ont décidé de
reporter à 2022
le lancement de la mission ExoMars vers la planète Mars.
Ils ont
publié un communiqué
que vous pouvez consulter.
Les services techniques en charge de la mission avaient recommandé ce report dû
à de nombreuses problématiques non encore résolues. De nouveaux essais devaient
être engagés, alors que la situation épidémiologique devenait de plus en plus
critique.
La mission ExoMars est composée, on le rappelle de deux parties : un robot
explorateur, Rosalind Franklin, fourni par l’ESA et une plateforme de surface
(baptisée Kazatchok) fournie par Roscosmos et plus particulièrement pas la firme
russe NPO Lavotchine. Le rover comprend 9 instruments et la plateforme 13.
Ce nouveau report est probablement la meilleure solution.
Rappelons que cette mission est maudite au point de vue lancement : elle était
prévue pour 2011, puis repoussée à 2016 suite à l’abandon NASA, ensuite
lancement repoussé en 2018, puis 2020, et maintenant 2022 !!!!!
Quels sont donc les problèmes auxquels ExoMars doit faire face ?
Les parachutes.
Un des problèmes récurrents est le problème des parachutes qui sont d’une taille
et d’une complexité importantes à cause de la faible pression martienne.
On sait qu’il y a eu
des problèmes
avec l’ouverture du parachute principal de la sonde.
La
NASA au travers du JPL a aidé l’ESA pour effectuer des essais aux USA, des
modifications ont été effectuées sur ceux-ci et on aurait dû procéder derniers
essais fin Mars, mais le virus est arrivé qui a mis les plannings à genou.
Image prise pendant le dernier test d’extraction du parachute ESA aux USA.
L’extraction se produit à 200 km/h.
Image : NASA/JPL-Caltech.
La plateforme d’atterrissage.
Il semble qu’il y ait toujours des problèmes de hardware et de software avec cet
élément, notamment avec la propulsion qui aurait des problèmes de puissance.
L’épidémie de coronavirus.
Celle-ci n’arrange pas la mobilité entre les diverses équipes internationales,
qui se voient interdire certains pays.
Il semble aussi qu’une certaine tension diplomatique entre l’Europe et la Russie
ait lieu.
Francis Spoto, le responsable du programme ExoMars a expliqué à l’AFP que cette
décision de report aurait été prise même sans la perturbation du virus. On ne
veut prendre aucun risque !
Fenêtre de tir suivante : Août 2022.
POUR ALLER PLUS LOIN:
ExoMars to take off for the Red Planet in 2022
ExoMars rover mission delayed to late 2022
Pourquoi la mission ExoMars est de nouveau reportée ?
ExoMars : l'Europe ne partira pas sur Mars en 2020 mais en 2022
La mission européenne ExoMars 2020 reportée à 2022
de Ciel et Espace
Coronavirus: report à 2022 d'ExoMars, la mission russo-européenne vers Mars
de Sciences et Avenir
Promising progress for ExoMars parachutes
ExoMars parachute extraction tests
Video: ExoMars parachute extraction tests
Tout sur Exomars
sur ce site.
Les vidéos de ExoMars
à l’ESA.
CURIOSITY :.UN PANORAMA TRÈS HAUTE RÉSOLUTION !
(23/03/2020)
Il y a quelques semaines, pendant que nos amis américains du JPL profitaient de
Thanksgiving (la dernière semaine de Novembre 2019), ils avaient eu la bonne
idée de programmer le rover Curiosity et sa Mastcam (fabrication : Malin Space
Science Systems) pour photographier plus d’un millier d’images haute résolution
correspondant à un panorama 360° du lieu où se trouve le rover.
C’est-à-dire sur les flancs du Mont Sharp.
Cela a donné naissance à la photo que vous voyez ci-après, dont la résolution
est pour le moins moyenne sur ce site, néanmoins, si la version HR (2,4 GB ou
1,8 Milliards de pixels !) vous intéresse,
cliquez ici.
Le site « Glen Torridon » (nom d’une vallée d’Écosse) vu par Curiosity (photo :
NASA/JPL).
À priori Curiosity se trouve dans un ancien lac ?
Les photos ont été prises aux mêmes heures de la journée (entre midi et 14h
local martien) afin d’avoir une uniformité d’éclairage. En tout 6 heures et
demie de prises de vue.
Au loin, sur la droite, vous voyez le Mont Sharp, sur la gauche, au loin, ce
sont les parois du cratère Gale.
De plus une vidéo correspondante a aussi été publiée, que l’on peut voir plus
bas.
Mais une vidéo stéréo est aussi à la disposition du public s’il s’équipe d’un
casque de réalité virtuelle.
Vidéo explicative de ce que l’on voit :
Vidéo interactive où l’on peut se déplacer dans toutes les directions.
Avant cet extraordinaire panorama, Curiosity avait mis au jour les traces d’une
ancienne oasis sur Mars dans le fond du cratère Gale. Ce bassin qu’explore notre
rover en ce moment a un diamètre de 150 km.
Le cratère Gales, est un ancien cratère d’impact. Son fond a été recouvert
progressivement au cours du temps par des sédiments emportés soit par de l’eau
soit pas le vent.
On pense comme viennent de l’exprimer des chercheurs (principalement du CalTech)
dans la revue
Nature Geosciences
que ce bassin était recouvert de lacs il y a quelques 3,5 milliards d’années.
Ils ont découvert des indices comme quoi ces lacs peu profonds étaient salés et
se sont évaporés.
On en voit les restes comme sur cette photo :
On
remarque le réseau de craquelures dans cette roche (clic sur l’image pour plus
de résolution) qui pourrait correspondre au séchage de boue dans le fond d’un
lac, et ceci par intermittence. Il y aurait eu des périodes alternant humidité
et sécheresse.
Cette roche (appelée old soaker) présente des marques de dessiccation
évidentes).
Comme on peut le voir sur
cette vidéo explicative
de la NASA. (à voir absolument)
Largeur de l’image : 90 cm.
Image prise par la MAHLI
Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS
Cette région de Mars est très riche en roches chargées en sel
Plus on grimpe vers le Mont Sharp et plus le sol passe d’humide à sec. On
distingue ainsi différents épisodes de la vie géologique de ce cratère.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Curiosity's 1.8-Billion-Pixel Panorama
par la NASA
Curiosity nous en met plein les yeux avec ce superbe panorama de Mars
de Futura Sciences
Mars : Curiosity prend le panorama le plus détaillé de la planète rouge en haute
résolution
Un ancien panorama de 2016 :
Un panorama Curiosity de haute définition
de l’Asso Planète Mars
New Selfie Shows Curiosity, the Mars Chemist
NASA's Curiosity Rover Finds an Ancient Oasis on Mars
Curiosity Finds A Region of Ancient Dried Mud. It Could Have Been an Oasis
Billions of Year Ago
E-ELT : DES NOUVELLES.
(23/03/2020)
Notre ami Robert Clar, nous donne quelques nouvelles de l’avant des travaux du
super télescope européen E-ELT on construction au Chili.
L ‘ E. L. T. commence à sortir de terre
À 3000m d’altitude, le pic de Cerro Armazones dans le désert d ' Atacama au nord
du Chili voit apparaître les premières fondations du « Extremely Large
Telescope » (E L T ou E-ELT pour les intimes), le futur plus grand
télescope terrestre lancé à l' initiative de l ' E S O . (European Southern
Observatory)
Il
aura pour dimensions un ensemble de 74 m de hauteur, un dôme de 86 m de diamètre
le tout formant une structure de 3400 tonnes pour un cout estimé de 1,174
milliards d 'euros.
28 sociétés, la plupart européennes, participent à sa construction et la
première lumière est prévue au cours de 2025.
L’EELT à côté du VLT.
Illustration : Crédit ESO
Son miroir principal a un diamètre de 39 m. composé de 798 segments hexagonaux
chacun ayant 1,4 m de dimension maxi et 50 mm d’épaisseur ;
Le système optique est original car en plus du second miroir traditionnel de 4 m
de diamètre construit en céramique ZERODUR à faible coefficient de dilatation,
il y a 3 autres miroirs additionnels dont le 4ème est prévu pour corriger les
déformations dues à l’atmosphère terrestre grâce à la présence de 5000 «
actuateurs ».
Il est estimé que chaque nuit d'observation pourra fournir d’un à deux térabytes
de données numériques.
MARS : LE MYSTÈRE DU MÉTHANE.
(23/03/2020)
Il semble bien que depuis quelques temps Curiosity
découvre épisodiquement
des émanations de Méthane (CH4).
Subitement on mesure des concentrations de l’ordre de 20 ppb (partie par
milliard en volume) bien au-dessus de la moyenne de 1 ppb. (Pour information,
sur Terre : 1800 ppb en volume)
Ce sont peut-être des émissions transitoires de CH4 que le rover au travers de
son instrument
SAM
(Sample Analysis at Mars) a trouvé en Juin 2019.
On sait que les émissions de méthane peuvent être d’origine biologique (la
plupart du temps) ou géologique, mais les instruments à bord de notre rover ne
sont pas capables de faire la différence.
Des analyses complémentaires devraient avoir lieu.
La présence ou non de méthane est intéressante, dans le fait que ce gaz a une
durée de vie relativement courte, quelques centaines d’années, avant qu’il ne
soit détruit par les radiations solaires. Donc si on détecte du méthane sur
Mars, c’est qu’il a été relâché récemment. Voir
cette illustration ESA.
Le problème : ni Mars Express ni le TGO d’ExoMars n’ont confirmé les mesures de
Curiosity.
En effet ces deux sondes de l’ESA ont survolé le même endroit où Curiosity était
et à peu près à la même heure, sans détection significative. Les données de Mars
Express (instrument
PFS)
ont été aussi collectées un jour avant la détection de Curiosity, là aussi sans
détection significative.
De même le détecteur du TGO (Trace Gas Orbiter), le plus sensible de tous n’a
rien détecté en survolant la même zone.
Cela signifie-t-il que cette émission de CH4 était ultra brève, moins d’une
journée et très locale ?
Le mystère reste entier !
Un schéma représentant ce qui vient d’être dit ! Crédit : ESA
POUR ALLER PLUS LOIN :
Curiosity Detects Unusually High Methane Levels
par la NASA.
NASA Rover on Mars Detects Puff of Gas That Hints at Possibility of Life,
article du NY Times
Mars : de nouvelles traces de méthane détectées par le robot Curiosity
de France-Info
Curiosity :.Molécules
organiques et méthane découverts par le rover
How to create and destroy methane at Mars
Illustration de la NASA
ESA’s Mars orbiters did not see latest Curiosity methane burst
Key methane measurements at Mars
VU D’EN HAUT :.LE MISSISSIPI ET LA NOUVELLE ORLÉANS.
(23/03/2020)
Lors d’un survol en Février 2020 de la Louisiane, les astronautes à bord de
l’ISS ont photographié la région.
Voici une superbe photo du delta du Mississipi, et de la ville de la Nouvelle
Orléans.
Le fleuve de plus de 6700 km se jette dans le Golfe du Mexique après avoir
traversé la ville de la Nouvelle Orléans (à droite).
À droite on remarque les lacs Champlain et Borgne.
Identification de la photo : iss062e069355
Crédit photo : NASA.
REPORTAGE : UNE JOURNÉE AU PLANÉTARIUM DE VAULX EN VELIN.
(23/03/2020)
Une journée au
Planétarium de Vaulx en Velin
(région de Lyon) par Marc-Denis OSANNO, notre ami et correspondant dans la
région lyonnaise.
Pour un budget modeste (30 € pour trois personnes - deux adultes, un enfant de 7
ans -) il est possible de passer une super journée au planétarium de Lyon à
Vaulx en Velin, d’y visiter deux expos : l’expo permanente « histoire
de l’univers du big bang au grain de sable »
et « space
dreams »
l’expo temporaire , participer à un atelier
« il était une fois l’espace » ou « il était une fois la lune » et à
une projection d’une durée d’une heure sous le dôme par exemple ce mercredi 26
février 2020 :
Le Planétarium de Vaulx en Velin est situé proche de la mairie. Le stationnement
est aisé. Le personnel vous accueille chaleureusement, se met en quatre pour
vous satisfaire.
L’endroit est célèbre : un président de la république a conversé avec T. Pesquet
en orbite dans la station spatiale internationale. Une boutique-librairie vous
propose une documentation, des souvenirs.
Une cafétéria vous accueille : attention penser à apporter ses sandwichs,
boissons, plats à réchauffer.
Pour les jeunes des jeux de pistes 3-5 ans, 6-8 ans, 8-12 ans, à partir de 13
ans avec des questions : « d’après toi on peut aller dans l’espace en fusée, via
un satellite ou en avion ? », « comment se nomme le premier homme qui est allé
dans l’espace ? » « qui le premier a marché sur la lune ? » « quel est l’âge de
l’univers ? » « comment se nomme le super amas dont nous faisons partie ? » etc
« L’espace y est scénographié » nous dit Eva Chastagnol
Vous révisez les noms des spationautes français que vous avez oubliés, les
traités (ils sont au nombre de cinq) régissant l’espace, le Traité sur les
principes régissant les activités des États en matière d'exploration et
d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres
corps célestes, conclu le 27 janvier 1967 est entré en vigueur le 10 octobre
1967 (dit « le Traité de l'Espace »),
Préambule : Nous, peuples des Nations Unies,
RÉSOLUS
·
à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en
l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances,
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à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la
dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes
et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites,
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à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des
obligations nées des traités et autres sources du droit international,
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à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans
une liberté plus grande,
ET À CES FINS
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à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de
bon voisinage,
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à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales,
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à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu'il ne sera
pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun,
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à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique
et social de tous les peuples,
AVONS DÉCIDÉ D'ASSOCIER NOS EFFORTS POUR RÉALISER CES DESSEINS
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en conséquence, nos gouvernements respectifs, par l'intermédiaire de leurs
représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs
reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies
et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le
nom de Nations Unies.
Vous pouvez enfiler une combinaison, prendre une photo dans l’espace, découvrir
un rover autrement qu’en lego, réviser les planètes du système solaire : « Me
(Mercure), voici (Vénus) la Terre Mignone (Mars) Je (Jupiter) Suis (Saturne)
Unique (Uranus) et presque naine (Neptune) ». Vous apprenez le cycle de vie des
étoiles, découvrez Notre Galaxie, on vous remet un court lexique :
année-lumière, astre, amas de galaxies, atome, complexité, énergie noire,
expansion de l’univers, gravitation, lumière, masse, matière noire, unité
astronomique
Avant
de mettre le cap sur les étoiles sous le dôme pour tout apprendre sur les
satellites artificiels, les GPS, les ondes, balbutier en matière d’observation
du ciel de nuit : étoile polaire, constellations (grande et petite ourse,
Cassiopée, signes du zodiaque, planètes, le clou de l’expo est bel et bien la
rencontre unique avec Hélène Courtois.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Courtois
Hélène Courtois nous explique les raisons qui font qu’elle voyage autant : «
pour faire de la cartographie, il faut assembler des pièces comme dans un
puzzle, quand vous observez dans l’hémisphère nord vous ne voyez qu’une partie
de l’univers ! Il faut aller observer dans l’hémisphère sud pour couvrir la
totalité de la voûte céleste. »
Photo : JPM
Hélène
est unique. Elle est douce, humaine, ravissante, passionnante, adorable, hyper
brillante.
C’est la femme, la mère, la fille, la sœur que tout le monde souhaiterait avoir.
Experte scientifique elle est la marraine du Planétarium dont elle nous déclare
: « c’est avec un vrai bonheur que j’ai assisté à la conception de l’expo
permanente. J’y apprécie énormément la place qui y a été faite à l’humanisation
de la science.
Photo tirée de sa présentation à l’Académie des Sciences. (JPM)
Un point essentiel de l’expo est d’aborder la science émergente.
Les acteurs du Planétarium se sont dotés de moyens de médiation qui permettent
cette prouesse unique en son genre »
Nous avons le privilège de rencontrer Hélène Courtois ce mardi 25 février 2020
salle Agora.
Au 2ème étage se trouve l’espace de l’expo consacré aux travaux qu’elle a
conduit avec
Brent Tully
responsable de l’homogénéisation de bases de données, Yehuda Hoffman en charge
de l’analyse théorique pour l’obtention des chants de vitesse, Stefan Gottlöber
et Denis Pomarède responsable de la visualisation des résultats (photo
suivante), travaux qui ont donné matière à la publication de «
voyage sur les flots des galaxies
» (Dunod).
« Bonjour Hélène ! C’est inouï d’avoir la chance de vous croiser ! N’êtes-vous
pas en avion ou dans quelque observatoire St Michel, Siding Spring, Green Bank,
Arecibo ou Hawaï ? »
Hélène Courtois nous déclare qu’elle s’apprête à communiquer les données qui
permettront d’actualiser l’expo du Planétarium. Il faut au préalable que nos
dernières recherches soient publiées. Vous disposerez alors d’une adresse encore
plus précise que l’actuelle à savoir Planète Terre, Etoile Soleil, Galaxie Voie
Lactée, Superamas Laniakea Univers.
Vous pourrez alors renseigner que vous ne résidez finalement pas trop loin non
plus du filament du superamas Persée-Poissons. « C’est ce dont rêve secrètement
Brent : qu’un jour n’importe quel habitant de notre planète soit en mesure de
localiser la frontière entre le superamas de Persée-Poissons et Laniakéa aussi
facilement que l’épicerie de son quartier »
« C’est quoi votre métier Hélène Courtois ? en quoi cela consiste ? »
Sa réponse : ma spécialité est la
cosmographie, je
travaille sur la structure du cosmos et construis des cartes de notre univers.
Je m’attelle à déterminer la position et le mouvement des galaxies au voisinage
de la nôtre, dans ce que nous appelons dans notre jargon l’Univers local.
Précisons que ces cartes ne représentent qu’un millionième de l’univers
observable !
« C’est vertigineux ! »
Elle poursuit « lorsque je visite des classes dans les écoles, les collèges, les
lycées, les jeunes ne me demandent jamais pourquoi je fais ce métier que j’aime,
me passionne et que pour rien au monde je troquerai pour un autre mais plutôt
comment. Ils ont tout compris ! N’est-ce pas essentiel de disposer d’une carte
pour savoir où l’on va ?!
Répondre à cette question c’est expliquer les méthodes utilisées où
l’utilisation de l’informatique prend une part très importante pour collecter
les données (…).
Elle précise qu’au deuxième lorsque nous nous arrêterons pour la projection du
documentaire qu’elle a préparé avec François-Xavier Vives Voyage sur les flots
célestes : les cartographes de l'Univers pour France 5, diffusé le 4 avril 2019,
dont elle a annoncé la diffusion et qu’elle a commenté :
https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-avril-2019
effectivement nous pourrons la voir avec
ses collègues lors d’un de mes séjours à Hawaï au Mauna Kéa. « J’y explique,
dit-elle, les rôles respectifs de la gravitation et du phénomène d’expansion de
l’univers, j’y relate les travaux de mon collègue et ami Brent Tully sur les
galaxies spirales, nos travaux sur les flux cosmiques, les bassins versants, ce
que l’on pourrait abusivement désigner les autoroutes et voies de circulation et
donc la mise en avant de l’image en volume de superamas auquel appartient notre
voie lactée.
Mais le plus important de mon point de vue ne sont pas tant les informations
scientifiques qui sont livrées que la méthode : à savoir ma volonté de faire
partager les connaissances, les découvertes avec un public le plus large
possible, scolaire notamment. Cela me paraît essentiel.
Je parle de l’univers à très grande échelle avec eux et je vous assure ils
comprennent et posent parfois des questions hyper pointues. Le documentaire me
semble-t-il est plutôt bien construit on part de la terre, voyage dans la
galaxie, on fait la cartographie en mouvement et dès que l’on commence à
expliquer tout le monde comprend notamment que nous sommes tous des explorateurs
d’un immense univers en mouvement, car c’est par lui que nous les physiciens
comprenons les phénomènes.
Nous souhaiterions poursuivre cet échange passionnant mais l’agenda d’Hélène
Courtois comme vous pouvez vous en douter est super chargé. C’est tellement
extraordinaire d’avoir déjà pu passer un instant avec elle, instant que les
Astronews vous propose de prolonger en vous reportant à tous les articles qui
lui ont été consacrés et naturellement à ses ouvrages et publications
scientifiques ou encore réécouter l’émission de France-Inter du 4 avril 2019.
Merci Marc-Denis !
POUR ALLER PLUS LOIN :
L’article de Nature sur Laniakea.
(On a accès aux figures et à la
vidéo).
Ils ont donné lieu aussi à une publication accessible à tous : The
Laniakea supercluster of galaxies
Laniakea : Nouveau Visage de l'Univers,
par planète Gaia.
Laniakea : Xavier
vient à notre aide ! . (20/12/2014)
Ballade dans l’univers : à la découverte de Laniakea |
Hélène Courtois | TEDxLyon
Arrowhead, un mini superamas de galaxies en équilibre entre trois géants
cosmiques par
l’IRFU.
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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